? Les réserves d'ATP sont très faibles (environ 4 à 7 mmoles.l-1) et ne permettent en théorie que quelques contractions. La poursuite de l'exercice exige la resynthèse de l'ATP. ATP Resynthèse de l'ATP Pi + ADP Le muscle dispose de réserves d'énergie non directement utilisable, sous forme de phosphocréatine, de glucides, de lipides. Commande nerveuse Phénomènes physiologiques Activation musculaire (potentiels d'action) Relargage du Calcium (reticulum sarcoplasmique) ATP Pi + ADP Hydrolyse de Phénomènes biochimiques l'ATP ( Myosine-ATPase) F0 V0 Pmax Phénomènes mécaniques ? Trois métabolismes énergétiques permettent la resynthèse de l’ATP au cours de l’exercice. Métabolisme anaérobie alactique Métabolisme anaérobie lactique Métabolisme aérobie ATP Resynthèse de l'ATP Pi + ADP Commande nerveuse Phénomènes physiologiques Activation musculaire (potentiels d'action) Relargage du Calcium (reticulum sarcoplasmique) ATP Pi + ADP Hydrolyse de Phénomènes biochimiques l'ATP ( Myosine-ATPase) F0 V0 Pmax Phénomènes mécaniques Bioénergétique et Entraînement Dans le modèle bioénergétique de la performance, il est classique de caractériser un métabolisme énergétique par son inertie, sa puissance maximale et sa capacité de travail. D’après ce modèle bioénergétique, les entraînements peuvent être différenciés en fonction de leur action préférentielle sur le développement de la puissance et de la capacité maximales des trois métabolismes énergétiques. Caractéristique du métabolisme énergétique Inertie : lenteur d’entrée en action, c’est-à-dire temps nécessaire pour atteindre un pourcentage élevée de la puissance requise. Puissance maximale : débit maximal d’énergie, c’est-à-dire débit d’ATP. Capacité de travail : quantité totale d’énergie produite, c’està-dire quantité totale d’ATP restaurée. Métabolisme anaérobie alactique Inertie : extrêmement faible ou nulle Puissance : très élevée Capacité de travail : très faible Dragster Démarrage très court Puissance très élevée Distance parcourue très faible Métabolisme anaérobie lactique Inertie : faible Puissance : élevée Capacité de travail : faible F1 Démarrage court Puissance élevée Distance parcourue moyenne Métabolisme aérobie Inertie : moyenne Puissance : faible à moyenne Capacité de travail : très élevée Démarrage lent Puissance faible à moyenne Distance parcourue très élevée Modèle bioénergétique des performances sportives (environ 1970-1990) Hypothèses implicites du modèle bioénergétique classique : - séparation des 3 métabolismes ; - pas de relation entre les inerties, puissances et capacités maximales ; - la participation du métabolisme anaérobie supplée les insuffisances du métabolisme aérobie. Hydrolyse ATP Pi + ADP Glycogène Phosphorylase Glucose-1-P ATP + Créatine ADP + phophocréatine IMP + NH3 Métabolisme anaérobie alactique ADP + ADP ATP Interactions entre les métabolismes PFK ATP + AMP Hydrolyse Glucose6-P ADP + Pi Phosphorylations oxydatives Fructose1-6-P Acide Pyruvique Acide Lactique Mét. Ana. Lactique CO2 + H2O Métabolisme anaérobie alactique : réactions biochimiques NH2 Créatine II NH2 - C - N - CH2 - COO I CH3 NH2 O Phosphocréatine II II O - P - NH - C - N - CH2 - COO II CH3 O Métabolisme anaérobie alactique La resynthèse de l'ATP s'effectue dès les premières secondes de la contraction par transfert de la liaison phosphate, dite "riche en énergie", de la créatine-phosphate à l'ADP, selon la réaction de LOHMANN: ADP + créatine-phosphate ATP + créatine Une seule enzyme est nécessaire : la CréatinePhosphate-Kinase (CPK) qui ne nécessite pas d’être activée. Une deuxième réaction permet la resynthèse anaérobie alactique de l'ATP au niveau du muscle ADP + ADP ATP + AMP L'enzyme qui catalyse cette réaction est la l ' adenylate kinase (appelée autrefois myokinase). L' importance quantitative de la réaction catalysée par l'adénylate kinase (myokinase) reste à établir en ce qui concerne sa participation directe au métabolisme énergétique (resynthèse de l'ATP). L'AMP est un puissant activateur de la glycolyse anaérobie en agissant notamment au niveau de l'enzyme appelée PhosphoFructoKinase (PFK). L'AMP produit par l'adénylate kinase peut ensuite être désaminé en inosine 5'monophosphate (IMP) par l'enzyme AMP déaminase : AMP + H20 IMP + NH3 NH3 produit par la désamination de l'AMP est aussi un activateur de la phosphofructokinase. Métabolisme anaérobie alactique Créatine-Phopsphate Kinase (CPK) ADP + Phosphocréatine ADP + ADP ATP + Créatine ATP + AMP Adénylate Kinaase (myokinase) IMP + NH3 Inertie du métabolisme anaérobie alactique L'inertie de la dégradation de la créatinephosphate est très faible. La puissance maximale de resynthèse alactique de l’ATP est atteinte presque instantanément. Le métabolisme anaérobie alactique intervient donc chaque fois qu’il ya une variation importante de l’intensité de l’exercice et en début d’exercice. Puissance maximale anaérobie alactique La puissance maximale du métabolisme anaérobie alactique est très élevée. Ainsi par exemple, cette puissance permet de produire, sur bicyclette , une puissance mécanique de 800 à 1000 W chez l'homme adulte moyen et plus de 2000 W chez les meilleurs. Capacité maximale anaérobie alactique La capacité de ce métabolisme est très peu importante car la quantité de créatine-phosphate est faible et ne permet plus une resynthèse d'ATP au-delà de quelques secondes pour des exercices intenses, réalisés à puissance maximale. Les métabolismes anaérobie lactique et aérobie prennent donc, très tôt, le relais de la resynthèse de l'ATP mais à une puissance moindre. Facteurs limitatifs du métabolisme anaérobie alactique La puissance maximale anaérobie alactique est particulièrement élevée chez les sportifs qui possèdent une prépondérance en fibres rapides (IIa et IIb) plus riches en CPK. De la même façon, l'activité de l' Adénylate Kinase est plus élevée dans les fibres musculaires rapides que dans les fibres lentes, chez l'homme. Participation du métabolisme anaérobie alactique aux différents types d’exercice Puissance Exercice à 600% de VO 2max (1200 W) 1200 1000 800 1200 1000 Alactique 800 Lactique 600 600 400 400 200 200 0 Aérobie 0 2 4 6 temps (secondes) 8 10 0 Puissance 320 Exercice à 150% de VO 2max (300 W) Alactique 320 280 280 240 240 Aérobie 200 200 160 160 120 120 Lactique 80 80 40 40 0 0 0 20 40 temps (secondes) 60 80 Métabolisme anaérobie lactique “Un ennemi qui vous veut du bien” Métabolisme anaérobie lactique : réactions biochimiques Glycogène Phosphorylase Glucose-1-P Glucose6-P Fructose1-6-P Acide Pyruvique métabolisme anaérobie lactique Acide Lactique Métabolisme anaérobie lactique (glycolyse anérobie) Le métabolisme anaérobie lactique consiste en la fermentation du glucose sans intervention de l'oxygène d'où le nom de glycolyse (dégradation du glucose) anaérobie donnée à ce métabolisme. Ce métabolisme anaérobie lactique (glycolyse anaérobie) consiste en une douzaine de réactions enzymatiques successives qui peuvent être résumées de la façon suivante : une molécule de glucose donne deux molécules d'acide pyruvique qui sont transformées à leur tour en deux molécules d’acide lactique. CH2OH C Glucose O H H-C=O H - C - OH H C C OH OH H C C H OH OH Ou HO - C - H H - C - OH 6 atomes de carbone H - C - OH CH2 - OH 2 CH3 -CO-COOH 2 molécules d’acide pyruvique 2x3 atomes de carbone LDH 2 CH3 -CHOH-COOH 2 molécules d’acide lactique 2x3 atomes de carbone CH2OH C H 6 O 5 H C4 1 C OH OH C H 3 2 H OH C OH Numérotation des carbones du glucose Le glucose est mis en réserve sous forme de glycogène. Les réserves de glycogène sont constituées d’environ 150 g de glycogène hépatique et 400 g de glycogène musculaire. Foie = 150 grammes Muscles = 400 grammes Réserves de glycogène = environ 550 g Glucose total (sang, liquides..) Glycogène (foie, muscles, coeur...) Glusose mobilisable 25 g 550 g < 600 g La majeure partie du glucose dégradé pendant l'exercice provient du glycogène intramusculaire. La première réaction de la glycolyse est donc la suivante : Glycogène + HP04 + H 2- + Glucose-1-P où HP0 correspond à un ion phosphate et Glucose-1-P correspond au glucose-1Phosphate, c'est à dire à une molécule de glucose phosphorylé sur son premier atome de carbone. 2 4 Cette réaction nécessite la présence d'un enzyme appelée Glycogen-Phosphorylase . La dégradation du glycogène en glucose1-phosphate nécessite la présence de deux enzymes : - la phosphorylase coupe, une par une, les unités glycosyl à l’extrémité des branches ; - la séparation des 4 dernières unités glycosyl d’une branche de la molécule de glycogène nécessite l’intervention d’une enzyme particulière (debranching enzyme) l’enzyme débranchante. Le fonctionnement de l'une des étapes de la glycolyse anaérobie (réaction de transformation des molécules de phopho-glycéraldéhyde en biphospho-glycérate) exige la présence d'un accepteur d'hydrogène appelée NAD (abréviation de Nicotine-AdénineDinucléotide) : NAD + H2 NADH + H + La concentration de NAD est peu importante. La poursuite de l'exercice grâce à glycolyse implique + donc la régénération du NAD à partir du NADH + H formé. Le fonctionnement de l'une des étapes de la glycolyse anaérobie (réaction de transformation des molécules de phopho-glycéraldéhyde en biphospho-glycérate) exige la présence d'un accepteur d'hydrogène appelée NAD (abréviation de Nicotine-AdénineDinucléotide) : NAD + H2 NADH + H + La concentration de NAD est peu importante. La poursuite de l'exercice grâce à glycolyse implique + donc la régénération du NAD à partir du NADH + H formé. Régénération anaérobie du NAD Glycogène Pi Phosphorylase Glucose-6-Phosphate 3 ADP + Pi 3 ATP 2 NAD + 2 NADH + H Glucose + 2 acides pyruviques CH3-CO-COOH Lactico-DésHydrogénase (LDH) 2 acides lactiques CH3-CHOH-COOH S ur le plan énergétique, l'intérêt essentiel du métabolisme anaérobie lactique est que le catabolisme (la dégradation) du glycogène jusqu'à l'acide pyruvique s'accompagne de la synthèse de 3 molécules d'ATP par molécule de glucose dégradée. Un faible partie des glucides consommés pendant l'exercice peut provenir du glucose sanguin. Celui-ci nécessite d'être phosphorylé par de l'ATP pour donner du Glucose-6P et entrer dans la glycolyse. Glucose + ATP Glucose-6P + ADP L’enzyme qui intervient dans cette réaction est l’héxokinase. Formation du glucose 6-P Glycogène Pi Phosphorylase Glucose-6-Phosphate Glucose ADP ATP L orsque c'est le glucose sanguin qui est dégradé (au lieu du glycogène), le bilan est moins intéressant car en définitive seules deux molécules d'ATP sont produites. (3 molécules d'ATP moins la molécule d'ATP nécessaire pour phosphoryler le glucose). Métabolisme anaérobie lactique Glucose-6P + 3 ADP + 2 P i + + 2 NAD 2 Acides pyruviques + 3 ATP + + 2 NADH + H 2 Acides lactiques + 3 ATP + + 2 NAD La transformation de l’acide pyruvique en acide lactique est accélérée par l’enzyme Lactico-DésHydrogénase CH3-CO-COOH + NADH + H + LDH CH3-CHOH-COOH + NAD La lactate déhydrogénase est un tétramère constitué de deux types de monomères : monomères H et M. LDH1 LDH2 LDH3 LDH4 LDH5 H H M H M H M M M M H H H H H M M H M M Coeur G. Rouges Coeur G. Rouges Cerveau Rein Foie Muscles (fibres II) Il existe donc cinq combinaisons possibles de ces monomères (LDH1 à LDH5) qui sont diversement réparties dans les différents organes Inertie Puissance Exercice à 600% de VO 2max (1200 W) 1200 1000 800 1200 1000 Alactique 800 Lactique 600 600 400 400 200 200 0 Aérobie 0 2 4 6 temps (secondes) 8 10 0 Etant donnée la valeur de la constante d’équilibre Keq, la concentration de créatine (et par conséquent la dégradation de Phosphocréatine) augmente dès que l’ADP augmente et que l’ATP baisse ADP + PC ATP + C [ATP] [C] K Eq = A pH 7, [C] [CP] [ADP] [PC] K Eq = 2 x 10 = K Eq [ADP] [ATP] 9 = 2 x 10 9 [ADP] [ATP] Adapté d’après Hultman et coll. 1981 mmol/kg de muscle sec 100 80 60 Phosphocréatine 40 ATP 20 0 Stimulation électrique 20 Hz0 pendant 75 secondes 1 % [ATP + ADP + AMP] 100 90 % [PCr initiale] 100 ATP 90 80 AMP 80 PCr 70 60 déplétion 70 60 tamponnement 50 50 40 40 30 ADP 30 20 adapté d’après Meyer et Foley 1996 20 10 10 0 0 0 50 [ATP + ADP + PCr] (% niveau initial) 100 Régulation et inertie de la glycolyse Puissance Exercice à 600% de VO 2max (1200 W) 1200 1000 800 1200 1000 Alactique 800 Lactique 600 600 400 400 200 200 0 Aérobie 0 2 4 6 temps (secondes) 8 10 0 Ca ++ + Ca ++ Glycogène Phosphorylase Glycogen Synthase Glucose 1-P Glucose 6-P Quelques mécanismes de proaction régulant la dégradation et la synthèse du glycogène. + H + Pyruvate Activité Phosphorylase Kinase (%) 10000 . 1000 Ca++ seul 100 10 -7 10 -6 [Ca 10 ++ ]M -5 10 -4 Adapté d’après Hultman et coll. 1981 Phosphocréatine (mmol/kg de muscle sec) 80 Muscle quadriceps au repos, au cours d’opérations du genou sous garrot (Sjoholm et coll. cité par Hultman) 60 Contractions volontaires (Harris et coll. 1977) Electro-stimulation 20 Hzsous garrot (Hultman et coll. 1981) 40 20 0 0 60 120 Acide lactique (mmol/kg de muscle sec) Glycogène Pi Glucose 1-P Glucose 6-P Quelques mécanismes de proaction régulant la dégradation et la synthèse du glycogène. + H + Pyruvate Ca ++ Ca ++ Glycogène + Phosphorylase Pi Glycogen Synthase Glucose 1-P Glucose 6-P Quelques mécanismes de proaction régulant la dégradation et la synthèse du glycogène. + H + Pyruvate Activité Phosphorylase Kinase (%) 10000 Potentialisation des effets de la phosphorylation et des ions calcium. . Phosphorylation + Ca++ 1000 x 30 Ca++ seul 100 10 -7 10 -6 [Ca 10 ++ ]M -5 10 -4 Activité Phosphorylase Kinase (%) 10000 Potentialisation des effets de la phosphorylation et des ions calcium. . Phosphorylation + Ca ++ 1000 x 30 ++ Ca seul 100 10 -7 10 -6 [Ca 10 ++ ]M -5 10 -4 L’activation de la glycolyse par les ions calcium et phosphates correspond à un mécanisme de proaction . Il en est de même pour l’activation de la glycolyse par les catécholamines (adrénaline et noradrénaline). Adrénaline Ca ++ + Ca ++ Adrénaline Glycogène Phosphorylase Glycogen Synthase Glucose 1-P Glucose 6-P Quelques mécanismes de proaction régulant la dégradation et la synthèse du glycogène. + H + Pyruvate Le message hormonal est peu intense car les concentrations des hormones sont faibles. Les molécules hormonales fixées sur les récepteurs sont donc généralement peu nombreuses. Il existe une multiplication du nombre molécules actives à chaque étape de la chaîne réactions suivant la fixation d’une hormone sur récepteur membranaire (nombres de molécules deuxième messager, de protéine-kinases, molécules phosphorylés…). de de un de de Adrénaline Récepteur b AMP cyclique Protéine kinase A Phosphorylase kinase b peu active Phosphorylase kinase a active Phosphorylase b peu active Phosphorylase a active Glycogène Pi Glucose-1--P Adrénaline Récepteur béta AMP cyclique Protéine kinase A Phosphorylase kinase b peu active La liaison d’une molécule d’adrénaline sur un récepteur adrénergique béta provoque une chaîne de réactions dont chaque étape s’accompagne d’une amplification du message hormonal. Phosphorylase kinase a active Phosphorylase b peu active Phosphorylase a active Glycogène Pi Glucose-1--P Adrénaline Récepteur béta AMP cyclique AMPcyclique = Adrénaline x k 1 Protéine kinase A Phosphorylase kinase b peu active Protéine kinase = AMPcyclique x k2 Phosphorylase Phosphorylase kinase a kinase a = Protéine kinase x k3 active Phosphorylase b peu active Phosphorylase a active Phosphorylase a Glucose- 1 P Glycogène = Phosphorylase a x k5 Pi = Phosph. kinase x k4 Glucose-1--P Adrénaline Récepteur béta AMP cyclique Protéine kinase A Phosphorylase kinase b peu active x k1 Amplification du message hormonal x k2 Phosphorylase kinase a active Phosphorylase b peu active x k3 Phosphorylase a active Glycogène Glucose- 1 P = Pi Adrénaline x k1x k2x k3x k4 x k5 x k4 Glucose-1--P x k5 Adrénaline Récepteur b La protéine kinase A phosphoryle la glycogène Protéine kinase A synthétase a (active) et la transforme en sa forme b, peu active. AMP cyclique ADP Glycogène Synthétase b peu active ATP Glycogène Synthétase a active Glycogène Glucose-1--P Phosphoprotéine phosphatase Phosphorylase kinase b peu active Pi Phosphorylase kinase a active H2O Des phosphoprotéine phosphatases ont un effet inverse des protéines kinases et enlèvent l’ion phosphate de certaines protéines préalablement phosphorylées. Glycogène Phosphorylase Glycogen Synthase Glucose 1-P + Glucose 6-P Quelques mécanismes de rétroaction régulant la dégradation et la synthèse du glycogène. + H + Pyruvate Adrénaline Ca ++ + Ca ++ Adrénaline Glycogène Phosphorylase Glycogen Synthase Glucose 1-P + Glucose 6-P Quelques mécanismes de rétroaction et proaction régulant la dégradation et la synthèse du glycogène. + H + Pyruvate Glycogène Phosphorylase Glucose-1-P IMP + NH3 Glucose6-P Métabolisme anaérobie alactique ADP + ADP ATP + AMP PFK Hydrolyse ATP Interactions entre les métabolismes ADP + Pi Fructose1-6-P Acide Pyruvique Acide Lactique Pi Hydrolyse + ATP ADP Glycogène Phosphorylase Glucose-1-P ADP + phophocréatine ATP + Créatine IMP + NH3 Glucose6-P Métabolisme anaérobie alactique ADP + ADP ATP + AMP PFK Hydrolyse ATP Interactions entre les métabolismes ADP + Pi Fructose1-6-P Acide Pyruvique Acide Lactique Puissance maximale Puissance maximale Métabolisme anaérobie alactique La resynthèse alactique de l’ATP limite-t-elle la performance ? Il est difficile d’affirmer que la resynthèse alactique de l’ATP puisse limiter les performances dans des exercices de très courtes durées (< 2 secondes). En effet, l’activité enzymatique de la créatine phosphate kinase (CPK) est probablement aussi élevée que celle de la myosine-ATPase qui pourrait être le "chaînon faible". La resynthèse alactique de l’ATP limite-t-elle la performance ? Dans certaines expériences, les sujets améliorent leur puissance maximale mécanique après un programme d’entraînement de sprint sans augmentation de l’activité de la CPK et des réserves de phosphocréatine. La resynthèse alactique de l’ATP limite-t-elle la performance ? Il est difficile d’affirmer que la resynthèse alactique de l’ATP puisse limiter les performances dans des exercices de très courtes durées (< 2 secondes). En effet, l’activité enzymatique de la créatine phosphate kinase (CPK) est probablement aussi élevée que celle de la myosine-ATPase qui pourrait être le "chaînon faible". La resynthèse alactique de l’ATP limite-t-elle la performance ? Dans certaines expériences, les sujets améliorent leur puissance maximale mécanique après un programme d’entraînement de sprint sans augmentation de l’activité de la CPK et des réserves de phosphocréatine. Il est actuellement abusif de « tests d’évaluation de la maximale anaérobie alactique » fondés sur la mesure d'une mécanique. dénommer puissance des tests puissance Ceci suppose implicitement que le métabolisme énergétique (resynthèse de l’ATP) représente le facteur limitant la performance à ces tests. Puisqu’actuellement l’ensemble de ces tests consistent à mesurer une puissance mécanique, il est préférable de les appeler « tests de puissance mécanique maximale » et non pas test de puissance maximale anaérobie alactique, même si c’est ce métabolisme qui assure l’essentiel de l’apport énergétique. Effets du type de fibres musculaires Vitesse de raccourcissement des sarcomères (µm/s) 4,0 V0 3,0 Muscle lent 2,0 Muscle rapide 1,0 F0 - 0,0 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 Force (F/F0) Comparaison des relations vitesse-force d’une fibre musculaire lente et d’une fibre rapide Force 100 80 60 40 20 0 fibre rapide f. lente 0,0 0,4 0,8 1,2 1,6 2,0 2,4 2,8 3,2 Vitesse Relation vitesse-force et vitesse-puissance d’une fibre musculaire lente Puissance (unités arbitraires) Force 30 100 80 20 60 40 20 0 10 0 0,0 0,4 0,8 1,2 1,6 2,0 2,4 2,8 Vitesse 3,2 Relation vitesse-force et vitesse-puissance d’une fibre musculaire rapide Puissance (unités arbitraires) Force 30 100 80 20 60 40 20 0 10 0 0,0 0,4 0,8 1,2 1,6 2,0 2,4 2,8 Vitesse 3,2 A cette vitesse, les fibres lentes ne produisent plus de puissance alors que les fibres rapides sont proches de leur vitesse optimale. . Puissance Puissance (unités arbitraires) (unités arbitraires) 30 30 Fibre rapide 20 20 Fibre lente 10 0 0,0 0,4 0,8 10 1,2 1,6 2,0 2,4 2,8 Vitesse 3,2 0 La contribution des fibres lentes à la production de puissance n’est significative qu’aux faibles vitesses et est nulle aux vitesses élevées. Puissance Puissance (unités arbitraires) (unités arbitraires) R+L 30 30 R 20 20 10 10 L 0 0 0,0 0,4 0,8 1,2 1,6 2,0 2,4 2,8 Vitesse 3,2 Quels que soient les tests utilisés ceux ci montrent que les valeurs de puissance maximale anaérobie : - sont supérieures chez les athlètes pratiquant des sports de puissance et de vitesse ; - sont nettement plus faibles chez l'enfant que chez l'adulte ; - décroissent avec le vieillissement, - sont supérieures lorsque les épreuves sont proches des exercices réalisés à l’entraînement ou en compétition. Les valeurs de puissance maximale anaérobie sont supérieures chez les athlètes pratiquant des sports de puissance et de vitesse (Komi et coll. 1977, Vandewalle et coll. 1987, Seresse et coll. 1989). Paramètres V0, F0 et Wmax de la relation force vitesse sur bicyclette ergométrique (membres inférieurs). VO (tours/ min) 300 sprinteur olympique Hommes 200 Femmes W / kg 20 17 Garçons 14 11 à 13 ans 8 11 0,2 0,3 12 18 FO kg / kg J / kg / tour d'après Vandewalle et coll. 1987 Paramètres V0, F0 et Wmax de la relation force vitesse sur bicyclette ergométrique (membres inférieurs) chez l'homme. VO (tours/ min) 300 W / kg 20 17 200 garçons 14 11 à 13 ans 8 11 0,2 0,3 12 18 hockey/gazon niveau international course sprint course endurance rugby arrières rugby avants cyclisme/piste niveau régional cyclisme/route football tennis volley-ball sportifs FO kg / kg J / kg / tour d'après Vandewalle et coll. 1987 et Driss et coll. 1998 Les résultats des tests de puissance maximale sont supérieurs chez des athlètes qui sont supposés posséder une prédominance de fibres musculaires rapides. Les performances aux tests de puissance maximale sont corrélées avec le pourcentage de fibres de type rapide (généralement exprimé en pourcentage de la surface de section sur des coupes transversales de biopsies musculaires) Paramètres V0, F0 et Wmax de la relation force vitesse sur bicyclette ergométrique (membres inférieurs) chez la femme. VO (tours/ min) 300 W / kg 20 17 200 14 8 11 0,2 0,3 12 18 100-200 m heptathlon 400-800 m équipe de France athlétisme sédentaires (M + SD) FO kg / kg J / kg / tour d'après Vandewalle et coll. 1987 Puissance maximale Métabolisme anaérobie lactique La lactate déhydrogénase est un tétramère constitué de deux types de monomères : monomères H et M. LDH1 LDH2 LDH3 LDH4 LDH5 H H M H M H M M M M H H H H H M M H M M Coeur G. Rouges Coeur G. Rouges Cerveau Rein Foie Muscles (fibres II) Il existe donc cinq combinaisons possibles de ces monomères (LDH1 à LDH5) qui sont diversement réparties dans les différents organes Coureurs Kenyans et Scandinaves(d’après Saltin et coll. 1995) -1 -1 LDH4 + LDH5 (mmol.min .mg muscle) 250 200 150 100 50 0 400-800 800-1500 1500 3000 5000 10000 Distance en compétition (mètres) 9 semaines entraînement anaérobie Mét. Anaérobie Alactique CPK Après entraînement Après désentraînement N N + 18 % + 17 % + 9% + 17 % + 36 % N +2% +7% + 36 % N Citrate Synthase N N HAD N N Adénylate kinase Mét. Anaérobie Lactique Phosphorylase PFK LDH H M Métabolisme Aérobie d’après MT Linossier et coll. 1997 La forme musculaire de la LDH favorise le passage du pyruvate au lactate (hypothèse non démontrée). La forme cardiaque de la LDH favorise le passage du lactate au pyruvate (idem). Le pourcentage de la LDH musculaire augmenterait après un entraînement anaérobie. Le pourcentage de la LDH “cardiaque” augmenterait dans le muscle après un entraînement aérobie. L’expression d’une LDH de type musculaire au lieu d’une LDH de type cardiaque après un entraînement anaérobie faciliterait la production d’acide lactique. Glucides & Lipides e u q i t c a l A tique Alactique Alactique Alactique Alactique Alac Capacité de travail et fatigue L’arrêt de la production d’énergie par une des trois voies du métabolisme énergétique peut-être le résultat : - de l’intervention des autres voies métaboliques qui prennent le relai ; - de processus en rapport avec la fatigue qui limitent ! la resynthèse d’ATP ; ! L’hydrolyse de l’ATP et, par conséquent, la nécessité de sa resynthèse. La fatigue s’accompagne de modification du milieu intérieur qui comprennent en particulier un épuisement des réserves d’énergie et une accumulation des produits de réactions des 3 voies du métabolisme énergétique. Epuisement des réserves Accumulation des produits de réaction Exercices intenses et brefs à prédominance anaérobie Réserves Diminution : phosphocréatine, glycogène musculaire, (ATP) Produits de réaction Augmentation : ions phosphates, acide lactique, ADP Capacité de travail La quantité total de travail réalisée à la fin d’un exercice épuisant est supposé exprimer la capacité maximale d’un métabolisme (aérobie, lactique, alactique) si celui-ci assure l’essentiel de la dépense énergétique. Ceci n’est vrai que si l’épuisement des réserves (phosphocréatine, glycogène...) est le facteur principal de la fatigue à la fin de cet exercice. Glucides & Lipides e u q i t c a l A tique Alactique Alactique Alactique Alactique Alac Métabolisme anaérobie alactique µmol/g (muscle sec) Phosphocréatine 100 80 60 40 I IIa IIb 20 0 ATP 0 20 40 60 80 100 % myosine IIb C o n c e n t r a t i o n s d ' AT P e t d e P h o s p h o c r é a t i n e dans différents types de fibres musculaires (muscle au repos). D'après Sant'anna Pereira et coll. 1996 Glucides & Lipides Métabolisme e u q i t c a l A tique Alactique anaérobie lactique Alac e u Alacttiiq ue Alactiq e Alac qu A priori, la faible capacité de travail du métabolisme anaérobie lactique peut être expliquée par : ! une réserve d’énergie limitée au glycogène ; ! un faible rendement en ATP de la glycolyse anaérobie (3 ATP par molécule de glucose) par comparaison avec le rendement de leur oxydation (39 ATP) ; ! une acidification du milieu intérieur accompagnant la production d’acide lactique. Les réserves de glycogène musculaire ne semblent pas être un facteur limitant de la capacité de travail anaérobie lactique chez le sujet normalement alimenté (glycogène musculaire > 1 g/100 g). En effet, les réserves musculaires ne sont pas épuisées après un exercice unique épuisant, à prédominance anaérobie lactique. Par contre, la concentration de glycogène musculaire pourrait être un facteur limitant en cas d’ apports glucidiques insuffisants et de nombreuses répétitions d’exercices anaérobies lactiques. Puissance W.kg -1 20 alimentation normale 81 % de glucides er 1 exercice 16 12 4 ème exercice N.S. 8 N.S. 4 Pédalage sur bicyclette isocinétique (100 rpm) 0 0 10 20 30 secondes Puissance W.kg -1 20 alimentation normale 8 % de glucides er 1 exercice 16 12 4 8 ème P < 0,05 exercice N.S. 4 Pédalage sur bicyclette isocinétique (100 rpm) 0 0 10 20 30 secondes L’acide lactique est un acide fort L’acide lactique est majoritairement sous forme dissociée, ionisée : - CH3-CHOH-COO + + H Fraction ionisée pH physiologique 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0,0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 pH Acide lactique (pKa = 3,9) 9 10 En théorie, l’acidose musculaire peut diminuer les performances en agissant à différents niveaux du processus de contraction musculaire : - au niveau énergétique en inhibant la régénération de l’ATP à certaines étapes de la glycolyse ; - au niveau même des ponts actine-myosine ; - au niveau des différentes étapes du couplage électro-mécanique ; - au niveau de la commande motrice. L’inhibition de certaines enzymes de la glycolyse est un mécanisme de rétro-action négative qui pourrait empêcher la prolongation de la production d’acide lactique et l’aggravation de l’acidose cellulaires. Inhibition de la glycolyse par l'acidose Inhibition de la PhosphoFructoKinase Inhibition de la Phosphorylase Inhibition de la Glyceraldehyde Phosphate Déshydrogénase Pour une même production d’acide lactique, le pH intra-musculaire peut être plus ou moins abaissé pour les raisons suivantes : - il existe des échanges entre la fibre musculaire et les liquides interstitiels par deux mécanismes : - diffusion de l’acide lactique non dissocié ; - transport au travers du sarcolemme ; - la concentration d’ions H+ libres dépend aussi de la présence de substances tampons. Diffusion CH3-CHOH-COOH CH3-CHOH-COOH + - CH3-CHOH-COO + H H Lactate + H - + Créatine-P + H H + Na + Tampons CO2 CO2 + Na HCO3 Créatine H2CO3 + H + HCO3 - HCO3 - HCO3 - Na + Adapté d'après Juel 1998 Cl - Cl - + H 2O K + Transport + ATP Na+ Diffusion CH3-CHOH-COOH CH3-CHOH-COOH CH3-CHOH-COO + H+ - Lactate H - + Diffusion facilitée Transport Protéine transporteuse transmembranaire permettant le passage de substances hydrophiles. Le passage transmembranaire est bidirectionnel, en fonction du gradient de concentration (du coté le plus concentré vers le moins concentré). Protéines MCT1 (% de MCT1 dans la portion blanche du tibialis anterior) 300 250 200 150 100 50 0 0 20 40 60 80 100 % Fibres rapides glycolytiques Concentration en protéines transporteuses d’acides monocarboxyliques (MCT1 sarcolemmale) dans différents types de muscles Protéines MCT4 (% de MCT1 dans la portion blanche du tibialis anterior) 100 80 60 40 20 0 0 20 40 60 80 100 % Fibres rapides glycolytiques Concentration en protéines transporteuses d’acides monocarboxyliques ( MCT4) dans différents types de muscles Les substances tampons CH3-CHOH-COOH - CH3-CHOH-COO + H - + Créatine-P + H + H + Créatine Tampons CO2 + H 2O H2CO3 + H + HCO3 - Slykes (mmol /kg.pH) 100 90 P<0,05 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Avant Après Entraînés en endurance Entraînement de "sprint" Effets d'un programme de 8 semainesd'entraînement de "sprint" sur les substances tampons musculaires. Comparaison avec des athlètes d'endurance (d'après Sharp et Coll. 1986) Le couplage entre l’hydrolyse de l’ATP et sa resynthèse à partir de la phophocréatine s’accompagne ainsi d’une alcalinisation de la fibre musculaire. En conséquence, une augmentation de la capacité anaérobie alactique (augmentation des réserve de phosphocréatine) devrait s’accompagner d’une amélioration capacité anaérobie lactique. L’acidose est-elle la cause de la fatigue d’un exercice « lactique» ? L’importance de l’acidose comme facteur déterminant l’apparition de la fatigue musculaire est contestée depuis quelques années. En effet, dans les exercices avec production importante d’acide lactique, on observe des perturbations significatives d’autres substances (ions phosphates, ions sodium, potassium et calcium) dans les liquides intra et extracellulaires. Des études récentes sur muscle isolé suggèrent que l’effet d’une augmentation des ions phosphates diprotonés (H2PO4 ) sur la production de force est nettement plus important que l’effet d’une baisse du pH. Les effets des ions phosphates sur la production de force pourraient être expliqués : - par leur action au niveau des myofibrilles (inhibition de l’activité ATPase) ; - par leur interaction avec les ions calciques (formation de cristaux de phosphates de calcium) qui perturberait différentes étapes du couplage électromécanique (réticulum sarcoplasmique, calcium cytosolique…). Cependant, il ne faut pas oublier que la fraction des ions phosphates sous forme diprotonée dépend du pH. Les effets de l’acidose lactique pourraient donc être partiellement expliqués par son action sur les ions phosphates. HPO 4 -- + H + 1 H2PO 4 2 L’acidose favorise la formation d’ions phosphates diprotonés (1). - - H2PO 4 / HPO 4 pH “physiologiques” musculaires -- 1.0 0.8 0.6 Acidose pKa = 6,78 0.4 0.2 0.0 0 HPO 4 2 -- + H 4 + pH 6 1 8 10 H2PO 4 - 2 L’acidose favorise la formation d’ions phosphates diprotonés (1) Une augmentation isolée de la concentration en ions lactates peut s’accompagner de diminutions des performances contractiles en l’absence d’acidose (pas d’augmentation + des ions H ). Une augmentation de la concentration en anions lactates s’accompagne d’augmentations : - de la force ionique (concentration en ions), - de la pression osmotique (concentration en particules dissoutes). ADP + Phosphocréatine + n H 1 + ATP + Créatine 2 L’acidose déplace les sens de la réaction en faveur de la formation d’ATP (1). 1 ATP + H20 2 ADP + P i + m H L’acidose déplace les sens de la réaction en faveur de la formation d’ATP (2). + + ADP + Phosphocréatine + n H 1 ATP + Créatine 2 L’acidose déplace les sens de la réaction en faveur de la synthèse d’ATP (1). 1 ATP + H20 2 + ADP + P i + m H : mmol/kg 15 Hommes (Cerretelli et coll. 1968)) Femmes (Astrand , Suède 1960) 10 5 Robinson (USA, 1938) 0 0 20 40 60 80 Age (années) 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Surface de section transversale du quadriceps % de la valeur à 30 ans d’après Lexell et coll. 1988 fibres II / fibres I Rapport des surfaces occupées par les fibres II et I (II / I) section transversale du quadriceps d’après Aoyagi et Shephard 1992 Age (années) 0 20 40 60 80 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0 Après 4 mois d’entraînement aérobie Ericksson 1973 Acide lactique : mmol / L 12 Avant Ericksson 1973 8 4 0 Age = 11-13 ans PFK (µmol/g.min) 40 Gollnick. 1973 Fournier 1994 30 20 Ericksonn 1973 10 0 11-13 16 32 Age (années) Phospho-Fructo-Kinase (PFK) après un programme d’entraînement anaérobie chez des garçons (11 à 13 ans) PFK (µmol/g.min) 15 10 5 0 Avant 2 6 Semaines d’entraînement Adapté d’après Ericksonn et coll. 1973 PFK (µmol/g.min) 30 32 ans (Gollnick 1973) 16 ans (Fournier 1994) 20 10 0 Avant 2 6 Semaines d’entraînement Adapté d’après Ericksonn et coll. 1973 Type de fibres Naissance 1 an 6 ans 30 ans I 40 60 59 60 IIa 30 30 21 20 IIb 10 10 20 20 IIc 20 0 0 0 Distribution des différents types de fibres musculaires en % du nombre total (d’après les données de Gollnick 1973, Bell 1980, Colling-Saltin 1980 ). Fibres I Fibres IIA Fibres IIB Hommes Femmes Valeurs moyennes et écarts-types des surfaces de section transversale des différents types de fibres musculaires chez les hommes et les femmes adultes (d’après Glenmark et coll. 1992) [La]Sanguin 5 min après l’arrivée -1 (mmol.L ) 27 3 médailles d’or jeux olympiques 24 21 Meilleures françaises 18 15 JR Lacour et al. EJAP 1990, 61:172-176 12 7,4 7,6 Vitesse moyenne sur 400 m -1 7,8 ( m.s ) [La]Sanguin 5 min après l’arrivée -1 (mmol.L ) 27 Athlètes internationaux Français Lacour Françaises Italiens 24 Faïna Faïna 21 18 Kyrolaïnen et al. 1992 15 12 7,4 7,8 -1 8,2 8,6 ( m.s ) Vitesse moyenne sur 400 m