Ecologie microbienne Chapitre 1 : milieux de vie et relations avec ces milieux JE RETIENS Page 1 sur 3 Chapitre 1 : milieux de vie et relation avec ces milieux. Objectif 1 : indiquer les différents milieux de vie des micro-organismes Les micro-organismes sont présents partout : dans le sol, dans l’air, dans l’eau, dans les aliments, dans les organismes vivants animaux et végétaux, sur les surfaces… Objectif 2 : classer les différentes flores du milieu naturel Flore microbienne : ensemble des micro-organismes présents dans un milieu Milieu Océans Eaux douces Sol air Composition de la flore Rôle ou effet Plancton : c’est la population microscopique aquatique. Il comprend une grande variété de micro- organismes (bactéries, algues protozoaires et levures) mais aussi d’autres organismes comme de minuscules méduses ou des larves. Quand la population de plancton est à prédominance d’algues, on parle de phytoplancton. Si les protozoaires sont majoritaires, on parle de zooplancton Bactéries Protozoaires algues La flore microbienne tellurique est très variée et comprends des bactéries, des champignons, des algues, des protozoaires, des virus. - air extérieur : bactéries et champignons plus nombreux en été, dans les villes et à la surface des eaux usées - air confiné (hôpitaux, usines…) : très contaminé par des micro-organismes qui sont transportés par des poussières, des gouttes d’expectoration, la vapeur d’eau. Fertilisation des océans Alimentation de la faune - élimination des déchets et de la pollution naturelle alimentation des vairons et petits poissons Décomposition d’animaux et de végétaux morts pour former l’humus. Fertilisation des sols grâce à la production de sels minéraux. Responsables d’infections, d’allergies. Objectif 3 : indiquer le rôle des micro-organismes de l’eau et du sol dans le recyclage de la matière. 1. Les micro-organismes du sol. Dans le sol, deux flores bactériennes transforment la matière organique : Les bactéries de la flore de décomposition produisent de l’humus à partir de cadavres d’animaux et de débris végétaux. L’humus est précieux pour le sol car il retient l’eau et les sels minéraux nécessaires à la croissance des plantes. Les bactéries de la flore de minéralisation transforment l’humus en sels minéraux (nitrates) assimilables par la plante. 2. Les micro-organismes de l’eau Ils assurent la décomposition et la minéralisation des matières organiques polluantes. Cette propriété des eaux de surface est appelée l’autoépuration Ecologie microbienne Chapitre 1 : milieux de vie et relations avec ces milieux JE RETIENS Page 2 sur 3 Objectif 4 : Définir symbiose, parasitisme, saprophytisme et commensalisme Citer un exemple de micro-organisme pour chaque définition en précisant l’effet bénéfique ou néfaste. Il existe plusieurs types de relations entre un micro-organisme et un hôte. Le commensalisme est le mode de vie d’un micro-organisme vivant avec son hôte sans lui nuire. Une bactérie commensale est une bactérie qui est hébergée dans l’organisme et qui ne cause pas de troubles. Les bactéries commensales sont présentes sur notre peau, dans notre intestin, dans le vagin, la bouche, le pharynx…. Exemples : streptocoques, staphylocoques dans la bouche, lactobacilles dans le vagin, coliformes dans l’intestin… La symbiose est le mode de vie d’un micro-organisme vivant avec un hôte, chacun tirant des avantages de l’association. Une bactérie symbiotique est hébergée dans un organisme vivant, elle y trouve refuge et y est utile. exemple : les bactéries de la panse des vaches : ces micro-organismes trouvent là un refuge idéal pour proliférer, mais, «en échange», réalisent la digestion des végétaux et alimentent ainsi la vache en sucres. Le saprophytisme est le mode de vie d’un micro-organisme vivant dans le milieu naturel et n’étant pas associé à un autre organisme vivant. Une bactérie saprophyte vit sur des matières en décomposition. Exemple : les bactéries de la putréfaction décomposent les cadavres, les aliments… Le parasitisme est le mode de vie d’un micro-organisme qui vit et se nourrit aux dépens de son hôte. Il est parasite, et de plus pathogène lorsqu’il nuit à l’hôte. c’est un mode de relation déséquilibré : seul le parasite tire profit de l’association. La plupart des micro-organismes pathogènes pour l’homme ou l’animal sont des parasites. Exemple : le plasmodium responsable du paludisme, le toxoplasme responsable de la toxoplasmose… Symbiose = bénéfice pour les deux partenaires commensalisme = avantage seulement pour la bactérie indifférence de l’hôte parasitisme vrai = la bactérie est pathogène Ecologie microbienne Chapitre 1 : milieux de vie et relations avec ces milieux JE RETIENS Page 3 sur 3 Objectif 5 : indiquer le rôle des micro-organismes sur ou dans les aliments. 1. les micro-organismes utiles : Les bactéries lactiques provoquent la fermentation lactique, grâce à laquelle on peut faire du fromage et des yaourts, la choucroute, le saucisson sec… les acétobactéries transforment l’alcool en acide acétique, substance essentielle du vinaigre. Les moisissures utilisées pour la réalisation des fromages. Chaque fromage est produit par une flore qui lui est propre, lui donnant sa texture et son goût : penicillium roqueforti dans le roquefort, penicillium camemberti,candidum dans le camembert… La levure de bière transforme l’amidon en alcool et en gaz carbonique (fermentation alcoolique), elle permet la levée de la pâte à pain, la fabrication de la bière... 2. Les micro-organismes altérant les aliments : Levures et moisissures responsables du pourrissement des fruits et légumes. Bactéries provoquant le rancissement du beurre Bactéries provoquant le ramollissement, l’acidification des fruits et légumes… voir TD 3. Les micro-organismes responsables de maladies lorsqu’ils sont dans les aliments Salmonella enteritidis : ce sont des entérobactéries, c’est à dire des bactéries présentes dans l’intestin. Lorsqu’elles se retrouvent dans un aliment elles provoquent une toxi-infection alimentaire : gastro-entérite se manifestant par une diarrhée, des douleurs intestinales, vomissements, frissons, fièvre. Staphylocoques dorés : ils produisent des toxines dans l’aliment. Ils provoquent des toxi-infections 1 à 4 heures après l’ingestion : douleurs abdominales, vomissements, diarrhée, maux de tête… Clostridium perfringens : répandu dans la nature, il devient pathogène quand il se multiplie dans l’aliment. La toxi-infection résulte le plus souvent de la prolifération du germe dans de la viande cuite laissée à refroidir lentement.