1 L’ANTHROPOLOGIE, MÉTHODES ET TECHNIQUES Introduction L’observation de la réalité vivante L’ethnographie Travaux des chercheurs et étudiants de la FLASH Bibliographie Sites Internet INTRODUCTION L’anthropologie permet d’étudier, d’expliquer, comprendre et célébrer la diversité culturelle et l’unité psychique et biologique de l’espèce humaine. Elle permet également de répondre au besoin, si crucial aujourd’hui, d’harmoniser l’ingénierie et la gestion des ressources en eau avec la dimension culturelle de cette ressource en train de se raréfier partout sur notre planète et, plus particulièrement, dans les régions se désertifiant. Cette science peut contribuer de manière très constructive à humaniser la mondialisation parce qu’elle met en valeur la diversité culturelle, reflet de la biodiversité en évitant de confondre "universalité" avec "uniformité". Le terme « culture » ne se limite pas aux activités littéraires et artistiques que les élites du monde classique lui donnaient autrefois. Il englobe les dimensions sociales, techniques et spirituelles de la vie humaine. Il désigne la manière de vivre, de penser et de s’organiser d’une population pour répondre à ses besoins essentiels, matériels et immatériels. Parfois, certains experts du développement, hydrologues, ingénieurs, etc., lié aux ressources en eau, se sentent si étrangers à la culture locale où ils doivent travailler, qu’il leur est difficile de se sentir à l’aise lorsque commence leur travail sur le terrain. Se sentir ainsi désorienté n’a rien d’extraordinaire lorsqu’on ne sait pas exactement comment se comporter, ni à quoi s’attendre. Les anthropologues, eux, sont entraînés à passer par cette sorte de période d’adaptation et savent que mieux ils comprendront la culture d’une population, mieux ils s’y adapteront et seront adoptés par cette communauté, jusqu’à développer des amitiés durables avec certains de ses membres. Se familiariser avec les méthodes et les techniques de l’anthropologie peut aider l’expert, d’une part, à s’adapter aux nouvelles conditions dans lesquelles il va vivre et travailler et, d’autre part, à améliorer le projet pour lequel il travaille en le rendant plus approprié à la culture locale en interaction avec son environnement. Le terme "anthropologie" vient du grec anthropos signifiant "humain" et logos, "discours" ou "science". L’anthropologie peut se définir comme une approche globale et systémique de l’espèce humaine. Elle se fonde sur des informations collectées sur le terrain dans un ou plusieurs groupes culturels spécifiques. L’anthropologie étudie la culture et le mode de vie de populations aussi bien anciennes que contemporaines ; elle comprend quatre disciplines spécifiques : L’anthropologie biologique, tout en étudiant la diversité de la morphologie et de la physiologie des groupes humains, ainsi que les bases biologiques du comportement des humains, a démontré l’unité biologique et psychique de l’espèce humaine. L’archéologie, liée à l’anthropologie biologique et à l’écologie, vise à reconstruire la vie sociale et culturelle de populations disparues et constitue une extension de l’anthropologie socioculturelle. La linguistique anthropologique étudie les principes sous-jacents communs aux différentes expressions linguistiques, validant ainsi l’approche relativiste qui constitue l’un des principes fondamentaux de l’anthropologie selon laquelle aucun système culturel n’est supérieur aux autres. Appliquée aux toponymies locales, profanes et sacrées, la linguistique anthropologique permet notamment de comprendre l’évolution des écologies locales et régionales, ainsi que celle des ressources en eau. L’anthropologie culturelle (ou sociale) étudie la diversité culturelle pour y découvrir des universaux (ou traits culturels généraux trouvés dans toutes les sociétés humaines). Elle étudie les caractéristiques de chaque système socioculturel, toujours en les contextualisant 2 afin de les expliquer en fonction de leur propre réalité et non en se référant simplement à des schémas théoriques risquant de biaiser cette réalité, grâce à l’analyse des structures sociales, du symbolisme mis en jeu, etc. L’approche globale de l’anthropologie lui donne une place unique dans les sciences sociales et humaines, car elle embrasse tous les composants et les processus dynamiques qui entrent en interaction dans la vie d’une population : environnement écologique, systèmes de production, connaissances technologiques et outils, modèles familiaux, système politique, croyances, rituels et symboles religieux, activités artistiques, festives, religieuses… Cette approche est maintenant utilisée pour étudier non seulement les petites communautés traditionnelles, mais aussi les sociétés du monde industrialisé. L’anthropologie appliquée peut contribuer à résoudre nombre de problèmes sociaux ou, à tout le moins, à réduire leurs effets lorsqu’un système et/ou une technologie de distribution de l’eau doivent être modifiés ou remplacés par d’autres mieux adaptés localement et donc plus efficaces, ou encore lorsqu’un nouveau mode de gestion, de nouvelles lois ou de nouvelles réglementations qui s’avèrent nécessaires risquent d’entraîner localement des modifications dans l’organisation sociale, familiale ou même politique. L’anthropologie s’applique aujourd’hui à des problèmes sensibles tels que les inégalités sociales, le sexisme, la pauvreté, l’exploitation et le sous-développement qui peuvent être analysés de manière qualitative par ses différentes spécialisations, notamment : L’anthropologie écologique, qui considère que les populations humaines font intégralement partie de l’écosystème planétaire, se concentre sur l’étude des adaptations humaines au changement environnemental, physiologiques, culturelles et inter-personnelles. Elle peut contribuer à faciliter l’adaptation des populations au changement climatique, notamment aux problèmes liés à l’eau, tels que les sécheresses ou les inondations, et éviter qu’ils n’entraînent des migrations ou des conflits. L’anthropologie économique peut s’avérer très utile pour savoir de quelle façon les institutions officielles ou non permettent d’avoir accès à l’eau et aux services qui lui sont liés avant de les modifier. L’anthropologie politique peut contribuer à résoudre des problèmes d’intégration politique, de leadership, de contrôle social et à résoudre des conflits. L’anthropologie médicale étudie les facteurs affectant la qualité de l’eau, la présence de maladies liées à l’eau et les facteurs socioculturels en relation avec l’eau, notamment la pauvreté dans les régions à forte densité démographique où une forte pollution d’origine industrielle affecte la qualité de l’eau et de l’air et a des impacts négatifs sur la santé humaine et environnementale. L’anthropologie psychologique permet de comprendre comment les valeurs culturelles locales et les croyances peuvent affecter les émotions et le comportement social liés à l’eau et l’assainissement (par exemple concernant les questions de genre et les problèmes religieux liés à l’emplacement de latrines et aux eaux usées). Depuis toujours, chaque culture a eu une relation particulière avec l’eau qui reflète son respect de la vie. L’anthropologie a introduit les principes de la révolution scientifique (dont Gaston Bachelard rappelle qu’elle est née historiquement en 1905 avec la théorie de la relativité d’Albert Einstein) dans les sciences humaines et sociales. Son approche inclut les interdépendances et interactions existant entre les différents aspects de la culture. A la fois théorique et pratique, cette approche permet d’expliquer les systèmes socioculturels à partir des besoins biologiques et des contraintes matérielles telles que l’environnement et la technologie compris comme des forces décisives dans l’évolution de ces systèmes. Il est courant que l’ethnocentrisme, une tendance commune de l’humanité, laisse penser que sa propre culture est supérieure aux autres. L’anthropologie invite, au contraire, à réfléchir sur le fait qu’aucune culture n’est inférieure aux autres. En établissant une distinction entre certaines idées et le comportement réel des gens, l’anthropologie écarte les explications souvent biaisées par un ethnocentrisme inconscient. La méthode anthropologique établit une distinction entre le point de vue émique propre à un acteur social (une personne ou un groupe) et celui de l’observateur ou point de vue étique. Cette distinction entre des interprétations émique et étique peut s’avérer très utile pour l’ingénieur, l’hydrologue et les autres professionnels de l’eau. 3 Chaque culture se caractérise par les différentes manières de penser, les différents comportements résultant de la façon dont les populations gagnent leur vie, de l’éducation reçue pendant l’enfance, des échanges de biens et du commerce, de la manière dont les liens familiaux restent ou non stables, des institutions qui organisent la vie collective, ainsi que des activités créatives, ludiques, esthétiques, morales, intellectuelles, religieuses... L’anthropologue collecte et organise des informations sur des traits culturels permettant de les comparer avec certains aspects ou éléments récurrents dans la société où ils se manifestent. Les organiser par ensembles liés à l’infrastructure, la structure et la superstructure d’une communauté permet d’en avoir une approche cohérente. L’infrastructure concerne les besoins essentiels et la façon dont les techniques et les modes de production et de reproduction permettent de les satisfaire, en particulier la manière dont une population assure son alimentation et son habitat, organise son accès à une eau potable, la stocke et l’utilise, comment elle maintient son équilibre démographique en satisfaisant ses besoins sexuels et en protégeant sa santé, et comment elle répond à ses autres besoins biologiques et émotionnels en fonction des possibilités et des limites de ses techniques spécifiques en interaction dans un environnement spécifique. Lorsqu’il s’agit de travailler pour un projet de développement, les données recueillies sur les modes de production traditionnels permettent de mieux comprendre les techniques de subsistance d’une communauté, les relations entre ces techniques et les ressources environnementales, les écosystèmes et les méthodes de travail. A première vue, collecter des informations sur les modes traditionnels de reproduction (pratiques utilisées afin d’accroître ou de limiter la taille d’une population) peut sembler moins important que de réunir des données sur les aquifères et autres ressources locales en eau. Toutefois, recueillir des données sur la fertilité d’une communauté, sa natalité et sa mortalité, sur le contrôle ou non des naissances (contraception, avortement, infanticide) et les soins que reçoivent les jeunes enfants, peut permettre de concevoir un projet de développement en adéquation avec l’avenir démographique de cette communauté. Il est établi que les pratiques concernant la reproduction humaine et les habitudes alimentaires sont les comportements les plus difficiles à modifier. La structure comprend l’économie domestique et politique, c’est-à-dire comment une population organise ses échanges de biens et sa production. L’unité sociale de base est la famille proche et étendue. Les relations entre ces unités (familles) permettent de comprendre quels échanges de biens, de travail et d’informations circulent entre elles, comment ces échanges sont régulés et comment le type de relations qui les caractérise se reflète dans l’organisation politique et économique de la société dans son ensemble, dans ses croyances et ses rituels religieux et dans ses activités intellectuelles. Il est nécessaire de comprendre la structure selon laquelle s’organise la famille, la division domestique du travail et de l’éducation, les rôles liés à l’âge et au genre, les hiérarchies à l’intérieur des familles pour savoir quelle est l’organisation de la production et de la consommation dans une communauté, car toutes ces activités ne pourraient exister sans accès à l’eau. En effet, l’économie domestique, dépendant de cette ressource essentielle à la vie de tous, a des effets sur la façon dont cette ressource est distribuée et utilisée. La politique économique d’une communauté – qu’il s’agisse d’une chefferie traditionnelle, d’une région ou d’un Etat – se reflète dans ses propres modes de production, d’échange et de consommation tels qu’ils sont organisés dans son environnement spécifique. Elle se reflète également dans les hiérarchies rurales et urbaines, les institutions et associations politiques, la loi et ses applications. La superstructure comprend les domaines culturels relevant de l’idéologie et de la symbolique : la morale, la loi, l’autorité, ainsi que les activités religieuses, symboliques, intellectuelles (les sciences), artistiques, ludiques (dont le sport) qui, chacune, peuvent être considérées et analysées d’un point de vue émique et étique. Il est important de connaître la superstructure d’une communauté pour savoir quelles sont ses valeurs éthiques et morales, et pour identifier quelles y seront les conséquences acceptables ou non de travaux hydrauliques, d’une nouvelle gestion des ressources en eau, ou encore d’un projet d’assainissement. La gouvernance de l’eau doit se fonder sur les meilleures pratiques éthiques, sur des valeurs partagées. Chaque région ayant ses propres priorités et donc des approches différentes de son propre développement, le seul moyen d’éviter qu’un projet lié à l’eau et 4 à l’assainissement soit « humainement insoutenable », aussi superbe puisse paraître la technologie utilisée, est de comprendre la superstructure d’une société. OBSERVER LA RÉALITE VIVANTE Le travail sur le terrain Une partie importante de l’anthropologie culturelle est constituée par le travail sur le terrain qui repose sur l’observation directe du mode de vie d’une communauté et l’enregistrement (notes, croquis, photos, vidéos). Les données ainsi collectées comprennent la culture matérielle, les comportements individuels, les activités collectives, ainsi que la vision du monde propre à la population étudiée et qui donne un sens à la place qu’elle occupe dans l’univers et à son échelle de valeurs. Le meilleur moyen de comprendre la vie d’une population est de participer à sa vie quotidienne de manière active. Cette méthode est connue sous le nom d’observation participante. Elle implique que le chercheur vive suffisamment longtemps au sein d’une population pour pouvoir prendre une part active à ses activités quotidiennes (chasser, pêcher, cultiver, tisser, préparer les repas…), aux différents événements qui rythment les saisons et la vie festive (jeux, cérémonies et même rites initiatiques si cela est autorisé…) et qui, tout en étant importants pour cette population, permettent au chercheur de les observer « de l’intérieur ». Lorsqu’un chercheur est bien accepté par une population, les informations recueillies auprès d’un informateur crédible, à partir d’entretiens informels ou de questionnaires bien élaborés, de discussions de groupe, etc., doivent être soigneusement enregistrées. Ces informations seront analysées plus tard selon une perspective à la fois sémantique et systémique, réunies en éléments appartenant à un système dynamique et cohérent dans lequel il est possible de découvrir les interactions existant entre chaque module. Un phénomène culturel n’est jamais isolé et c’est pourquoi il doit être étudié dans son contexte. Par exemple, là où une personne venant du monde industrialisé ne verra qu’un arbre, une autre personne vivant dans un contexte traditionnel pourra y voir une divinité, un ancêtre ou bien encore l’axe reliant la Terre au Ciel. Illustration : Anja Langst © OMS, Bulletin de Technologie appropriée pour la santé. De la théorie à la pratique, la réalité vivante sur le terrain peut considérablement aider à améliorer un projet. L’ethnographie L’ethnographie comprend un ensemble de méthodes fondées sur l’observation directe du comportement d’une population faisant partie d’un groupe de taille relativement réduite, dans son contexte quotidien ; il peut s’agir d’une communauté traditionnelle aussi bien que d’un club sportif de banlieue – observation conduite par un chercheur entraîné au travail sur le terrain, pendant laquelle il ou elle participe autant que possible aux activités de ce groupe – à la différence d’une étude conduite dans des conditions expérimentales. A l’instar des autres sciences, la recherche ethnographique vise à découvrir des modèles et tendances propres au groupe observé. La formation à l’ethnographie se fonde sur un apprentissage intensif de la langue et de la culture observée, d’un domaine d’activités spécifiques et sur l’utilisation des méthodes propres à l’archéologie et à l’histoire, ainsi que des techniques d’entretien issues de la psychologie. La recherche ethnographique comprend l’utilisation des informations collectées à l’aide d’entretiens, grâce à l’observation participante, et à la réunion d’une documentation concernant la population étudiée, y compris une documentation audio-visuelle. 5 L’ethnographie permet de produire une description narrative du groupe ou de la culture observés, et peut comprendre des tableaux, des chartes, des diagrammes, photos, croquis, etc. Ces données permettent d’identifier des variantes et d’avoir un nouveau point de vue sur une situation donnée, sur une communauté ou une institution. La valeur du rapport qualitatif résultant d’une recherche ethnographique dépend de son objectivité. Ce type d’enquête offre aux professionnels de l’eau et aux décideurs le moyen de mieux comprendre le point de vue de la population concernée par un nouveau projet et, ainsi, de l’améliorer en le rendant plus acceptable à niveau local et à tous points de vue (social, culturel, religieux, environnemental, économique…). L’éthique commande de respecter les conclusions de ce type de recherche visant à éviter de causer des préjudices à la population parmi laquelle un chercheur a travaillé. La validité d’une recherche ethnographique dépend du degré de confiance établie entre le chercheur et ses informateurs. C’est, d’ailleurs, pourquoi la transparence (principe éthique fondamental) doit être respectée, et c’est pourquoi le chercheur doit demander le consentement de ses informateurs pour savoir s’ils ou elles acceptent que leur nom ou un pseudonyme figure dans son rapport final, et s’ils désirent le lire avant qu’il ne soit publié. Une étude ethnographique en profondeur demande des mois, à tout le moins des semaines d’immersion dans un milieu donné. L’investissement en terme de temps mis à disposition du chercheur représente souvent une contrainte, mais le temps investi dans ce travail d’observation est loin d’être inutile. Il s’avère parfois difficile de présenter cette étude qualitative de manière à ce qu’elle puisse être directement utilisée par des professionnels de l’eau, ingénieurs, etc. Néanmoins, grâce à sa formation qui lui permet de distinguer entre les points de vue émique et étique, afin d’éviter toute approche ethnocentriste, l’enquête ethnographique permet de découvrir des informations très utiles pour améliorer un projet de développement, d’aménagement des ressources en eau et d’assainissement. Compte tenu de sa connaissance du terrain et donc de la population concernée par un projet, l’expertise d’un ethnographe lui permet d’en produire une évaluation objective afin qu’il soit réellement approprié aux conditions locales – et donc appropriable par la population concernée. TRAVAUX DES CHERCHEURS ET DES ÉTUDIANTS DE LA FLASH Bibliographie raisonnée : pratiques culturelles liées au fleuve Niger des sociétés riveraines au Mali, par Mariam KASSOGUÉ BIBLIOGRAPHIE AGAR, M. [1996]. Professional Stranger: An Informal Introduction To Ethnography. Academic Press. BASTIDE, R. [1971]. Anthropologie appliquée. Paris : Payot. FETTERMAN, D.M.[1998]. “Ethnography: step by step”, in Applied Social Research Methods Series, Vol. 17, Walnut Creek, CA: Sage Publications. FIELDING, N.G. and FIELDING, J.L. [1986]. Linking data. The Articulation of Qualitative and Quantitative Methods in Social Research. London: SAGE. HAMMERSLEY, M. [1990]. Reading ethnographic research: A Critical Guide. London: Longman. HARRIS, M. & JOHNSON, O. [2000]. Cultural Anthropology. Needham Heights, MA: Allyn and Bacon. MATHUR M. [1995]. Anthropology and development in traditional societies. New Delhi (INDIA): Vikas Pub. House, 1995. MAUSS, M. (1967, 1989). Manuel d’ethnographie. Préface de Denise Paulme. Paris, Payot. SOCIETY FOR APPLIED ANTHROPOLOGY [1978]. Practicing Anthropology: A Career-Oriented Publication for the Society for Applied Anthropology. College Park, MD: Society for Applied Anthropology. SPRADLEY, J. [1980]. Participant Observation. New York: Holt, Rinehart and Winston. SPRADLEY, J. [1979]. The Ethnographic Interview. New York: Holt, Rinehart and Winston. WOLCOTT, H.F. [1999]. Ethnography, a way of seeing. Walnut Creek, CA: AltaMira Press. 6 AUTRES RESSOURCES Annual Review of Anthropology, périodique bibliographique sur l'état des recherches dans la discipline sujet par sujet : http://arjournals.annualreviews.org/loi/anthro Cairn, nombreux articles et ouvrages sur les sciences humaines et sociales. Les titres récents sont payants : http://www.cairn.info International Bibliography of Social Sciences (IBSS),London School of Economics, base de données bibliographiques en sciences sociales et recherches interdisciplinaires, environ 2 millions de notices de dépouillement de 2800 revues, notices de livres, rapports, etc.; couverture internationale depuis 1951 : http://www.lse.ac.uk/collections/IBSS/about/alphabeticalJournals.htm Persée, revues scientifiques en sciences humaines et sociales (L'Homme, les Cahiers d'études africaines, le Journal des Africanistes, les Actes de la recherche en sciences sociales, etc.), site créé par le Ministère français de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche : http://www.persee.fr/listRevues.do