CH.11 RADIOACTIVITES ET REACTIONS NUCLEAIRES Réactions nucléaires spontanées •Isotopie : Deux noyaux isotopes ont le même nombre de protons mais des nombres de neutrons différents. •Radioactivité : Un noyau radioactif est un noyau instable. La radioactivité est la manifestation spontanée d’une réaction nucélaire au cours de laquelle un noyau radioactif se désintègre. La radioactivité est dite naturelle lorsque les noyaux instables existent dans la nature, elle est dite artificielle lorsqu’ils sont crées en laboratoire. •Lois de conservation : Lors d’une réaction nucléaire, il y a conservation de la charge électrique et du nombre de nucléons. •Activité et décroissance radioactive : L’activité A d’un échantillon radioactif est le nombre de désintégration qu’il produit par seconde. A s’exprime en becquerel (Bq). L’activité diminue au cours du temps. •Désexcitation γ : La désexcitation γ est l’émission d’un rayonnement électromagnétique par un noyau fils formé dans un état excité. Réactions nucléaires provoquées : •La fission est une réaction nucléaire au cours de laquelle un noyau lourd, dit fissile, est scindé en deux noyaux plus légers sous l’impact d’un neutron. •La fusion est une réaction nucléaire au cours de laquelle deux noyaux légers s’unissent pour donner un noyau plus lourd. Bilan d’énergie : •Les réactions nucléaires spontanées, les réactions de fission et de fusion nucléaires s’accompagnent d’une perte de masseg et d’une libération d’énergie donnée par la relation suivante : Elibérée = |Δm| * c² où Δm = masse finale – masse initiale en Kg ; c = 2,99792458.108 m.s-1 ; Elibérée en Joule (J) CH. COHESION DES SOLIDES IONIQUES ET MOLECULAIRES Solides ioniques et moléculaires : Un solide ionique est un empilet régulier d’anions et de cations dans l’espace. Un solide moléculaire est un empilet régulier de molécule dans l’espace. Interactions intermoléculaires A l’état gazeux, il n’y a pas ou peu d’interactions entre les molécules ou les ions. Les interactions entre les molécules ou les ions sont appelées interactions intermoléculaires. Elles assurent la cohésion de la matière condensée. Plus les interactions intermoléculaires sont importantes, plus les θ de changet d’état sont élevées. Cohésion des solides ioniques : La cohésion des solides ioniques est assurée par une interaction électrosatique selon la loi de Coulomb. Dans les solides ioniques, l’intéraction électrosatique attractive l’emporte sur l’interaction électrostatique répulsive. Transfert thermique : Une élévation de θ est liée à une augmentation de l’agitation microscopique des molécules ou des ions, appelée agitation thermique. Lorsque deux corps de θ ≠ sont mis en contact, le corps le plus froid reçoit de l’énergie du corps le plus chaud par un transfert thermique. Le transfert cesse quand les deux corps sont à la même θ. Si un corps pur reçoit de l’énergie par transfert θq, alors il passe à un état moins ordonné (solideliquidegaz) ; il cède de l’énergie dans le cas contraire (gazliquidesolide). Cohésion des solides moléculaires Les interactions qui assurent la cohésion des solides moléculaires sont de deux types : *Les interactions de Van der Waals, entre molécules non chargées ; *les liaisons hydrogène Les valeurs des forces d’interactions modélisées par des liaisons hydrogène sont plus fortes que celles des forces d’interactions de Van der Waals. Les interactions qui assurent la cohésion des solides moléculaires sont plus faibles que celles qui assurent la cohésion des solides ioniques. CH.13 DISSOLUTION ET SOLVATATION Liaison polarisée : L’électronégativité traduit la capcité d’un atome à attirer à lui les électrons d’une liaison dans laquelle il est engagé. Un liaison entre deux atomes d’électronégativités différentes est polarisée. Dans une liaison covalente entre deux atomes d’électronégativités différentes, l’atome le plus électronégatif porte une charge partielle négative δ- et l’atome le moins électronégatif porte une charge partielle posivtive δ+. Exemple :L’atome de fluor est plus électronégatif que l’atome d’hydorgène : Hδ+ - FδDissolution d’un soldie ionique : Un solide ionique ne se dissout pas dans un solvant apolaire : la polarité du solvant joue ainsi un rôle dans la séparation puis la dispersion des ions du solide ionique. L’équation de dissolution dans l’eau d’un solide ionique de formule AX (s) constitué de cations A+ et d’anions X- s’écrit : AX(s) A+ (aq) + X-(aq) « aq » signifie « aqueux » : on écrit « aq » à côté de l’espèce chimique solvatée car elle est entourée de molécules d’eau. Dissolution d’un solide moléculaire Si un solide moléculaire est formé de molécules polaires, il est très solubles dans les solvants polaires. S’il est formé de molécules apolaires, il est très soluble dans un solvant apolaire. Polarité d’une molécule : Une molécule est dite polaire si elle possède un pôle négatif et un pôle positif. Pour savoir si une molécule est polaire ou apolaire (c-à-d non polaire) : *Déterminer sa géométrie *Déterminer les positions des charges partielles pour chaque liaison *Déterminer les positions G+ et G- des « centres géométriques » respectifs des charges partielles δ+ et δ- ; *Si les centres G+ et G- ne coïncident pas, la molécule est polaire. Sinon, elle est apolaire Exemple : Les centres géométriques G+ et G- ne sont pas confondus : la molécule d’eau est polaire Solution ionique : La concentration molaire d’un ion X en solution, notée [X], est égale à la quantité de matière de cet ion par litre de solution. Elle s’exrpime usuellement en mol.L-1. Si un volume V de solution contient une quantité de matière nx d’un ion X, la concentration molaire de cet ion vaut : [X] = nx/V où nx en mole (mol), V en L et [X] en mol.L-1 Une solution ionique est électriquement neutre : autrement dit, la quantité de charges élémentaires positives = quantité de charges élémentaires négatives.