DISTANCE LEARNING - CMAP : Centre Mauritanien d`Analyse de

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COURS À DISTANCE
Gestion macroéconomique et stratégies de réduction de la pauvreté en
Afrique Subsaharienne
Organisé par l’Institut de la Banque Mondiale
Dates:
Du 15 Avril au 7 Juin 2004
Lieu et horaire des sessions:
Washington D.C.:
Bénin:
Burkina Faso :
Côte-d’Ivoire:
Sénégal:
Niger :
Mauritanie :
Studio de la Banque mondiale: 9AM à 12PM.
Centre d’Éducation à Distance du Bénin (Centre GDLN), heure
locale: 2 PM à 5 PM
Mission résidente de la Banque mondiale, heure locale: 1PM à
4PM
Centre d’Éducation à Distance Côte-d’Ivoire (Centre GDLN),
heure locale: 1 PM à 4 PM
Centre d’Éducation à Distance Dakar (Centre GDLN), heure
locale: 1 PM à 4 PM
Mission résidente de la Banque mondiale, heure locale: 2 PM à 5
PM
Centre de Formation et d'Echanges à Distance, CFED (Centre
GDLN), heure locale: 1PM à 4PM
Pour connaître les adresses des Centres GDLN, veuillez contacter les
coordonnateurs des centres GDLN locaux (voir la section Inscription ci-dessous).
Langage:
Français
Directeur du cours :
Hippolyte Fofack
Coordonnateur du cours:
Ignacio Hernandez
Description
Le cours vise à offrir aux professionnels des secteurs publics et privés une
formation sur les questions d’actualité relatives à la gestion macroéconomique dans les
pays de l’Afrique Subsaharienne en général, et au Bénin, au Burkina Faso, en Côted’Ivoire, au Niger, en Mauritanie et au Sénégal en particulier. Il sera délivré en 9
sessions. La durée de chaque session sera de 3 heures.
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Objectifs
Il a pour objectif de fournir aux professionnels de l’Afrique francophone un exposé
sur les développements importants survenus dans l’analyse macroéconomique des
questions de politique économique au cours des deux dernières décennies en mettant un
accent particulier sur l’Afrique Subsaharienne. Le but majeur est d’améliorer la capacité
des participants à utiliser les instruments d’analyse pour étudier les questions actuelles de
politique macroéconomique, contribuer aux discussions de politique économique et
formuler des recommandations de politique économique.
Contenus et conception
Le cours passera en revue les progrès analytiques et méthodologiques survenus
dans le domaine de la macroéconomie du développement et abordera les diverses
questions de politique économique qui font l’actualité en Afrique, en particulier dans les
pays francophones. Le programme préliminaire se présente comme suit:
- Introduction générale et vue d’ensemble (session 1), le 15 Avril.
- Les déterminants de la consommation et de l’épargne (session 2), le 29 Avril.
- Investissement: théorie, évidences et effets sur la croissance (session 3), le 4 Mai.
- Politique fiscale et soutenabilité de la dette publique (session 4), le 13 Mai.
- Gestion et régimes de taux de change (session 5), le 18 Mai.
- Le système financier et la libéralisation financière (session 6), le 27 Mai.
- Pauvreté et marché du travail (session 7), le 1 Juin.
- Évaluer les effets des stratégies d’ajustement sur la pauvreté: le modèle IMMPA
(session 8), le 3 Juin.
- Session de clôture: leçons de politique économique (session 9), le 7 Juin.
Matériel du cours
Le matériel du cours inclut:
- La référence générale: L’économie de l’ajustement et de la croissance de Pierre-Richard
Agénor.
- Le rapport conjoint BAD- Banque mondiale – CEA – CREA – Coalition Mondiale
pour l’Afrique: L’Afrique peut-elle revendiquer sa place dans le 21ème siècle ?, Banque
mondiale, 2000.
- Le rapport: La Zone Franc: rapport annuel, Banque de France, 1999.
- Des documents additionnels ainsi que des liens avec les autres publications de la
Banque mondiale et d’autres institutions qui seront disponibles dans le site Internet du
cours.
- Des notes de lecture et de présentation, des articles à passer en revue chaque semaine.
- Un double cédérom contenant plus de 300 articles.
- Une base de données contenant des données macroéconomiques sur le Bénin, la Côted’Ivoire et le Sénégal.
Audience/ Participants
Le cours est destiné aux économistes du Bénin, du Burkina Faso, de la Côted’Ivoire, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal de même qu’au staff de la Banque
mondiale à Washington ou dans les missions résidentes.
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Exigences informatiques
Tous les participants doivent avoir accès à Internet et posséder un compte email (personnel ou officiel) pendant toute la durée du cours. Des comptes e-mail
personnels gratuits sont offerts par un certain nombre de compagnies Internet (telles que
yahoo.com, lycos.com, excite.com, et hotmail.com); si vous avez besoin d’assistance
pour ouvrir un tel compte, veuillez contacter votre centre GDLN local.
Région cible
Le cours est conçu pour l'Afrique francophone et sera délivré dans 6 pays (Bénin,
Burkina Faso, Côte-d’Ivoire, Niger, Mauritanie et Sénégal). Les vidéoconférences se
feront à Washington DC et seront diffusées dans les centres d'étude à distance de 6 pays
africains: le Bénin (à l’Institut National de l’Économie), le Burkina Faso (à la Mission
résidente de la Banque mondiale), la Côte-d’Ivoire (à l’École Nationale
d’Administration), le Sénégal (à l’École Nationale d’Administration et de la
Magistrature), le Niger (à la Mission résidente de la Banque mondiale), et la Mauritanie
(au Centre de Formation et d'Echanges à Distance) . Les participants interagiront en
direct avec les instructeurs pendant les vidéoconférences et par e-mail en dehors des
sessions.
Résultats attendus
Le cours devrait accroître la capacité des participants originaires des pays clients à
analyser les questions de politique économique et à concevoir des réponses appropriées
dans cet important domaine de la politique de développement. En particulier, il devrait
aider les participants à mieux comprendre les fondements analytiques des
recommandations de politique économique et à améliorer la qualité des mesures
économiques qu’ils élaborent. On s'attend également à ce que les participants utilisent
des connaissances acquises dans le cadre du cours pour contribuer à l’élaboration des
politiques économiques dans leur pays respectifs
Frais de scolarité
Veuillez contacter le centre GDLN local (voir ci-dessous)
Inscription:
Date limite des demandes d’inscription: 12 Avril 2004.
Les demandes d’inscription seront traitées par ordre d’arrivée. En raison de la
demande très forte, il est conseillé de s’inscrire le plus tôt possible.
Pour les employés de la Banque mondiale, les demandes d’inscription doivent être faites
à travers le catalogue:
http://wbln0018.worldbank.org/wbi/WBiCatalogue.nsf/vewExternalEvents/349714252E4
FC3F785256D6A0052BCF8?OpenDocument
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Si vous n’êtes pas un employé de la Banque mondiale, veuillez contacter le Centre
GDLN local pour vous inscrire:
Bénin:
Jacques T. EDJROKINTO, Directeur
Centre d’Éducation à Distance du Bénin
02 BP 1232 Cotonou
Tél. 229 30 83 58/ 30 88 05
Fax 229 30 84 59
E-Mail: [email protected]
Burkina Faso :
Daniel Dubois
Directeur, Centre de Formation Continue (CEFOC)
Ouagadougou, Burkina Faso
Tel. : 226 – 31 92 25 / 33-60-91
Fax : (226) 31-92-26
E-mail : [email protected]
Côte-d’Ivoire:
Mamadi KABA, Directeur
Centre d’Éducation à Distance, Côte-d’Ivoire
P.O Box 01 BP 1533 Abidjan 01
Abidjan, Côte-d’Ivoire
Tél. 225-22-419443, (225) 22 41 31 20/ 22 41 71 31
Fax: (225) 22 41 94 43
E-mail: [email protected]
Sénégal:
Mor SECK, Directeur
Centre d’Éducation à Distance de Dakar
P.O. BOX 12997 Dakar-Colobane
Dakar, Sénégal
Tél. (221) 825 02 54 / 825 03 79
Fax 864 03 05
Email: [email protected]
Niger :
Mauritania :
Ibrahima Demba Ba
Centre de Formation et d'Echanges à Distance (CFED)
Site du Palais des Congrès, PB: 1125 RP
Nouakchott, Mauritanie
Tel. : 222-641-2274
Fax : 222-524-2116
Email : [email protected]
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Les modérateurs du cours seront :
Bénin:
Toussaint HOUENINVO
Cellule d’Analyse de Politique Économique
02 BP 534 Cotonou, Bénin
Tél.: (229) 30 68 09 / 60 73 57
Email: [email protected]
Burkina Faso :
Idrissa Mohamed Ouédraogo
Université de Ouagadougou
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG)
03 BP 7021 Ouagadougou 03
Tél : (226) 30 73 69 / 21 16 22
E-mail : [email protected]
Côte-d’Ivoire:
Professeur Mama OUATTARA
Unité de Formation et de Recherches en Sciences Economiques et
Gestion
BP V 43 ABIDJAN (Côte d’Ivoire)
Tél.: (225) 22 48 62 12
Fax : (225) 22 48 82 84
E-mail: [email protected] / [email protected]
Sénégal:
Professeur Abdoulaye Diagne
Faculté des sciences économiques et de gestion
Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Dakar, Sénégal
Tél.: (221) 824 7861
Email: [email protected]
Niger :
Mauritanie :
M. Zeine Ould Zeidane,
Centre Mauritanien d'Analyses de Politiques (CMAP)
Nouakchott, Mauritania
Tel.: 222 – 525 9782
Fax:
Email: [email protected] / [email protected]
Les questions relatives au contenu du cours doivent être adressées à M. Ignacio
Hernandez, téléphone: +1 - 202 - 4736360, e-mail: [email protected]
Le programme du cours est présenté en annexe. Pour obtenir des informations plus
détaillées, veuillez visiter le site Internet du cours à l’adresse suivante:
http://www.worldbank.org/wbi/macroeconomics/activities_upcoming.htm#gdln
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Pour obtenir des informations générales sur le Programme Mondialisation et
Macroéconomie de l’Institut de la Banque mondiale, veuillez cliquer sur:
http://www.worldbank.org/macro-program
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Gestion macroéconomique et stratégies de réduction de la pauvreté en
Afrique Subsaharienne
Contenu des cours (Programme préliminaire)
Session 1 (le 15 Avril): Introduction générale et vue d’ensemble
Par Hippolyte Fofack (Banque mondiale)
Cette session fournira un aperçu général du cours et se concentrera sur les questions
de politique économique qui sont actuellement à l’ordre du jour en Afrique
Subsaharienne. Elle utilisera comme document principal le récent rapport conjoint de la
BAD, la Banque mondiale, la CEA, la Coalition Mondiale pour l’Afrique et le CREA
intitulé L’Afrique peut-elle revendiquer sa place dans le 21ème siècle ?, pour mettre en exergue
la situation économique, financière et sociale de l’Afrique Subsaharienne. Elle mettra
l’accent principalement sur les questions de politique macroéconomique auxquelles le
continent est confronté, notamment la croissance économique anémique, les faibles taux
d’épargne et d’investissement, le niveau élevé de la dette extérieure, la pauvreté très
répandue et le taux d’inflation élevé et sa forte variabilité dans certains pays. Le contenu
de chaque session du cours sera également énoncé. De façon plus générale, cette session
soulignera les potentielles opportunités économiques qui pourraient se présenter aux pays
de l’Afrique Subsaharienne à l’aube du 21ème siècle.
Document de référence: rapport conjoint BAD- Banque mondiale-CEA-CREA-Coalition
Mondiale pour l’Afrique: L’Afrique peut-elle revendiquer sa place dans le 21ème siècle ?,
Banque mondiale, 2000.
Session 2 (le 29 Avril): Les déterminants de la consommation et de l’épargne
Par Hippolyte Fofack (Banque mondiale) et Toussaint Houeninvo
(CAPE)
Cette session se focalisera sur les déterminants de la consommation et de l’épargne
en Afrique Subsaharienne. Elle débutera par une revue de l’hypothèse du revenu
permanent ainsi que le modèle du cycle de vie et ses quelques extensions. Elle soulignera
ensuite divers facteurs considérés par les études empiriques comme jouant un important
rôle dans les économies en développement: le niveau et la variabilité du revenu, les liens
inter-générationnels, les contraintes de liquidité (provenant des imperfections du marché
du crédit), l’inflation et l’instabilité macroéconomique, l’évolution de l’épargne du
gouvernement, le poids de la dette extérieure, la sécurité sociale et les systèmes de
pension, les changements des termes de l’échange et l’impact du développement
financier. Les preuves empiriques de ces divers effets seront par la suite analysées.
Document de référence: P. R. Agénor, L’économie de l’ajustement et de la croissance,
Chapitre 1 (Section 1).
Articles assignés pour la semaine:
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Session 3 (le 4 Mai) Investissement: théorie, évidence et effets sur la croissance
Par Albert Zeufack (Banque mondiale)
Cette session mettra l’accent sur les déterminants de l’investissement privé et son
impact sur la croissance en Afrique Subsaharienne. Deux effets standards seront d’abord
passés en revue: l’effet de l’accélérateur flexible et le coût du capital. Ensuite, l’attention
des participants sera attirée sur le rôle de l’incertitude et l’irréversibilité. Comme dans le
cas de la consommation et de l’épargne, plusieurs autres facteurs importants dans les
études empiriques seront abordés: le rationnement du crédit et les contraintes de change,
le taux de change réel, l’investissement public, l’instabilité macroéconomique et le
fardeau de la dette extérieure. Beaucoup d’études empiriques récentes qui se focalisent
sur l’Afrique Subsaharienne seront aussi passées en revue.
Document de référence: P. R. Agénor, L’économie de l’ajustement et de la croissance,
Chapitre 1 (Section 2).
Articles assignés pour la semaine:
Session 4 (le 13 Mai): Politique fiscale et soutenabilité de la dette publique
Par Hippolyte Fofack (Banque mondiale)
Les principales contraintes de la politique fiscale et de la gestion macroéconomique
en Afrique Subsaharienne sont: l’assiette fiscale inadéquate, la capacité limitée de
collecte des impôts, la dépendance à l’égard du financement monétaire et, dans certains
cas, le niveau élevé de la dette publique. Les contraintes administratives (et parfois
politiques) qui bloquent la capacité de l'administration fiscale de collecter les recettes ont
souvent conduit à la fixation de taux d'impôt élevés basés sur une assiette fiscale réduite.
En outre et comme autres conséquences, on a pu noter l’évasion fiscale endémique et
l’agrandissement du secteur informel. Les niveaux élevé et croissant de la dette publique
ont exercé une pression sur les taux d'intérêt réel et ont également provoqué la volatilité
financière et l'instabilité macroéconomique.
Cette session offrira une vue d'ensemble des questions de politique fiscale en
Afrique Subsaharienne. La première partie passera en revue la structure des finances
publiques de ces pays, en mettant l’accent d'abord sur les sources conventionnelles (ou
explicites) des recettes et des dépenses et, par la suite, sur le seigneuriage, la taxe
d’inflation et les activités para-fiscales. La deuxième partie examinera la contrainte
budgétaire du gouvernement et les diverses façons de mesurer les déficits publics. La
troisième partie se concentrera sur les diverses techniques d’évaluation de la soutenabilité
de la dette publique.
Document de référence: P. R. Agénor, L’économie de l’ajustement et de la croissance,
Chapitre 3 (Section 1, 2, 5 et 7).
Articles assignés pour la semaine:
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Session 5 (le 18 Mai): Gestion et régimes de taux de change
Par Emmanuel Pinto Moreira (Banque Mondiale)
Les deux premières parties de cette session fourniront une typologie des régimes de
taux de change et une vue d'ensemble de l'évolution des régimes de taux de change en
Afrique Subsaharienne. La troisième partie passera en revue les divers facteurs qui
peuvent affecter le choix d'un régime de taux de change et soulèvera les divergences qui
peuvent potentiellement exister entre eux. La quatrième partie abordera l'importance des
arbitrages entre les politiques économiques dans l’affectation du degré de crédibilité des
agencements du taux de change. La cinquième partie se focalisera sur les effets des
modifications du taux de change sur la compétitivité et la balance commerciale. Elle
débutera par un examen des mesures usuelles de la compétitivité et considérera ensuite
les approches alternatives pour analyser l'effet des modifications du taux de change sur
les comptes extérieurs.
Document de référence: P. R. Agénor, L’économie de l’ajustement et de la croissance,
Chapitre 4.
Articles assignés pour la semaine:
Session 6 (le 27 Mai):: Le système financier et la libéralisation financière
Par Emmanuel Pinto Moreira (Banque mondiale)
Cette session commencera par une description de certaines caractéristiques
principales des systèmes financiers en Afrique Subsaharienne, notamment l'importance
des restrictions gouvernementales (encore prédominantes) et le rôle des banques dans le
processus d'intermédiation financière. La deuxième partie examinera la nature et le
fonctionnement des instruments indirects de la politique monétaire dans les pays où la
structure financière est relativement diversifiée et où les prix des actifs tendent à être
déterminés par le marché. Les facteurs menant aux formes endogènes du rationnement du
crédit seront également étudiés. La troisième partie mettra l’accent sur deux aspects de la
réforme financière en Afrique Subsaharienne: la libéralisation du taux d'intérêt et ses
effets sur l’épargne, l'investissement et la croissance. La dernière partie traitera des
avantages et inconvénients d’une réforme du secteur financier dans la sous-région, en
particulier ses effets sur la volatilité financière.
Document de référence: P. R. Agénor, L’économie de l’ajustement et de la croissance,
Chapitre 2 et Chapitre 15 (Section 3, 4 et 5).
Articles assignés pour la semaine:
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Session 7 (le 1 Juin) Pauvreté et marché du travail
Par Hippolyte Fofack (Banque mondiale)
Cette session examinera le rôle du marché du travail dans la transmission des chocs
de politique macroéconomique aux pauvres et elle passera en revue les évidences
quantitatives relatives à l'effet des facteurs macroéconomiques sur la pauvreté. La
première partie fournira un bref examen des informations récentes disponibles au sujet de
la pauvreté en Afrique Subsaharienne. Les divers canaux par lesquels les politiques de
stabilisation affectent la pauvreté seront identifiés dans la deuxième partie. Les effets
directs et indirects (à travers, par exemple, l’inflation et la demande globale) seront
analysés. Le rôle du marché du travail dans le mécanisme de transmission des chocs de
politique macroéconomique sera également abordé. Les questions qui sont traitées
incluent le rôle des salaires d'efficience, du secteur informel et la segmentation du marché
du travail.
Document de référence: P. R. Agénor, L’économie de l’ajustement et de la croissance,
Chapitre 10 (Section 3) et Chapitre 14 (Section 4).
Articles assignés pour la semaine:
Session 8 (le 3 Juin): Évaluer les effets des stratégies d’ajustement sur la pauvreté:
le modèle IMMPA
Par Hippolyte Fofack (Banque mondiale)
En septembre 1999, les directeurs exécutifs du Fonds Monétaire International
(FMI) et de la Banque mondiale ont endossé l’adoption d’un document de stratégie pour
la réduction de la pauvreté (DSRP) comme base pour accorder leurs prêts concessionnels
aux pays à faible revenu, y compris l’Initiative pour alléger l’endettement des pays
pauvres très endettés (PPTE). Le DSRP qui est formulé et rédigé par les autorités
publiques en collaboration avec la société civile a pour but la description des aspects de
la pauvreté du pays en question et l’élaboration d’un plan d’action à moyen terme destiné
à réduire la pauvreté et à consolider la croissance économique.
Pour soutenir cette nouvelle approche, une équipe de macroéconomistes de la
Banque mondiale a développé un nouveau cadre macroéconomique, appelé IMMPA
(désignant modèle macroéconomique intégré pour l'analyse de la pauvreté), pour aider les
équipes locales à préparer une évaluation quantitative des implications des programmes
de réduction de la dette sur la pauvreté. IMMPA procède à une désagrégation de l’activité
économique en divers secteurs de production (y compris le secteur informel) afin de
capter le fait que différents groupes de revenu peuvent être affectés différemment par les
politiques de stabilisation et d’ajustement structurel. Parmi les problèmes que IMMPA
aidera les équipes DSRP locales à comprendre et à quantifier, on peut noter: l'impact des
stratégies alternatives de réduction de la pauvreté sur l’économie informelle du pays; à
quel point les revenus ruraux sont affectés comparés aux revenus urbains et comment de
tels écarts de salaires affectent la migration; dans quelle mesure la décision d’allouer
l'investissement public à l'éducation ou à l'infrastructure peut affecter l'investissement
privé, la décision d’accumuler des qualifications et de la productivité globale de la main-
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d'œuvre. IMMPA est en particulier très approprié pour analyser comment les économies
réalisées par le gouvernement à la suite d’une réduction de paiements d’intérêts sur la
dette extérieure (résultant de prêts concessionnels additionnels ou de l'annulation de
dette) peuvent être investies dans le but de mieux atteindre l’objectif de réduction de la
pauvreté.
La première partie de la session présentera les caractéristiques générales de ce
modèle. La seconde mettra l’accent sur les canaux par lesquels les politiques
macroéconomiques et les chocs peuvent affecter les niveaux de la pauvreté, de l’emploi,
de la production et la croissance à long terme. La dernière partie commentera quelques
résultats de simulation, notamment le scénario d’une rémission de la dette.
Document de référence: P. R. Agénor, A. Izquierdo, et H. Fofack, IMMPA: Un cadre
macroéconomique quantitatif pour l’analyse des stratégies de réduction de la pauvreté,
article non publié, la Banque mondiale (Octobre 2001).
Session 9 (le 7 Juin) Session de clôture: leçons de politique économique
Par Hippolyte Fofack (Banque mondiale) et les modérateurs locaux
Cette session tirera les principales leçons du cours et passera en revue les
implications pour la politique macroéconomique et la conception des stratégies de
réduction de la pauvreté dans les six pays participants et, de façon plus générale en
Afrique Subsaharienne. Les modérateurs locaux soulèveront les implications spécifiques
sur la politique économique de leurs pays respectifs des questions abordées pendant le
cours.
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