Nom: Tvakchyan Foyer:352 Prénom: Edi 40 points CAHIER -DE L’ÉLÈVEQu’est-ce que le gouvernement royal, sa structure et le rôle de ses administrateurs? CONSIGNES Compétence 1 : Caractériser une période de l’histoire du Québec et du Canada Opérations intellectuelles visées ● Établir des faits Consignes 1. Pour chacun des documents, note les titres des administrateurs de la colonie et leurs rôles. TABLEAU Pour chacun des documents, note les titres des administrateurs de la colonie et leur rôle. Titre Rôle Le roi nomme et révoque les administrateur 1.Roi 2. Secrétaire d'État à la Marine il administre le budget et le financement accordés aux colonies et il transmet les décisions royales aux administrateurs qui se trouvent dans la colonie Gouverneur général Il dirige les relations étrangères Il représente le pouvoir roya; 4. Intendant l’intendant et l’évêque font partie du Conseil souverain Il s’occupe des affaires interieures 5. Conseil Souverain Il est le plus haut tribunal de la colonie Le contenu de ce document est disponible en ligne et est sous licence Creative Commons sauf mention contraire. 1 Il doit surveiller l'entraînement de ses hommes et les diriger pendant les campagne 6. Capitaine de milice 7. Peuple Il possèdent aucun pouvoir politique DOSSIER -DOCUMENTAIREQu’est-ce que le gouvernement royal, sa structure et le rôle de ses administrateurs? CONTEXTE Jusqu’en 1663, la Nouvelle-France est administrée par des compagnies telles que la Compagnie des Cent-Associés. En 1663. peu satisfait des résultats fournis par la Compagnie des Cent-Associés, Louis XIV, roi de France, décide de prendre en main la colonie et d’y instaurer un gouvernement royal. Il change ainsi la structure politique de la Nouvelle-France en s’inspirant de celle des provinces françaises. DOCUMENTS HISTORIQUES Document 1 : Absolutisme de droit divin « Héritier d’une conception médiévale de la monarchie, Louis XIV se croit sur terre représentant de Dieu, dont il tient son pouvoir et auquel seul il doit rendre des comptes. Pour ne point partager son autorité, il décide d’être son propre premier ministre; il s’entoure de secrétaires et de conseillers compétents certes, mais de modeste origine. Conscients de tout lui devoir, ils lui seront, pense-t-il, éternellement reconnaissants et ne porteront jamais atteinte à son pouvoir. » En Nouvelle-France, le roi nomme et révoque les administrateurs selon son bon vouloir car il est à la tête du gouvernement. Source du texte : Denis Héroux, Robert Lahaise et Noël Vallerand, La Nouvelle-France, Montréal, Centre de psychologie et de pédagogie, 1967, Le contenu de ce document est disponible en ligne et est sous licence Creative Commons sauf mention contraire. 2 p. 61. Source de l’image : Gianlorenzo Bernini, Buste de Louis XIV (copie du buste original réalisé en 1665), Québec, Place Royale Québec, photo de Selbymay (2012), Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY-SA). Document 2 : Le gouverneur général « Dans celle-ci [la colonie], l’autorité du roi se transmet par l’intermédiaire de deux hauts fonctionnaires [le gouverneur général et l’intendant]. Le gouverneur général, d’ordinaire un militaire de la noblesse, représente le pouvoir royal, symboliquement et dans les faits. Il a le commandement des forces armées, dirige les “relations étrangères” qu’on entretient avec les colonies britanniques et les nations indigènes et, comme représentant du roi, préside aux cérémonies d’État et aux manifestations. Certains gouverneurs passent seulement quelques années à Québec avant de retourner poursuivre leur carrière en Europe. » Louis de Buade de Frontenac est gouverneur général de 1672 à 1682, date à laquelle il retourne en France. Il revient en 1689 de nouveau en tant que gouverneur et meurt en 1698 en fonction. Source du texte : Craig Brown (dir.), Histoire générale du Canada, Boréal, Montréal, 1990, p. 140-141. Source de l’image : Charles William Jefferys, Frontenac dancing the war dance, 1690 (sans date), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 2835233. Licence : image du domaine public. Document 3 : Secrétaire d’État à la Marine (ou le ministre de la Marine) Jean-Baptiste Colbert est l’un des principaux conseillers de Louis XIV. En France, il cumule les titres de contrôleur général des finances et de ministre de la Marine. Il possède donc des responsabilités importantes. En tant que ministre de la Marine, il administre le budget et le financement accordés aux colonies, dont la NouvelleFrance. Il transmet les décisions royales aux administrateurs qui se trouvent dans la colonie. Ainsi, Colbert signifie à l’intendant Jean Talon l’importance de peupler cette colonie et d’exploiter ses ressources afin de concurrencer les visées britanniques en Amérique. Source du texte : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Source de l’image : Claude Lefèbvre, Colbert en grande tenue de l'ordre du Saint-Esprit (vers 1666), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public. Le contenu de ce document est disponible en ligne et est sous licence Creative Commons sauf mention contraire. 3 Document 4 : Lettre de Jean-Baptiste Colbert à Jean Talon En 1666, Jean-Baptiste Colbert, ministre de la Marine en France, écrit à Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France, pour lui remémorer son rôle au sein de la colonie. « [...] Vous connaîtrez assez par ce discours que le véritable moyen de fortifier cette Colonie est d’y faire régner la Justice, d’y établir une bonne police*, de bien conserver les habitants, de leur procurer la Paix, le repos, et l’abondance [...] » *Police : les tâches reliées à la police incluent l’hygiène, la santé et la sécurité publique. Source du texte : « Correspondance échangée entre la Cour de France et l’intendant Talon pendant ses deux administrations dans la NouvelleFrance (5 janvier 1666) », cité dans Guy Frégault et Marcel Trudel, Histoire du Canada par les textes, tome 1 : 1534-1854, Montréal et Paris, Fides, 1963, p. 49. Document 5 : Les Canadiens En 1663, la Nouvelle-France compte un peu plus de 3 000 habitants. Ceux-ci ne possèdent aucun pouvoir politique et ont peu d’espace pour s’exprimer. Ils se contentent d’être gouvernés par les autorités supérieures au sein d’un système très hiérarchisé. Source du texte : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Source de l’image : Philéas Gagnon, Canadienne, Canadien, (vers 1750-1780), Archives de la Ville de Montréal, CA M001 BM007-2-D27-P001. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA). Document 6 : Le recensement de la population Responsable du peuplement, l’intendant Jean Talon organise le premier recensement de la population en 1666, peu après son arrivée dans la colonie. Cela lui permet d’avoir un aperçu général des ressources humaines de la Nouvelle-France. Source du texte : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Source de l’image : Jean Talon, Recensement de la population en Nouvelle-France (1666), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public. Document 7 : L’établissement d’un Conseil souverain Le Conseil souverain, plus haut tribunal de la colonie, est établi en Nouvelle-France par le roi Louis XIV en 1663. Le gouverneur, l’intendant et l’évêque font partie du Conseil souverain, ainsi que cinq à douze conseillers nommés. L’intendant préside les séances du conseil. Le contenu de ce document est disponible en ligne et est sous licence Creative Commons sauf mention contraire. 4 « Louis par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous présents et à venir, salut. […] Nous avons cru ne pouvoir prendre une meilleure résolution qu’en établissant une justice réglée et un conseil souverain dans ledit pays, pour y faire fleurir les lois, maintenir et appuyer les bons, châtier les méchants et contenir chacun dans son devoir, y faisant garder autant qu’il se pourra la même forme de justice qui s’exerce dans notre royaume, et de composer ledit conseil souverain d’un nombre d’officiers convenable pour la rendre. » Source du texte : Édits, ordonnances royaux, vol 1, p. 37-39 cité dans Marcel Trudel, La Nouvelle-France par les textes : Les cadres de vie, Hurtubise, Montréal, 2003, p. 50-51. Source de l’image : Charles Huot, Le conseil souverain (détail, vers 1930), photo de Simon Villeneuve, Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY-SA). Document 8 : La milice et son capitaine Étant donné la faiblesse militaire de la Nouvelle-France, l’État décide de former une milice. Il s’agit d’hommes, âgés entre 16 et 60 ans, qui s’enrôlent à l’intérieur de chaque paroisse. En plus de participer à la défense de la colonie, la milice intervient aussi lors des incendies ou accomplit les travaux de voirie. « [...] en plus de faire exécuter les ordres de la haute administration militaire et civile (il se trouve, en ce cas, audessus du seigneur), il doit surveiller l'entraînement de ses hommes et les diriger pendant les campagnes. Sa dignité lui permet de porter l'épée et un hausse-col doré ; on lui réserve un banc à l'église, à l'endroit le plus honorable après celui du seigneur. » Le contenu de ce document est disponible en ligne et est sous licence Creative Commons sauf mention contraire. 5 Source du texte : Marcel Trudel, Initiation à la Nouvelle-France : histoire et institutions, Montréal et Toronto, Holt, Rinehart et Winston, 1968, p. 177. Source de l’image : Mary E. Bonham, Milice canadienne française (1759), Bibliothèque et Archives Canada, C-006217, MIKAN 2895928. Licence : image du domaine public. Document 9 : La visite du chantier naval L’intendant est responsable du développement économique de la colonie. Par exemple, pour favoriser l’essor économique, Jean Talon encourage la construction de navires dans la région de Québec. Source du texte : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Source de l’image : Charles William Jefferys, Jean Talon inspecte le chantier naval à Québec (1942), Bibliothèque et Archives Canada, C-070255, MIKAN 2899646. Licence : image du domaine public. Le contenu de ce document est disponible en ligne et est sous licence Creative Commons sauf mention contraire. 6