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IRMA
Le vendredi 24 octobre 2014 à 21h
Prix : 22€/20€/18€
Révélation 2012
Genre : Pop / Folk
Description : Révélée par le label MMC et les internautes, IRMA est une jeune artiste
camerounaise. Elle revient avec un second opus, « Faces » où elle apporte un regard posé sur
le monde, éclairé par des mélodies ciselées, secoué par des rythmes puissants, telluriques et
porté par sa voix intense, précise et sans artifice.
Site internet : http://www.irmaofficial.com/
Première partie : L. Dalloway’s (Artiste soutenue par la SMAC la Gespe)
"L’histoire d’Irma est un joli conte de fée : le financement communautaire de son premier album, Letter To the Lord, les premières parties stimulantes qui se transforment vite en tournée de plus de 150 concerts à travers l'Europe. Une histoire mise en lumière par une publicité du navigateur Chrome de Google, qui la fera connaitre à des millions d’internautes. Une nomination aux Victoires de la musique dans la catégorie révélation scène, un disque de Platine… La folkeuse camerounaise, toujours inspirée d'une pop lumineuse, présente cette année son deuxième album… Et retrouve enfin la scène." Irma : Faces C’est un album cinématographique, profondément moderne et singulier : on écoute Faces comme on regarde un film. Les treize chansons qui le composent sont autant d’histoires : chaque morceau sera d’ailleurs illustré par un clip coréalisé par Irma. C’est la signature d’une artiste qui a grandi à l’ère du numérique et a profondément intégré cette nouvelle donne culturelle : à l’heure d’Internet, l’image et le son sont devenus indissociables et leur dialogue est un nouveau langage. Faces, c’est donc une vision musicale, un regard posé sur le monde, éclairé par des mélodies ciselées, secoué par des rythmes puissants, telluriques, et porté par la voix intense, précise et sans artifices d’Irma. Cet album, son deuxième, la jeune femme de 25 ans l’a pensé et conçu de bout en bout. Pour l’écrire, elle est partie à New-­‐York, pendant un an et demi, seule. Elle explique : « avec mon premier album Letter to the Lord, tout est allé très vite. Après la tournée -­‐ magnifique, bouleversante -­‐ j’ai ressenti le besoin de m’isoler. Je ne voulais pas me reposer sur le succès, m’endormir. Je hais le mot sécurité. Il fallait que je parte. » Pourquoi New-­‐York ? « Parce que dans cette ville, les gens viennent chercher quelque chose, se trouver un rêve ». Logée dans un minuscule studio de l’East Village, elle entame un processus d’écriture étonnant. Elle achète une petite caméra. Se met à arpenter les rues, à filmer tout ce qui l’inspire : « les feuilles, les arbres, les feux rouges, les passants… » Les gens surtout. Des anonymes, des inconnus. Elle leur a parlé, elle a écouté leurs histoires, elle a filmé leurs visages. Chaque soir, elle visionne ses films, retranscrit tout, noircit ses carnets de notes… Enfin elle prend sa guitare : pour mettre les mots en musique, pour faire danser les images. « Je pensais déjà beaucoup à la scène, un album est fait pour être joué, il faut sentir la vie, le réel, les chansons doivent être incarnées. » Après l’écriture, Irma dirige l’enregistrement, à la fois en chef d’orchestre et en artisan, jouant de tous les instruments, travaillant les rythmiques, s’impliquant énormément dans la programmation. « J’aime aller au bout des choses », explique-­‐t-­‐elle. Le résultat : un album viscéral, exigeant, généreux, d’une maturité incroyable. Pour son premier clip, « Hear me out », elle choisit le réalisateur Raf Reyntjen, à qui l’on doit le clip de Stromae, « Papaoutai ». Le prochain clip la rapprochera de sa terre natale, le Cameroun. Elle s’en réjouit. Irma est née et a grandi à Douala. Le Cameroun, c’est l’enfance : heureuse, privilégiée. Ce sont un père biologiste et une mère pharmacienne, attentifs à la réussite scolaire de leurs enfants. C’est la musique, partout, tout le temps : à la chorale de l’église ; aux cours de piano, dès sept ans ; à la maison, avec la guitare de son père, les albums de Michael Jackson, de Jeff Buckley ou Ben Harper. C’est le bonheur. Sans tâches ? Non. Irma dit : « Au Cameroun, pour 1% de privilégiés, il y a 99% de gens qui souffrent. J’ai vu la misère en bas de chez moi, l’injustice. Ça m’a donné une rage incroyable. » Elle a seulement 13 ans lorsqu’elle compose un de ses premiers morceaux, le prophétique « I know ». Elle y chante : « Ma seule arme, c’est cette chanson. » Dix ans plus tard, le titre passera à la radio, à la télé, elle le jouera sur scène. Mais elle ne le sait pas encore. Irma arrive en France à l’âge de 15 ans, pour y poursuivre des études brillantes. La France, c’est l’adolescence : rebelle, forcément. Lors des concerts de fin d’année de son lycée catholique, elle ose « We don’t need no education » des Pink Floyd ou « Highway to hell » d’ACDC. C’est le début d’une vie qu’elle n’avait absolument pas planifiée. Irma ne s’est pas imposée, elle a été choisie. Ce sont les internautes qui l’ont découverte, qui l’ont portée, épaulée -­‐ jusqu’à la scène, jusqu’au succès. A 19 ans, un jour d’ennui, elle se filme, déguisée, guitare à la main, en train de chanter « Au suivant » de Jacques Brel. Elle veut envoyer la vidéo à sa meilleure amie. Comme le fichier est trop lourd, elle le poste sur Youtube. Aussitôt, la vidéo est partagée, les retours enthousiastes. Elle se prend au jeu, met en ligne de nouvelles reprises. Puis, à la demande générale, ses propres chansons. Un matin elle se retrouve sur la homepage de Youtube, dans 25 pays du monde. Les producteurs affluent. On lui propose même… la Star Academy. Hors de question. Le fondateur de My Major Company la contacte à son tour. Elle est séduite par le concept de financement participatif, par l’idée de partage, de communauté. Banco. En seulement deux jours, 416 internautes-­‐producteurs misent sur elle. Un record. Irma : « D’un coup, j’avais des responsabilités, je devais être à la hauteur. » Elle part à New-­‐York, enregistre son premier album avec le producteur de Lenny Kravitz. Le rêve américain ? Non. Irma sait ce qu’elle veut et, tel quel, l’album ne lui plaît pas : « C’était surproduit, je ne reconnaissais plus mes chansons, je me sentais incapable de défendre ça devant un public. » Courageuse, elle confie ses doutes à son label. Les responsables de My Major Company, loin d’être vexés, sont séduits. Impressionnés. Le caprice d’une jeune fille inexpérimentée aurait été balayé d’un revers de main. Pas la conviction d’une jeune femme qui s’affirmait là comme artiste : déterminée, intègre, libre. Irma prend le temps de retravailler son album et goûte à la scène, « ce plaisir bouleversant, cette sensation monstrueuse. » Son album Letter to the Lord sort en février 2011. Qu’ils l’aient découvert sur Internet ou sur scène, les fans l’attendaient de pied ferme : ils ne sont pas déçus. Un an plus tard, Google fait d’Irma son égérie. Dans une publicité pour le navigateur Chrome, le géant du web utilise le single « I know » et raconte son parcours extraordinaire. « I know »… cette chanson composée plus de dix ans auparavant, au Cameroun, par une jeune fille rêveuse. Irma revient aujourd’hui avec Faces. Elle s’apprête impatiemment à retrouver la scène. 
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