Chapitre IV CARCINOMES UROTHELIAUX DE LA VESSIE ET DE LA VOIE EXCRETRICE SUPERIEURE suggéré par le chromosone le chromosome 3q25-26. Ces observations et l’endémie tumorale dans certaines populations illustrent bien la complexité des interactions entre facteurs génétiques et non génétiques dans la compréhension de l’étiopathogénie des carcinomes urothéliaux. INTRODUCTION Les carcinomes urothéliaux représentent la 4ème localisation tumorale par leur fréquence après le cancer de la prostate (ou du sein), le cancer du poumon et le cancer colorectal. L’incidence aux USA est de 32/100000. Un individu a 3,6% de risque au cours de sa vie de développer une tumeur de vessie. Les tumeurs de la voie excrétrice supérieure représentent 10% des carcinomes urothéliaux. Le risque génétique de développer un carcinome urothélial a été cependant clairement démontré pour les localisations urétérales ou pyéliques dans le syndrome de Lynch II “Hereditary Non Polyposis Carcinoma” ou dans d’autres syndromes tumoraux héréditaires comme le rétinoblastome familial. Dans les autres types de carcinome urothélial, ce risque intervient comme facteur de susceptibilité aux carcinogènes environnementaux en modulant le métabolisme de ces facteurs et leur impact en terme de génotoxicité. Ainsi pour la vessie, les études sur les jumeaux ne plaident pas en faveur d’une implicationt importante des facteurs génétiques. Cependant, certaines populations (Europe centrale), dont certaines avec des caractéristiques d’isolat génétique (Mormons en Utah, Iles de Dalmatie, Iceland) [11, 12, 13] présentent un risque élevé de carcinomes urothéliaux avec des formes familiales qui prédisposent à de multiples cancers. Une étude sur les populations insulaires de la Dalmatie (Croatie, sur la côte Adriatique) a retrouvé une plus grande fréquence de cancer de vessie chez les hommes et de cancers du sein, de l’ovaire, du cerveau et du colon chez les femmes. Les carcinogènes environnementaux sont importants à considérer dans la carcinogenèse urothéliale. Le tabagisme [1,2] et l’exposition professionnelle aux produits chimiques sont reconnus comme des facteurs de risque. Plus récemment, des cas de néphropathies toxiques et de tumeurs urothéliales à la phénacétine et aux dérivés de type nitrophènanthrène (acides aristolochiques) contenus dans des herbes chinoises [3] et utilisés comme médication amaigrissante ont été rapprochés des tumeurs urothéliales observées dans les régions d’endémie de la néphropathie des Balkans (anciennes Yougoslavie, Bulgarie, Roumanie) [4, 5, 6]. Dans cette région, le risque de tumeur de la voie excrétrice supérieure est 60 à 100 fois plus élevé que dans les régions non exposées [7, 8, 9, 10]. Il en est de même pour les tumeurs de vessie mais à un degré moindre : risque de 2 à 10 fois plus élevé. La survenue d’une néphropathie associée à des tumeurs de la voie excrétrice est probablement liée à l’effet toxique de carcinogènes environnementaux survenant sur un terrain génétiquement vulnérable. Ainsi pour la néphropathie des Balkans, le rôle de l’acide aristolochique pourrait être associé dans les familles (qui présentent des tumeurs urothéliales) à une susceptibilité génétique pour laquelle un locus de prédisposition a été Les tumeurs vésicales dites superficielles, car n’infiltrant pas le muscle vésical (stades pathologiques pTa, pT1 & pTis), représentent 75% des nouveaux cas. Plus de 50% d’entre elles seront sujettes à récurrence(s) et 25% à 30% progresseront vers un stade plus élevé. Le décryptage des altérations génétiques au cours de la carcinogenèse vésicale et de l’histoire 831 naturelle des tumeurs vésicales permet d’envisager une histoire moléculaire de la maladie et de rechercher des altérations spécifiques de ce type de tumeurs pour prédire leur récidive ou la progression vers l’invasion tumorale. Les altérations génétiques somatiques retrouvées au niveau des tumeurs de vessie et des tumeurs urothéliales de la voie excrétrice supérieure ont permis de commencer à comprendre certaines voies signalétiques ou des mécanismes moléculaires particulièrement importants dans la progression tumorale. A la classification pathologique et cytologique se superpose progressivement une classification correspondant à différents niveaux d’altérations génétiques. des associations entre ces polymorphismes métaboliques et le risque de cancers urothéliaux de vessie ou de la voie excrétrice supérieure sont présentéesdans le tableau N°1. Les principales associations avec un risque de tumeur de vessie élevé ont été retrouvées avec les variants «Rapid» du CYP1A2, «Null» de GSTM1, «Slow» de NAT2 [18] e t NAT1*10 de NAT1[19, 20]. Une méta-analyse donne un risque relatif de 1,41 (1,23-1,61 IC95%) pour NAT2 à partir de 13 études, un risque de 1,54 (1,32-1,80 IC 95%) pour GSTM1 à partir de 9 études portant sur des populations caucasiennes et un risque de 1,12 (0,77-1,64 IC 95%) pour CYP2D6 à partir de 8 études. Pour les fumeurs, le risque serait plus élevé s’ils possèdent l’allèle NAT*10 et le génotype/phénotype “ slow NAT2 acétylors ” ou le génotype “ null ” pour GSTT1 [21, 22]. II. FACTEURS DE RISQUE ET SUSCEPTIBILITE GENETIQUE AUX FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX III. FORMES FAMILIALES ET HERÉDITAIRES Les carcinogènes environnementaux (fumée de tabac, infections chroniques comme la bilharziose vésicale), professionnels (hydrocarbures polycycliques, amines aromatiques, aniline), iatrogènes (cyclophosphamide, radiothérapie pelvienne, plantes médicinales) ont été reconnus comme des facteurs de risques importants pour les carcinomes urothéliaux et en particulier pour leur localisation vésicale [14, 15, 16]. Le tabagisme pourrait compter pour au moins 50% des causes environnementales dans l’étiologie des tumeurs vésicales. Les cancers familiaux de la voie excrétrice peuvent se rencontrer dans deux cadres nosologiques différents : 1) les formes familiales de cancer isolé de la voie excrétrice. 2) les cas s’intégrant à des syndromes tumoraux familiaux particuliers pouvant toucher plusieurs organes (syndrome de Lynch II , syndrome de MuirTorre, polythélie familiale…) (tableau 2). La susceptibilité génétique aux tumeurs urothéliales a été plus spécifiquement recherchée au travers d’association avec des polymorphismes des enzymes impliquées dans le métabolisme de ces carcinogènes et en particulier pour ceux retrouvés dans la fumée de tabac (Arylamines, Benzo[a]pyrène, dimethylbenzanthracene..) [17]. Ainsi, les variants augmentant l’activité des N-Acétyl-Transférases (NAT) sont associés à une augmentation des altérations génétiques (“DNA adducts” des anglo-saxons) engendrées par l’exposition aux amines aromatiques. A contrario, les variants diminuant l’activité des enzymes du cytochrome p450 comme le CYP1A1 et de la gluthatione S-Transférase (GSTM)augmentent le risque de cancers consécutifs à l’exposition au tabagisme. 1. FORMES FAMILIALES DE CARCINOMES URO- THÉLIAUX ISOLÉS C’est Morganti en 1956 qui signale pour la première fois des agrégations familiales de tumeurs de vessie. Les études cas-témoins de Kantor et Kramer ont ensuite confirmé l’existence de véritables formes familiales de cancers de la voie excrétrice supérieure. Les formes familiales sont exceptionnelles contrairement aux formes sporadiques. Seulement quelques cas de familles atteintes de cancers de la voie excrétrice supérieure [23, 24, 25, 26] ont été rapportés dans la littérature [23, 24, 25, 27, 28, 29, 30]. Les principales études cas-témoin qui ont recherché 832 Tableau 1 : Polymorphismes du métabolisme des carcinogénes chimiques et susceptibilité aux carcinomes urothéliaux (Vessie ou Voie excrétrice supérieure) VES GÈNE ET (POLYMORPHISME) RÉFÉRENCES CYP1A1 (Msp I) & (Exon 7) (184)VES, (185) CYP1A2 (Rapid) (186) CYP2D6 (EM) (19),(185),(187),(188),(189),(186),(190), (191) CYP2E1 (Dra I) (192) GSTM1 (Null) (193),(194),(195),(196),(197),(198),(199),(19),(200),(201) GSTT1 (Null) (201) NAT1 (NAT1*10) (202) ,(199),(203),(204),(205),(206),(207),(208) NAT2 (Slow) (199),(185),(209),(210),(211),(212),(213),(214), (215), (216), (217), (218), (202) NQO1 (Null) (219) Tableau 2 : Syndromes tumoraux héréditaires et tumeurs urothéliales SYNDROME OU MALADIE Syndrome de Lynch type II PHÉNOTYPE (LOCUS) G ÈNES IMPLIQUÉS Cancers du colon sans polypose (80%) (3p) hMLH1 Cancers de l’endomètre ou de l’ovaire (40%) (2q) hPMS1 Cancers urothéliaux (5%) (2p) hMSH2 (7p) hPMS2 (2p) hMSH6 Syndrome de Muir Torre Tumeurs sébacées multiples Cancers du colon sans polypose Cancers de l’endomètre ou de l’ovaire Cancers urothéliaux (2p) hMSH2 (3p) hMLH1 Recommandations : Rechercher par l’enquête familiale, devant une tumeur de la voie excrétrice supérieure ou une agrégation familiale de tumeur de vessie ou du colon, un syndrome de Lynch. Les mutations de hMSH2 et de hMLH1 peuvent être recherchées par séquencage direct ou criblage de mutations (SSCP, ..). Des tests fonctionnels existent pour analyser la synthèse de protéines tronquées. Dans les syndromes héréditaires avec risque de carcinome urothélial, le contrôle endoscopique de la vessie et l’urographie intraveineuse doivent être systématiques au cours de la surveillance. 833 Aucune étude publiée n’a permis jusqu’alors d’identifier des caractéristiques épidémiologiques, cliniques ou anatomopathologiques propres aux formes familiales, (prédominance masculine, siège principalement vésical, carcinomes transitionnels en majorité et récidives fréquentes). Seul l’âge moyen au diagnostic, 56 ans versus 65 à 70 ans apparaît associé aux formes familiales. Les biais méthodologiques propres à ce type de comparaison ne permettent cependant pas de tirer de conclusion définitive. 41] qui comporte 22 familles pour un total de 148 tumeurs, les tumeurs de l’appareil urinaire sont au troisième rang (5%) après les localisations coliques (63%) et endométriales (9%). Le risque relatif de développer une tumeur urothéliale dans le cadre d’un syndrome de Lynch II est de 14 (6,7-29,5 : IC 95%). Contrairement aux formes sporadiques, les tumeurs siègent le plus souvent sur le haut appareil urinaire (66%) et il n’existe pas de prédominance masculine. L’âge au diagnostic est plus précoce. L’histologie est celle habituellement rencontrée (carcinome transitionnel). Enfin, chez un patient sur deux, le syndrome de Lynch est révélé par la tumeur urothéliale. Ceci souligne l’intérêt de rechercher d’autres localisations tumorales de ce syndrome à la fois chez le patient et les membres de la famille en cas de tumeur de la voie excrétrice [42, 36]. Dans ces familles, il pourrait exister une susceptibilité génétique à l’effet toxique de facteurs d’environnement [31]. Malgré les incertitudes actuelles concernant l’existence de formes héréditaires, certains auteurs ont avancé pour certaines familles la possibilité d’une transmission autosomique dominante [14, 32] et un rôle possible de gènes suppresseurs impliqués dans les formes sporadiques, situés sur les chromosomes 9q, 17p (TP53) et 5p [33, 34]. Aucune analyse de liaison génétique n’a mis en évidence de locus de prédisposition . Cependant, en 1996, Schoenberg rapporte dans une famille avec plusieurs cas de cancers de vessie et de mélanomes une translocation germinale 5p-20q. 2. SYNDROMES La transmission est de type autosomique dominante [43]. Cinq gènes de prédisposition ont été identifiés sur les chromosomes 2, 3 et 7 : gènes hMSH2, hMLH1, hPMS1, hPMS2, hMSH6. Ils appartiennent à une famille de gènes impliqués dans la réparation des mésappariements de l’ADN. Au niveau des tumeurs, une instabilité des microsate llites (RER+ : «Replication ERror phénotype positif» est observée dans plus de 80% des cas. Les mutations du gène hMSH6 seraient plus particulièrement associées aux formes de bas grade et non invasives. TUMORAUX HÉRÉDITAIRES AVEC CARCINOMES UROTHÉLIAUX b) Syndrome de Muir-Torre a) Syndrome de Lynch de type II (Hereditary Non Polyposis Colorectal Carcinoma ou HNPCC) Ce syndrome est considéré comme une variante du syndrome de Lynch II. Il associe des tumeurs sébacées multiples et divers cancers viscéraux: colon, utérus, voies excétrices, larynx, estomac, duodénum, intestin grêle, ovaire [44, 45, 46, 47]. Le syndrome de Lynch est une forme familiale de cancer du colon sans polypose associée (HNPCC). Il représente 5% des cancers coliques [35, 36, 37, 31, 38]. Mais sa fréquence est probablement sous estimée car ce syndrome est encore mal connu. Il en existe deux types. Le type I comprend des cas d’adénocarcinomes coliques dont les particularités sont : une localisation en majorité sur le colon droit, au moins trois membres de la famille atteints dont un parent du 1er degré, deux générations touchées, absence de polypose et âge au diagnostic inférieur à 50 ans pour au moins un sujet [39]. Chez un patient atteint de tumeur de la voie excrétrice, le diagnostic est à évoquer devant la fr équence familiale de tumeur s cutanées et d’autres localisations propres au syndrome de Lynch II. Narita, en 1992, avait recensé 91 cas publiés [48]. Les tumeurs viscérales ont un âge de survenue plus précoce que dans la population générale. Il existe une prédominance masculine (2,1 :1). Le type II ou syndrome du cancer familial respecte les critères du syndrome de Lynch I avec en plus une association à d’autres cancers : endomètre ou ovaire le plus souvent, mais également voie excrétrice, poumons, intestin grêle, estomac, voies biliaires et larynx [38]. Dans l’étude de VASEN et al., [40, Les caractéristiques des tumeurs urothéliales ont été précisées par Grignon et al. [47]. Elles représentent 10% de l’ensemble des tumeurs de ce syndrome. Il s’agit de carcinomes transitionnels. Elles peuvent 834 constituer la seule localisation viscérale de la maladie. à la progression tumorale. Leur mise en évidence est associée aux tumeurs avancées et leur valeur pronostique étroitement liée au stade ou /et au grade. Leur implication clinique est relativement faible [68]. Outre les aspects cliniques communs, il existerait sur le plan génétique des analogies entre ce syndrome et celui de Lynch : anomalies communes identifiées sur le chromosome 2p. De nouvelles techniques plus spécifiques ont été appliquées aux tumeurs urothéliales. Elles cherchent avant tout à comprendre les mécanismes moléculaires qui régissent l’histoire naturelle de la maladie. Parfois certaines altérations laissent entrevoir des applications cliniques au diagnostic ou au pronostic voire à la stratégie thérapeutique. c) Carcinomes urothéliaux de vessie dans les autres syndromes tumoraux héréditaires Dans certains syndromes dysplasiques, des carcinomes urothéliaux ont été observésavec une certaine fréquence à coté des autres localisations tumorales. C’est le cas des formes héréditaires Les techniques de CGH (Comparative Genomic Hybridation), de FISH (Fluorescent In Situ Hybridization) [69, 70] et de LOH (Loss Of Heterozygoty) ont permis d’affiner les observations cytogénétiques [71, 72, 30]. Elles ont également permis de démontrer que certaines instabilités chromosomiques pourraient jouer un rôle dans la carcinogenèse et la progression des tumeurs vésicales (Saran et coll., 1996) ou de la voie excrétrice supérieure. Les analyses génétiques des tumeurs vésicales suggèrent que la majorité des tumeurs, même multifocales, ont une origine clonale [73, 74), 75]. Certaines altérations chromosomiques, délétions (-) ou amplifications (+), ont une fréquence particulière dans les tumeurs urothéliales. Les principales régions chromosomiques altérées de façon récurrente dans les tumeurs urothéliales sont les régions 9p-, 9q-, 7+, 1p, 1q-, 4p-, 5q-, 11p-, 6p-, 6q-, 14q-, 17p-, 2q-, 3p-, 8p, 11+, 21q- & Y-. Ces observations soutiennent l’hypothèse de l’existence d’un ou plusieurs gène(s) candidat(s) suppresseur(s) de tumeur ou d’oncogènes respectivement au niveau de ces régions chromosomiques délétées ou dupliquées [76 à 78]. • du rétinoblastome (mutation du gène RB1 en 13q14) [49, 50]. • du syndrome de Werner (gène WRN codant pour une hèlicase et situé en 8p12) [51, 52, 53]. • du syndrome des mamelons surnuméraires encore appelé Polythélie. Ce syndrome associe des mamelons surnuméraires, des malformations urétérales et rénales, des cancers viscéraux parmi lesquels on distingue des cancers du tissu mammaire mais aussi des cancers urogénitaux : adénocarcinomes du rein et néphroblastomes, adénocarcinomes prostatiques, rhabdomyosarcomes du sinus urogénital, cancers du testicule, carcinomes de vessie. Des formes familiales existent sans que l’origine génétique n’ait été identifiée. • ou de l’ataxie télangectasie (gène ATM 11q22). Dans d’autres syndromes familiaux, on retrouve également parfois des cancers de vessie : Syndrome de naevus épidermique, Epidermolyse bulleuse, Kératose palmaire [54]. Le modèle de progression des carcinomes transitionnels de vessie proposé par Spruck et coll. (1994) suggère que la carcinogenèse de la vessie pourrait se faire selon deux voix distinctes d’altérations génétiques, aboutissant à des tumeurs superficielles différentes dans leurs aspects histo-pathologiques et dans leur potentiel évolutif vers des tumeurs infiltrantes. (Fig. 2). IV. ALTÉRATIONS GENETIQUES SOMATIQUES Les techniques les plus anciennes comme la cytométrie en flux (fig 1a) et l’analyse d’image [55, 56, 57, 58, 59] recherchent de façon globale des anomalies de la quantité d’ADN (ploïdie) et une dérégulation du cycle cellulaire au niveau des cellules tumorales : (organisateurs nucléolaires AgNors, marqueurs du cycle (fig 1b) : BRDU en phase S, KI67, PCNA, KiS1, cycline A, cycline D1, cycline E) [60 à, 67]. Ces altérations globales sont associées 1. INSTABILITÉS CHROMOSOMIQUES ET LOH (PERTE D’HÉTÉROZYGOTIE ) Le chromosome 9 a particulièrement été étudié dans les tumeurs de la vessie, car il présente les remaniements génétiques les plus fréquents (50 à 70% 835 A B Figure 1: Carcinome urothélial (a) mitose, (b) mitose et marquage Ki67, (c) cytométrie en flux vessie normale, (d) tumeur diplöide (e) tumeur aneuplöide 836 Figure 2 : Carte moléculaire des carcinomes urothéliaux de vessie. des tumeurs) [79, 80]. Les LOH du chromosome 9 sont mises en évidence dès les premiers stades et grades des carcinomes urothéliaux. Les LOH sur le chromosome 4p ont été rapportées pour différentes tumeurs telles que celles du colon ou de l’ovaire. Knowles [83], en 1994, a observé des délétions sur le bras court du chromosome 4 dans 22% des tumeurs vésicales. Deux régions de délétion ont été identifiées : 61 % des délétions se situent dans la première région télomérique 4p16.3 [84] délimitée par D4S43 et D4S127 et 30 % des délétions se situent dans la seconde région centromérique 4p12-13 délimitée par D4S174 et GABRB1. Au niveau du bras long du chromosome 9 (81), au moins cinq régions sont candidates 9q21, 9q22, 9q31, 9q33, 9q34 pour contenir un gène suppresseur de tumeurs impliqué dans la carcinogenèse vésicale. La région du marqueur D9S15, proche du centromère, est délétée selon les auteurs entre 33% et 100% (82). La région plus télomérique 9q31-34 est également fréquemment délétée (50 à 100% selon les séries). Cette région contient le gène de la gelsodine dont l’expression normale dans l’urothélium disparaît au niveau des tumeurs urothéliales. Les LOH du chromosome 14q ont aussi été décrites dans d’autres types de tumeurs comme les tumeurs colo-rectales, les neuroblastomes et les carcinomes de l’ovaire. Il est intéressant de noter que des monosomies 14q ont été rapportées dans des tumeurs rénales et vésicales, et qu’il s’agissait toujours du même réarrangement chromosomique t(5 ; 14) (q13; q22) avec une perte du matériel distal en 14q22. Le bras court du chromosome 9 et plus particulièrement le locus 9p21 délimité par les marqueurs IFNA (gène de l’interféron alpha) et D9S171 est une région importante. En effet, elle contient des gènes impliqués dans la régulation du cycle cellulaire, en particulier les gènes INK4A (encore appelé MTS ou CDKN2A) et INKA2 (encore appelé CDKN2B), qui codent pour des protéines inhibitrices du cycle cellulaire (vide infra). En 1995, Chang a étudié les pertes alléliques de 285 tumeurs de vessie en utilisant 17 marqueurs dinucléotidiques balayant le bras long du chromosome 14. Une fréquence de 25% de LOH a été observée. Parmi celles-ci, 47% présentaient une perte de tout 837 le bras long (perte monosomique). Ces délétions, qui pouvaient se produire à tous les grades et stades des tumeurs, étaient néanmoins plus souvent associées aux tumeurs invasives de la musculeuse (Ta : 9% T1 : 24% - T2 : 41%). Seize tumeurs présentant des pertes alléliques ont fait l’objet d’une étude de carte de délétion. Cela a permis de délimiter 2 régions de perte : la première (d’environ 2cM) encadrée par D14S75 et D14S288 et la seconde par D14S51 et D14S267. Ceci suggère la présence de deux locus suppresseurs potentiels à 14q12 et 14q32, tous deux associés à la progression tumorale . fréquences variables selon les études : nulle pour certains [95], pouvant a ller jusqu’à 30% pour d’autres. A titre de comparaison, des chiffres de 10 à 28% sont notés pour les cancers du colon. Les instabilités microsatellitaires, lorsqu’elles existent, sont retrouvées dès les stades précoces de la maladie. Les LOH du chromosome 13q : les pertes d’hétérozygotie sur le bras long du chromosome 13 intéressent la région du locus du gène RB1 (gène du rétinoblastome) en 13q14.1-q14.2. Les LOH en 13q sont plutôt associées à des tumeurs de grade et de stade avancés [85]. Des mutations de RB1 sont retrouvées dans environ 30% des tumeurs vésicales [86]. Les altérations fonctionnelles de certains gènes associées de façon récurrente à la carcinogenèse ou à la progression des tumeurs urothéliales, intéressent particulièrement les voies signalétiques impliquées dans le régulation du cycle cellulaire ou de l’apoptose. Ces altérations peuvent résulter soit de l’altération directe de la séquence génique (mutation) (Ta bleau 3) soit de mécanismes épigénétiques, comme la méthylation ou la déméthylation de séquences régulatrice ou d’une activation en cascade en aval d’oncogènes 3. ALTÉRATIONS GÉNÉTIQUES STRUCTURALES ET FONCTIONNELLES ASSOCIÉES AUX CARCI NOMES UROTHÉLIAUX ET IMPLIQUÉES DANS LA RÉGULATION DU CYCLE CELLULAIRE ET DE L’APOPTOSE Les LOH des chromosomes 11p, 8p, 5p : d’autres régions sont fréquemment délétées dans les tumeurs avancées et leurs métastases, suggérant la présence de gènes suppresseurs impliqués dans l’invasion et la progression métastatique à leur niveau. C’est, par exemple, le cas des régions 11p13 (locus CAT) [87], 5p13-12 [88, 89] et 8p22, 8p23 [90, 91, 92] qui présentent des LOH dans respectivement 72%, 45% et 42 % des tumeurs de grade 3 ou de stade T3-T4. 2. INSTABILITÉ a) Le cycle cellulaire, (TP53, (MDM2 et p21), l’apoptose (BAX et Bcl2) (Fig 3) Le gène de la protéine p53 TP53, composé de 11 exons, appartient à une famille de gènes avec ceux des protéines p73 (1p36) [96, 97] et p51 (3q27) impliqués, entre autres fonctions, dans la régulation du cycle cellulaire et l’apoptose. L’activité de la protéine p53 sur le cycle cellulaire résulte d’interactions en cascades. Ainsi p53 est dégradée par la protéine MDM2 (MDs2 chez la souris) [98, 99], qui elle même est inhibée par la protéine p14ARF (protéine codée par le gène INK4a-ARF localisée en 9p21). p53 induit de plus l’expression de la protéine p21, parfois mutée dans les tumeurs vésicales [100, 101, 102] et qui inactive les cyclines CDK2 et CDK 4-6 actrices du cycle cellulaire. Par ailleurs, p53 peut induire la voie apoptique. DES MARQUEURS MICROSATEL- LITES ET GÈNES DE RÉPARATION DES MÉSAP PARIEMENTS DE L’ADN L’inactivation des gènes de réparation des gènes de mé sappariement de l’ADN ou “ Mismatch Repair Genes” (hMSH2, hMLH1, hMSH6, hPMS2) est à l’origine d’instabilités génétiques de type microsatellitaire caractéristiques des tumeurs du syndrome de Lynch . Elles sont également retrouvées avec une fréquence variable dans certaines tumeurs malignes (tumeur RER+ : Replication ERror phénotype positif) [93] associées à des mutations de gènes de mésappariement ou du gène TP53 [94]. Les mutations du gène TP53 ont été observées fréquemment dans les tumeurs de vessie (50% des tumeurs infiltrantes et des CIS) [103] et dans les carcinomes de la voie excrétrice supérieure [104, 105]. Des instabilités microsatellitaires ont été signalées dans les carcinomes urothéliaux de vessie, dès 1993, par Gonzalez-Zulueta avec une fréquence de 3%. Ces instabilités ont été ensuite retrouvées avec des On note cependant d’importantes variations dans l’interprétation des données de la littérature sur les altérations de p53 liées en particulier à la sensibilité et à la spécificité des différentes techniques utili838 Tableau 3 Principaux gènes altérés au niveau des carcinomes urothéliaux de vessie GÈNES (LOCUS) PROTÉINE FRÉQUENCE DES MUTATIONS CORRÉLATION GÉNOTYPE/ PHÉNOTYPE H-Ras (11p15) codons 12 & 61 1-45% Aucune HER2 (17q21) c-erBB2 10-40% Haut grade et tumeurs avancées CCND1 (11q13) cyclinD1 10-20% Aucune c-Myc (8p) 3-30% Haut grade BCL2 (18q21) Bcl2 rare Radio & chimio résistance FGFR3 (4p16) 5/9 tumeurs mutées nd MDM2 (12q13-14) 17-84% nd TP53 (17p13) p53 10-70% Haut grade, progression, diminution de survie RB1 (13q14) p110RB 30% Haut grade, progression, diminution de survie INK4a-ARF (MST1)(9p21) 20-45% nd PTEN (10q23) rare Tumeurs avancées TSC1 (9q34) rare nd CDH-1 (16q22) rare Progression hMSH2 (2p22) 25% Haut grade et récurrence hMSH6 (3p21) 5% Bas grade et tumeurs non invasives FHIT (3p14.2) 61% nd H19 (11p15) rare nd Figure 3: Gène TP53, cycle cellulaire et apoptose. 839 sées (séquençage dire ct, criblage de mutations (SSCP ou DGGE) , immunohistochimie, test fonctionnel) (Fig. 4). Il faut en effet comprendre que ces techniques ne sont pas comparables et qu’il existe également pour chacune d’elle des spécificités intrinsèques. Ainsi, les techniques de détection des mutations sont ciblées sur les régions fréquemment mutées (ou hot spots) dans le gène TP53. Les mutations identifiées doivent également être reconnues pour inactiver la fonction de la protéine car il existe des mutations, dites silencieuses, qui n’ont aucun effet biologique. La comparaison et l’interprétation des études de corrélation génotype/phénotype qui définissent en particulier l’intérêt pronostic des mutations de TP53 ne sont évidemment possibles que si les mêmes régions du gène (exons) ont été ana lysées. Les analyses en immunohistochimie recherchent une augmentation de l’expression de la protéine p53. La protéine mutée est plus stable et s’exprime plus longtemps que la protéine normale (sauvage) : une expression au delà de 10% ou 20% est habituellement considérée comme un phénotype tumoral p53 positif (p53+) [106, 107, 108]. Le ou les anticorps utilisés pour analyser l’expression de la protéine p53 vont révéler selon leur nature soit la protéine mutée soit la protéine mutée et la protéine sauvage. Les études ne seront donc comparables qu’à anticorps identique. Enfin, la présence de protéine mutée ne préjuge en rien de la perte de fonction de cette protéine et donc de la valeur pronostique de sa présence. Dans certains cas, la protéine mutée peut entraîner la formation d’auto-anticorps qui peuvent être détectés dans le sérum (sérologie p53). Enfin, récemment, un test fonctionnel (FASAY) a été développé et rend compte de façon semi-quantitative de la proportion de cellules contenant des mutations inactivant la fonction biologique de TP53 (fig. 5). études ont suggéré que le site et le type des mutations seraient associés à certains carcinogènes comme la fumée du tabac, la phénacétine [115, 116, 117, 118] ou à leurs enzymes de détoxication [119]. Ainsi, les mutations associées au tabagisme seraient plutôt des transitions A:T‡G:C alors que les mutations associées a ux infections chroniques (Bilharziose) seraient des transitions aux sites CpG (génotoxicité du monoxide d’azote produit lors de la réponse inflammatoire). Les tumeurs des patients exposés professionnellement aux amines aromatiques expriment des transitions C:G‡T:A, le plus souvent. Après l’accident nucléaire de Chernobyl, l’incidence des tumeurs vésicales a augmenté de 26 à 36/100000 entre 1986 et 1996 en Ukraine [120]. Les mutations retrouvées alors étaient particulières avec 56% de mutations dans le codon 245 et 73% de type transition G:C‡A:T au niveau de site CpG. Les gènes Bcl2 et BAX codent pour des protéines antogonistes sur l’apoptose médiée par les caspases. Bcl2 est considéré comme un gène antiapoptotique et Bax comme son homologue proapoptotique. Bcl2 est exprimé dans environ 10% des tumeurs de vessie [105, 109] et constitue une cible thérapeutique [110]. c) PTEN et p27 (Fig. 8) b) RB1, p16 et E2F (Fig7) Le gène du rétinoblastome ou RB1 est un acteur essentiel de la régulation du cycle cellulaire au même titre que TP53 [121]. Sa fréquente perte d’expression dans les tumeurs de vessie (environ 37%) est fortement corrélée à la progression tumorale [122] et a fait proposer des essais cliniques de thérapie génique visant à restaurer l’expression de RB1 dans les tumeurs vésicales. Il existe des interactions entre la protéine du gène RB1 p110RB1 et les protèines p16 INK4a et p19ARF (codées par épissage alternatif par le gène INK4A alias MST1 alias CDKN2A, localisé en 9p21) ainsi qu’avec le facteur E2F. La protéine p16 est un inhibiteur des cyclines D (CDK4 et CDK6). Elle interagit avec la phosphorylation de pRB et est capable de bloquer le cycle cellulaire en phase G1. Aucune mutation du gène BAX n’a été identifiée dans les tumeurs de vessie [111], mais le rapport d’expression des gènes Bcl2/BAX aurait une valeur pronostique pour les tumeurs de bas grade [112, 113]. Le gène PTEN (10q23) code pour une phosphatase membranaire dont le substrat est un messager de la traduction du signal : le Phosphatidyl Inositol Triphosphate (PI3P). L’inactivation de PTEN augmente la concentration de IP3. Ce qui a pour conséquence d’inhiber la protéine p27, elle même inhibitrice du cycle cellulaire et dont l’expression est aussi parfois altérée dans les carcinomes urothéliaux [123, 124, 125]. Les mutations les plus fréquentes (Figure 6) sont retrouvées au niveau des exons 4 à 9 [114]. Plusieurs d) Récepteurs des facteurs de croissance et onco gènes RAS et MYC (Fig 9) 840 Figure 4: Détection de la surexpression de p53 par immunohistochimie dans une tumeur de vessie. Figure 5: Test fonctionnel p53 «FASAY» Figure 6: Spectre des mutations du gène TP53 dans les tumeurs de vessie. Figure 7: RB1 et le cycle célulaire 841 Figure 8 : PTEN et le cycle céllulaire. Figure 9 : Activation des oncogènes dans les tumeurs de ves sie. Les gènes RAS constituent une famille d’oncogènes (H-RAS : Harvey- ; K-RAS : Kisten- ; N-RAS) qui régulent la protéine p21. Les mutations des gènes RAS dans les tumeurs de vessie intéressent particulièrement H-RAS (1à45%) avec des “ hot spots ” au niveau des codons 12 et 61 [126, 127, 128] Elles semblent cependant restées relativement rares [129]. Récemment, des mutations activatrices constitutionnelles pour le récepteur des facteurs de croissance fibroblastique (FGFR3) ont été mises en évidence au niveau de tumeurs de vessie [139]. e) Télomérase Les télomères sont des structures particulières situées aux extrémités des chromosomes de toutes les cellules eucaryotes. Au cours de la division cellulaire, une diminution de la taille de ces séquences est observée dans les cellules normales somatiques. Cette réduction de la taille des télomères est liée au problème de “fin de réplication”. Au bout d’un certain nombre de divisions, les télomères vont atteindre une taille critique qui est corrélée avec la mort physiologique de la cellule. En revanche dans les cellules souches, la taille des télomères est stabilisée par une enzyme : la télomérase. L’activité de la télomérase a été détectée selon la méthode TRAPPCR (Telomeric Repeat Amplification Protocol) de Kim et al. [140] ou par une technique ELISA dans un grand nombre de cancers d’origine humaine. En revanche, elle reste absente de la plupart des tissus normaux en dehors des cellules souches et des cellules lymphoïdes B ou T activées. Les mutations du proto-oncogène MYC [130] ne semblent pas être directement impliquées dans la carcinogenèse urothéliale [131] même si des surexpressions de ce gène ont été observées dans les tumeurs de vessie [132]. Le Récepteur de «l’Epidermal Growth Factor» ou EGFR est exprimé dans l’urothélium normal au niveau des cellules basales. Des surexpressions, sans amplification génique, ont été associées à la transformation tumorale dès le stade de tumeur superficielle [133, 134]. Le gène HER2 alias ErbB2/neu code pour un récepteur membranaire p185HER-2/neu homologue du récepteur de l’EGF. Ce gène est surexprimé dans environ 40% des tumeurs vésicales et surtout dans les tumeurs infiltrantes (67%) [135, 136, 137, 138]. La valeur pronostique de l’expression de HER2 reste faible mais les tumeurs surexprimant ce gène pourraient constituer une cible thérapeutique pour l’Herceptine (anticorps monoclonal humanisé recombinant bloquant le récepteur ErbB2). Dès 1996, plusieurs auteurs [141, 142,143] ont souligné l’intérêt d’étudier l’activité de la télomérase dans les tumeurs de vessie. Cette activité précéderait d’ailleurs les transformations morphologiques de 842 2. MARQUEURS GÉNÉTIQUES ET l’urothélium [144] comme cela a déjà été montré sur les tissus optiquement sains adjacents au tissu tumoral dans des tumeurs pulmonaires et dans des tumeurs de Wilms. DES TUMEURS UROTHÉLIALES DIAGNOSTIQUES : La détection de marqueurs moléculaires [152] associée à la transformation tumorale au niveau des cellules desquamées dans les urines concurrence de plus en plus la cytologie urinaire [153] et les tests biochimiques ou immunologiques [BTA Test® BTA Stat® BTA Trak®, NMP22 test, Immunocyt® Antigènes tumoraux, AuraTek FDP-test™, Cytokeratine 18 (TPS), Cytokératine 19 (Cyfra21)….], en particulier pour les tumeurs de bas grade [154]. f) Autres altérations génétiques ou épigénétiques D’autres altérations génétiques ou épigénétiques que nous ne développerons pas ici, sont impliquées dans la progression tumorale. C’est le cas des facteurs de l’adhésion cellulaire (E-c adhérine, intégrines..) [145, 146], de l’angiogenèse (VEGF) ou de la résistance aux anticancéreux (MDR1) [147, 148]. Ils constituent également de potentiels marqueurs pronostiques ou des cibles thérapeutiques à différentes étapes de la maladie. Ainsi, la cadhérine épithéliale codée par le gène CDH1 (16q22) est une protéine d’adhésion cellulaire considérée comme le produit d’expression d’un gène suppresseur de métastase. Sa perte d’expression (détectable en immunohistochimie) et des délétions au niveau du locus de son gène ont été associées aux tumeurs invasives [149, 150, 151]. Plusieurs techniques ont été développées (Tableau 4). Leur mise en œuvre en pratique clinique n’est pas toujours facile car certaines techniques, recherchant des ARNm spécifiques ou l’activité télomérase [155], nécessitent un traitement quasi extemporané des échantillon urinaires. Les techniques basées sur une extraction de l’ADN autorisent, quant à elles, un traitement des prélèvements urinaires identique à celui d’une cytologie urinaire mictionnelle classique [156]. V. IMPLICATIONS PRATIQUES La détection des instabilités génétiques dans les fluides biologiques a été proposée dès 1994 par Mao [157] pour différentes tumeurs dont les tumeurs vésicales [158]. Une bonne corrélation a été observée entre cette méthode d’analyse et la cystoscopie [159] (fig 10 a, b, c, d,e). Au cours du suivi, les instabilités génétiques précédaient les récurrences optiquement visibles en cystoscopie de 4 à 14 mois [160, 161]. La qualité du prélèvement urinaire et l’absence d’infection, comme pour la cytologie urinaire traditionnelle, sont des conditions nécessaires à l’interprétation de ces résultats [162]. 1. RECONNAISSANCE DES FORMES FAMILIALES Chez les patients atteints d’une tumeur urothéliale et en particulier de la voie excrétrice supérieure, l’enquête familiale doit rechercher un syndrome de Lynch sur les critères suivants. : • soit 3 cas de Cancers ColoRectaux (CCR) chez des apparentés au 1 er degré, , dont au moins 1est atteint avant 50 ans. • soit des tumeurs primitives multiples chez le même individu et dont deux appartiennent au spectre du syndrome HNPCC • soit un individu atteint de CCR et apparenté au 1er degré à un membre de sa famille atteint d’un autre cancer du spectre des HPCC. 3. MARQUEURS GÉNÉTIQUES ET PRONOSTIQUES DES TUMEURS UROTHÉLIALES Les mutations où l’expression des gènes les plus souvent altérés dans les tumeurs de vessie [163] ou de la voie excrétrice supérieure [164] ont été corrélées au phénotype tumoral pour essayer d’en isoler des facteurs pronostiques. Un typage génétique des membres de la famille permet par la mise en évidence du gène délétère d’identifier les sujets prédisposés au développement des cancers de ce syndrome [87]. Dans le syndrome de Lynch, le contrôle endoscopique de la vessie et l’urographie intraveineuse doivent être systématiques au cours de la surveillance. La protéine p53 et les marqueurs du cycle cellulaire ont été particulièrement étudiés [165, 166, 167]. La protéine p53 a fait l’objet de corrélations vis à vis 843 Tableau 4 : Marqueurs génétiques et tumeurs urothéliales TESTS ET M ARQUEURS INDICATION MISE DNA Ploïdie CMF Pronostic Qualité ADN Comet Assay ( Figure 10e) Diagnostic primaire et des récidives tumorales endoluminales Qualité ADN Instabilité allélique sur la cytologie urinaire mictionnelle (Figure 10 a,b,c,d) Diagnostic primaire et des récidives tumorales endoluminales Qualité ADN Activité télomérase sur la cytologie urinaire mictionnelle Diagnostic primaire et des récidives tumorales endoluminales Qualité ARN p53 NICRA ™ mutation (exons 4-8) Diagnostic primaire et des récidives tumorales endoluminales & Pronostic Qualité ARN Test fonctionnel P53 sur la tumeur (FASAY) Pronostic Qualité ARN hMSH2 Diagnostic primaire et des récidives tumorales endoluminales Qualité ARN Diagnostic primaire et des récidives tumorales endoluminales Qualité ARN Mutations de l’ADN mitochondrial sur la cytologie urinaire mictionnelle Diagnostic primaire et des récidives tumorales endoluminales Qualité ADN FISH sur la cytologie urinaire mictionnelle (chromosomes 3,7,17,9) Diagnostic primaire et des récidives tumorales endoluminales Qualité ADN sur cytologie Cellules circulantes sur prélèvement sanguin Pronostic Qualité ARN Génotypage sur prélèvement sanguin (lymphocytes) Syndrome de Lynch 2 & de Muir-Torre Qualité ADN Cons. oncogénétique Cytokeratine 20 mRNA Qualité ADN : prélèvement des urines, de la tumeur pouvant être traités en différé après fixation. Qualité ARN : prélèvement des urines, de la tumeur à traiter extemporanément en milieu spécialisé 844 EN ŒUVRE A B C Figure 10: Recherche des instabilités alléliques sur la cytologie urinaire mictionnelle (méthode quantitative). a, normal b, instabilité allélique c, perte d’hétérozygotie (LOH) 845 D LOH Altérations alléliques Figure 10 d : Recherche des instabilités alléliques sur la cytologie urinaire mictionnelle (méthode non quantitative). N= cellules normales (lymphocytes) U=cellules tumorales (urinaires) K 106 = LOH - K 359, K 114, et K 85 = altérations alléliques.K 85 846 une approche multifactorielle des facteurs pronostiques. Il ressort des analyses multivariées [173] [174, 175], le plus souvent basées sur des analyses immunohistochimiques, que les tumeurs Ta-T1 de phénotype p53+/p21+ sont de moins bon pronostic que celles p53+/p21-. De même, en considérant l’expression de RB1 et de TP53, les tumeurs p53+/pRBont un risque de progression 10 fois supérieur à celles de phénotype p53-/pRB+, les tumeurs de phénotype p53-/pRB- ou p53+/pRB+ ayant un pronostic intermédiaire. Pour les tumeurs infiltrantes traitées par radiothérapie [176], les tumeurs pRB- auraient un meilleur taux de réponse et les tumeurs Bcl2+ seraient les plus radiorésistantes. Vis à vis de la chimiothérapie, les tumeurs p53-/p21+ répondraient mieux à la chimiothérapie (Cis-platine) [177]. Le statut de p53 ne permet pas de préjuger de la réponse thérapeutique mais est corrélé soit à la progression après réponse initiale à la chimiothérapie (M-VAC) soit à l’évolutivité dans le groupe chimio-résistant. Ainsi, les patients avec des tumeurs T2 ou T3 (N0M0) et un statut p53+ seraient les meilleurs candidats pour la cystectomie. Figure 10e: le test des comètes. Ce test est destiné à mesurer, dans des cellules isolées, des cassures de l’ADN et des altéra tions moléculaires comme des modifications de bases ou de résidus de sucres instables et à apprétier l’efficacité de leur réparation. L’ADN, après ajout d’un colorant, présente un aspect de comète dont la queue est d’autant plus allongée que l’ADN est plus fragmenté. (Source CLEFS CEA). du risque de récurrence [168,169], de la progression vers l’invasion [170] ou l’extension métastatique, la réponse à la chimiothérapie ou aux instillations endovésicales de BCG. La majorité des études reconnaissent l’association des altérations de p53 avec un mauvais pronostic [171]. La valeur prédictive de p53 comme marqueur de la réponse au BCG reste à démontrer, les altérations de P53 étant surtout associées à une progression rapide de la maladie après échec de la BCG-thérapie ou à la mitomycine C [172]. 4. THÉRAPIE GÉNIQUE ET TUMEUR DE VESSIE La possibilité d’accéder, de façon répétée et peu invasive, aux foyers tumoraux par l’administration de vecteurs viraux ou non viraux, en utilisant des instillations endovésicales a permis de proposer rapidement des essais cliniques de thérapie génique pour les tumeurs vésicales [178]. Dans les essais précliniques, le choix des vecteurs s’est avant tout porté sur les pox virus (vaccinia virus) adénovirus et rétrovirus. Les effets thérapeutiques attendus sont basés sur des gènes thérapeutiques modulant l’immunité (IL2, TNF) [179, 180], sur des gènes cytotoxiques (thymidine kinase) ou sur des gènes supresseurs de tumeurs tels que TP53 (181) ou p21 [182] ou RB1. Certains essais se sont placés en situation adjuvante à la chimiothérapie [183] ou à l’immunothérapie par BCG. La complexité des interactions biologiques au niveau de la régulation du cycle cellulaire suggère 847 16. KADLUBAR FF, BADAWI AF. 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