Karl Polan

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CHAPITRE 5 : Karl Polanyi
I) Enjeux et portée du travail de Polanyi. ................................................................................... 2
1) Le débat sur la définition de l’économie. ............................................................................ 2
2) La portée relativiste du travail de Polanyi. ......................................................................... 2
II) La contribution de Polanyi à la sociologie économique, de la remise en cause de la
naturalité du marché à la reconnaissance de la pluralité des modes de circulation de la
richesse. ...................................................................................................................................... 4
1) Les conditions historiques d’apparition de l’économie de marché et les différentes formes
de commerce. ............................................................................................................................. 4
2) La date de naissance de l’économie de marché comme système généralisé, et la
reconnaissance de la multiplicité des formes de circulation. ..................................................... 5
Conclusion :................................................................................................................................ 6
Anthropologue de formation, fondateur de « l’anthropologie comparative »
Auteur de deux principaux ouvrages :
1944 : La Grande Transformation
Un recueil d’articles avec Arensberg :
Commerce et Marché dans les Empires Lointains
Les Systèmes Economiques dans l’Histoire et la Théorie
Autre nom donné à son école de pensée : « l’anthropologie substantiviste ». Son point de
départ consiste à opposer deux définitions : la définition formelle et la définition substantive.
I) Enjeux et portée du travail de Polanyi.
1) Le débat sur la définition de l’économie.
L’archétype des définitions formelles de l’économie sont faites far Robins : « L’économie est la science
qui étudie les comportements humains en tant que relation entre les fins et les moyens rares à l’usage alternatif ».
L’économie est ainsi définie par la forme rationnelle du comportement et il s’agit d’être économe, efficace. La
difficulté bien connue de ce type de définition est qu’elle ‘applique à tout comportement dès lors qu’il y a choix
entre différents moyens pour atteindre un fin déterminée et rareté de ces moyens.
Avec ces définitions, le champ d’extension e l’économie est en effet potentiellement infini ; il
enveloppe l’art de la guerre, la cuisine, le bricolage, le mariage, l’immigration…En définitive, cette définition est
donc in opérationnelle puisque le propre de toute définition est d’exclure ce qui n’en relève pas et l’économie se
heurte à l’absence de cette détermination. Les définitions substantives proposent quant à elles de définir
l’économie par son contenu, et non pas par sa forme en essayant de préciser l’objet auquel s’applique le
comportement rationnel. La définition que Say donne de l’économie est un exemple typique de définition
substantive : « L’économie politique nous enseigne comment les richesses sont produites, distribuées et
consommées dans la société ». Reste que cette seconde famille de définition ne suffit pas à éviter la difficulté.
Production, distribution et consommation ne suffisent pas à déterminer le modèle économique. Du reste, Say
précise que « l’économie s’intéresse aux richesses », richesses qu’il identifie par la suite à ce qu’il y a de valeur
d’échange. On comprend dès lors que le problème central de l’économie ait été celui de la détermination de la
valeur.
Reste et c’est ce que montre l’anthropologue économiste que toutes les sociétés rapportent de la valeur à
toutes les mêmes choses, et même plus fondamentalement, qu’elles ne satisfont pas forcément leurs besoins
matériels par l’intermédiaire de leur processus d’échanges. C’est ce qui transparaît dans la définition que donne
Polanyi de l’économie substantive. L’économie substantive désigne en effet ce qu’il propose définir brièvement
comme « un processus souligné institutionnalisé d’interaction entre l’Homme et son environnement qui se
traduit par la fourniture des moyens matériels permettant la satisfaction des besoins ». Cette définition appelle
deux remarques :
D’abord, elle est volontairement très générale et contrairement à Say, Polanyi ne restreint pas
le domaine de l’économie substantive à la production, la consommation, et la distribution des
richesses ou encore à ce qui a de la valeur dans l’échange ; il se contente simplement de
mentionner la satisfaction des besoins (ne passant pas par l’échange marchand) sans plus de
précision.
Par extension, il laisse ainsi entendre que sus sa forme générique, cette définition de
l’économie substantive vaudrait pour toutes les sociétés. Que l’économie politique ait ensuite
limité son domaine d’étude à la richesse et aux valeurs d’échange, c’est précisément parce
qu’elle rencontre de manière spécifique de répondre aux besoins matériels qu’elle a elle-même
contribué à promouvoir et qui est celle de l’économie moderne de marché.
On est progressivement passé de la définition substantive des premiers économistes (Say, Ricardo…) à
la définition formelle des économistes modernes depuis le marginalisme.
2) La portée relativiste du travail de Polanyi.
Avec les remarques qui précèdent, on voit donc apparaître progressivement l’enjeu de l’analyse
polanyienne. Il s’agit pour Polanyi de dénoncer la tendance formaliste et universaliste qui domine aujourd’hui
les définitions de l’économie. Cette tendance identifie en en effet à tort selon lui l’économie à son concept
moderne sachant que dans les politiques économiques modernes, tout ne correspond pas à ce concept moderne
tout en prétendant appliquer aux sociétés non modernes sa propre conception des usages alternatifs des
ressources rares, de la maximisation du gain et du mécanisme d’allocations impersonnelles des marchandises.
Par extension, son concept d’économie substantive permettrait au contraire d’étudier l’ensemble des
systèmes économiques dans la mesure où toutes les sociétés chercheraient à subvenir à leurs besoins matériels,
évidemment sans pour autant recouvrir au marché et tout en limitant la sphère de la légitimité des pratiques
intéressées. Querelle des méthodes avec la naissance des historicistes. Cette querelle démarre avec une thèse de
Bertus qui s’oppose au formalisme de l’économie politique. Le point de départ de ces historicistes est la critique
de l’école classique anglaise et de la pluralité de l’économie telle qu’ils la décrivent. Chez les classiques en effet,
le troc est non seulement présenté comme un invariant culturel, partout et à toutes les époques et surtout il n’y
aurait pas de rupture entre les économies primitives et les économie modernes dans lesquelles s’est développé
l’échange avec l’apparition de la monnaie et l’accroissement de la division du travail. L’économie moderne
serait donc le prolongement naturel de l’organisation économique primitive qui se fonde elle-même sur une
pratique non moins naturelle : le troc. Les historicistes, en réintroduisant une dimension historiciste, vont
s’opposer à cette dimension arbitraire et fantasmatique. Ainsi par exemple, Bertus introduit une distinction
tranchée entre les économies naturelles et les économies monétaires. Pour se faire, il s’appuie sur l’étude du
système fiscal romain en soulignant qu’à l’origine à Rome, l’impôt est unique et payé en nature par le maître
(oikos) = le grand domaine autarcique et familial. C’est donc la période de la domination de l’économie
domestique, à laquelle succède progressivement une économie plus intégrée à mesure que se développent les
échanges entre les cellules domestiques. Surtout avec la complexification du système politique romain se met en
place une multitude d’impôts payés en monnaie. Au demeurant, c’est la thèse de Bertus, on serait passé en
quelques siècles d’une économie naturelle à une économie moderne (monétaire).
Dès 1893, un autre historiciste, Basher, généralise la thèse de Bertus à l’ensemble du monde antique. Il
démontre pour sa part que l’économie monétaire remplace l’économie nationale bien avant que l’avait cru Bertus
(= 1000 ans avant J.C.). A partir de là, le débat devient purement empirique et archéologique. Et de ce point de
vue, Busher sera contré en 1896 par Mayer qui en définitive retrouve sur des bases nouvelles la thèse classique
selon laquelle aussi loin que l’on remonte dans l’Histoire, on trouve l’usage de la monnaie, le commerce, le troc
et l’artisanat.
Donc progressivement s’impose une thèse jusqu’à devenir totalement hégémonique. Dès les sociétés
primitives et dès l’apparition des premières sociétés complexes, les nécessités de la division du travail entraînent
l’obligation d’échanger des productions.
Que cet échange s’opère sous la forme rudimentaire ou qu’il suive des détours complexes de la monnaie ou des
crédits, au fond il obéit à une logique commune et naturelle : celle du « donnant donnant » et du calcul des
intérêts. Autrement dit, il y aurait bien universalité des relations marchandes, c’est-à-dire des relations qui se
produisent sur un marché sous la forme d’échanges fondés sur des considérations d’utilité et régis par la notion
d’équivalence. Cette thèse est devenue à ce point dominante que même les économistes et les historiens
marxistes se sont rangés. Pour eux, la spécificité de l’économie moderne naît avec le capitalisme qu’ils
présentent à la fois comme un prolongement logique de l’économie de marché, qui se produit avec l’insertion de
la force de travail dans la sphère des échanges, et également comme la perversion d’une économie naturelle avec
l’apparition des intermédiaires et de la plus-value. On assisterait ainsi tardivement à l’apparition de la logique
d’équivalence au profit de la logique de spoliation.
A cette vision hégémonique, l’anthropologie économique n’a pour l’essentiel dans un premier temps
apporter qu’une timide opposition du fait de l’ambivalence de ses principaux représentants. Boas, Malinoski et
Mauss, soulignent il est vrai l’existence dans les sociétés archaïques des formes d’échanges cérémonials,
étranges et dont le principe fondamental, la générosité splendide, semble totalement opposé à celui du troc et de
l’échange marchand.
Mais, Mauss lui-même, a jusqu’à suggérer parfois qu’il n’y a là que fiction et mensonge social, l’enjeu
étant la conquête du pouvoir. Autrement dit, hypocrisie et dissimulation d’une réalité sociale qui ne serait autre
que l’échange intéressé et par extension le marché.
Surtout enfin, les historiens estiment que ces pratiques sont marginales, trop éloignées de nous et
qu’aussitôt qu’il s’agit de situation véritable, on est dans la logique de marché. Or, la remise en cause la plus
radicale de cette banalité, la seule qui est portée une critique sur le terrain des grandes civilisations jusqu’à la
période récente, a été le fait de Karl Polanyi.
II) La contribution de Polanyi à la sociologie économique, de la remise en cause de la
naturalité du marché à la reconnaissance de la pluralité des modes de circulation de la
richesse.
En s’interrogeant donc sur le système économique de l’Occident moderne, Polanyi suggère que son
originalité est considérable et qu’elle témoigne d’une rupture profonde et toute récente avec les pratiques
économiques qui dominent dans les autres sociétés. Sans doute ces sociétés ne sont elles pas identiques ni même
facilement comparables, mais elles ont quand même un point commun, celui de ne pas avoir connu de véritable
économie de marché.
Polanyi précise :
Quelles sont les conditions qui doivent être réunies pour qu’apparaisse une économie de
marché ?
Quelle est la date de naissance de l’économie de marché ?
1) Les conditions historiques d’apparition de l’économie de marché et les différentes
formes de commerce.
Sur toutes ces questions, la réponse de Polanyi ne fait pas l’objet d’une vraie réponse de l’auteur.
Pour que les pratiques commerciales puissent relever du marché il faut :
Le travail, la terre et la monnaie s’échangent et se transforment en pseudo et quasimarchandises. Autrement dit, ces objets ou ces services qui ne sont pas reproductibles vont être
traités comme des marchandises ; c’est-à-dire se vendre et s’échanger librement sur un marché.
Il faut que les prix de l’ensemble des biens se forment sur le marché comme le résultat de
transactions anonymes impersonnelles. Plus précisément, le prix des biens doit devenir
indépendant du statut des personnes, ce qui favorisera le développement de l’égalité avec l’idée
de ; « A chacun le même prix ».
Il faut que l’économie et le marché s’autonomisent par rapport à l’ensemble des activités
sociales (politiques, religieuses). C’est la notion d’Embedded (encastrement et
désencastrement) qui permet de rendre compte de ce phénomène. Ainsi, le marché devient
progressivement autorégulateur, autonome par rapport à l’ordre politique et social traditionnel
tandis que les formes d’échanges et de commerces antérieurs, les prix ne sont pas tant
économiques et sociologiques dans le sens littéral où il préexiste aux échanges effectifs et leur
restent largement indifférents.
On trouve chez lui trois points fondamentaux qui prolongent ce débat :
Toutes les sociétés, même les plus archaïques et ceci de la préhistoire, nouent des relations
d’échange et pratiquent le commerce souvent sur de très longues distances. On peut penser au
phénomène de la kula. Mais l’existence de ce commerce n’implique ni celle du marché ni celle
du troc. Dans les sociétés archaïques, ces échanges internationaux obéissent à la logique de la
réciprocité et du désintéressement du moins partiel. Un économiste pourra toujours tenter d’y
discerner la confrontation d’une offre et d’une demande, il aura plus de mal à analyser un
mécanisme de l’offre et de la demande en raison de caractères exceptionnels ou de la
transaction qui porte sur biens de luxe et de prestige qui circulent à l’occasion de fêtes
annuelles. Quoi qu’il en soit, c’est ce que Polanyi appelle le commerce par don et qui est
caractéristique des échanges cérémoniels que décrivent les anthropologues. D’un point de vue
général, la même remarque vaut pour le commerce que pratique les empires précapitalistes, tel
que l’empire babylonien. Il s’agit d’une deuxième forme de commerce : le commerce
administré dans lequel les prix sont fixés, et pour une certaine période par l’Etat, et donc les
protagonistes ne sont pas des marchands, mais plutôt des fonctionnaires. Ainsi par exemple, les
prix ne sont pas l’objet de marchandage, et surtout les revenus de ces commerçants ne
dépendent pas de ces prix et des éventuelles fluctuations. Ces commerçants ne recherchent pas
un profit monétaire mais une promotion.
Plus généralement, il semble bien que toutes les sociétés disjoignent deux registres de
l’échange : l’échange interne à la communauté et le commerce à longue distance
(« d’aventure »). Implicitement, on comprend sur quoi repose la thèse admise par les
historiens, car si l’économie de marché moderne doit apparaître, c’est certainement là ou se
pratique le commerce international. Reste que cette thèse n’est pas totalement satisfaisante et
c’est ce que rappelle Polanyi la peur panique du commerce à longue distance et c’est pour cette
raison qu’il est encadré politiquement. C’est cette disjonction entre échange interne et
commerce d’aventure que résume Polanyi dans l’opposition du Trade (commerce à longue
distance) et du Market (non pas le mécanisme de marché moderne, mais le lieu concret où
s’opèrent les échanges locaux sur la base de relations d’interconnaissances et dont la meilleure
illustration est le marché de village). Le grand commerce s’opère dans les « Ports of Trade »,
ou les cités ou petits royaumes, sortent de la zone franche, à la jonction des grands empires.
D’une telle disjonction témoigne encore l’Europe médiévale. D’un côté, on a de nombreux
marchés de village sur lesquels ne s’effectuent que les transactions modestes, puis de l’autre,
les cités marchandes (italiennes) donc Pravdel nous décrit les activités comme la preuve qu’il
existe des échanges marchands dès le Moyen-Âge. Mais ces sociétés marchandes se révèlent
tournées vers l’extérieur. Surtout, elles ne se soucient nullement de se constituer un arrièrepays économique et moins encore de mercantiliser les campagnes. Leur clientèle est constituée
des gens de la noblesse et ces activités commerciales enrichissent les aristocraties mais on évite
qu’elle pénètre les sphères contrôlées de l’Etat. Entre les deux enfin, marché du village et
sociétés marchandes ; rien jusqu’au moment que Polanyi ne situe pas, ou sous l’impulsion des
Etats modernes en formation, des marchés nationaux.
2) La date de naissance de l’économie de marché comme système généralisé, et la
reconnaissance de la multiplicité des formes de circulation.
Trois dates possibles :
Tardivement, à la fin du Moyen-Âge. Plus précisément, la création des Etats-nation aurait ainsi
coïncidé avec la volonté politique centrale de créer des espaces homogènes, intégrés, ce qui
devrait susciter la mise en extension du commerce d’aventure et du commerce villageois. Cette
unification économique n’apparaît pas comme le résultat d’une pulsion propre au grand
commerce, elle est le fait de l’émergence de nouvelles entités politiques qui encouragent la
création de marchés nationaux et la monétarisation des campagnes. Marchés nationaux et
Etats-nation sont donc présentés comme deux réalités coextensives, même si c’est l’Etat qui
joue la réalité de marché.
Polanyi s’appuie sur une lecture minutieuse d’Aristote pour souligner l’importance que prend
au cours du IVe siècle avant J.C. la classe moyenne des marchands dans la société athénienne.
Cette classique même se retrouve dans les pays islamiques et progressivement, l’idée que
l’économie moderne occidentale est un phénomène exceptionnel.
Le XIXe siècle. Le marché au sens stricte et moderne n’aurait existé qu’en 1834 à 1929, date
de début de l’interventionnisme massif de l’Etat. En 1834, la force de travail serait une quasimarchandise tandis qu’avec la crise de 1929, on débouche sur une remise en cause du caractère
autorégulateur du marché. En relativisant ainsi la domination de la régulation marchande
empiriquement et la foie en terme de légitimité sociale, Polanyi distingue quatre principes de
circulation des richesses, valables dans toutes les sociétés, principe qui avance le
développement des analyses en terme d’économies plurielles :
Le marché, qui permet la rencontre entre les offreurs et les demandeurs de biens et
services à des fins d’échanges à travers la fixation de prix. Leur relation s’établit sur une
base contractuelle à partir d’un calcul d’intérêt qui autorise une autonomisation par rapport
aux autres relations sociales.
La redistribution, dans laquelle la production est remise à une autorité centrale qui a la
responsabilité de la répartir, ce qui suppose une procédure qui définisse les règles de
prélèvement et de réaffectation.
La réciprocité, qui correspond à cette relation entre des groupes ou des personnes qui
passent par des échanges mais qui ne prennent sens principalement que dans la volonté de
manifester un lien social entre les parties prenantes. Ce principe d’action économique
original se fonde sur le don de Mauss qui est à la fois libre et obligatoire, intéressé et
désintéressé. Sur le premier point le contre-don prend la forme paradoxale d’une
obligation à travers laquelle la personne qui a reçu le don de départ peut exercer sa liberté.
Le donataire est incité à rendre mais il n’est pas soumis pour cela à une obligation, une
contrainte extérieure comme c’est le cas dans le deuxième principe. Sur le deuxième point,
il faut souligner que le don met en rapport des pouvoirs, des désirs de reconnaissance qui
en constituent bien la contrepartie, mais qui ont d’autant plus de portée que le don apparaît
comme désintéressé.
L’administration domestique = produire pour son propre usage ou pourvoir au besoin de
son groupe d’appartenance. L’administration domestique peut être considérée comme une
forme de réciprocité limitée aux groupes clos (exemple la famille).
Conclusion :
Le travail de Polanyi est précieux pour ceux qui ne veulent pas réduire l’économie à l’économie de
marché, et qui pensent que le fonctionnement économique des marché réclament de tenir compte de la pluralité
de ses logiques qui se manifestent dans le fait qu’il existe une économie marchande, non marchande, non
monétaire. Ce qui vaut au niveau macrosocial vaut au niveau microsocial puisque toutes les organisations
économiques obéissent à la pluralité de ces logiques (ou les organismes publiques ou les organisations nonlucratives).
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