Activité 1 : Découvrir les micro-organismes de notre environnement Si une bactérie mesurait 1 m, calculer la taille que feraient les organismes présentés sur le document. Indiquer la taille qu’aurait chaque organisme dans la case vide correspondante. Utiliser le dos de la feuille pour écrire les calculs. Échelle réelle Et si une bactérie mesurait 1 m… 1,7 m 1 millimètre = 1 mm 100 micromètres = 100 µm 10 micromètres = 10 µm 1 micromètre = 1 µm 1m 100 nanomètres = 100 nm 10 nanomètres = 10 nm 1 nanomètre = 1 nm 0,01 nanomètre = 0,01 nm Pour indication : m dm cm mm µm nm mètre décimètre centimètre millimètre micromètre nanomètre Activité 2 : Identifier les moyens de transmission des micro-organismes pathogènes Utiliser la fiche distribuée en classe. Réaliser un tableau de comparaison indiquant : le nom des organismes pathogènes, le type d’organisme (virus, bactérie, protozoaire ou champignon), le mode de transmission. Activité 3 : Identifier les moyens d’empêcher la contamination Trois hommes, un même combat Ignace-Philippe Semmelweis (1818-1865) : Ce médecin hongrois est responsable d’un service d’accouchement. Il s’inquiète de la mortalité 10 fois plus élevée de ses patientes après l’accouchement que dans les autres services. Sachant que dans son service, les médecins accoucheurs font des autopsies contrairement au service voisin. Il en déduit que les médecins attrapent des microbes sur les cadavres pendant l’autopsie et les transmettent aux femmes qui accouchent. Il demande une meilleure hygiène à ses médecins en leur demandant de se laver les mains entre chaque patient pour éviter les contaminations. Cela permet baisser la mortalité des femmes accouchées de 18% à 2%. Le Dr Semmeweis encourageant ses étudiants à se laver les mains Joseph Lister (1827-1912) : Ce chirurgien anglais découvre en 1865 des travaux sur la fermentation où la putréfaction est expliquée, comme la fermentation, par l'action d'organismes vivants. Il en conclut que l'apparition de pus dans une plaie n'est pas un facteur de cicatrisation, comme on le croyait alors, mais une preuve de la pourriture des tissus (gangrène) par des micro-organismes. Ayant lu ailleurs que l'acide phénique (phénol) détruisait certains microbes, il lave les plaies de ses opérés et leur applique un coton imbibé d'acide phénique. Le résultat est une réduction drastique de l'infection et de la mortalité. Il appelle sa méthode l'antisepsie. Louis Pasteur (1822-1895) : L’antisepsie est assez peu efficace quand il faut opérer en profondeur et, de plus, l'acide phénique à un effet néfaste sur l'opérateur et sur le patient. Pasteur cherche donc bientôt à éviter l'infection (asepsie) plutôt qu'à la combattre (antisepsie). En 1878, il attire l'attention sur les germes propagés par l'eau, l'éponge ou les pansements avec lesquelles les chirurgiens lavent ou recouvrent les plaies et leur recommande de ne se servir que d'instruments d'une propreté parfaite, de se nettoyer les mains puis de les soumettre à un flambage rapide et de n'employer que des bandelettes, des éponges et de l'eau préalablement exposées à des températures de 120°C à 150°C. Les données sur les microbes ayant énormément progressé, il a eu une meilleure écoute de la communauté médicale que ses prédécesseurs. Rédiger un résumé expliquant pour chaque scientifique ce qu’il demande de faire et pourquoi. Activité 4 : Que deviennent les bactéries après la contamination ? Après la contamination, on peut compter le nombre de bactéries présentes dans le sang. La mesure est réalisée par observation d’une goutte de sang au microscope optique. Temps (heure) 1h15 2 4 5 6h15 8h20 10 11h40 12h30 13h45 Bactéries 30 32 62 94 125 625 1 094 1 656 1 720 1 735 Évolution du nombre de bactéries après pénétration dans l’organisme (en millions par mL de sang) Tracer un graphique à l’aide des données du tableau ci-dessus Commenter les résultats de cette mesure ; indiquer comment évolue la quantité de bactéries.