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PRESENTATION TOGO AG WATAF DURBAN DEFINITIF

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CASH ECONOMY AU TOGO
SOMMAIRE
I. CONTEXTE
II. SECTEURS AFFECTES PAR LA CASH ECONOMY
III. CONSEQUENCES
IV.SOLUTIONS ET PERSPECTIVES
CONTEXTE
AFRIQUE
 Depuis 15 ans, l’Afrique affiche des résultats économiques impressionnants
avec une progression moyenne du produit intérieur brut (PIB) en volume de
plus de 5 % entre 2001 et 2014 (FMI)
 Une performance à peine supérieure à 2 % dans les années 1980 et 1990
 deux ans cependant, le rythme s’essouffle et cette tendance semble se
prolonger en 2016, avant la reprise attendue en 2017.
 La croissance du continent subit les contrecoups:
•
de l’atonie de l’économie mondiale et
• de la chute des cours des principaux produits de base
CONTEXTE
TOGO
 Après de nombreuses années de croissance négative au cours de la
décennie 90, le Togo a retrouvé depuis 2003-2004 un taux de
croissance en progression constante.
 La croissance annuelle moyenne a été de l’ordre de 2% de 2003 à
2009.
 Elle a augmenté à 5,2% pour la période 2010 à 2014.
CONTEXTE
TOGO
Contribution des activités au PIB
SERVICE +
SECTEUR
INFORMEL
44%
AGRICULTURE
ELEVAGE
31%
INDUSTRIES
MANUFACTURES
9%
INDUSTRIES
EXTRACTIVES
3%
COMMERCE
13%
CONTEXTE
 L’augmentation du rythme de croissance économique s’est
traduite par une amélioration du PIB par habitant.
 De même, l’incidence de la pauvreté mesurée en 2011
reste élevée (58,7 %). Il n’a baissé que de 3 points de
pourcentage par rapport à 2006.
CONTEXTE
Dans ce contexte instable, il importe pour les pays :
 de prêter attention aux facteurs générateurs de
croissance
 d’identifier ceux qui sont susceptibles d’en soutenir la
poursuite
 d’endiguer ceux qui ralentissent la croissance.
ESSAI DE DEFINITION : OTR
CASH ECONOMY où ÉCONOMIE MONÉTAIRE
« Le fait que les contribuables cachent
délibérément leurs revenus pour éviter de payer le
montant approprié d'impôt, ce qu'ils font
principalement par le fait de ne pas enregistrer ou
signaler toutes leurs transactions, surtout
lorsqu'elles sont faites en espèces ».
AMPLEUR DU PHENOMENE
L‘OTR a identifié l'économie monétaire comme
« un risque majeur d'intégrité fiscale ».
 Ce risque est géré actuellement par 385 Agents reparties
dans 2 Directions.
 Les recouvrement faites par l‘OTR chez les petites entreprises
qui sont dans le cash economy en 2015 s’élève
à 17 milliards de Francs CFA.
AMPLEUR DU PHENOMENE
L‘OTR estime que l'économie monétaire est la
plus répandue dans le segment des petites
entreprises, qui compte :
 environs 60 000 contribuables et
 Sachant
qu’environs
3
700
personnes ne sont pas bancarisés.
000
Recettes fiscales chez les petits contribuables (milliards F CFA)
17
14
9
2011
10
2012
10
2013
2014
2015
AMPLEUR DE LA CASH ECONOMY
La composition de ce secteur est tout a fait hétéroclite mais l’activité économique y
est dominé par 4 grand secteurs d’activité : à savoir l’artisanat (27,4%), le commerce
(19,7%), l’agriculture-élevage (16,3%) et les BTP (2,7%).
Poids des activités dans la cash economy
AUTRES
ACTIVITES
34%
AGRI-ELEVAGE
16%
BTP
3%
ARITISANAT
27%
COMMERCE
20%
AMPLEUR DE LA CASH ECONOMY
En moyenne l’équivalent
d’environs10 milliards de francs CFA / mois
sont exportés en devises liquides par les commençants et
déclarés à la douane.
Toutes cette liquidé n’étant pas traçable,
il est difficile de confirmer que des
importations équivalentes sont déclarés à
la douanes
AMPLEUR DE LA CASH ECONOMY
Les revenus fonciers
 Les revenus locatifs ( sur les immeubles à usage
d’habitation ne sont pas traçable).
 Les plus-values de cessions dans le fonciers sont
presque impossible actuellement à appréhender
car la plus part se font en cash.
CONSEQUENCES ECONOMIQUES
1. ENTRETIEN DU SECTEUR INFORMEL
Les activités du secteur informel sont réalisées dans
les périphéries urbaines ou les zones défavorisées
par des individus qui s'efforcent de survivre en
combattant par tous moyens à leur disposition la
misère et le sous-emploi
IL S’AGIT DE SURVIT POUR LES POPULATIONS
CONSEQUENCES ECONOMIQUES
2. ENTRETIEN DES ACTIVITES ILLICITES
La Cash Economy entretien aussi:
« l'économie souterraine »
 illégale dans la forme de son exercice:
économie générée par le travail au noir ;
 illégale dans la forme de son exercice :
l'économie générée par les délits économiques
(détournement de deniers publics) ;
 l'économie générée par les activités criminelles.
CONSEQUENCES ECONOMIQUES
3. STATISTIQUES ECONOMIQUES NON FIABLES
Les transactions de la Cash Economy les échappent
aux règles économiques et sociales et à l'intervention
de l'État et n’étant pas traçables sont à l’origine de
fausses statistiques sur la plus part des indicateurs
économiques et sociales des pays et donc sources
de mauvaises planifications.
Exemple:
Exportation des devises (cash)
faux montants des Importations.
CONSEQUENCES ECONOMIQUES
4. ENTRETIEN DES FLUX FINANCIERS ILLICITES
Les Activités de la Cash Economy faussent le jeu de
la libre concurrence par rapport aux activités légales,
soit du fait :
 du travail au noir (coût réel de production)
 de l'intégration de sommes provenant d'activités
délictuelles ou criminelles, cherchant à se
réinvestir (blanchiment d'argent).
CONSEQUENCES ECONOMIQUES
4. ENTRETIEN DES FLUX FINANCIERS ILLICITES
 Financement du terrorisme
 Prolifération de la fausse monnaie
 Persistance des actes de braquage
CONSEQUENCES FISCALES
5.
NON
MAITRISE
DU
PATRIMOINE
DES
CONTRIBUABLES
La Cash Economy échappe à l'intervention de l'État
et donc elle ne donne lieu à aucun prélèvement
obligatoire (fiscal ou social) entrainant ainsi:
 Des pertes de recettes fiscales et sociales
 L’impossibilité de promouvoir l’équité fiscale
 La dégradation du civisme fiscal
 Ouvre la voie à la corruption.
CONSEQUENCES FISCALES
 Difficultés
réelles
à
élaborer
monographies des entreprises
 Contrôle fiscal contesté
 Recensement fiscale inefficace
 La dégradation du civisme fiscal
 Ouvre la voie à la corruption.
les
APPROCHE DE SOLUTIONS ET PERSPECTIVES
1. DIRECTIVE N° 02/2015/CM/UEMOA relative à la
lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du
terrorisme dans les états membres de l'union économique
et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Objectif: Encadrer davantage les paiements en
liquide. Les paiements en liquide ne sont pas
autorisés pour des transactions de plus de
100 000 francs CFA.
APPROCHE DE SOLUTIONS ET PERSPECTIVES
2. Disposition du Code GENERAL DES IMPOTS en
son Article 338 fait mieux que la norme
communautaire:
en imposant même la traçabilité des achats d’un
montant
supérieur
l’instauration
de
à
5
000
l’utilisation
Francs
de
la
CFA
par
FACTURE
NORMALISEE avec obligation de délivrer une facture
pour tout achat d’un montant supérieur à 5 000 Francs
CFA.
APPROCHE DE SOLUTIONS ET PERSPECTIVES
3. Innover dans les moyens de collectes des
recettes fiscales:
 Paiement bancaire
 Paiement mobile en phase de test au niveau
de la douane pour les petits montants.
5. Rendre accessibles les services bancaires (agence
bancaire) et les rendre très abordables pour les plus
démunis (produits bancaires adaptés).
APPROCHE DE SOLUTIONS ET PERSPECTIVES
On peut naturellement identifier des intérêts différents parmi les
intervenants. Les grandes banques sont en faveur de l’utilisation des
moyens de paiement électroniques pour des raisons d’efficience en
termes de coûts. Les détaillants tentent de trouver un équilibre entre la
sécurité, les coûts, la compétitivité et la facilité d’utilisation pour les
consommateurs. Les administrations, du fait de la variété de leurs
rôles, ont différents intérêts dans le système de paiement, tout comme
les consommateurs.
Une coopération entre les banques, les détaillants, les administrations
et l’industrie de l’argent liquide est essentielle pour atteindre une vision
et une stratégie conjointes visant à rendre le cycle des liquidités plus
sûr et plus efficient dans le cadre du système global de paiement.
APPROCHE DE SOLUTIONS ET PERSPECTIVES
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
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