Géopolitique en bref

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30 novembre 2016
Italie et Autriche : prochaines victimes du mouvement
antisystème?
L’année 2016 a, jusque-là, été marquée par l’explosion de deux bombes électorales : le vote britannique en faveur de la
sortie de l’Union européenne et l’élection aux États-Unis de Donald Trump comme président. Mais il pourrait y en avoir
d’autres, avec la tenue d’un référendum en Italie et d’élections présidentielles en Autriche le 4 décembre.
L’Italie tient un référendum sur des réformes constitutionnelles. La victoire du non, qui est probable, pourrait entraîner la
démission du premier ministre Matteo Renzi et déclencher des élections générales. Quant à l’Autriche, les sondages
donnent actuellement le candidat d’extrême droite légèrement en tête dans les élections présidentielles. En Autriche, le
président a des pouvoirs limités, mais une victoire de l’extrême droite pourrait être hautement symbolique pour le pays et
pour l’Europe en général.
Un vote en faveur du non au référendum italien plus l’élection d’un président d’extrême droite en Autriche constitueraient
une preuve de plus du ressac croissant contre l’élite gouvernementale traditionnelle et l’Union européenne. Cela
compliquerait encore plus la tâche à l’UE pour convenir d’une stratégie en vue de surmonter les multiples défis auxquels
elle est confrontée, notamment une croissance économique faible, des niveaux de dettes élevés, les négociations sur le
Brexit et la désillusion croissante à l’égard de l’Union européenne.
En Italie, ça passe ou ça casse
L’Italie tient un référendum sur des propositions visant à mettre fin à l’instabilité gouvernementale chronique. Dans le
cadre du projet proposé, la taille et les pouvoirs de la chambre haute (Sénat) seraient réduits. Cela laisserait à la seule
chambre basse le pouvoir d’approuver la plupart des projets de loi. Les partisans de cette réforme estiment qu’elle
faciliterait l’adoption de mesures législatives cruciales et augmenterait la stabilité politique. L’Italie a connu plus de
60 gouvernements depuis 1945.
Quand le référendum a été annoncé il y a huit mois, un vote favorable semblait acquis à la plupart des observateurs. Ce
n’est plus le cas. Les sondages récents révèlent que les Italiens penchent plutôt du côté du non. Cependant, la proportion
des électeurs indécis importante (25 % dans certains sondages) ajoute un élément d’incertitude. Le gouvernement espère
que les sondages se trompent, comme ce fut le cas pour le Brexit et l’élection de Donald Trump.
« Final Polls Show Renzi’s Referendum Heading for Defeat in Italy », Bloomberg, 18 novembre 2016
GÉOPOLITIQUE EN BREF
Pourquoi tant d’Italiens s’apprêtent à voter non?
Le référendum a évolué d’un vote principalement centré sur les avantages des réformes proposées à un vote de sanction
du premier ministre, de l’Union européenne et de la classe dirigeante en général. Les principales forces animant le vote
négatif sont les suivantes :
1- L’économie est en grande difficulté. L’Italie est aux prises avec une croissance économique faible, une dette
publique très élevée, un système bancaire grevé de prêts non productifs, un chômage élevé et un vieillissement
démographique rapide. Depuis la création de la zone euro en 1999, l’économie italienne n’a pratiquement
connu aucune croissance. L’augmentation cumulative totale (non pas annuelle) de son PIB a été d’à
peine 5,7 %. C’est peu comparativement aux 26,4 % de la France et aux 40,7 % des États-Unis1. Avant de
se joindre à la zone euro, l’Italie avait périodiquement recours à des dévaluations de sa monnaie pour rivaliser
avec les grandes puissances économiques comme l’Allemagne.
2- La crise des migrants. Après la fermeture de la route des Balkans par la Turquie et la Grèce, l’Italie est devenue
la porte d’entrée principale des migrants en Europe. Plus de 160 000 sont arrivés sur ses côtes depuis le début
de l’année. Cet afflux épuise les ressources du pays (déjà fortement affaiblies par de nombreuses années de
croissance anémique) et risque de provoquer un important mouvement de rejet politique. La situation a été
aggravée par le fait que les voisins du nord de l’Italie ont pris des mesures pour fermer leurs frontières à ces
migrants. Les Italiens estiment généralement que l’UE les a abandonnés dans la crise des migrants.
3- Les réformes constitutionnelles accorderaient trop de pouvoirs. Beaucoup d’Italiens craignent que ces
réformes, si elles étaient approuvées, n’accordent au gouvernement des pouvoirs quasi illimités. Cette crainte est
accentuée par la possibilité de voir le Mouvement 5 étoiles d’extrême gauche, un parti antisystème, remporter un
jour les élections sous ce régime.
4- Une opposition politique générale à ces réformes. L’opposition à ces réformes va du Mouvement 5 étoiles
d’extrême gauche à la Ligue du Nord d’extrême droite et inclut d’anciens premiers ministres comme Mario Monti
et Silvio Berlusconi. Selon les rumeurs, certains membres penchant plus à gauche du Parti démocrate de Matteo
Renzi seraient aussi opposés aux réformes.
5- La critique de Matteo Renzi de l’Union européenne est un signe de désespoir croissant. La chute de
popularité du premier ministre et la diminution du soutien aux réformes constitutionnelles projetées ont conduit M.
Renzi à se montrer de plus en plus critique à l’égard de l’Union européenne dans sa tentative d’arrêter
l’hémorragie. Récemment, il a retiré le drapeau de l’UE de l’arrière-plan de ses conférences de presse et dit
« nous en avons assez de ce que Bruxelles exige de nous. Le temps des dictats est révolu. »2
Les conséquences d’un vote négatif
Un vote négatif entraînerait probablement la démission de M. Renzi, ce qui pourrait déclencher des élections anticipées.
Lorenzo Guerini, secrétaire adjoint du Parti démocrate de Matteo Renzi a récemment dit lors d’un événement en faveur
du vote pour le non, que le parti chercherait à devancer les élections prévues en mai 2018 à l’été 20173.
Actuellement, le Parti démocrate au pouvoir recueillerait 32 % des suffrages selon les sondages, comparativement à
28 % pour le Mouvement 5 étoiles. Les deux principaux partis de droite, la Ligue du Nord et Forza Italia, obtiendraient
chacun 13 %4. Si aucun parti ne recueille plus de 40 % des voix, une nouvelle élection entre les deux partis en tête aurait
lieu. Le cas échéant, le Mouvement 5 étoiles aurait une bonne chance de l’emporter contre le Parti démocrate puisque
bon nombre des partis d’opposition s’allieraient probablement à lui contre le gouvernement en place. C’est ce qui s’est
produit lors des élections municipales du mois dernier où le Mouvement 5 étoiles a remporté 19 des 20 villes en jeu. La
Ligue du Nord et le Mouvement 5 étoiles se sont prononcés en faveur de la tenue d’un référendum sur la sortie
1
Reuters, DataStream
« Trump Spells End of Normality for Europe », Spiegel, 11 novembre 2016
3
« Renzi’s Party Wants Early Election in Italy If Referendum Lost », Bloomberg 22, novembre 2016
4
« A Referendum Puts Italy’s Government to the Test », Stratfor, 28 novembre 2016
2
2
GÉOPOLITIQUE EN BREF
de la zone euro. Un troisième parti d’opposition, Forza Italia, est aussi très critique à l’égard de la zone euro et
pourrait choisir de soutenir également un tel référendum.
Un vote en faveur du non soulèverait des doutes au sujet de la capacité de l’Italie à mettre en œuvre des réformes
significatives et , enfin, à mettre fin à sa longue période de stagnation économique. Il pourrait aussi retarder la
recapitalisation fort nécessaire du secteur bancaire très mal en point de la péninsule. Le secteur financier croule sous le
poids de 360 milliards d’euros de mauvaises créances, qui représentent près de 20 % de l’encours de tous les prêts.
Et n’oublions pas l’Autriche
Alors que les marchés financiers sont beaucoup plus focalisés sur l’issue du référendum italien, il est important de porter
attention également à l’élection présidentielle qui a lieu en Autriche le même jour. Dans cette élection, Norbert Hofer, du
Parti autrichien de la liberté d’extrême droite est opposé à Alexander Van der Bellen, candidat soutenu par le Parti vert.
Ce vote a été déclenché à la suite d’irrégularités dans le dépouillement du scrutin en mai, où le candidat écologiste avait
devancé son adversaire d’une faible marge à 50,3 % contre 49,7 %. En avril, la première ronde de l’élection présidentielle
avait vu l’élimination des candidats des grands partis, le Parti social-démocrate et le Parti populaire. C’était la première
fois que les électeurs autrichiens ont rejeté les candidats de ces partis traditionnels depuis la Deuxième Guerre
mondiale.
Les sondages donnent actuellement Norbert Hofer légèrement en tête. S’il gagne, ce serait la première fois depuis la Deuxième
Guerre mondiale que les électeurs d’une démocratie européenne porteraient un parti d’extrême droite à la tête d’un État.
Malgré des pouvoirs limités, le président peut refuser l’assermentation de ministres, dissoudre le Parlement dans
certaines circonstances et lancer des référendums. M. Hofer est en faveur d’un référendum visant à bannir la burqa et
visant l’approbation d’accords de libre-échange négociés par l’Union européenne. Bien que le Parti autrichien de la liberté
soit eurosceptique, son candidat a promis de ne pas organiser de référendum sur le maintien du pays dans l’UE à moins
que celle-ci ne cherche à enlever plus de pouvoirs aux États membres ou n’ouvre l’adhésion à d’autres pays.
Mais plus important encore, cette victoire pourrait renforcer l’élan du Parti autrichien de la liberté au cours des prochaines
élections parlementaires prévues en 2018. Ce parti est actuellement en tête dans les sondages, à 34 % contre 27 % pour
le Parti social-démocrate de centre gauche5. Cela ne suffirait sans doute pas pour remporter directement l’élection, mais
serait largement suffisant pour que le parti obtienne une place de choix dans un gouvernement de coalition.
Conclusion
Un vote en faveur du non en Italie et une victoire de l’extrême droite en Autriche pourraient ajouter du vent dans
les voiles des forces politiques anti-establishment dans toute l’Europe. Les Pays-Bas (mars), la France (avril/mai) et
l’Allemagne (octobre) doivent tous tenir des élections au cours de la prochaine année. En outre, la Catalogne prévoit un
référendum sur l’indépendance en septembre 2017, bien que le gouvernement fédéral espagnol ait d’ores et déjà refusé
d’en reconnaître le résultat.
Cela compliquerait également la tâche de l’Union européenne pour s’entendre sur une stratégie en vue de surmonter les
nombreux défis auxquels elle est confrontée, notamment une croissance économique léthargique, des niveaux élevés de
dette, les négociations sur le Brexit et la désillusion grandissante vis-à-vis de l’Union européenne.
Alors que les nombreux partis antisystèmes en Europe ont tous des intentions différentes, ils ont en commun le désaveu
de l’Union européenne et de la zone euro ainsi que des grands partis traditionnels. Beaucoup d’entre eux veulent
fortement limiter l’immigration. La popularité croissante de ces partis antisystèmes force les partis de gouvernement à
adopter des positions beaucoup plus dures à l’égard de l’UE pour ne pas voir leur électorat s’éroder davantage.
L’instabilité politique accrue est également l’une des raisons pour lesquelles les principaux indices boursiers
européens devraient rester encore à la traîne de leurs contreparties aux États-Unis dans un avenir prévisible.
5
« How Trump's Victory Will Galvanize Kindred Spirits in Europe », 13 novembre 2016
3
GÉOPOLITIQUE EN BREF
Monde : Comparatif S&P 500 et Eurostoxx 50
Comparaison entre deux grands indices boursiers indexés à 2007
160
Indice 2007 m1=100
150
140
130
S&P 500
120
110
100
90
80
70
Eurostoxx 50
60
50
40
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
FBN Économie et Stratégie (données de Datastream)
En quoi l’élection de Donald Trump diffère des partis antisystèmes européens
Les partis politiques antisystèmes d’Europe exultent devant la victoire surprise de Donald Trump. Mais il est important de
noter que s’il y a des similitudes entre M. Trump et les forces anti-establishment d’Europe, notamment sur leurs positions
concernant le protectionnisme et le contrôle de l’immigration, ils diffèrent largement sur d’autres points. M. Trump soutient
une diminution des impôts sur les sociétés, une réduction de la réglementation et des dépenses d’infrastructures à grande
échelle – autant de mesures qui pourraient aider l’économie à court terme. Au contraire, bon nombre des partis d’Europe
à l’extrême droite et gauche de l’échiquier politique ne sont pas favorables à la diminution de l’impôt des sociétés et de la
réglementation. De plus, les règles budgétaires de la zone euro laissent beaucoup moins de latitude à des changements
de politique budgétaire importants que celles des États-Unis. Ironiquement, une des conséquences internationales
les plus importantes de la victoire de M. Trump pourrait être un renforcement de partis politiques antisystèmes
en Europe ayant un programme en faveur de la croissance beaucoup plus faible que le sien. Cela pourrait rendre
encore plus compliquée pour les pays de l’Union européenne la mise en place des réformes économiques fort
nécessaires. Ou comme pourrait dire M. Trump : « J’ai été élu, c’est votre problème ».
Angelo Katsoras
4
GÉOPOLITIQUE EN BREF
ÉCONOMIE ET STRATÉGIE
Bureau Montréal
514 879-2529
Bureau Toronto
416 869-8598
Stéfane Marion
Marc Pinsonneault
Warren Lovely
Économiste et stratège en chef
[email protected]
Économiste principal
[email protected]
DG, recherche et stratégie secteurs publics
[email protected]
Paul-André Pinsonnault
Matthieu Arseneau
Économiste principal, Revenu fixe
[email protected]
Économiste principal
[email protected]
Krishen Rangasamy
Angelo Katsoras
Économiste principal
[email protected]
Analyste géopolitique
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