Séance 1 = réponses questions Rey

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Séance 6
Le groupe adjectival
Supports : Sido de Colette et Le livre de ma mère d’Albert Cohen
Dominante : Grammaire
I. Définition
On appelle groupe adjectival un groupe dont l’élément de base est un adjectif (ou
un ppé employé comme tel) entouré d’autres mots ou expressions qui le complètent,
appelés compléments de l’adjectif, qui peuvent être de natures diverses :
- « un torse bien fait » = un adverbe ;
- « retenu par son poids » = un GN introduit par une préposition ;
- « Colette est ravie de profiter de la nature » = un infinitif introduit par une
préposition ;
- « Sido est heureuse que sa fille aime l’aube » = une proposition subordonnée
conjonctive.
II. Les fonctions de l’adjectif qualificatif
1) Epithète et apposition
Lorsqu’il est directement lié au nom qu’il qualifie, l’adjectif est dit épithète :
les « familiales dentelles rassurantes » = « familiales » et « rassurantes »
sont épithète du nom « dentelles ».
Rem. : lorsqu’il est séparé de ce nom par une virgule, l’adjectif est alors apposé
(ou épithète détachée) :
« mélancolique, il repense à sa mère » = « mélancolique » est apposé au
pronom « il » (ou épithète détachée du pronom « il »).
« une vallée de calme merveille, sombre » = « sombre » est apposé au nom
« vallée ».
2) Attribut du sujet
Lorsqu’il est séparé du nom qu’il qualifie par un verbe d’état (être, paraître, rester,
devenir, etc.), l’adjectif est alors attribut du sujet (ce nom - ou pronom - étant alors
en effet sujet de la phrase) :
« J’étais convalescent » = « convalescent » est attribut du sujet « j’ ».
« Maman fut vivante » = « vivante » est attribut du sujet « maman ».
3) Attribut du COD
Il arrive aussi que l’adjectif soit attribut d’un COD par le biais d’un verbe de
jugement, de perception, etc. Pour ne pas le confondre avec l’adjectif épithète liée,
on pronominalise le COD : si l’on retrouve l’adjectif dans la phrase ainsi obtenue,
c’est qu’il ne fait pas partie du COD (mais qu’il en est l’attribut) :
« Il jugeait sa mère élégante. »  Il la jugeait élégante. = élégante est attribut
du COD « sa mère » (1ère phrase) / « la » (2ème phrase).
[Mais « Elle portait des vêtements élégants.  Elle les portait. = élégants est
épithète du nom « vêtements ».]
III. Les degrés de l’adjectif
1) Le comparatif
Le comparatif exprime le degré supérieur, égal ou inférieur de qualité d’un
élément par rapport à un autre. Il est souvent suivi d’un complément de comparaison
introduit par « que » :
- comparatif de supériorité : « elle a les narines plus sensibles que le reste de
son corps » ;
- comparatif d’égalité : « aussi (adj.) que » ;
- comparatif d’infériorité : « moins (adj.) que ».
Rem. : « que + ce qui suit » est appelé le « complément du comparatif ».
2) Le superlatif
a) Le superlatif relatif exprime le plus haut ou le plus bas degré d’une qualité par
rapport à un ensemble (= relativement à un ensemble) :
- superlatif relatif de supériorité : « C’est la femme la plus élégante qu’il ait
jamais rencontrée. »
- superlatif relatif d’infériorité : « la moins (adj.) »
b) Le superlatif absolu exprime le degré d’une qualité sans qu’il y ait de
comparaison avec autre chose. Il est formé d’un adj. précédé d’un adverbe (peu,
assez, très, infiniment…) indiquant une intensité faible, moyenne, élevée ou
excessive :
« une armoire très odorante » = intensité élevée ;
« un garçon assez obéissant » = intensité moyenne.
Rem. : il existe des comparatifs et des superlatifs irréguliers :
- comp./sup. de supériorité de « bon » = « meilleur/le meilleur » ;
- comp./sup. de supériorité de « bien » = « mieux/le mieux » ;
- comp./sup. de supériorité de « mauvais » = « plus/le plus mauvais » OU
« pire/le pire ».
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