BSV Horticulture N°5 du 22/05/2015

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N°5 – 22 mai 2015
Horticulture
Vigilance et rappel réglementaire
ANIMATEURS FILIERE
LEMMET Sylvie, Catherine Sapin et
DROUI Anthony
GIE Fleurs et Plantes Sud Ouest
email : [email protected]
[email protected]
[email protected]
Les organismes nuisibles réglementés sont définis dans l’arrêté national de lutte du
31 juillet 2000 et dans l’arrêté du 24 mai 2006 qui traduit en droit français la directive
2000/29/CE concernant les mesures de protection contre l’introduction dans la
communauté d’organismes nuisibles aux végétaux et aux produits végétaux et contre
leur propagation à l’intérieur de la communauté et liste les organismes nuisibles de
lutte obligatoire sur notre territoire.
L’arrêté du 15 décembre 2014 abroge l’arrêté national du 24 mars 2006. Il définit une
nouvelle classification des organismes nuisibles en 3 catégories de dangers, selon la
gravité du risque qu’ils présentent, et la plus ou moins grande nécessité, de ce fait,
d’une intervention de l’Etat ou d’une action collective. Il précise la liste des dangers
sanitaires de première et deuxième catégorie pour les espèces végétales et définit les
nouvelles bases des actions de surveillance, de prévention et de lutte contre les
dangers sanitaires auxquels sont exposés les végétaux. Il s’agit ainsi de mieux mettre
en adéquation les moyens et ressources mobilisés par l’Etat ou par les organisations
professionnelles avec la gravité du risque correspondant.
Textes réglementaires :
− http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?
cidTexte=JORFTEXT000029958875&dateTexte=&categorieLien=id
− http://agriculture.gouv.fr/Categorisation-des-dangers-sanitaires
Directeur de publication :
Dominique Graciet,
Président de la Chambre régionale
d'agriculture d'Aquitaine
Cité mondiale
6, Parvis des Chartrons
33075 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 01 33 33
Fax 05 57 85 40 40
http://www.aquitainagri.org/
Supervision :
DRAAF / Service Régional de
l'Alimentation Aquitaine
51, rue Kièser
33077 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 00 42 03
http://draaf.aquitaine.agriculture.
gouv.fr/
La notion d’organisme nuisible réglementé englobe la notion d’organismes de
quarantaine. Un organisme de quarantaine est défini par la Convention Internationale
pour la Protection des Végétaux comme suit : « organisme nuisible qui a une
importance potentielle pour l’économie de la zone menacée et qui n’est pas encore
présent dans cette zone ou bien qui y est présent mais n’y est pas largement disséminé
et fait l’objet d’une lutte officielle »
Toute personne qui constate sur un végétal la présence d’un organisme nuisible
réglementé a l’obligation d’en faire déclaration auprès de la Direction Régionale
de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) (Service Régional de
l’alimentation- SRAL)
Méthode de recueil des données dans le réseau
Ce BSV est alimenté par 162 observations réalisées sur 20 visites d’entreprises
horticoles du Sud-Ouest de la semaine 13 à la semaine 19 – 2015. Les observations
concernent les cultures touchées par un bio - agresseur. Les cultures saines ne sont pas
notées.
Pour chaque catégorie de bio-agresseur et pour chaque observation :
• un niveau d’attaque est relevé (I : faible, II : moyen, III : attaque fort).
•
•
•
•
une moyenne pondérée est calculée avec les coefficients 1, 2, 3 suivant
l’effectif des observations par niveau d’attaque.
un % d’observations est calculé par bio-agresseur, relativement à un total
d’observations de ravageurs ou de maladies.
un % d’entreprises touchées est calculé par bio-agresseur.
les cultures touchées sont listées et le nombre d’observations réalisées est
précisé entre parenthèses.
Quelques observations sont relevées sur plants maraîchers.
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Le niveau d’attaque pondéré est une indication d’intensité d’attaque (échelle 1 à 3).
Le nombre d’observations est une indication de fréquence d’attaque.
Légende :
1 < niveau d'attaque < 1,5
< 10% d'entreprises touchées
1,5 < niveau d'attaque < 2
10% < % entreprises touchées < 30%
2 < niveau d'attaque < 2,5
30% < % entreprises touchées < 50%
niveau d'attaque > 2,5
% entreprises touchées > 50%
Repères des cultures en cours
•
•
•
Les cultures pour la vente de printemps sont en cours, quelques cultures de potées sont en cours pour la
Fête de Mères (Hortensia ...).
Des cultures pour des ventes estivales sont en cours (Pervenches, Solanum, Piments d’ornement...).
Les premières séries de cyclamen sont empotées.
Ravageurs
104 observations (64% des observations) ont été réalisées sur des cultures touchées par des ravageurs.
Nous présentons les bio- agresseurs par ordre décroissant du nombre d’observations. Les cultures sont listées et
le nombre d’attaques observées est précisé entre parenthèse. Les ravageurs les plus observés (plus de 10% des
observations de ravageurs) sont dans l’ordre : Thrips, Pucerons, Mineuses (Diptères), Aleurodes, Acariens
(tétranyques). Les Mineuses et les Altises ont fait leur apparition.
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1. Thrips
Observations
Thrips
I
II
III
Nb
observations
sur 104
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 20
Intensité
d'attaque
19
8
4
31
13
30%
65%
1,5
31 diagnostics (30% des observations) ont été réalisés sur 14 cultures différentes avec des attaques
majoritairement faibles sur 65% des entreprises. Les attaques sont faibles à fortes. Sauf exception, il s’agit du
thrips californien, Frankliniella occidentalis.
Géranium lierre (10),
Gerbera (4), Verveine (4),
Lantana (2), Piment (2),
Ageratum (1), Aubergine (1), Bacopa (1), Dalhia (1), Euphorbe (1), Fuchsia (1), Impatiens NG (1),
Lysimachia (1) Pétunia (1).
Ce ravageur est toujours au premier rang.
Dégâts- biologie : voir BSV N°3.
•
•
•
•
•
•
Géranium lierre (10) : les formations œdémateuses sur jeunes feuilles peuvent aller jusqu’à des blocages
de croissance, pour les attaques les plus fortes. Les fleurs des lierres doubles sont appétantes ; le
feuillage est moins sensible que celui des Lierre simple. Les Mini Lierre sont les plus sensibles aux
dégâts.
Verveine (4) : les feuilles blanchissent en cas de forte attaque et souvent les larves sont visibles sur les
feuilles.
Gerbera (3) : les attaques de larves dans le cœur des plantes provoquent des cicatrices foliaires sur les
feuilles en croissance. Les attaques d’adultes dans les fleurs provoquent des déformations et des
décolorations.
Lantana (2) : les fleurs surtout sont très appétantes pour les adultes polliniphages. Le frappage est utile
pour prendre la mesure de la présence de thrips dans une serre. Les plantes peuvent héberger une forte
population sans dégâts. Cependant des dégâts sont possibles sur feuilles avec des taches claires
ponctuées des déjections, situation observée sur un site fortement touché par le thrips sur de nombreuses
cultures.
Piments (2) : les plants maraîchers comme les piments d'ornements sont sensibles aux piqûres de larves
sur apex qui provoquent des déformations et des cicatrices foliaires.
Ageratum (1), Aubergine (1), Bacopa (1), Dalhia (1), Euphorbe (1), Fuchsia (1), Lysimachia (1),
Pétunia (1) : les Euphorbes de type 'Diamond Frost' sont très attractives pour les adultes, mais ne
présentent pas de dégâts. Les Agératum, Aubergines, Bacopa, Dalhia, Pétunia présentent en cas
d’attaques, des petites taches claires sur la face supérieure des feuilles, ponctuées de déjections noires
excrétées par les larves face inférieure. Les Dalhia, Lysimachia nummularia présentent plutôt des
cicatrices foliaires provoquées par les piqûres des larves dans les bourgeons.
Risque d’entrées extérieures et développement plus rapide
avec températures élevées
Evaluation des risques : les fleurs attirent les adultes. Pour évaluer les populations, il faut frapper régulièrement
les composées (Anthémis, Brachycome....), les plantes pollinifères (Euphorbes...). Les larves sévissent dans les
apex ou sous les feuilles ! En fin de saison, du fait de la présence de nombreuses fleurs attirant les adultes
polliniphages dans les serres, les niveaux de populations peuvent nécessiter une intervention, souvent conseillée
pour protéger les nouvelles cultures si elles sont installées dans les mêmes compartiments (cyclamens,
chrysanthèmes...).
•
Gerbera (1), Impatiens NG (1) : un site est touché par une problématique récurrente d'Echinothrips
americanus.
Biologie et dégâts: il s’agit d’un « thrips de feuillage » provoquant une grisette grave en cas de forte attaque. Il est
de plus grande taille que Frankliniella, les adultes sont noirs avec 2 zones blanches aux points d’insertion des
ailes, les larves et les nymphes sont blanches et présentes sous les feuilles. Le cycle est moins rapide et les
générations se suivent en général sans se télescoper.
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Evaluation des risques : il n’est pas contrôlé par les acariens prédateurs et n’est pas piégé sur panneaux
chromatiques car il vole peu. Il peut être conservé sur les adventices. Il est conseillé d’éliminer le ravageur. Les
attaques sont en général rares et ponctuelles.
2. Pucerons
Observations
Pucerons
I
II
III
Nb
observations
sur 104
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 20
Intensité
d'attaque
15
8
4
27
14
26%
70%
1,6
27 diagnostics (26% des observations) ont été réalisés sur 16 cultures différentes avec des attaques
majoritairement faibles sur 70% des entreprises. Les attaques sont faibles à fortes.
Géranium lierre (5),
Piment (3), Verveine (3),
Aubergine (2), Dalhia (2), Dipladénia (2),
Alstromère (1), Artichaut (1), Aubriette (1), Basilic (1), Callibrachoa (1), Euryops (1), Ipomée (1), Muflier
(1), Œillet (1), Rhubarbe (1).
Ce ravageur est toujours au deuxième rang.
Il s’agit d’attaques de plusieurs espèces, en particulier le puceron de la pomme de terre qui se développe en
automne-hiver et au début du printemps, relayé par le puceron du pêcher. Quelques attaques sont provoquées par
le puceron de la tomate.
Repérage des espèces principales polyphages :
•
puceron de la pomme de terre (Aulacorthum solani) : puceron vert clair, avec des taches vert foncé
à
la base des cornicules. Il injecte une salive toxique qui provoque rapidement des déformations et des
taches jaunes sur certains feuillages. Il se développe plutôt en conditions froides.
•
puceron du pêcher (Myzus persicae) : puceron vert clair à rosé suivant les cultures touchées. Il se
développe au printemps.
•
puceron de la tomate (Macrosiphum euphorbiae): puceron de grande taille, très allongé, vert avec une
ligne dorsale plus foncée sur les formes âgées. Il peut aussi être rose (par exemple, sur tomate). Il
provoque peu de fumagine et peu de déformations, tant que les populations sont faibles à moyennes.
•
Puceron du melon (Aphis gossypii) : petit puceron vert à gris-noir, avec les cornicules toujours noirs. Il se
développe en fin de printemps et en été. Les attaques sont souvent explosives et graves sous abris.
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Dégâts et biologie : voir BSV N°3.
•
Géranium lierre (5) : il s’agit dans tous les cas d’attaques du puceron de la pomme de terre
(Aulacorthum solani), qui provoque des taches jaunes sur le dessus et rapidement des déformations
foliaires.
•
Piment (3), Dipladénia (2), Callibrachoa (1), Ipomée (1), Œillet (1) : il s’agit dans tous les cas
d’attaques du puceron vert du pêcher (Myzus persicae), qui d’ailleurs est souvent rosé sur ces cultures
toujours sensibles au printemps.
•
Verveine (3), Dalhia (2) : il s’agit du puceron vert du pêcher ou du puceron de la pomme de terre suivant
les sites. Sur site les Dalhia étaient touchés par le puceron du melon (Aphis gossypii), qui habituellement
sévit plutôt en fin de printemps et en été.
•
Aubergine (2), Alstromère (1) : ces cultures sont particulièrement sensibles aux attaques du puceron de
la tomate (Macrosiphum euphorbiae). Une forte attaque peut provoquer des jaunissements sur
alstromères cultivées en pot, touchées dans le cœur dense des plantes.
•
•
Artichaut (1), Basilic (1), Euryops (1), Muflier (1), Rhubarbe (1).
Aubriette (1) : il s’agit toujours de l’attaque de pucerons racinaires Pemphigus sp signalée sur le BSV
N° 3, toujours actifs malgré l’intervention du producteur.
Risque augmenté en fin de printemps
Evaluation des risques : le développement des pucerons est à surveiller en fin de printemps et en été sous abris.
Le risque de dispersion par les formes ailées augmente avec les températures croissantes.
3. Mineuses (diptères)
Observations
I
II
Tétranyques
7
5
III
Nb
observations
sur 104
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 20
Intensité
d'attaque
12
4
12%
20%
1,4
12 diagnostics (12% des observations) ont été réalisés sur 10 cultures différentes avec des attaques
majoritairement faibles sur 20% des entreprises. Les attaques sont faibles à moyennes.
Cèleri (2), Dahlia (2),
Brachycome (1), Chou (1), Helichrysum (1), Muflier (1), Œillet (1), Pétunia (1), Torenia (1), Verveine (1).
Ce ravageur a fait son apparition et est toujours au troisième rang.
• Céleri (2) : des débuts d'attaque de la mouche mineuse du céleri (Philophylla heraclei) ont été observés
sur des plants.
Dégâts : il ne faut pas confondre avec des brûlures. Les mines se développent en bout de feuilles. Plusieurs
minent la même feuille ; parfois, il y a même plusieurs larves dans la même mine. Lors d'attaques importantes,
elles creusent leurs galeries dans les pétioles.
Biologie : les adultes sont des mouches de 5-6 mm de longueur. Ils peuvent être repérés et piégés sur panneaux
jaunes. Les individus de la génération d'été sont relativement clairs, rouge jaune, avec la tête claire. Ceux de la
génération d'hiver sont noirs brillants. Tous ont des ailes sombres et rayées. Les œufs sont pondus par petits
groupes sur les feuilles (150 œufs/femelle), ce qui explique la présence de plusieurs larves dans une même
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galerie. Le développement larvaire dure 25-30 jours (dernier stade 3-4 mm). La pupaison se fait au sol à une
profondeur de 8-10 cm, rarement dans la feuille. Cette mouche est inféodée au Céleri, ainsi qu'à quelques autres
Ombellifères. On compte deux générations par an : premier vol en mai (qui peut toucher les plants), deuxième vol
en juillet (qui touche plutôt la production de pleine terre).
•
Dahlia (2) : il s’agit d’attaques peu graves de la mineuse horticole (Chromatomyia horticola) qui fait sa
pupaison dans la galerie (caractéristique qui la différencie de Liriomyza sp plus dangereuse) et dont
l’adulte est grisâtre.
•
Brachycome (1), Helichrysum (1), Muflier (1), Œillet (1), Pétunia (1), Torenia (1), Verveine (1) : sur un
même site, ces cultures ont été assez gravement attaquées par la mouche mineuse sud-américaine
(Liriomyza huidobrensis), diagnostic confirmé par une identification en laboratoire. Nous avons observé
des galeries sinueuses sur feuilles âgées mais aussi beaucoup de piqûres d'adultes (nutrition, ponte) et
donc des feuilles criblées. L'attaque a été enrayée par une intervention sur la première génération, mais
une deuxième est à craindre : observation de pupes marron-noir pleines (2-3mm) hors des mines et
d’adultes avec leur écusson jaune caractéristique sur le thorax (2-3mm).
Biologie : les adultes sont de petites mouches (1,7 - 2,3 mm) jaune et noire. Les larves (asticots) sont de couleur
blanc-laiteux ou blanc-jaunâtre (3,5 mm au dernier stade). Les pupes sont jaune d'or à brun-jaunâtre (2,2 mm)
légèrement aplatie dorso-ventralement. L’adulte se déplace peu, pour se nourrir, la femelle perfore l'épiderme de
la feuille avec son ovipositeur puis suce le liquide qui s'en écoule ; le mâle profite des piqûres faites par les
femelles. La femelle introduit ses œufs isolément dans le parenchyme des feuilles (4-6 jours). La durée du
développement larvaire est très rapide (5- 6 jours). La pupaison (7-14 jours) peut se trouver sur la feuille,
partiellement sortie de la mine ou encore accrochée au support végétal ou encore sur le sol. Le cycle complet est
très rapide d’où sa dangerosité sous abris (3 semaines environ).
Risque en général faible sauf si Liriomyza
Evaluation des risques : depuis les années d’introduction 90-95, les attaques sont très rares... Il s’agit d’un
organisme réglementé (danger sanitaire de catégorie II). Les attaques sont rares, mais souvent graves quand elles
surviennent.
•
Chou (1) : une attaque sérieuse a été observée sur plants. La pupaison se déroulent en dehors de la
galerie (<2mm), les mines se développent typiquement le long de la nervures principale. Il pourrait s’agir
de Phytomyza rufipes. Les dégâts peuvent aller jusqu’à un blanchiment des feuilles.
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4. Aleurodes
Observations
I
II
III
Nb
observations
sur 104
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 20
Intensité
d'attaque
Aleurodes
9
1
1
11
7
11%
35%
1,3
11 diagnostics (11% des observations) ont été réalisés sur 6 cultures différentes avec des attaques
majoritairement faibles sur 35% des entreprises. Les attaques plutôt faibles.
Lantana (4),
Dipladénia (2), Gerbera (2),
Aubergine (1), Solanum (1), Tabac (1).
Ce ravageur est au quatrième rang.
Dégâts-biologie : voir BSV N°3.
Surveillez Bemisia, favorisé par températures élevées
Evaluation des risques : il s’agit dans tous les cas d’attaque de l’aleurode du tabac (Bemisia tabaci), dont le
développement rapide est à craindre avec les températures croissantes et estivales.
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5. Acariens (tétranyques)
Observations
I
Tétranyques
9
II
III
Nb
observations
sur 104
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 20
Intensité
d'attaque
1
10
5
10%
25%
1,2
10 diagnostics (10% des observations) ont été réalisés sur 10 cultures différentes avec des attaques
majoritairement faibles sur 25% des entreprises. Les attaques sont plutôt faibles sauf sur un site.
Aubergine (1), Colocasia (1), Dipladénia (1), Fraisier (1), Fuchsia (1), Géranium lierre (1), Ipomée (1),
Lantana (1), Menthe (1), Yocroma (1).
Ce ravageur est au cinquième rang.
Dégâts-biologie : voir BSV N°3
Temps chaud et sec favorable
Evaluation des risques : ce ravageur est favorisé par les températures élevées et les humidités basses, conditions
climatiques actuelles sous abris.
6. Autres ravageurs
Observations
I
Altises
Cicadelles
Cochenilles
Chenilles
Tarsonèmes
Punaises
6
•
II
III
2
2
1
1
1
Nb observations sur
104
Nb entreprises
Fréquence
d’attaque
% entreprises sur
20
Intensité
d’attaque
6
2
2
1
1
1
5
2
1
1
1
1
6%
2%
2%
1%
1%
1%
25%
10%
5%
5%
5%
5%
1,0
2,0
1,0
1,0
3,0
1,0
Altises : Aubergine (3), Chou (2), Rhubarbe (1). Les premières morsures d'adultes de petites altises des
crucifères (Phyllotreta atra, noires, ou P. nemorum rayées) sur plants de chou. D’autres espèces
provoquent des trouaisons sur aubergines et rhubarbe.
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•
Cicadelles : Romarin (1), Sauge (1) : il s ‘agit d’Eupteryx sp, cicadelles attaquant les labiacées
aromatiques.
•
Cochenilles : Senna (1), Yocroma (1) : il s’agit d’attaques de la cochenille farineuse des agrumes
Planococcus citri.
•
Chenilles : Fraisier (1) : il s’agit d’un début d’attaque de tenthrèdes, dont les adultes sont des « guêpes »
et qui attaquent souvent les rosacées.
•
Tarsonèmes : Piment (1) : il s’agit d’une forte attaque de Phytotarsonemus latus, observée sur une série
de plants. Blocage, filiformisme des feuilles, bronzure sur les tiges, sous les feuilles ont été observés. Les
œufs et les formes mobiles étaient visibles à la loupe (x20). Un temps frais et humide est favorable.
•
Punaises : Chou (1) : Il s’agit des premiers dégâts de la punaise ornée Eurydema ornata avec des
marbrures jaunâtres sur le feuillage en plage.
Maladies
58 observations (36% des observations) ont été réalisées sur des cultures touchées par des maladies
(champignons, bactéries, virus).
Nous présentons les bio-agresseurs par ordre décroissant du nombre d’observations. Les cultures sont listées et
le nombre d’attaques observées est précisé entre parenthèse. Les maladies les plus observées (plus de 10% des
observations de maladies) sont dans l’ordre : Viroses, Botrytis, Mildiou, Champignons racinaires, taches
foliaires.
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1. Viroses
Observations
I
II
Viroses
9
7
III
Nb
observations
sur 58
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 20
Intensité
d'attaque
16
8
28%
40%
1,4
16 diagnostics (28% des observations) ont été réalisés sur 13 cultures différentes avec des attaques faibles
à fortes sur 40% des entreprises.
Coleus (3),
Géranium lierre (2),
Anthemis (1), Dalhia (1), Diascia (1), Dipladénia (1), Echeveria (1), Géranium zonale (1), Impatiens (1),
Lobelia (1), Nemesia (1), Pelargonium (1), Pétunia (1).
Les viroses sont toujours au premier rang.
Il s’agit majoritairement de tospovirus, transmissibles par les thrips (voir BSV N°3).
•
Coleus (3), Dalhia (1), Diascia (1), Impatiens (1), Lobelia (1), Nemesia (1) : il s’agit de diagnostics
d’INSV (Impatiens Necrotic Spotted Virus) confirmés par tests rapides ELISA. Sur Lobelia on peut aussi
identifier du TSWV. Sur Coleus où les attaques sont fréquentes, des diagnostics ont été faits sur Or de
Pyrénées, Rio de Janeiro, Lime, Comtesse de Montrichard, Pinapple Splash, Lancelot Velvet Mocha,
Madame Bauché. Les symptômes sont parfois discrets pouvant être confondus avec des taches foliaires
dues à des champignons, évoluant à nécroses (Botrytis, Mildiou). Il faut rechercher les traînées en arcs de
cercles, des stries concentriques. Ils sont souvent accompagnés de déformations. Une forte expression
virale a été observée sur 'Sunsatia Ciruela Improved'. Diascia barberae Flying Colors Red était fortement
touchée sur un site. L’Impatiens niamniamensis dit du Zaïre est sensible comme l'Impatiens de Nouvelle
Guinée. Des symptômes de noircissement des apex, voire des pétioles et des tiges, des taches noires
plus ou moins en anneaux sur les feuilles ont été observées.
•
Géranium lierre (2), Echeveria (1), Géranium zonale (1) : il s’agit de diagnostic de TSWV (Tomato
Spotted Wilte Virus) confirmés par tests rapides ELISA. Sur géranium de nouveaux diagnostics ont été
faits sur Grandeur Ivy Magenta, ‘Caliente Rose’, ‘Caliente Saumon’, Balcons. Les symptômes sont assez
caractéristiques avec des zones vert foncé alternant avec des zones jaunâtres, accompagnés de
déformations, parfois des anneaux jaunes concentriques. Sur Echeveria 'Prince Noir' est très sensible
avec l’observation de taches rondes noirâtres, parfois des stries concentriques claires, des déformations
des feuilles.
•
Anthemis (1) : nous avons observé un rabougrissement sur beaucoup de plantes d'un lot de ‘Reflexion
Yellow Cream' évoluant en dessèchement. Il s'agit très probablement du Chrysanthemum Stunt Viroïd
(CSVd). L’élimination des plantes a été conseillée. Il s'agit d'un viroïde (ONR, danger sanitaire II).
•
Pétunia (1) : le Pétunia retombant ‘Mystical Phantom’ était touché sur un site par la Mosaïque du tabac,
(TMV) avec un gaufrage, un aspect chlorotique, des petites taches nécrotiques, une baisse de vigueur. Ce
Tobamovirus est un virus très grave qui touche les solanacées : il peut se transmettre par le sol, les débris
végétaux, les semences et l'eau et bien sûr par le bouturage ou les outils de taille. Le diagnostic a été
confirmé par test rapide ELISA. C’est un virus grave qui affecte les solanacées, il faut éliminer les plantes.
•
Dipladénia (1) : la Mosaïque Virale du Dipladénia (Dipladenia Mosaic Virus) a été observée avec des
taches foliaire claires plus ou moins rondes sur le dessus des feuilles, en général discrets, surtout au
printemps et en automne. Des panachures blanches sont possibles sur fleurs.
Gestion des risques : une amplification de la charge virale et donc des symptômes est à craindre lors du
bouturage. Un assainissement du matériel de base par régénération in vitro de méristème peut être conseillé. Il
s'agit d'un potyvirus transmis par les pucerons.
•
Pelargonium (1) : sur un plant de Pelargonioum grandiflorum, Pelargonium vein clearing virus (PVCV)
a été observé, c’est le virus qui est utilisé en micropropagation pour créer le célèbre géranium Lierre
"Crocodile'.
Tospovirus en progression, difficile contrôle des vecteurs
Evaluation des risques : les virus sont transmis par des vecteurs porteurs dont il faut gérer les populations
a minima en cas de diagnostic ou par le bouturage, les outils de taille etc. La gestion des pieds-mères et la qualité
sanitaire du matériel de base sont primordiales.
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2. Botrytis
Observations
Botrytis
I
II
10
2
III
Nb
observations
sur 58
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 20
Intensité
d'attaque
12
7
21%
35%
1,2
12 diagnostics (21% des observations) ont été réalisés sur 9 cultures différentes avec des attaques faibles
à moyennes sur 35% des entreprises.
Divers (3),
Impatiens NG (2),
Bégonia (1), Coleus (1), Dalhia (1), Géranium zonale (1), Lavande (1), Sauge (1), Thym (1).
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Le botrytis est toujours au deuxième rang.
Symptômes et biologie : Voir BSV N°3.
Risque diminué par temps chaud et sec
Evaluation des risques : le temps frais et humide sur mars-avril a pu favoriser la pourriture grise, surtout sur des
cultures sous-fertilisées, sur-arrosées, ayant poussé trop vite (serre chaude), ayant des feuillages tendres. Les
hautes densités créent un déficit de lumière dans les cœurs des plantes et des jaunissements favorables
à l'installation du Botrytis. Les cultures à besoin de chaleur de fond ont pu souffrir d’être installées prématurément
en "serre froide". Les problèmes devraient être moins importants dorénavant.
3. Mildiou
Observations
I
II
III
Nb
observations
sur 58
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 20
Intensité
d'attaque
Mildiou
6
1
2
9
9
16%
45%
1,6
9 diagnostics (16% des observations) ont été réalisés sur 5 cultures différentes avec des attaques faibles
à fortes sur 45% des entreprises.
Basilic (2),
Artichaut (1), Chou (1), Impatiens (1), Osteospermum (1), Perilla (1), Rhubarbe (1), Salade (1).
Le mildiou est monté au troisième rang. Il était quatrième sur la période d’observations précédente.
Symptômes et biologie : voir BSV N°3.
• Basilic (2) : on observe des taches brunes en général anguleuses, pouvant d'abord être claires, puis se
dessécher. Il s’agit de Peronospora belbahrii qui touche surtout le type « grosses feuilles ». Il peut
provoquer des pertes de plants.
•
Impatiens x walleriana (1) : on a enregistré une forte attaque de Peronopsora obducens sur un site. Il est
conseillé d’intervenir régulièrement, sans toutefois éliminer le risque de développement de la maladie une
fois dans les massifs.
•
Artichaut (1), Osteospermum (1), Salade (1) : il s’agit d’attaque du meunier de la laitue (Bremia
lactucae) qui sévit sur les astéracées. On observe des plages jaunâtres face supérieure, souvent
délimitées par les nervures (barrières physique à la progression du mycélium interne) et une sporulation
blanchâtre face inférieure des feuilles.
•
•
•
Chou (1) : Peronospora sp peut attaquer les plants en début de saison.
Perilla (1) : une forte attaque de Peronospora sp a été observée sur cette culture, proche des coleus.
Rhubarbe (1) : les plants sont encore en observation en laboratoire, mais il peut s’agir de mildiou : plages
nécrotiques pouvant être confondues avec des brûlures, obligeant le producteur à nettoyer régulièrement.
Risque diminué par temps chaud et sec.
Evaluation des risques : un temps doux et humide est favorable, le risque est moins important avec les montées
de température, mais le mildiou reste favorisé par la présence d’eau sur les feuilles (condensation, rosée,
aspersion, pluies).
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4. Champignons racinaires
Observations
I
II
Champ. racinaires
5
3
III
Nb
observations
sur 58
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 20
Intensité
d'attaque
8
6
14%
30%
1,4
8 diagnostics (14% des observations) ont été réalisés sur 6 cultures différentes avec des attaques faibles
à fortes sur 30% des entreprises.
Dipladénia (3),
Verveine (2),
Echeveria (1), Lavande (1), Œillet (1).
Les champignons racinaires montent au quatrième rang.
• Dipladénia (3) : il s’agit d’attaque de fusariose (Fusarium oxysporum).
Biologie : il s’agit sans doute d’une forme spéciale inféodée aux Dipladénia. La forme asexuée est la plus
couramment observée. Elle fait intervenir des conidies produites par bourgeonnement de mycéliums spécialisés,
les conidiophores. Ils sont courts, simples, associés sur un coussinet et émettent des macroconidies
pluricellulaires (en « croissant de lune ») ou des microconidies unicellulaires. Des formes de résistances sont
produites en conditions favorables, les chlamydospores, conidies entourées d'une paroi épaisse et de substances
nutritives assurant la conservation dans le sol (un an parfois plus, jusqu’à 100-150 cm) ou dans le substrat et sur
beaucoup d'autres supports (pots surtout poreux (terre), tablettes, systèmes d'irrigation, tuyauteries, bacs de
solution nutritive, déchets de culture...). Elles peuvent être disséminées dans l'air ambiant, les poussières et
peuvent également survivre près d'un an dans l'eau et les solutions nutritives. Les conidies, produites en très
grand nombre peuvent aussi être disséminées au cours de la manipulation des plantes, ou par l'eau d'arrosage.
Insectes et acariens peuvent également disséminer les spores présentes sur les parties aériennes. Comme les
jeunes plants atteints ne présentent pas immédiatement de symptômes, leur importation en serre peut elle-même
constituer le foyer d'une nouvelle dissémination. La température optimale de multiplication du champignon est de
l'ordre de 28°C.
Symptômes : les feuilles deviennent jaunes puis tombent peu à peu et la plante se dessèche rapidement. Les
plantes touchées se repèrent assez vite. On peut observer des amas duveteux ronds et orangés le long des tiges
lignifiées : ce sont des sporodochies, regroupements de conidiophores. Souvent la maladie se déclare après un
stress, par exemple une taille. Les vaisseaux conducteurs sont obstrués par le champignon, et l’alimentation
hydrique est gênée surtout en conditions chaudes ou la demande est plus importante, ce qui se manifeste par des
flétrissements. Les variétés hybrides semblent plus sensibles que Dipladénia sanderi.
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•
•
Œillet (1) : il s’agit de fusariose (Fusarium oxypsorum dianthii) qui touche souvent Dianthus caryophyllus
et ses hybrides.
Verveine (2), Echeveria (1), Lavande (1) : il s’agit de Phytophthora (confirmé en laboratoire sur
verveine), favorisé par des excès d’eau et des températures élevées.
Risque de fusariose, phytophthora augmenté par temps
chaud.
Evaluation des risques : les risques augmentent au printemps, dès lors que des journées ensoleillées alternent
avec des journées douces et pluvieuses. Surveillez les cultures sensibles et les zones d’ombre et de courant d’air
(près des entrées). Les sous-fertilisations rendent les cultures plus sensibles.
5. Taches foliaires
Observations
I
II
Taches foliaires
5
1
III
Nb
observations
sur 58
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 20
Intensité
d'attaque
6
6
14%
30%
1,2
6 diagnostics (10% des observations) ont été réalisés sur 2 cultures différentes avec des attaques faibles
à fortes sur 30% des entreprises.
Fraisier (5)
Verveine (1)
Les taches foliaires montent au cinquième rang.
•
Fraisier (5) : les variétés ‘Maestro et Mara des Bois’ sont très sensible à la maladie des taches
communes ou taches rouges (Mycosphaerella fragariae).
Symptômes : on observe des petites lésions sur les toutes jeunes feuilles évoluant vers des taches plus ou moins
circulaires (3-6 mm), à centre gris ou blanc avec des contours rougeâtres. Les taches peuvent confluer et conduire
à un dessèchement des feuilles, de la plante, des sépales, un noircissement des akènes sur le fruit en cas de forte
attaque.
Biologie : le champignon hiverne sur les feuilles âgées. La sporulation débute dès 5°C, les infections à partir de
10°C. La croissance est optimale à 20 - 25°C. Un arrêt survient à partir de 30°C.
•
Verveine (1) : il s’agit de septoriose (Septoria sp), favorisée par l’arrosage par aspersion ou la
pluviométrie lorsque les plantes sont sorties, passé le risque de gelée.
Risque diminué par temps chaud et sec
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5. Autres maladies
Observations
I
II
III
Nb
observations
sur 63
Nb entreprises
Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 25
Intensité
d'attaque
Oïdium
2
2
1
5
5
9%
25%
1,8
Rouille
2
2
2
3%
10%
1,0
•
•
Oïdium : Verveine (2), Pétunia retombant (1), Romarin (1), Sauge officinale (1) sont des cultures
sensibles. Les conditions variables sont favorables.
Rouille : Fuchsia (1), Œillet (1). Les attaques sont rares. Il s’agit de Puccinia epilobii sur Fuchsia tiges et
de Puccinia arenariae sur Dianthus deltoïdes, vivace très sensible à la rouille, menée ici en bisannuelle en
abris froid. Cette rouille attaque aussi les œillets de poète (Dianthus barbatus) et les œillets de chine
(Dianthus chinensis).
Récapitulatif des indicateurs des niveaux de pression
(Nombre d’observations. % entreprises touchées)
•
Ravageurs
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Maladies
•
Informations réglementaires pour 2015
La nouvelle convention GNIS/SOC peut éventuellement concerner les établissements faisant pour partie de la
production de plants de légumes en plus de leur production ornementale.
La déclaration annuelle d'activité pour 2015 va bientôt être envoyée dans les établissements producteurs
concernés par le Passeport Phytosanitaire Européen (Obligation pour tous d’être immatriculés et entreprises
produisant et commercialisant des jeunes plants, concernées).
Remarques générales
Sur les organismes nuisibles réglementés, quelques liens utiles :
•
Le guide des organismes nuisibles édité par la FNPHP et l’Astredhor : http://www.astredhor.fr/ cliquer
sur documentation puis sur contribution du réseau et entrer en recherche le titre guide des organismes
nuisibles.
•
Sur les organismes nuisibles émergents : http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Surveillancebiologique-du
•
Sur vos obligations sur la circulation des végétaux ou des produits végétaux :
http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Circulation-des-vegetaux-ou-des
•
Sur vos obligations de déclaration de production de plantes potagères :
http://gnis.fr/index/action/page/id/1032/title/Formulaires
•
Xyllela fastidiosa : Ce parasite émergent, bactérie d'origine américaine, est l'agent responsable de la
maladie de Pierce. Elle a été détectée en 2013 en Italie sur plusieurs cultures dont l'Olivier (Cf. Note
nationale Xylella fastidiosa). Cette bactérie responsable de dépérissement de la plante contaminée
n'a pas encore été détectée en France. Toutefois, les autorités européennes et françaises sont très
vigilantes sur la dissémination possible de Xylella fastidiosa.
Les observations nécessaires à l’élaboration du Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture –Pépinières
sont réalisées par le GIE Fleurs et plantes du Sud-Ouest sur des entreprises d’horticulture et de pépinière
ornementale.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peutêtre transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux
décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des
observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la
traçabilité des observations est nécessaire).
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits
issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".
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