La Cellule

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Hygiène
Flore résidente = flore commensale
Ensemble des micro-organismes vivant naturellement sur la couche superficielle de l'épiderme,
Flore saprophyte
Ensemble des micro-organismes hôtes habituels de l'organisme. Les micro-organismes saprophytes
sont en général dépourvus de pouvoir pathogène.
Flore transitoire
Ensemble des micro-organismes de passage acquis au contact des personnes, des surfaces ou objets
touchés au cours des gestes quotidiens.
I) Généralités
1) Définition IN
IN si l’infection apparaît au cours ou à la suite d’une hospitalisation, était absente à l’admission.
 Notion de délai : au moins 48h après l’admission ou dans les 30 jours ou 1 an après la mise en
place d’implants ou de prothèse
2) Les microorganismes
Les # MO responsables d’IN sont : bactérie, virus, champignon, parasite et le prion.
Mode de transmissions : transmissions aéroportée, par gouttelettes de salive, par contact.
- Par contact : très largement dominante, les mains st le principal vecteur. On peut considérer
que 25% des mains des IDE st contaminées par staphylococcus auréus (ou 21% personnel soignant
par bacille gram -). Les ongles peuvent faire l’objet d’une colonisation bactérienne mais aussi
mycosique. La transmission manuportée est fortement majorée par l’humidité. Les bijoux st de
véritables mines de microorganismes et ils interfèrent donc avec le lavage des mains dont ils
diminuent l’efficacité. L’environnement immédiat d’un malade infecté ou colonisé peut être
contaminé et dc contaminant pour les mains du personnel.
-
Aéroportée : l’air n’est pas la source mais le transporteur des bact. Il transporte une flore
saprophyte rarement pathogène pr un sujet sain. Flore constituée de bacille (70%) ainsi que
d’une flore accidentelle d’origine humaine, une flore commensale cutanée aérobie et aussi
digestive, ainsi qu’un nuage de particules générés par les squames de la peau, phanères, etc…
La durée de vie ds l’air est suffisamment longue pr être dangereuse (E.coli survit 4h, S.A 6h)
-
Par gouttelettes : les gouttelettes bactériennes (ou g. de Flügge) sont des mucosités nasales et
pharyngées, émises à l’occasion de toux, d’éternuements ou tout simplement en parlant.
II) La Bactérie
Définition : MO (germe) unicellulaire, capables de se dév ds un environnement adapté (elles
prolifèrent). Son métabolisme reste largement indépendant à celui de l’hôte (à l’inverse des virus).
Morphologie variée : sphérique (cocci, coque), allongées (bacille) ou spiralées (spirochète)
Fixation : se fait sur des supports où les bact peuvent y constituer des colonies microscopiques
(clone) ms le + svt s’associent en biofilms (plaque dentaire).
Les enveloppes (3) : la capsule, la glycocalyx et la paroi. Les parois des Gram + et – est très diff.
Propriété de la paroi  colore en mauve les gram +  intérêt +++ pr l’atbgramme
La spore bactérienne : certaines bact. ont la propriété de se différentier en forme de survie
appelés spores. Elles st très résistantes aux chgts de T°, aux rayonnements des agents chimiques et
au temps. Elles résistent spontanément aux ATB ! Ex : clostridium, bacillus
Croissance : les bact. se multiplient par fission binaire  la C grandit puis se divise en 2 C filles
séparées par un septum. Il y a une latence à la croissance de qqles H puis la multiplication est
exponentielle. La croissance ne survient que si la bact bénéficie d’un environnement favorable
(nutrition, T°, pH, teneur en O2).
Relation entre la bactérie et l’hôte :
- bact saprophyte : aucune espèce n’affecte l’autre
- bact commensale : l’1 des 2 espèces bénéficie de la relation sans que l’autre n’en soit affecté
- bact pathogène : peut être dangereuse par elle même ou par les subs toxiques qu’elle produit
1) Escherichia Coli
Bacille Gram – de l’intestin et environnement humain. Responsable d’infections spontanées des
voies urinaires et gastro-entérites. Bact pathogène la + fréquente. Responsable d’IN. Tendance vers
l’acquisition de résistances aux ATB. Espèce type des entérobactéries. Représente 80% de la flore
intestinale aérobie de l’adulte. Donnent lieux à
- infection urinaires : grande majorité des IU
- septicémies (45%) et méningites (rares)
- autres infections : cholécystites, péritonites, post op notamment ( ATBprophylaxie)
2) Les staphylococcus aureus (SA)
Cocci Gram + très fréquent chez l’homme à l ‘état commensal ou pathogène. Ap sa naissance,
colonise peau, TD et région périnéale. Réservoir naturel est l’homme. Un % élevé de la pop reste
porteur en permanence ou par intermittence ds les fosses nasales (30%). T° de croissance : 10-45°.
Responsable d’infections superficielles cutanées, infections ORL, méningites, endocardites
infectieuses, arthrites, abcès pulmonaire et cérébrales.
Les SARM (résistants à la méticilline) est à l’origine d’infections graves et de mortalité hospitalière
(1-4).
3) Pseudomonas aeroginosa = bacille pyocianique
Bacille gram – responsable des IN de + en + grave et fréquentes. Souches st svt MR aux ATB. Germe
présent ds l’environnement, endroit humides. Peut vivre en commensale sur l’homme (TD).
Circonstances cliniques de découverte : mucoviscidose, brûlure, cancer et leucémie, diabète,
drogue (endocardite), cathéter veineux, neurochir (méningite) S.U
4) Enterococcus ou entérocoque
Cocci Gram +. Se trouvent essentiellement ds l’intestin et passent ds l’environnement. 10 à 15% des
causes d’endocardites. Ds plus d’1/3 des cas la porte d’entrée est urinaire (infection urinaire ou
complication d’une résection de prostate). Contexte hospitalier et souvent post op.
5) Enterobacteriacecae
Klebsiella, salmonella, morganella. Bactéries de l’environnement humain ou animal (TD).
Responsable des IN. Large tendance vers l’acquisition de résistances aux ATB. On les rencontre
surtout dans les services ayant une activité médicale lourde (réa, chir, urologie).
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