28/09/2005 Expression écrite et orale (cours unique) .« La parole

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28/09/2005
Expression écrite et orale
(cours unique)
.« La parole » est assez particulière, ça ne s’apprend pas, ça se fait.
.Pour écrire ou parler, il faut un sujet.
.On va parler de psychologie clinique.
→ le travail est une composition écrite.
.Il y a beaucoup de sortes de psychologie.
.On va rechercher ce qui fait la spécificité de la psychologie clinique.
.Cela se fera en 2 parties :
- .I. Historique rapide de la psychologie clinique.
- .II. Concept de la psychologie clinique.
.I. :
.L’histoire des personnes qu’on reçoit est importante. L’histoire de différentes institutions (hôpital,
école, etc…).
.Pourquoi arrive t’on à enseigner la psychologie clinique ? Le conflit peut-être intéressant ?
1. « Clinique » : vient du mot grecque « Kliné » → le lit ; une approche du un par un, du cas par
cas, de l’individualité. Au 4ième siècle (Moyen-Âge), on l’appelle « clinicus » .
.Clinicus : hérétique (non-croyant) qui ne demandait le baptême qu’une fois alité (sur leur lit, leur lit de
mort), ces gens sont entrain de mourir mais ils demandent quelque chose.
.A la même période, apparaît aussi la « psychothérapie » → soigner l’âme, cela veut dire : convertir les
païens (ceux qui ne croient en le Dieu recommandé).
Dans cette idée, il y a l’idée qu’on a le savoir et que l’autre doit croire en moi.
Est-ce la même chose maintenant ? Le psychologue c’est quelqu’un qui a le savoir ?
.Le terme psychologie apparaît vers 1600. D’abord ça a désigné l’apparition des esprits, puis rapidement
quand même c’est devenue une branche de la philosophie qui traite de l’âme et de ses facultés.
L’usage moderne de la psychologie apparaît en 1750 pour passer de l’âme vers la pensée.
.En 1696, apparaît les médecins cliniques, ceux-là allaient visiter les malades, ils allaient vers eux, ils
sortent de leur environnement pour aller vers l’autre, il y a un effort, un déplacement, se mettre à la
portée.
2. .A la Renaissance, il se passe quelque chose d’important, La médecine subit un tournant
intéressant  une double objectivation.
Dedans il y a l’objet, c’est faire de l’autre un objet, et non comme un sujet.
.On ne reçoit plus une personne (malade) mais on reçoit une maladie, le malade est
1ère objectivation
réduit au silence, il est objet et plus sujet. On accueille la maladie, pas le malade.
.La 2ième objectivation est le médecin lui-même, il se traite comme sujet.
Ex : La main n’est plus humaine, elle tâte le pou, elle devient un instrument. L’oreille n’écoute
plus les parles mais ausculte, aussi un instrument.
Le médecin se transforme en instrument.
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3. On se rapproche de la psychiatrie, terme qui apparaît en 1800.
.Avant ce terme, il y a la Révolution française, et durant cette révolution, on trouve Pinel (1745/1824), il
abolit les chaînes, les fous ne seront plus enchaîner, il commence (pour les fous) à faire respecter les lois
de l’Humanité. Il parle de traitement moral (qui est une ferme bonté à l’époque) ; il ose dire «la folie
n’est jamais complète et le fou n’est jamais absolument fou ». Dire cela veut dire qu’il n’est pas que cela
(fou).
.Un peu plus tard, il y avait aussi Kraeplain (1856/1926), il propose une classification des maladies
mentales : il n’y a pas qu’un fou mais des fous, ce qui est une avancée.
C’est une thèse « organiciste » : la folie est une question physique (ex : le cerveau) et/ou physiologique
(dans les gènes).
« On se dit qu’on y est pour rien, ce n’est pas moi c’est mon gène. »
4. Psychologie clinique : ce terme apparaît en 1886.
.Une tentative de traitement de la folie, mais on médicalisée par Witner.
.Une revue (publié de 1897/1901) de « psychologie clinique et thérapeutique », dedans ce qu’il y avait
d’intéressant c’est qu’avant la psychologie était expérimentale, et dans cette revue il montrait la distinction
entre psychologie expérimentale et psychologie clinique. La psychologie expérimentale s’adresse à
l’homme objet et la psychologie clinique s’adresse à l’homme sujet ; donc ces 2 psychologies ne
s’adressent pas de la même façon à l’homme.
L’homme est divisé en fonctions et ses fonctions sont mesurées.
La revue disait « L’attache n’est pas de schématiser mais d’individualiser ».
→ L’homme n’est pas perdu dans une moyenne, un calcul, un objet de maths, mais on en fait une personne
unique, un sujet.
.A cette époque, il manque encore quelque chose pour que la psychologie clinique soit encore là.
Il manque un autre élément pour que la psychologie clinique soit autonome et cela est la psychanalyse.
5. Qui dit psychanalyse dit ne nom de Sigmund Freud (1856/1939), qui était un médecin, un
neurologue, qui aurait pu rester avec les thèses organilique. Mais il s’intéresse à l’hypothèse de
l’inconscient, et aussi à l’hystérie.
Il parle des 3 vexations :
-Copernic (1473/1543), ce qui fait que Copernic vexe l’humain c’est qu’il prouve que la Terre
n’est pas le centre de l’univers. Freud appelle ça la vexation cosmologique.
-Darwin (1809/1882) montre que l’homme n’est pas si à part que ça, il a les mêmes origines que
les autres animaux, Freux appelle cela la vexation biologique.
-Freud propose la vexation psychologique. On pense avoir le self-arbitre, Freud dit non, qu’il y a
quelque chose en soit qui fait qu’on ne maîtrise pas nos choix. Une chose qu’on a en nous mais qu’on
n’en a pas conscience, c’est l’inconscient.
« Une difficulté de la psychanalyse », dans ce texte on y retrouve les 3 vexations.
.La psychanalyse est porteuse du message que quelque chose nous échappe, qu’on ne maîtrise pas tout.
.Ce qui fait que Freud s’inscrit dedans est que finalement car on ne connaît pas cela.
.Freud se fait le défenseur de l’étude approfondie des cas individuels.
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Et là le « maître » c’est le patient, là le clinicien apprend du patient, là où ça complique est qu’il ne sait
pas.
.Ce qui veut dire qu’à chaque fois le psychanalyste recommence à 0 avec chaque personne, car il y a des
choses qu’on ne prévoit pas, qu’on anticipé pas. Autrement dit le patient est un sujet, il devient le « Je ».
Il y a donc une référence permanente à l’histoire. Le symptôme fait signifier une chose, et il s’écoute.
Il y a une confrontation entre Freud et Janet. Janet pense que le symptôme est dû à quelque chose qui est
en moins.
Mais si le symptôme est quelque chose qui veut se faire voir, c’est dû à un conflit intrapsychique.
Donc l’homme est divisé entre son conscient (qu’il connaît) et son inconscient (qu’il ne connaît pas), il
est divisé.
L’homme n’admet pas quand il ne sait pas.
En résumé, l’homme est prit comme objet (O) – sujet (S) - sujet divisé ($). Il y a 3 étapes.
Descartes « Je pense donc je suis »  Sujet.
Freud « Des choses en sot qu’on ne peut penser »  Sujet divisé.
6. 1er nom de la psychologie clinique en Fra,ce : Daniel Lagache (1903/1972).
Il a travaillé pour qu’il ait une psychologie clinique. En 1949, il fait une conférence sur la psychologie
clinique et les méthodes cliniques.
Et il y donne une définition de la psychologie clinique.
 : « Discipline fondée sur l’étude approfondie de cas individuel. Son objet est l’étude de la conduite
humaine individuelle et de ses conditions. »
Lagache cite des conditions : « hérédité, maturation, conditions physiologique et pathologique, histoire
de la vie ».
: « en un mot, l’étude de la personne totale en situation », on retrouve l’idée de l’environnement, les
recherches se font en fonction de la pratique.
.Un autre nom très important : Juliette Favez-Boutonnier. Elle succède à Lagache, elle est médecin,
psychologue et psychanalyste.
Elle a une définition différente : « La psychologie clinique vise les études d’une personnalité singulière
dans la totalité de sa situation et de son évolution ».
Elle parle de la totalité de la situation et non de la personne totale en situation.
.La personnalité totale n’est pas possible car la personnalité est divisée.
Elle montre aussi l’évolution des personnes, des changements (d’un entretien à l’autre), il y a une
dynamique.
Freud parlait de psycho-dynamique ou psychologie des profondeurs (mais quand on s’y penche
dessus on voit jamais le fond, mais on peut remarquer les symptômes).
.Le 1er diplôme de psychologie clinique est en 1971.
.Le titre de psychologue est protégé depuis 1985. Il faut une licence, une maîtrise et une dernière année
(soit 5 ans) ; c’est la protection du titre.
La relation c’est un peu le travail du psychologue, c’est le transfert.
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.II. :
Le concept de transfert.
.Concepts : ils permettent après ou pendant la rencontre clinique de dégager des hypothèses sur la
relation qui est entrain d’être mis en place.
Cela veut dire qu’il y a un effort de théorisation dans la pratique.
Cela montre la façon d’interviewer du psychologue, il structure le matériel de la rencontre.
.Le transfert : quelque chose de surprenant à chaque fois. Ce qu’il y de difficile est quand quelqu’un
parle, ce n’est pas forcément au psychologue qu’il s’adresse. Quand on le réalise ce n’est pas évident.
Ex : si une personne est en colère, ce n’est pas contre nous, il nous le montre.
La définition du transfert par Freud est : Le transfert est un processus par lequel les désirs inconscients
s’actualisent sur certains objets (dans le cadre d’un certain type de relations établies avec eux). Il s’agit
d’une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité marqué.
.La répétition de ce processus met à mal.
.Ce qui est dit est « parlé » au psychologue ne lui ai pas adressé, mais à certains moments le
psychologue devient une autre personne pour le patient.
.Le dictionnaire des rêves ne peut exister car nous sommes dans l’individualité, le cas par cas, il faut
découvrir les différents sens.
Pour l’arrivée d’un symptôme, d’un lapsus, il faut un conflit intrapsychique au moins. Le symptôme
n’a jamais un sens, il en a plusieurs, au moins 2.
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