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Q 080 Epanch genou

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Epanchement articulaire du genou
v. 9 (01/09/2022 13:55)
Q 080
Suspicion clinique - Ponction articulaire systématique – etio inflammatoire et mécanique
Diagnostic positif

DIAGNOSTIC CLINIQUE
 Anamnèse : ATCD, prise médicamenteuse
 Signes fonctionnels : Impotence fonctionelle et douleur du genou de type mécanique (diurne, non insomniante avec
raideur matinale < 30 min) ou inflammatoire (dl insomnianteQ, raideur +++)
 Signes physiques :
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
Gonflement diffus du genou (effacement des méplats latérorotuliens Q) ± signes inflammatoires locauxQ (R, C, T, D)
Amyotrophie précoce du Quadriceps + ↓ mobilisation articulaire
Rechercher 1 signe objectif = choc rotulien
 Arguments étiologiques :
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
EXAMEN BIOLOGIQUE SYSTEMATIQUE
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
NFS-plaq, VS, CRP
Uricémie, Bilan phosphocalcique
± HAA, prélèvement porte d’entrée si T° > 38°5
± examens immunologiques selon le contexte
RADIOLOGIE STANDARD



Etat général altéré, fièvre, signes extraarticulaires, adénopathie, splénomégalie, …
Sd méniscal : manœuvre Mac Burrey, Appley, Oudard (Q 280)
Sd ligamentaire : tiroir ant/post et lat, Test de lachman, Jerk Test (Q 280)
Sd fémoropatellaire : signe du rabot, strabisme rotulien
Rechercher une déviation axiale : valgum, varum, flessum
Les 2 genoux F en charge / Profil externe en décubitus à 30 ° flexion
± incidence rotulienne à 30 °
TOUT EPANCHEMENT ARTICULAIRE DOIT ETRE PONCTIONNE => PONCTION ARTICULAIRE
 Analyse
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

Aspect macroscopique
Cytologie avec numération éléments cellulaires
Biochimie : protide, Facteur Rhumatoide, ….
Examen direct avec coloration de Gram au microscope et mise en culture (± mil. de Lowenstein) et antibiogramme
Recherche de microcristaux (formes, position intra ou extracellulaire, réfringeance)
 Résultats :
Liquide mécanique
Liquide inflammatoire
Clair
Visqueux filant
Eléments < 2 000 mm3 (< 1000 svt)
Protides bas
Trouble voire purulent Q
Non visqueuxQ non filant
Eléments > 2 000 mm3 Q
Protides élevés Q, glucose bas ↓ Q
 Précaution à prendre :

Lavage soigneux des mains ; désinfection cutanée ; gants stériles
 Evacuation d’un maximum de liquide à titre antalgique +++
Diagnostic différentiel
 Bursite aiguë prérotulienne :

fluctuation prérotulienne, signe du flot, signes inflammatoires locaux antérieurs marqués
 Ostéomyélite aiguë chez l'enfant
 Tumeurs osseuses
2/4
Diagnostic étiologique
 EPANCHEMENT INFLAMMATOIRE
 Arthrite aigue septique à PYOGENE : urgence médicale => pronostic fonctionnel
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


Tableau clinique : Arthrite très aigues fébriles avec signes inflam.locaux et généraux marqués, impotence fonctionnelle
maximale + notion d’une porte d’entrée : soit inoculation directe Q (infiltration, chir : étio la + fqte en france) soit métastase
infectieuse à partir d’un foyer à distance. Le genou est la 1 ière localisation d’arthrite septique.
 Facteurs favorisants locaux : Arthropathie préexistante
 ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ généraux Q Diabète sucré, immunodépression, corticothérapie au lg cours, OH, toxico…
CAT :
 Pct + analyse (svt > 20 000 PNN) + HAA répétées + prélevment porte d’entrée
 Si négatif : biopsie synoviale et mise en culture.
 Faire un bilan infectieux complet : ECBU, HAA, Thorax ± ECBC et surtt Echo Cardiaque (endocardite)
Germes
 STAPH AUREUS +++Q > streptocoque > BGN
 GONOCOQUE QArthrite gonococcique évoquée de principe chez jeune en activité génitale (infect° génitale) devant
des maculopustules sur le tronc, ténosynovite fléch. des doigts, oligoarthrite asymétrique, bonne efficacité à PéniG
Rx arthrite infectieuse
 Au début normale Q ou simple tuméfaction
 Stade tardif : destruction articulaire, pincement global Q de l’I.A.,érosion épiphysaire,microgéode,pas d’ostéophyte
Mise en place ttt dés la suspicion (liquide trouble à la ponction)
 Urgence thérapeutique
 Immobilisation platrée du genou Q (tant que signes inflammatoires persistent) Q
 ATB à large spectre probabiliste bactéricide double et synergique par voie parentérale pdt 2-3 sem avec un relais
per os en monoATB pdt 6-8 sem à visée staphylococcique :
o
o
Staph MétiS : PéniM + aminoside => relais par pristinamycine ± FQ
Staph MétiR : Vanco + Fucidine => ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘
 Antalgique + prévention décubitus + surveillance stricte
 Lavage articulaire Q voire synovectomie arthroscopique Q
 Autres arthrites septiques :





TuberculoseQ : subaigue, terrain, sur biopsie Q: granulome épithéloide gigantocellulaire avec nécrose caséeuse
Sur Mie de Lyme : erythème chroniq migrant, neuropathie périph, arthrite récidivante, myocardite, tique
Virale : HIV, hépatite, rubéole, oreillon
Parasitaire : Filariose ; Mycosique
RAA et rhumatisme post streptococcique
 Arthrite microcristalline (etio la + fqte)
 Simule arthrite septique ! ! !
 AIGUE : Fièvre + signe inflam Locaux + liq synovial inflam puriforme Q + HLPN et VS augmentée
 Mais : bacterio négativeQ + Meé microcristaux intraarticulaire + régression rapide sous AINS
 2 diagnostics à évoquer
CHONDROCALCINOSE Q
GOUTTE Q
1/1000
2/1000
Prévalence
Homme > 50 ans, pléthorique et suralimenté,
Terrain
Femme > 50 ans
Formes secondaires : Hyperparathyroidie et
chasseur avec ATCD de colique néphrétique,
hématochromatose
tophus, hyperuricémie,crise fluxionnaire del’hallux
Monoarthrite du genou +++
Monoarthrite aigue du genou n’est pas la localisaPrésentation
-tion principale ms reste fréquente (HALLUX ++)
Cristaux ds L.A. Cristaux de pyrophosphate de Ca dihydratéQ
Cristaux d’urate monosodique
Bouts rectangulaires
Effilés, pointus
Peu biréfringeants
Biréfringeants en lumière polarisée
intracellulaires Q
Extra et intracellulaires Q (GB)
Liseré calcique : Genou > Symphyse pubienne >
Rx standard
Normale
poignet (ligmt triangulaire du carpe)
Uricémie
Elévation incste de l’uricémie en crise
 CHRONIQUE : tableau de gonarthrose récidivante avec recrudéscence inflammatoire
 Arthrite rhumatismale Q= rhumatisme inflammatoire (subaigue et chronique > > aigue)
 PR : mode de début possible, FR ds sérum (rare avant 6 ième mois), Ac antistratum Cornéum (ou antikératine) +, aspect
évocateur en arthroscopie, diagnostic sur biopsie synoviale.
 Spondylarthropathie :
 SPA : manifestations périph rarement inaugurale
 Rhumatisme psoriasique
 Arthrites réactionnelles : homme jeune, HLA B27, Chlamydia,salmonelles mineures, Shigella,Yersinia avec le
syndrome de Fiessinger Leroy Reiter
 Connectivite (dt Lupus = oligoarthrite aigue inaugurale fréquente)
 Mie générale : Amylose, Mie de Behçet, Sarcoidose (rarement monoarthrite)
 Arthrite idiopathique à Eosinophile, lymphocytaire
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TRAITEMENT : AINS parfois infiltration IA de corticoïde (Hexatrione). Si persistance synoviorthèse à l’Yttrium ou à l’acide
osmique. Si échec : synoviectomie arthroscopique
 EPANCHEMENT MECANIQUE DU GENOU = HYDRATHROSE (svt récidivant)
 Gonarthrose primitive ou secondaire

ARTHROSE FEMOROTIBIALE (5
50%) => AFT
 Facteurs étiologiques => FEMME de 40 ans
 Tble statique des MI : Genu Varum Q (int) > > Génu Valgum (ext)
 Anomalis structurales du genou : méniscectomie, séquelles ligamentoplastie, fracture articulaire, ostéonécrose,
ostéochondrite, Mie de Paget, séquelles d’arthrtite infectieuses, rhumatismales ou microcristallines
 Coxopathie avec attitude vicieuse
 Favteur favorisant de surmenage articulaire : Obésité, surmenage prof/sportif, InsVein MI
 Signes fonctionnels
 Douleur mécanique svt latéralisé (int ++) irradiant face anterieure
 Dérobement du genou, instabilité, craquement, épisode de blocage
 Evolution fqte par poussée de qq sem puis rémission
 Signes physiques
 Gonflement du genou + choc rotulien SANS signes inflammatoires locaux
 Pt douleureux élictif sur I.A. (int > ext) avec kyste poplité svt associé
 Amyotrophie du quadriceps, Instabilité articulaire et limitation mobilisation surtt en flexion + déviation axiale à
rechercher
 Signes radiologiques
 Toujours faire Rx des 2 genoux et de la hanche F/P homolat.
 Signes :
o Pincement de l’interligne articulaire localisé (int > ext) bien visible au début sur cliché à 30° de flexion
o Ostéocondensation (plateau / condyle)
o Géodes d’hyperpression
o Ostéophytose (bord inf condyle, plateau tibial), Hypertrophie des épines tibiales
 Pas de Sd inflammatoire biologique (VS = N) et liquide articulaire de type mécanique (peut être discrètement
inflammatoire sur une poussée aigue).
 Evolution
 Svt bilatéralisation des lésions avec retentissement fonctionnel +++ : ↓ périmètre de marche
 NB : arthrose fémorotibiale externe évolue moins vite que l’arthrose F-T int.


ARTHROSE FEMOROPATELLAIREQ (3
35%) => AFP
 Facteurs étiologiques
 Contusion appuyée (Sd du Tableau de bord), facteur professionnel (carreleur +++)
 Dysplasie fémoropatellaire : subluxation externe de la rotule
 Chondromalacie rotulienne Q: amincissement et fissuration du cartilage rotulien très fqt chez le jeune secondaire à
un traumatisme (fracture de rotule)ou une dysplasie.
 Luxation récidivante de la rotule : Très fqt chez la jeune fille
 Arthrose fémoropatellaire peut succéder aux affections précédentes ou apparaître de façon isolée.
 Signes fonctionnels = Sd fémoropatellaire ou rotulien
 Douleur anterieure du genou d’horaire mécanique survenant :
o A la montée et déscente des escaliersQ
o A l’accroupissementQ
o En position assise prolongé Q (signe du cinéma)
o A l’extension du genou
 Blocage (accrochage douleureux) ; dérobement du MI
 Signes physiques
 Signe du Rabot Q
 Dl à la palpation / percussion de la rotule / à la mobilisation surtt en EXTENSION
 MEE de la dysplasie de rotule (strabisme rotulien)
 Amyotrohie quadriceps + hypotonie des ischiojambiers
 Signes radiologiques
 Lésions prédominent sur le versant EXTERNE +++
 Pincement IA, Ostéophytose rotulienne posterieure (sup / inf), Géode, Ostéocondensation
+ érosion
sustrochléenne fémorale
FORME MIXTE (1
15%)

TRAITEMENT DES GONARTHROSES

Traitement médical
 Economie articulaire (↓ surcharge pond. Q, éviter station debout et marche prolongées), éviter bicyclette pr AFP
 Antalgique + AINS Q + Antiarthrosique (Chondrosulf®)
 Evacuation d’un épanchement, Infiltrat corticoide (après résultat bacterio), ± Lavage articulaire
 Rééducation articulaire et musculair Q e : entretenir mobilité articulaire, éviter flessum vicieux, rééduquer
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quadriceps et les ischiojambiers ssi AFP.

Traitement chirurgical
 Bilan morpho préop + précis : TDM, arthroTDM, IRM voire arthroscopie
 Ne pas hésiter à mettre en place un ttt chiturgical prophylactique (ex :genu varum) afin de protéger l’artculation au
lieu de réaliser enchainement : ttt médical prolongé => prothèse Q
 Arthrose fémorotibiale :
o Arthroscopie (rare) : lavage-ablat° corps étranger indiqué ds pincement IA limité. Bonne efficacité ms transitoire.
o Ostéotomie de valgisation : Indiqué ds gonarthrose unicompartimentale du sujet jeune présentant un tble de l’axe ds

plan frontal (varisation si en valgus : + rare). Très bonne efficacité ms dégradation après 10 ans : elle retarde la mise
en place d’une prothèse.
o Arthroplastie : Prothèse unicompartimentale (int >>ext) chez sujet > 70 ans avec arthrose unicompartimentale sans
surpoids ; Prothèse totale de Genou avec conservation ou non du pivot central : ds les arthroses tricompartimentale
d’emblée avec bon résultat à distance.
o Autogreffe ostéochondrale : En cas de défect intracartilage post traumatique => possible comblement par autogreffe
Arthrose fémoropoplitée :
o Réaxattion de l’appareil locomoteur : par transposition TTA +++ ou sect° de l’aileron rotulien ext => indiqué ds
ATP isolée invalidante avec échec ttt med prolongé.
o Arthroplastie fémoropatellaire : (technique complexe)
 Epanchement articulaire du genou sur entorse/laxité ligamentaire ou sur pathologie méniscaleQ
 Ostéonécrose du condyle fémoral interne Q

Femme > 50 ans en genus varum + facteur étio, RX (retard), Scinti, IRM => Q 290
 Ostéochondrite disséquante du genou Q:

Chez le jeune ado => Dl + blocage : image radiologique d’un séquestre osseux = disque biconcave au niv de l’échancrure
intercondylienne à la face inf du condyle int.
 Chondropathie sans arthrose

Chez le sujet jeune, réversible, rotulienne, Rx Normale => IRM, arthroscopie
 Etiologies tumorales :

Tumeurs synoviales bénignes ou malignes (synovite villonodulaire, tumeur primitive, arthropathie leucémique chez
l'enfant) => liquide hémorragique,diagnostic sur la biopsie synoviale
 Hémarthroses :

Liquide hémorragique, post traumatiques, pathologie iatrogéne (anticoagulants), hémophilie, maladie de Willebrand,
chondrocalcinose, arthrites septiques
 Algodystrophie du genou Q
 Mie de Paget
 Arthropathie nerveuse
NB : patella bipartita est asymptomatique Q
Source : Fiches Rev Prat, Medline rhumato, Cours faculté, Fiche Hoechst, QCM Intest 2000
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