L`ulcère veineux

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Journée de
formation
RIISIQ
2007
Julien Côté
infirmier clinicien
Stomothérapeute
CAWC, RNAO, OIIQ
Le soins des plaies
Plaies de pression
Matelas & Surfaces
thérapeutiques
Ulcères veineux
Ulcères artériels
Les pansements & Ag
But
La présente formation vise à permettre aux infirmières
de mettre à jour leurs connaissances en la matière et
d’entreprendre des actions plus structurées en regard de
cette problématique. La formation touche autant le
volet prévention que celui du traitement des plaies.
L’OBJECTIF GÉNÉRAL DE LA
FORMATION :
Transmettre aux infirmières participantes des
connaissances sur les notions théoriques et pratiques
en regard de la prévention et du traitement des plaies.
Éclaircir la notion de la loi 90 en déterminant le plan
de traitement relié à ces altérations de la peau.
Objectifs visés
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Connaître le cadre de pratique reconnu à l’infirmière par la Loi 90.
Décrire les notions relatives à l’anatomie et la physiologie de la peau;
Décrire le développement d’une plaie;
Énumérer et expliquer les facteurs prédisposant d’une plaie;
Identifier les moyens de prévenir la formation des plaies;
Différencier les stades d’une plaie;
Faire l’évaluation d’une plaie;
Différencier le types de plaies;
Différencier les choix de traitement à partir de l’évaluation de la
plaie et être en mesure de sélectionner le pansement répondant le
mieux aux objectifs de traitement;
Bien sur ! Une plaie est toujours une mauvaise nouvelle
et un " élément perturbateur " dans une prise en charge.
Cela dit, ce n'est pas non plus une fatalité. On peut, on
doit agir, quelque soit le stade de la maladie. Et si on ne
peut pas toujours faire cicatriser, on peut toujours
travailler à apporter plus de confort au patient.
Isabelle Fromantin, infirmière à l'Institut Curie
Le champ de pratique des infirmières
(Loi sur les infirmières et les infirmiers, art. 36)
« L’exercice infirmier consiste à évaluer l’état de santé d’une
personne, à déterminer et à assurer la réalisation du plan de
soins et de traitements infirmiers, à prodiguer les soins et les
traitements infirmiers et médicaux dans le but de maintenir
la santé, de la rétablir et de prévenir la maladie ainsi qu’à
fournir les soins palliatifs. » O.I.I.Q.
Les activités réservées aux
infirmières
7o
Déterminer le plan de traitement relié aux plaies et
aux altérations de la peau et des téguments et
prodiguer les soins et les traitements qui s’y
rattachent
10o Effectuer le suivi infirmier des personnes
présentant des problèmes de santé complexes
Déterminer le plan de traitement
• Obtenir une ordonnance médicale individuelle ou se référer à une
ordonnance collective lorsqu’on envisage l’utilisation d’un produit
avec agent médicamenteux;
• Aviser le médecin traitant de l’évolution de la plaie et des
modifications éventuelles apportées au plan de traitement
infirmier;
• Consulter d’autres professionnels de la santé au besoin;
• Respecter les règles de soins en vigueur dans l’établissement
pouvant préciser les recommandations cliniques liées au traitement
des plaies, les éléments qui requièrent une ordonnance et le rôle des
membres de l’équipe interdisciplinaire.
Avant
• Ai-je le droit de poser
un acte ?
Maintenant
• Ai-je la formation et
les compétences à
poser une activité
réservée prévue dans le
champ d’exercice de
ma profession ?
Anatomie et la
physiologie de la peau
Anatomie et la physiologie de la peau
Épaisseur = 1,5 à 4 mm et +
Dans un cm2 de peau:
• 15 glandes sébacées
• 0,9 mètre de vaisseaux sanguins
•100 glandes sudoripares
• 3000 cellules sensitives
• 3,7 mètres de nerfs
* 25 systèmes de pression pour retenir les stimuli tactiles
• 200 terminaisons nerveuses pour enregistrer la douleur
• 2 systèmes sensoriels pour le froid
• 12 systèmes sensoriels pour la chaleur
• 300 000 cellules épithéliales
• 10 poils
COUCHES MACROSCOPIQUES
Couches primaires de la peau
•Épiderme
•Derme
•Tissu souscutané ou
hypoderme
L’épiderme
Principale structure protectrice du corps
Comprend cinq couches de cellules:
Ï
couche basale
Ï
couche épineuse
Ï
couche granuleuse
Ï
couche claire
Ï
couche cornée
Principale structure protectrice du corps
couche cornée
Formé de cellules mortes
couche granuleuse
claire
couche épineuse
Prévient l’abs. des substances
nocives vers l’intérieur et les fuites
des liquides vers l’extérieur
couche basale
Couche cellulaire
Produit kératine et la mélanine
Phase initiale du processus de
kératinisation
La plus épaisse
Le derme
Il est constitué de tissu conjonctif, à la fois résistant et flexible
• Il contient:
Des capillaires
Des nerfs
Des glandes sudoripares et sébacées
Des follicules pileux
Des cellules associées à la guérison des plaies
(macrophages, fibroblastes et lymphocytes)
Le tissu sous-cutané
Il est formé de tissus adipeux, sous la peau, très
vulnérable aux forces de cisaillement.
Peu vascularisé
Ancre la peau aux tissus profonds
Absorbe les chocs
Emmagasine l’énergie
Les fonctions de la peau
Protection contre les blessures et les infections
Production de vitamine D
Barrière contre: friction, pression, chaleur, froid et produits
chimiques
Maintient de l’équilibre hydrique
Transmission des émotions
Les différents types de plaies
Plaies aiguës
Plaies chroniques
•Lacérations
•Abrasions
•Perforations
•Brûlures thermiques
•Incisions chirurgicales
•Ulcères de pression
•Ulcères neuropathiques du
diabétique
•Ulcères veineux
•Ulcères artériels
•Toute plaie qui ne guérit pas
dans un délai normal.
Classement par type
•
•
•
•
•
Plaie de pression
Ulcère veineux
Ulcère artériel
Ulcère diabétique
Plaie chirurgicale
Plaie de pression Stades
NPUP
I
II
III
IV
X
Classification des plaies de pression
STADE 1
Érythème sur peau intacte qui ne disparaît pas à
la pression et qui deviendra le siège de la lésion
cutanée.( température, fermeté du tissus )
Classification des plaies de pression
STADE 2
Destruction partielle de l’épiderme ou du derme. Cet ulcère est
superficiel et il se présente sous forme d’une abrasion, d’une
phlyctène ou d’un cratère superficiel.
Classification des plaies de pression
STADE 3
Destruction totale de la peau, ce qui entraîne une lésion ou une
nécrose des tissus sous-cutanés qui peut se prolonger en profondeur
sans toutefois atteindre les faisceaux sous-jacents. Du point de
vue clinique, l’ulcère se présente sous la forme d’un cratère plus
profond avec ou sans atteinte du tissus adjacent.
Classification des plaies de pression
STADE 4
Destruction totale de la peau, avec lésion massive,
nécrose tissulaire ou lésion des muscles, des os ou des
structures de soutien, à savoir tendons, capsules
articulaires.
Classification des plaies de pression
STADE X
Il est caractérisé par une plaque noire ou verte. La base de la
plaie n’est pas visible. C’est le plus souvent un stade III ou IV
lorsque débridé.
Ce stade n’est pas toujours décrit dans la littérature
L’absence de plaie de pression constitue
un Indicateur de qualité.
Lorsqu’une plaie se développe, cela
démontre une faille au niveau des soins
Littérature
• La majorité des plaies de pression sont évitables.
• 80% des plaies se développent dans les deux
premières semaines d’hospitalisation et 96% dans
les trois 3 premières semaines*.
*Bergstrom et Braden, 1992
L’évaluation de la peau
Examen de la peau, de la tête au pieds, pour
tous les patients au moment de l’admission,
lors du transfert des patients et à chaque fois
que l’on note des changements dans l’état de
santé.
Porter une attention particulière aux
protubérances osseuses
Échelle de Braden
Facteurs de risque
•
•
•
•
•
•
Perception sensorielle
Humidité
Activité
Mobilité
Nutrition
Friction et cisaillement
Échelle de
Braden
Légende:
•15-16 = faible risque
•13-14 = risque moyen
•10-12 = risque élevé
•< 9 = risque très élevé
Une fois que notre patient est évalué,
on doit agir et poser des gestes
concrets qui vont améliorer
Les déficits ciblés par notre
échelle de Braden.
Horaire de changement de position
Diminue les risques de développer une plaie de pression
Outil de communication entre les intervenants
Permet d’uniformiser la pratique
Outil visuel
Facilite l’installation à l’heure des repas
Horaire de
changement
de position
LES PLAIES
DE PRESSION
Définition
Région localisée de nécrose tissulaire qui tend à
se développer lorsque les tissus mous sont
comprimés entre une proéminence osseuse et une
surface extérieure pendant une période de temps
prolongée.
Le développement d’une plaie de pression
Le tissu graisseux et les muscles sont plus susceptibles d’être
abîmés par la pression que la peau puisqu’ils sont plus
sensibles au manque d’oxygène.
Conséquemment, les plaies de pression se développent
d’abord à l’interface des os et des tissus mous et
s’étendent à la surface de la peau.
Le développement d’une plaie de pression
L’effet de pression ressemble à un cône ou à une
pyramide.
La rougeur observée à la surface de la peau
représente seulement la pointe du cône. Comme on
l’entend souvent, la rougeur n’est que la pointe de
l’iceberg.
Le développement d’une plaie de pression
• Pour vivre, chaque cellule de
notre corps a besoin d’oxygène et
d’éléments nutritifs
• Le sang, par la circulation
sanguine, assume ce rôle et
débarrasse aussi nos cellules des
déchets accumulés
Le développement d’une plaie de pression
La mesure de la pression capillaire d’environ 32 mm Hg est
donc considérée comme le point critique auquel le flot
sanguin peut cesser.
Une diminution de la circulation sanguine occasionne un
manque d’oxygène dans les cellules et par conséquent la
mort des cellules.
Le développement d’une plaie de pression
L’ulcère de pression est le résultat d’un manque d’oxygène (anoxie
cellulaire) qui survient suite à l’obstruction de la circulation dans
les petits vaisseaux de la peau.
Provoqué par la Compression prolongée de la peau et du tissu souscutané entre une protubérance osseuse ET une surface
Le développement d’une plaie de pression
Une circulation efficace exige un volume de sang et
une pression adéquate.
Chez un adulte en bonne santé, la pression des
petits vaisseaux sanguins se situe à environ 32
mm Hg à l’extrémité des artères (artérioles) et à
11 mm Hg à l’extrémité des veines (veinules).
95 % de touts les ulcères de pression observés se retrouvent aux
points de pression suivants:
Les facteurs favorisant
le développement
d’une plaie de pression
Deux types de facteurs prédisposent une personne au
risque de développement d’une plaie de pression
Les facteurs intrinsèques
Concernent les aspects de l’état physique ou médical du
patient
Exemples: état nutritionnel, la mobilité, l’âge, l’œdème, l’hypoxie,
l’incontinence urinaire et fécale, les maladies aiguës, les antécédents
de plaies de pression, la maladie vasculaire et les pathologies
chroniques graves ou terminales (ex. diabète, cancer, insuffisance
rénale, etc).
Deux types de facteurs prédisposent une personne au
risque de développement d’une plaie de pression
Les facteurs extrinsèques
Découlent de l’environnement
Exemples: l’hygiène, la médication, la
pression, le cisaillement, la friction, l’humidité et les
supports utilisés pour éliminer la pression.
Les facteurs mécaniques extrinsèques contribuant au
développement des plaies de pression
1) La pression
2) La friction
3) Les forces de cisaillement
4) L’humidité
Les facteurs mécaniques extrinsèques contribuant au
développement des plaies de pression
Ces quatre facteurs contribuent à la destruction
des tissus mous, affectant le flux sanguin , la
nécrose des tissus et le développement des
plaies de pression, particulièrement chez les
patients à mobilité réduite.
La pression
Le facteur le plus important
Restreint l’apport d’oxygène dans les tissus
Son effet résulte de l’interaction de 2 composantes:
INTENSITÉ et DURÉE
Il y a une relation directe entre ces deux composantes.
L’intensité
La pression capillaire d’environ 32mm Hg = point critique
auquel le flot sanguin peut cesser et entraîne une insuffisance
de circulation dans les tissus.
En décubitus dorsal:
– pression siège = 40-70 mm Hg (Ischion:74, Coccyx:
– pression aux talons = 30-50 mm Hg
En décubitus latéral:
– pression sur trochanters= 70-95 mm Hg
La durée
Dans la genèse de la nécrose cellulaire, la durée entretient une
relation inversement proportionnelle avec l’intensité de la
pression.
Une basse pression peut être tolérée pour une plus longue
période (durée) qu ’une pression élevée.
La friction
Irritation causée lorsque 2 surfaces glissent l’une contre
l’autre.
Peut provoquer des abrasions de l’épiderme, des phlyctènes
et des érosions superficielles ouvrant la porte à des
lésions plus sérieuses.
Se produit lors du changement de position comme le
glissement du patient dans le lit avec la tête du lit
surélevée de plus de 30 degrés.
Le cisaillement
Phénomène de glissement des tissus cutanés par rapport
aux tissus sous-cutanés et profonds.
Se produit surtout lorsque le patient est en position semiassise et glisse vers le bas ou lorsqu’on le bouge dans son
lit sans le soulever.
En superficie, les couches cutanées sont plus mobiles et
adhèrent à la surface d ’appui, tandis que les tissus
profonds restent immobiles et résistent aux
déplacements latéraux.
Le cisaillement
Provoque l’étirement, l’ occlusion ou la rupture des
vaisseaux sanguins particulièrement au niveau des
tissus sous-cutanés.
La thrombose, l’ischémie et la nécrose en sont les
conséquences.
En présence de cisaillement, la moitié de la pression
seulement est nécessaire pour produire des dommages
vasculaires.
L’humidité
Souvent reliée à la transpiration et l’ Incontinence urinaire
ou fécale
Cause une macération de la peau qui la rend plus fragile et
la prédispose à l’infection
En présence d’ humidité, le risque de développement d’une
plaie de pression est multiplié par cinq
Augmente la friction entre la peau et la surface de soutien
À éviter
• Coquilles d’œuf
• Sacs de soluté, peau de mouton, etc
• Tendre les draps au pied du lit
• Masser un ulcère de stade 1
• Coussins en forme de beigne
Le vieillissement
et la fin de vie (phase terminale)
augmentent le risque
de développer
des plaies
Les matelas
Standard
Préventif
Curatif
Surface thérapeutique
Comment choisir?
OUTILS DE MESURE
Paramètres d’évaluation:
•
•
•
•
•
•
Perception sensorielle
Humidité
Activité
Mobilité
Alimentation
Friction et cisaillement
Arbre décisionnel
• Pointe des interventions préventives en fonction des
facteurs de risque
• Rapide à consulter
MATELAS DE MOUSSE
Matelas préventif
• Fait de couches de mousse
à densité variable
• Mobilisation facile
• Aucun ajustement requis
• Indication:
•
– Réduction de pression dans le but de
prévention, patient à faible risque
SURFACES PRÉVENTIVES
Un système préventif efficace permet une
DIMINUTION de la pression se rapprochant
du seuil de l’ occlusion des capillaires.
•
•
•
Diminution des causes primaires
Prévention chez une personne à faible risque
Horaire de positionnement important
SURFACES CURATIVES
Un système curatif efficace permet une
DIMINUTION CONSTANTE de la pression
sous le seuil d’occlusion des capillaires.
•
•
•
Élimination des causes sous jacentes
Patient peut garder la même position
Soulagement de la douleur
Les surfaces thérapeutiques
Les surfaces thérapeutiques
•
•
•
•
•
Préventive
Préventive / Curative
Curative
Microfluide
Surfaces thérapeutiques:
rapeutiques
Alternance
Faible perte d’air
Alternance & Faible perte d’air
Pulsatile
Autres
CRITÈRES DE SÉLECTION POUR LE CHOIX D’UNE
SURFACE THÉRAPEUTIQUE
• Besoin préventif ou
curatif
• Avec ou sans plaies
• Diagnostic
• Âge
• Mobilité-activité
• Nutrition
• Continence
•
•
•
•
•
•
•
État mental-conscience
État de la peau
Poids
Douleur
Environnement
Médication
État physique
TYPE DE SURFACE THÉRAPEUTIQUES
• Lit à air fluidisé
•
•
•
•
Lit / Matelas à faible perte d’air
Lit / Matelas à effet pulsatile
Matelas à alternance de pression
Matelas à Micro fluide
LIT ET MATELAS À FAIBLE PERTE D’AIR
•
•
•
•
•
•
Flux d’air réglable maintient les pressions
cutanées en dessous de la pression de l’occlusion
des capillaires
Procure un environnement aéré, sec et
confortable
Réglage très précis des pressions et de la
température
Gonflage complet et dégonfla-ge très rapide (5 à
20 sec.)
Réduit les risques de macération, de cisaillement
& de friction
Indications:
Plaies de stade I a IV, greffe & lambeau, alitement
prolongé, contrôle de la douleur, problème
d’incontinence et diaphorèse, brûlures
GORE-TEX ®
MATELAS À ALTERNANCE
•
•
•
•
•
•
Matelas à basse pression dynamique et
automatique
Fonctionne en dégonflant et regonflant les
coussins transversaux en alternance
Prévient la pression constante sur les tissus et
augmente la circulation capillaire (changement de
pression cyclique)
Retrait des coussins d’air possible pour positions
variées (ventrale, talon)
Ajustement automatique et moteur silencieux
Indication:
– Plaies de stade I a IV, greffe & lambeau,
alitement prolongé, contrôle de la douleur
MATELAS À MICRO FLUIDE
•
•
•
•
•
•
•
Matelas curatif basse pression sans moteur
Immersion des proéminences osseuses dans le micro fluide
Redistribue les pressions uniformément autour des tissus
Idéal pour réduire le cisaillement et la friction
Sans moteur, aucun risque de panne, aucun réglage à faire
Peut supporter un poids important
Indication:
– Plaies de stade I a IV, greffe & lambeau, alitement prolongé, contrôle de la douleur
MATELAS GEL
MATELAS RIK 2400 /4400
Cicatrisation
LÉSION=
Processus de cicatrisation
La guérison des plaies comporte 3 phases :
La phase inflammatoire
La phase de granulation
La phase de maturation
LE PROCESSUS NORMAL DE LA CICATRISATION
Lésion
Inflammation
Granulation
Maturation
Réparation
•Ces phases se chevauchent
•Chaque phase est caractérisée par une activité
cellulaire et une série de processus biochimiques
spécifiques
Processus de cicatrisation
Phase inflammatoire :
Phase de destruction d’une durée de 1 à 6 jours qui
permet d’enlever les tissus morts et les bactéries
Phase de granulation
• Formation des nouveaux vaisseaux sanguins qui vont
apporter des éléments nutritifs et de l’oxygène aux
tissus et qui participent à la reconstruction du
nouveau tissu: le tissu de granulation.
La phase de granulation est d’une durée
de 3 à 24 jours
Phase de maturation
Maturation (ou épithélialisation) du tissu
avec remodelage qui peut durer
de 1 mois à 1 an.
Pause
À l’apparition de la plaie...
Déterminez
ce que vous savez
Les
renseignements
dont vous avez
besoin
Votre intention
Les résultats
escomptés
Les plaies imposent des
difficultés bien
particulières à tout le
personnel de l’équipe
soignante
Préparation du lit de la plaie
•
•
•
•
•
•
Évaluer la plaie, s’attaquer aux causes sous-jacentes
Éliminer le tissus nécrotique, fibrineux par débridement
Favoriser la cicatrisation en milieu humide
Protéger contre les traumas et la contamination
Protéger le pourtour cutané de la plaie
Favoriser la granulation et la régénération de l’épithélium
Le soluté physiologique est le plus compatible avec la vitalité
des tissus
Préparation du lit de la plaie
•
•
•
•
•
•
Évaluer la plaie, s’attaquer aux causes sous-jacentes
Éliminer le tissus nécrotique, fibrineux par débridement
Favoriser la cicatrisation en milieu humide
Protéger contre les traumas et la contamination
Protéger le pourtour cutané de la plaie
Favoriser la granulation et la régénération de l’épithélium
Le soluté physiologique est le plus compatible avec la
vitalité des tissus
Évaluation
Lit plaie
Nécrose % Fibrine% Granulation %
Exsudat
• Qualité
• Quantité
• Odeur
…limpidité
…unité comparable
…distance 1 2 3
…détersion
Évaluation
Hyperpigmentation
Macération
Callosité
Mesure du volume de la plaie
–
Lo x La x P = volume cm³
La
La
Lo
Mesure du volume de la plaie
Lo x La x P = volume cm³
Déterminer la présence d’un sinus ou d’un sillon
Évaluer la profondeur d’un décollement
Préparation du lit de la plaie
TISSUS EN VOIE DE CICATRISATION
Tissus en voie de cicatrisation :
•Tissu de granulation
– rouge sang
– humide
– d’aspect bosselé
•Tissu épithélial
– rose pâle ou blanchâtre
– fragile
TISSUS NÉCROTIQUES
Tissus morts :
•Escarre
- croûte peut être dure ou molle
- noire, brune ou grise
•Tissu nécrotique
- peut adhérer au lit de la plaie ou
être lâche
- ferme ou fibrineux
- jaune ou beige
Débridement de la plaie
• Mécanique
• Chimique/enzymatique
application de gazes
collagénase
humides qu’on laisse sécher
lavage pulsatile
• Chirurgical
scalpel
• Autolytique
ciseaux
films
curette
hydrocolloïdes
hydrogels
DOCUMENTATION
L’ évaluation doit se
faire une fois semaine
sur la feuille de suivi
Favoriser un état nutritionnel optimal
Une alimentation variée et
équilibrée contribue à prévenir les
plaies de pression et à favoriser le
processus de guérison.
DINER
De retour à
13 h
Les ulcères de la jambe : épidémiologie
Autres
10 %
Artériels
20 %
Veineux
70 %
LES ULCÈRES
ARTÉRIELS
Ulcère artériel
Ulcère petit profond à
l’emporte pièce
Bord bien définie
Coloration, fraîcheur,
absence de poils
Douleur, claudication
PRUDENCE…
Artériopathie :
signes et symptômes
• Douleur — s’aggrave
pendant la marche
(claudication
intermittente)
ou la surélévation
(douleur au repos)
• Pâleur
• Extrémités froides
• Pouls absents
• Perte de pilosité aux
extrémités distales
• Épaississement
des ongles
Occlusion ou
constriction
d’une artère
Ulcère artériel
Quels sont
les signes
cliniques d’un
ulcère artériel
de la jambe?
DIAGNOSTIC DE L’ULCÉRATION ARTERIEL – ASPECT
Veineuse
Artérielle
• Bords irréguliers
• Peu profonde
• Exsudat moyen à
• Bords bien définis et
abondant
• Nécrose minime
réguliers
• Forme circulaire
• Aspect perforé
• Exsudat faible
• Desquamation
• Tissus nécrotique
possibles
DIAGNOSTIC DE L’ULCÉRATION ARTERIEL – DOULEUR
Veineuse
Artérielle
• Douleur atténuée par
• Douleur accentuée par
l’élévation des jambes
• Douleur atténuée par la
marche ou l’exercice
l’élévation
• Douleur accentuée par
la marche (claudication)
• Douleur au repos
LES ULCÈRES
VEINEUX
SYSTÈME VEINEUX
Veines
superficielles
• Grande saphène
• Petite saphène
Muscle du mollet
Veines profondes
• Fémorale
• Poplitée
• Tibiale
Veines perforantes
SYSTÈME VEINEUX
Des valves en demi-lune
empêchent le reflux du sang
SYSTÈME VEINEUX
La contraction du muscle
du mollet comprime les
veines profondes et
propulse le sang vers le
haut
INSUFFISANCE VEINEUSE
Valve défectueuse
Hypertension
veineuse
Faiblesse
musculaire
Œdème
Modifications
des tissus
Ulcération
HYPERTENSION VEIVEUSE
• L’hypertension résulte du reflux ou de
l’accumulation de sang dans les veines
profondes
• L’élévation de pression est transmise
aux veines superficielles
• Des varicosités apparaissent lorsque
les veines superficielles se dilatent
HYPERTENSION CAPILLAIRE
• Les capillaires ont des parois
minces de l’épaisseur d’une
cellule
• À cause de l’ hypertension
veineuse, les parois des
capillaires se dilatent et des
interstices se forment entre
les cellules
HYPERTENSION CAPILLAIRE
• Eau (œdème)
• Protéines
• Globules rouges
(taches d’hémosidérine)
ULCÉRATION
Un ulcère sur le membre
inférieur est-il forcément
un ulcère veineux?
SIGNES CLINIQUES DE L’INSUFFISANCE VEINEUSE
• Œdème
• Taches
d’hémosidérine
• Lipodermatosclérose
• Varicosités
• Dermatite
DIAGNOSTIC DE L’ULCÉRATION VEINEUSE – EMPLACEMENT
Veineuse
Artérielle
Orteils
Dos du pied
Malléole interne
Diabétique
Face plantaire
du pied
DIAGNOSTIC DE L’ULCÉRATION VEINEUSE – ASPECT
Veineuse
• Bords irréguliers
• Peu profonde
• Exsudat moyen à
abondant
• Nécrose minime
Artérielle
• Bords bien définis et
réguliers
• Forme circulaire
• Aspect perforé
• Exsudat faible
• Desquamation
• Tissus nécrotique
possibles
DIAGNOSTIC DE L’ULCÉRATION VEINEUSE – DOULEUR
Veineuse
• Douleur atténuée
par l’élévation des
jambes
• Douleur atténuée
par la marche ou
l’exercice
Artérielle
• Douleur accentuée par
l’élévation
• Douleur accentuée par
la marche (claudication)
• Douleur au repos
Prise de L’indice Tibio-Brachial
• T Cheville = 120
• B Bras
= 120 = 1 normal
Donc: aucune insuffisance artérielle
Prise de L’indice Tibio-Brachial
Indice
0,8 à1,0
Ulcère veineux pur
Insuffisance veineuse
Compression
nécessaire
0,6 à 0,8
Ulcère mixte
Insuffisance veineuse et
artériel
Compression
légère permise
<0,6
Ulcère artériel
Insuffisance artériel
symptomatique
Compression
externe selon
jugement clinique
<0,4
Ulcère artériel pur
Insuffisance artériel très
symptomatique
Aucune
compression
TRAITEMENT DE LA MALADIE SOUS-JACENTE
Traitement de référence de l’hypertension veineuse
MODES DE COMPRESSION
• Bandages enveloppants
• Bas
• Orthèses
• Pompes
But de la compression
• Diminuer l’hypertension veineuse
• Rétablir la vélocité du flot sanguin
• Diminuer l’oedème
BANDAGE DE COMPRESSION
Le traitement de base de
l’insuffisance veineuse est un
bandage de compression externe
soutenue, graduelle,
reproductible, appliquée de
l’avant du pied jusque sous le
genou
EXTENSION
L’extension est optimale lorsque le motif rectangulaire devient un carré
RÉSUMÉ
• L’exactitude du diagnostic est un point essentiel
• Écarter l’éventualité d’un problème artériel
• Traiter la maladie sous-jacente
• Informer le patient pour prévenir la récurrence
L’ulcère veineux
• Guérison = 6 à 12 semaines
• Récidive = 12 semaines post-guérison
Ulcères de la jambe :
conclusion
Traitement
de la
cause
Cicatrisation
en milieu humide
si l’apport sanguin est
propice à la
guérison
Interventions axées sur
le patient
• Douleur
• Observance
• Qualité de vie
Sibbald RG, et al. Ostomy Wound Manage. 2000;46:14-37.
Le pansement
Objectif
Globalité
Patient
Confort
Temps de
Guérison
TYPE D ’EFFETS SECONDAIRES INDÉSIRABLES
• Déshydratation
• Nouvelle lésion
• Hypergranulation
• Macération
• Granulome
• Excoriation de la peau
• Dermatite de contact
Les pansements
Avantages
• Favorisent la création d’un milieu de cicatrisation optimal
• Accélèrent la vitesse de cicatrisation
• Favorisent la granulation
• Comblent l’espace mort
• Protègent la peau environnante
• Minimisent la croissance bactérienne
• Améliorent l’apparence
Précautions
• Le choix ou une utilisation inappropriés d’un pansement peuvent
nuire aux tissus de la plaie ou à la peau environnante et retarder ainsi
la cicatrisation
• La composition du pansement peut être responsable des effets
indésirables
MÉCANISMES DE CICATRISATION EN MILIEU HUMIDE
Plaie exposée à l ’air
Plaie couverte d’un
pansement semi-occlusif
La cicatrisation en milieu humide
favorise :
•
•
•
•
Viabilité et migration cellulaire
Libération de facteurs de croissance
Activité électrique
Isolation thermique
Volet traitement
Les Pansements
Grand principes
•
•
•
•
•
•
•
Maintenir le lit de la plaie humide
Protèger les nouveaux tissus en formation
Maintenir une température constante
Contrôler les odeurs
Soulager la douleur et favoriser le bien être
Être simple d’utilisation
Présenter un rapport qualité / prix
Le marché propose actuellement
plus de 2500 produits pour
soigner et panser les plaies
Décider quel produit
utiliser, à quel
moment et de quelle
façon, n’est pas une
sinécure !
Les pansements
•
•
•
•
Hydratant
Rétention d’humidité
Absorbant
Autres
Les pansements
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Pellicule transparente
Non adhérent
Gels aqueux
Hydrocolloïdes
Mousses
Hydrofibres
Alginates
Hypertoniques
Autres
Pellicule transparente
Op-Site
IV 3000
Comfilm
Bioclusive
Mefilm
Tegaderm
Polyskim
•
•
•
•
Peu d’utilité sur une plaie
Peut éviter la friction (abrasion)
Fixation de pansement
Idéal sur le site de perfusion i/v
Pansements non adhérents
Matrice de cotton recouverte de gelée de pétrole, de parafine
Melolite
Mepitel
Primapore
Release
Teagpore
Telfa
Adaptic
Bactigras
Jelonet
Aquapho
Unitulle
Sofratulle
Absorption minimal
Maillage de silicone, tulle de pétrolatum
Antibiotique
Améliore l’action des hydrogels
Protège les tissus fragiles
HYDROGELS AMORPHES
composé de 70 à 95 % d’eau, salin, pectine, glycérine
• Plaies sèches ou
Curagel
DuoDermGel
Hypergel
Intrasite Gel
Normlgel
Nu-Gel
Puriclens
Restore Gel
Tegagel
Wound’Dress
nécrotiques
• Hydrate
• Débridement
autolytique
• Peut être associé
Feuille / Gel
•
•
•
Carboxy-méthyl-cellulose
sodique
Propylène glycol
Pectyne
HYDROGELS AMORPHES
• Hydratent les plaies sèches
• Peuvent aider au débridement
autolytique
• Peuvent maintenir le milieu
humide plus longtemps que
le soluté physiologique
• Peuvent faire macérer les
lèvres de la plaie
• Doivent se limiter à couvrir
la plaie et non la remplir
Agent de débridement
Hypergel
• Gel Hyperthonique à
20% (salin)
• Peut causer une
sensation de brûlure
• Contre indiqué
insuffisance artériel
• Réhydrate et ramollie
l’escarre
• Scarifier l’escarre
• Utilisé dans les cas
de plaie infectée
Fréquence du changement de ID
Pansement hydrocolloïde
contenant des colloïdes hydrofiles, karaya, pectine, gélatine
Comfeel +
Cutinova
Hydro
Duo Derm
Signal
Nu-Derm
Replicare
Restore
SignaDress
Tegasorb
Triad
Les hydrocolloïdes sont des pansements composés
principalement de carboxyméthylcellulose avec une
couche externe constituée d’une pellicule ou d’une
mousse de polyuréthane. Ces pansements sont utiles
dans le traitement des plaies aiguës ou chroniques, ils
permettent le débridement autolytique, contrôlent
l’exsudat léger à modéré et favorisent la granulation.
Ils sont disponibles en pansements épais ou minces.
Les pansements disponibles sur le marché ne sont pas
semblables, mais leur efficacité est comparable; les 2
épaisseurs sont utiles, et ce, dans toutes les dimensions
disponibles.
Hydrocolloïdes
adhésif contenant des colloïdes hydrophiles
•
•
•
•
•
•
• Imperméable à l’eau
Semi Occlusif
Hydratation de la plaie
Migration cellulaire
Débridement autolytique • Favorise l’angiogénèse
Isolation thermique
• Barrière contre les
Stérile
bactéries
Malléable
• Odeur
• Absorption limitée
PANSEMENTS SEMI-OCCLUSIFS
Empêchent la pénétration des
bactéries et des liquides
Laissent passer les
gaz, comme l’oxygène
ou le dioxyde de
carbone
Laissent passer
l’humidité
HYDROCOLLOÏDES
• Pouvoir d’absorption modéré
• Peuvent adhérer à une peau
moite
• Demeurent bien en place
pendant un port prolongé
• Peuvent favoriser le
débridement autolytique
• Ont tendance à «se dissoudre»
•
•
•
•
•
•
•
Fréquence de changement de
3 à 7 jours
et n’éliminent pas l’exsudat de
la surface de la plaie
Produisent un gel visqueux
nauséabond
Peuvent faire macérer les lèvres
de la plaie
Peuvent favoriser l’hypergranulation
Peuvent arracher l ’épithélium
Ne comblent pas toujours les
plaies profondes
Bordures collantes pouvant adhérer
aux vêtements
Tendance à rouler
Pansement hydrofibre
Aquacel
Les pansements hydrofibres sont
composés de fibres non tissées de
carboxyméthylcellulose
Ils sont indiqués dans le traitement des
plaies aiguës ou chroniques en
présence d’un exsudat modéré à
abondant absorbe 30 fois son poids
Pansement hydrofibre
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Forme un gel en absorbant l’exsudat
Pansement perméable
Prévient la macération
Garde le milieu humide
Favorise le débridement autolytique
Favorise la granulation
Diminue la douleur lors du retrait de pansement
Absorbe plusieurs fois son poids
Pas de propriété hémostatique
Pansement hydrofibre
•
•
•
•
•
•
Plaie très exsudative
Cavité moyenne à profonde
Sinus
Plaie chirurgicale
Stérile
Utiliser avec Hydrocoloïde ou
Mousse hydrophile
•
•
•
Plaie non exsudative
Nécrose
Peuvent se dessécher en
l’absence d’un pansement
secondaire approprié
Fréquence de changement de 1 à 7 jours
Pansement mousse
hydrophile
Allevyn
Biatin
Cutinova
Hydrasorb
Lyofoam
Mepilex
Polymen
Tielle Max
FoamCurafoam
Tégafoam
Ces pansements sont composés d’une
couche hydrophile spongieuse en
polyuréthane combinée à un
revêtement externe semi-perméable
Ils sont indiqués dans le soin des plaies
aiguës ou chroniques accompagnées
d’un exsudat modéré. Ils favorisent
également la granulation
Pansement mousse hydrophile
• Absorbe
• Contrôle l’humidité
• Îlot central
(Tielle,Mépilex B)
Valider vitesse
d’absorption / capacité de
rétention
• Surface de contact
adhérent ou non
centre mousse
pellicule extérieur
résistant à l’eau
Pansement mousse hydrophile
• Pouvoir d’absorption élevé
• Élimination de l’exsudat de
la surface de la plaie
• Protection contre les chocs
• Ne comblent pas toujours très
bien les plaies profondes
• Peuvent dessécher la plaie et
adhérer à sa surface
• Contre- indication plaie sèche
Fréquence de changement de 1 à 7 jours
Pansement alginate
Algisite
Calcicare
Curasorb
Nu-Derm
Fibracol
Kaltostat
Melgisorb
Seasorb
Tegagem
Ces pansements sont composés de
polymères d’acides alginiques. Ils permettent
le contrôle de l’exsudat modéré à abondant,
favorisent la granulation et permettent
l’hémostase. Indiqués dans le soin des plaies
chroniques, ils sont particulièrement utiles
dans le traitement des plaies sanguinolentes
ou potentiellement hémorragiques
Pansement alginate
Action
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Hémostase
• Mobilise les plaquettes (échange Na+ / Ca++)
• Pouvoir d'absorption
• Absorbe 10 à 15 fois son poids
• Accélère la vitesse de cicatrisation
• Augmentation des facteurs de croissance
• Stimulation cytokines
• Détersion de la plaie
• Les débris nécrotiques sont captés par le gel
• Contrôle de la contamination microbienne
ALGINATE
• Pouvoir d’absorption élevé
• Absorption rapide
• Hémostatique
• Peuvent dessécher les
plaies peu exsudatives
• Peuvent laisser des résidus
de fibres dans le lit de la
plaie
• Peuvent se dessécher en
l’absence d’un pansement
secondaire approprié
Pansement Hyperthonique
• Fait de rayonne de
polyester imprégné de
cristaux de chlorure de
sodium ou de sel de mer
• Peut rapidement
déshydrater une plaie
Curasalt
Mesalt
• Absorbe le drainage,
il devient un
pansement isotonique
de solution saline
isitonique
• Utile dans les plaies
inflammatoires et
infectées
Pansement Hyperthonique
•
•
•
•
•
Plaie avec exsudat modéré à
abondant
Plaie fibrineuse
Plaie infectée
Appliquer sec dans la plaie
Peu coûteux
•
•
Plaie peu exsudative
Pansement changer id et +
•
Pansement secondaire
nécessaire
•
Peut causer une sensation du
brûlure
Pansement au Charbon
Contrôle de l’odeur
Actisorb Silver
CarboFLEX*
Carbonet
Produits contenant du charbon, qui
absorbe les odeurs, présent en
couches à l’intérieur du produit
Certains pansements contiennent
de l’Ag afin d’accroître la capacité
antibactérienne
*CarboFLEX: contient des fibres d’alginate et des hydrofibres
Pansement au Charbon
Polymère de cadexomère d’iode
Antimicrobien
• Dissout la fibrine
• Nettoie et absorbe
• Forme une protection
• Réduite la numération
bactérienne
• Traite les plaies
infectées
• Allergie à l’iode ?
• Avantage cas
insuffisance artériel
Autres technologies
•
•
•
•
•
•
Oasis
Acrylique
Promogran
Prisma
Regranex
Mousse & Ibu
Acrylique
Oxygènothérapie hyperbare
SOURCE H D LÉVIS
RÉSUMÉ
• Il existe de nombreux types de pansements pour le traitement
des plaies
• Il est possible de faire un choix adéquat de pansement
• Les pansements ont des fonctions spécifiques
• Ces fonctions répondent à des besoins spécifiques
• Pour faire le bon choix, il faut que la fonction corresponde
aux besoins de la plaie
• Les besoins de la plaie varient en fonction du temps
• Ces besoins varient également en fonction de l’étiologie de la
plaie
La lib
ération de ll’argent
’argent
libération
dans les pansements
Les pansements à l’argent
Quand…
Comment…
Pourquoi…
Quand...
Taux de Bactéries dans la plaie
Colonisation
Présence de germes à la surface de la plaie, pas de
signes cliniques d’infection, pas de signes biologiques
d’infection
Colonisation critique
Présences de germes en surface et en profondeur, q.q.
signes cliniques d’infection locale, pas de signes
biologiques d’infection
Infection
Présences à la biopsie quantitatives> 105 germes /g de
tissus, signes cliniques d’infection, signes biologiques
d’infection du patient
L.Théot, S.Meaume
Culture
SIGNES D’INFECTION
•Induration
•Fièvre
•Érythème
•Œdème
•Nouvelle douleur ou changement de douleur
•Plaie stagnante
•Tunnellisation étendue
•Glycémie instable ou élevée
Les produits contenant de l ’argent
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Solution de nitrate d’argent 0,5 % (solution)
Crème à la sulfadiazine argentique ( Flamazine 1%)
Nylon imprégné d’argent 99,9% (Silver Leaf - Silver Clear)
Acticoat ( pansement à base de nanocristallin)
Aquacel Ag ( hydrofibre et argent) 1.2 % d’argent ionique
Contreet ( pansement mousse et argent, ‘hydroactivé’)
Actisorb Silver 220 (charbon activé et argent métallique)
Alginate et argent
Hydrogel et argent
Poudre et argent
L’efficacité de ces pansements est liée à deux facteurs,
leur concentration en argent et leur capacité à délivrer
localement l’ion en quantité suffisante pour être
efficace sur les germes.
L.Théot JPC
Comment…
• Les ions d’argent interagissent avec
l’ADN pour inhiber la division
cellulaire.
• Les ions d’argent contrecarrent le
fonctionnement normal de la cellule
bactérienne, faisant en sorte que la
cellule est incapable de se diviser et
meurt par la suite.
• Les ions d’argent se fixent à l’extérieur
de la cellule et la détruisent
Coloplast
La préparation du lit de la plaie
Spectre d’activité antimicrobienne
•
•
•
•
•
•
•
•
Staphylococcus aureus
Pseudomonas aeruginosa
Streptococcus pyogenes
Enteroccocus faecalis
Escherichia coli
Candida albicans
Entérobacter cloacae
Staphylococcus auerus
résistant à la méthicilline
SARM
• Entérocoque résistant à la
vancomycine ( ERV)
• Serratia marcescens
• Bacteroides fragilis
• Peptostreptococcus anaerobius
• Clostridium spp
• Prevotella corporosis
Les pansements
Crème Flamazine
Hydrofibre Ag
Acticoat
Information sur le produit
•
Couche centrale de rayonnepolyester
- Garantit une intégrité structurale
- Absorbante
- Peut être taillée
•
Résille de polyéthylène haute densité enduite d’argent
- Sert de barrière antimicrobienne
- Efficace pendant une période maximale de 3 à 7 jours
- Action rapide
- Couche d’argent d’une épaisseur d’un micromètre
- Couche d’argent continue
Analogie relative à la dissolution
Dépôt physique en phase vapeur
Cathode d’argent
(négative)
Argon
gazeux
Ions
d’argon
(positifs)
Cuvette (positive)
Substrat à enduire
Libération contrôlée de l’argent
La disponibilité des ions d’argent se mesure
en mg/L
ou
en ppm (parties par million).
ACTICOAT libère 70 à 100 ppm d’argent actif.
Argent nanocristallin
• Argent ionique et radicaux d’argent libérés en concentrations élevées lorsque l’argent
nanocristallin est exposé à l’eau (Ag+, Ag0 et Ag+++)
• Garde une couche d’humidité entre la plaie et la membrane enduite d’argent pour assurer
une cicatrisation en milieu humide.
• Diminue la formation d’exsudat (anti-inflammatoire).
• Hautement bactéricide (réduction > 3 log) contre plus de 150 agents pathogènes, y
compris des souches bactériennes résistantes et des champignons
• Tue les bactéries in vitro en aussi peu que 30 minutes
• Peut demeurer actif et en place pendant une période de 3 à 7 jours
Acticoat sur auto greffe
Conclusion
Tant que les attitudes face à l’infection locale
resteront aussi peu soutenues par des études
bactériologiques fiables, il sera difficile de proposer
une attitude consensuelle en matière d’utilisation
topique de pansements à base d’argent.
L. Théot
MERCI
De votre attention
« Il est nécessaire de ne jamais oublier
que l’on traite pas seulement une plaie,
mais aussi, et surtout, un malade… »
Françoise Hamon-Mekky
Références
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British Journal of Nursing Vol 13. No 2004
• A. Sotto. Bactériologie des plaies cutanées Journal des Plaies et Cicatrisations Tome
IX No 49. 2005
• C. Grenier.,La Médecine et l’argent Petite histoire des thérapeutiques argentiques
Journal des Plaies et Cicatrisations. Tme VIII No.39. 2003
• C.Graham The role of silver in wound healing British Journal of Nursing Vol 13.
No 6. 2004
• L. Théo., Les topiques et pansements anti-infectieux à base d’argent Journal des
Plaies et Cicatrisations. Tome VIII. 2000
• L.Théo., S.Meaume Les signes cliniques d’infections locale de la plaie Journal des
Plaies et Cicatrisations. Tome IX .No 49.2005
• S. Dujardin-Detrez Actisorb Plus de 25 revues de son expérience clinique sur plus de
1200 plaies. Journal des Plaies et Cicatrisations tome VIII .No 39 .2004
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pansements contenant de l’argent Journal of Wound Care, Vol. 12 No 8. 2003
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Avec une prevalence moyenne de 0,15% (Briggs 2003), dans l’ensemble de la
population, de patients souffrant d’ulcères de jambe ouverts nécessitant des soins
par des professionnels, dont 70% sont d’origines veineux source: Briggs, M., Closs
S. J., (2003) “The Prevalence of Leg Ulceration: A review of the literature”. European
Wound Management Association Journal, 3(2) pp.14-20
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Bennett, G., Dealey, C., Posnett, J., (2004) “The cost of pressure ulcers in the UK”
Age and Ageing, Vol33, No 3 pp.230-235
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Haalboom J. (2000) "The Dutch experience of pressure ulcers— a personal view”.
Journal of Wound Care; 3,pp.121–122 cité dans Moore, Z., (2005) “Pressure Ulcer
Grading” Nursing Standard, Vol19 no52, pp.56-64
•
BJN British Journal of Nursing,2004,Vol14,No 2,pp109-114
Randomized, Controlled Study to Compare the Effectiveness of Two Foam
Dressings in the management of Lower Leg Ulcers(Ostomy/Wound
Management August 2002;48(8):34-41
The silver-releasing foam dressing, Contreet Foam, promotes faster healing
of critically colonised venous leg ulcers: a randomised controlled trial
(Internationnal Wound Journal 2005 Vol2No1)
Cost-effective faster wound healing with a sustained silver-relealing foam
dressing in delayed healing leg ulcers – a health-economic analysis
(Internationnal Wound Journal 2005 Vol2No2)
Marieb N.E.,Anatomie et physiologie humaines, 2005
L.Teot, S. Meaume, O. Dereure Plaies et cicatrisations au quotidien 2005
S.Meaume, L.Théot, O.Dereure Plaies et cicatrisations 2005
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Colin D, Lebastard N, Barrois B, Ribinik P. Les supports d’aide à la prévention de
l’escarre. Techni-Média.dossier spécial : l’escarre, 1996; 8 ; 12-14
Collin D, Lefort C Évaluation d’un surmatelas à air alterné au moyen de la TCPQ2
Technique Hospitalières : 1995, 596, 45-47
Demange C, Di Sandro I, Decq T, Perrin D, Heynderinckx M. Mobilisation pour la
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Flame E, Isayera E, Kipervas Y Skin temparature and mopisture management with a
low air-loss surface. Ostomy Wound Management. 1995; 41: 9, 50-56
J. M. Rocher , D. Colin, M. Messaoudene Comprendre et choisir les supports à air
actif d’aide à la prévention et au traitement des escarres 1e partie Journal des plaies
et cicatrisations décembre 2003 tome VIII no 40 7-15
L.Teot, S. Meaume, O. Dereure Plaies et cicatrisations au quotidien 2001; 109-118
S.Meaume, L.Théot, O.Dereure Plaies et cicatrisations 2005 ; 247-256
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