RR - 16/04/17 - 840900915 - 1/3 Seconde Chapitre 3.1 2 semaines Relations entre activité physique et paramètres physiologiques ► TP 0. Rôle des nutriments et du dioxygène FACULTATIF ► TP 1. Adaptations ventilatoire et respiratoire à l’effort physique I. L’effort physique s’accompagne d’un accroissement de la consommation des cellules A. Les cellules augmentent leur consommation en dioxygène B. Les cellules augmentent leur consommation en glucose ►TP 2. Adaptation circulatoire à l’effort physique II. L’effort physique est associé à la variation de l’activité des systèmes circulatoire et ventilatoire A. Le rythme ventilatoire s’accélère B. Le rythme circulatoire s’accélère QUESTIONS. Comment réagit l’organisme lors d’un effort physique ? A quoi sert la respiration ? Quelle relation existe-t-il entre respiration et rythme cardiaque ? ► TP 0. Rôle des nutriments et du dioxygène FACULTATIF OBJECTIF La respiration est un phénomène cellulaire qui correspond à la dégradation de substances comme le glucose, en présence de dioxygène, avec libération d’énergie utilisable par la cellule. Pendant un effort physique les cellules utilisent plus d’énergie qu’au repos. On cherche à préciser comment l’organisme répond à ce changement de situation. ► TP 1. Adaptations ventilatoire et respiratoire à l’effort physique RR - 16/04/17 - 840900915 - 2/3 I. L’effort physique s’accompagne d’un accroissement de la consommation des cellules A. Les cellules augmentent leur consommation en dioxygène Au cours d’un effort physique la consommation en dioxygène d’un individu augmente jusqu’à un maximum appelé VO2 max. La valeur de VO2 max varie selon les individus mais peut être augmentée grâce à un entraînement physique adapté. Consommation d’O2 (L . min-1) VO2 max Puissance de l’exercice (W) Consommation de dioxygène en fonction de la puissance de l’effort Il est possible d’effectuer pendant un court moment des efforts d’intensité supérieure à la VO2 max. Cela met en jeu des mécanismes anaérobies de conversion énergétique qui sont à l’origine de la production d’un déchet métabolique, l’acide lactique. L’accumulation de ce dernier dans les cellules musculaires provoque des crampes. Les cellules ne possèdent aucune réserve en dioxygène, elles doivent donc s’en procurer en permanence dans le sang, qui doit lui, même être réapprovisionné. Question. Si la consommation en dioxygène augmente, qu’en est-il de celle de glucose ? ► FIGURE 1. Graphiques f(t) du glucose sanguin et musculaire dans Hatier fig. 14 et 15 p. 91. du glycogène Question. Comment l’organisme va-t-il apporter davantage de dioxygène aux cellules ? ► FIGURE 2. Évolution de la fréquence cardiaque et du débit ventilatoire en fonction de l’intensité de l’effort dans Hatier fig. 18 et 19 p. 93. B. Les cellules augmentent leur consommation en glucose Le glucose provient du sang et des réserves de glycogène (forme de stockage du glucose) que possède le muscle. L’organisme se réapprovisionne en glucose au cours des repas, c’est à dire de manière discontinue. La réserve de glycogène de l’organisme (muscles + foie) est faible. Elle n’excède pas 24 heures d’utilisation. ►TP 2. Adaptation circulatoire à l’effort physique RR - 16/04/17 - 840900915 - 3/3 II. L’effort physique est associé à la variation de l’activité des systèmes circulatoire et ventilatoire A. Le rythme ventilatoire s’accélère On appelle cycle ventilatoire une inspiration suivie d’une expiration. Cette ventilation pulmonaire assure le renouvellement de l’air alvéolaire. On appelle air courant, le volume d’air qui entre dans les poumons à chaque cycle ventilatoire. Au cours d’un effort physique, la fréquence ventilatoire (= nombre de cycles ventilatoires par minute) et donc le débit ventilatoire (= volume d’air expiré par minute) augmentent puis se stabilisent à des valeurs maximales qui dépendent des individus. Pour un adulte, la fréquence ventilatoire vraie entre environ 17 cycles par minute au repos et 40 à 50 cycles par minute à l’effort. Quand au débit ventilatoire il peut passer de 6 L environ par min à 120 L par min, et même davantage. L’augmentation du débit ventilatoire permet de maintenir dans l’air alvéolaire une pression suffisante pour saturer le sang en dioxygène. B. Le rythme circulatoire s’accélère Au cours d’un effort physique, la fréquence cardiaque (= nombre de battements par minute) augmente rapidement puis se stabilise à une valeur maximale qui dépend des individus. La fréquence cardiaque est d’environ 60 à 70 battements par minute au repos (parfois moins chez un sportif entraîné). Pendant l’effort la fréquence cardiaque maximale théorique = 220 - âge du sujet. On appelle débit cardiaque le volume de sang éjecté par un ventricule par unité de temps. Il est fonction de la fréquence et du volume cardiaque. Ce dernier étant constant pour un individu, les variations de débit cardiaque sont directement en relation avec la fréquence cardiaque. BILAN Au cours d’un effort physique les cellules musculaires consomment davantage de dioxygène et de glucose. Si les cellules musculaires peuvent stocker un peu de glucose sous forme de glycogène elles ne disposent d’aucune réserve de dioxygène. Lors d’un effort physique, l’augmentation des rythmes ventilatoire et cardiaque permet d’augmenter la quantité de dioxygène qui entre et circule dans l’organisme et donc d’augmenter la quantité de dioxygène à disposition des cellules. L’augmentation de l’activité circulatoire favorise également la distribution des nutriments aux cellules et donc la reconstitution des réserves de glycogène. COMPLEMENT. Pulmo