A LIRE EN PREMIER POUR LA PLANETE. MERCI Bonjour et merci pour votre intérêt pour le livre. Vous avez entre les mains la 1er partie du livre OUVRIR UNE ECOLE EN AFRIQUE. J’ai un service (pour la planète) à vous demander : n’imprimez pas ce livre en totalité́. Si vous pouvez le lire à l’écran, faites-le. Sinon, imprimez les chapitres au fur et à mesure, sans oublier d’imprimer des 2 côtés de la feuille. Merci. Devenir riche impose d’utiliser correctement les ressources de la planète. Sans compter qu’en éditant ce livre intelligemment, vous économiserez du papier et de l’encre, donc de l’argent que vous pourrez utiliser pour investir et/ou vous faire plaisir. Si cette version vous intéresse, rendez-vous à la formation vidéo détailler : « comment fonctionne une école ». Vous pouvez le commander à l’adresse suivante : [email protected] Bonne lecture et à bientôt. Ariel Kisimba TABLE DES MATIERES INTRODUCTION GÉNÉRALE 4 1. PRESENTATION DES ECOLES D’AFRIQUE 5 A) B) C) D) OBJECTIF DES ORGANISATIONS ÉDUCATIVES CONDITION DE FERMETURE D’UNE ÉCOLE TYPE D’ENSEIGNEMENT DU SECTEUR PRIMAIRE EN RDC LA FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE 6 6 6 6 2. LE FINANCEMENT DES ÉCOLES 7 3. LA PEDAGOGIE 7 A) B) C) D) L’ENSEIGNEMENT MATERNEL L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE MISSIONS DES ÉCOLES PRIMAIRES ET SECONDAIRES EN RDC 7 7 8 8 4. PROCEDURE D’OUVERTURE 9 CONDITIONS DE CRÉATION D’UNE ÉCOLE PRIVÉE EN RDC 9 5. POURQUOI OUVRIR UN ETABLISSEMENT SCOLAIRE EN AFRIQUE? 9 A) B) OU S’INSTALLER ? QUEL SONT LES 5 REGIONS DENSE D’AFRIQUE SUBSAHARIENNE ? 10 10 CONCLUSION REMERCIEMENTS 11 ERROR! BOOKMARK NOT DEFINED. BIBLIOGRAPHIE 12 1. OUVRAGES 2. ARTICLES & REVUES 3. AUTRES 4. SITES INTERNET 12 12 13 13 INTRODUCTION GÉNÉRALE L’éducation primaire et secondaire est un droit. Les gouvernements de certains pays se sont engagés à garantir le droit à l’éducation au travers l’adoption et la ratification des conventions internationales reconnaissant ce droit comme étant universel, telles que la Déclaration universelle des droits de l’Homme (art. 26, 1948), la Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement (1960), le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (art. 13, 1966), la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (1981) et la Convention relative aux droits de l’enfant (1989). En réalité, ces instruments précisent que le droit à l’éducation englobe la responsabilité des États d’assurer un enseignement primaire gratuit et d’étendre progressivement cette gratuité à l’enseignement secondaire et post-secondaire. Par ailleurs, les entreprises en Afrique en général, et en RDC en particulier évoluent dans un cadre environnemental contraignant : instabilité économique et sociale, absence de ressources financières et problèmes d'accès au marché (Doumbouya, 2011). Le secteur de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel dans la ville de Lubumbashi n’échappe pas à cette réalité. Sur le plan politique, l’ensemble des décisions prises par le gouvernement national et les instances internationales qui fixent les règles de fonctionnement. L’environnement politique exerce une grande influence sur le climat des affaires en général et dans le cas d’espèce les investissements dans le secteur de l’enseignement privé. Durant plus de dix ans, le climat politique n’a guère favorisé la promotion des investissements et le secteur de l’enseignement n’a pas échappé à cet état. Sur le plan économique, l’état de santé macro-économique (taux de croissance, confiance des consommateurs, inflation...) de la RDC a une tendance négative en matière de niveau de consommation. L’environnement économique influence positivement sur le secteur de l’enseignement privé. Le constat du non-paiement des frais de scolarité par les parents, à cause de la crise, a conduit le gouvernement à lancer le programme "pré-primaire", une nouvelle approche éducative devant pallier à la difficulté d’accès des enfants de moins de cinq ans au programme de la Maternelle dans le pays. Cette nouvelle réforme affecte négativement l’effectif des écoles maternelles privées, car elle favorise la gratuité de la formation et est restreinte aux écoles publiques. Sur le plan socioculturel, l’évolution de la population et de ses caractéristiques (démographie, pyramide des âges, nouveaux comportements socioculturels...) dans la ville de Lubumbashi génèrent, entre autres, de nouveaux comportements dans le choix des écoles d’enseignement primaire, secondaire et professionnel. 1. PRESENTATION DES ECOLES D’AFRIQUE Une école est un établissement où l'on accueille des individus appelés « écoliers » afin que des professeurs leur dispensent un enseignement de façon collective. Le mot école vient du latin schola, signifiant « loisir consacré à l'étude » (Migeotte, 2007). L’entreprise est une unité de décision économique qui peut prendre des formes différentes ; elle utilise et rémunère travail et capital pour produire et vendre des biens et des services sur le marché dans un but de profit et de rentabilité. Elle constitue l’institution centrale du capitalisme. Elle peut être gérée par une personne physique pour son compte propre ou par plusieurs actionnaires (Echaudemaison, 2011). L’entreprise ressemble à l’école, car il y a une jonction entre les deux institutions ou organisations vue qu’elles mobilisent des ressources (humaines, financières, matérielles, culturelles) dans des processus complexes orientés vers des buts, ils s’éloignent par leurs préoccupations spécifiques (production et vente d’un côté, pédagogie et sanction des études de l’autre), leurs publics cibles (des clients ; des élèves et, indirectement, leurs parents), leur culture, leurs valeurs et leur histoire (Vlaeminck, 2008). L’entreprise se distingue de l’école, étant donné que les entreprises sont tournées vers des préoccupations de production ou de «Servuction», dans une perspective de vente et de profit, dans un environnement concurrentiel local, national ou international, les établissements scolaires ont des préoccupations éducatives, dans une perspective de réussite et d’orientation scolaires, dans un cadre non marchand fortement régulé par l’Etat et les pratiques administratives (Vlaeminck, 2008). a) OBJECTIF DES ORGANISATIONS ÉDUCATIVES Les organisations d'enseignement ont, entre autres, comme mission d'assurer l'acquisition et la transmission du savoir, de former une élite spécialisée et élargie, de répondre aux besoins de formation, de fournir les ressources humaines requises au marché du travail et d'apporter une contribution significative au développement économique, social, culturel et scientifique d'une région, d'une province ou d'un pays (Bertrand,1987). b) CONDITION DE FERMETURE D’UNE ÉCOLE Lorsque les conditions de création d’un établissement d’enseignement national ont été entachées d’irrégularité ou que celles d’organisation et de fonctionnement ne sont plus remplies, l’autorité compétente procède à la fermeture temporaire ou définitive. c) TYPE D’ENSEIGNEMENT DU SECTEUR PRIMAIRE EN RDC Nous pouvons distinguer 4 types d’enseignement pour une école privée et agrée. Il peut s’agir : - D’un enseignement Maternel - D’un enseignement Primaire - D’un enseignement Secondaire - D’un enseignement professionnel d) LA FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE L’enseignement professionnel a pour mission de former les techniciens qualifiés en étroite adéquation avec les besoins réels de l’économie locale et nationale (Loi-cadre art.80, 2014). Les formations technique et professionnelle sont constitués : des écoles ou instituts de formation technique ou professionnelle d’une durée d’études de quatre ans comprenant les périodes de stage ; des écoles normales d’instituteurs d’une durée d’études de quatre ans comprenant les périodes de stage ; des écoles ou instituts d’enseignement médical d’une durée d’études de quatre ans comprenant les périodes de stage. 2. LE FINANCEMENT DES ÉCOLES Les établissements privés agréés de l’éducation non formelle sont des services socio-éducatifs créés et gérés par les privés. Les établissements scolaires fonctionnent au travers les frais scolaires qui sont fixé par le promoteur en concertation avec le comité de parents et le représentant des pouvoirs publics (Loi-cadre art.180, 2014). Toutefois, les écoles peuvent créer et développer des activités d’autofinancement. Toute personne physique ou morale, gestionnaire ou promotrice d’un établissement d’enseignement national bénéficie des avantages d’ordre fiscal et douanier pour toute importation destinée aux besoins spécifiques dudit établissement. Je dirais que c’est l’aspect principal qui caractérise les écoles privées d’Afrique. Les prix sont fixés arbitrairement, les élèves ne se pleigne pas du montant fixé et même quelque fois, ils vous demanderont d’augmenter les frais. 3. LA PEDAGOGIE a) L’ENSEIGNEMENT MATERNEL L’enseignement maternel a pour but d’assurer l’épanouissement de la personnalité de l’enfant par une action éducative en harmonie avec le milieu familial, social et environnemental. Il concourt essentiellement à l’éducation sensorielle, motrice et sociale de l’enfant et à l’éveil de ses facultés intellectuelles. Il le prépare à accéder à l’enseignement primaire. L’enseignement maternel est organisé en cycle unique de trois ans. Il accueille les enfants de trois ans révolus à six ans non accomplis. La gratuité de l’éducation de base ne s’applique pas aux établissements privés agréés. b) L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE L’enseignement primaire assure une formation de base et générale. Il est obligatoire et gratuit. Sa durée est de six ans. L’obligation scolaire non exécutée par les parents ou tuteurs devenus défaillants se transmet aux pouvoirs publics à travers leurs structures appropriées. L’enseignement primaire a pour mission notamment de préparer l’enfant à : s’intégrer utilement dans la société en lui apprenant à lire, à écrire, à calculer et à s’exprimer ; poursuivre des études ultérieures. L’enseignement primaire est organisé en deux cycles de trois ans chacun. Est admis, en première année du cycle élémentaire de l’enseignement primaire, tout enfant qui aura atteint l’âge de six ans révolus à la date de la rentrée scolaire ou au plus tard trois mois après cette date. c) L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE L’enseignement secondaire a pour but de faire acquérir à l’élève les connaissances générales et spécifiques afin de lui permettre d’appréhender les éléments du patrimoine culturel national et international. Il a pour mission de développer en l’élève l’esprit critique, la créativité et la curiosité intellectuelle et de le préparer soit à l’exercice d’un métier ou d’une profession, soit à la poursuite des études supérieures et universitaires s’il en manifeste l’intérêt et en a les aptitudes. d) MISSIONS DES ÉCOLES PRIMAIRES ET SECONDAIRES EN RDC Les écoles ont des devoirs envers les élèves, elles doivent notamment : 1. Contribuer à l’éducation de l’apprenant déjà amorcée dans la famille ; 2. Organiser l’initiation de l’apprenant aux activités intellectuelles ; 3. Inculquer à l’apprenant le sens civique, patriotique et environnemental ; 4. Aider l’enfant à s’exprimer et à développer toutes ses aptitudes ; 5. Cultiver en l’apprenant l’esprit d’initiative, du volontariat et de l’entreprenariat ; 6. Offrir un mode de vie à l’apprenant pour qu’il s’insère dans la vie active par l’initiation à l’activité manuelle ; 7. Aider l’enfant à choisir une filière d’études en tenant compte de ses aptitudes, goûts et intérêts. 4. PROCEDURE D’OUVERTURE CONDITIONS DE CRÉATION D’UNE ÉCOLE PRIVÉE EN RDC Toute personne physique ou morale, congolaise ou étrangère qui présente les garanties civiques, juridiques, financières, matérielles, morales, pédagogiques, andragogiques, administratives et environnementales peuvent créer un établissement privé d’enseignement maternel, primaire, secondaire ou professionnel (Loi-cadre art.45, 2014). Toute fois une garantie financière et matérielle est obligatoire, par garanties financières et matérielles (Loi-cadre art.50, 2014), il faut entendre : - L’existence des infrastructures adéquates ainsi que des matériels didactiques propres et appropriés ; - Le dépôt à terme de six mois dans une institution bancaire ou financière de la République Démocratique du Congo de la somme nécessaire au fonctionnement de l’établissement d’enseignement ainsi qu’à la paie du personnel enseignant et administratif pendant une année au moins. - La détention du titre de propriété du site et des bâtiments destinés à accueillir l’établissement d’enseignement ou le cas échéant, d’un contrat de bail d’immeuble dument légalisé d’une durée minimum de 6 ans ; - L’attestation indiquant la superficie du site conforme à la norme de 5m2 au moins par élève ou étudiant. 5. POURQUOI OUVRIR UN ETABLISSEMENT SCOLAIRE EN AFRIQUE? Les établissements scolaires en Afrique sont rentables sur le long et le court terme. La défaillance de l’école publique incite de plus en plus de familles à opter pour un enseignement payant. Les écoles privées se multiplient sur le continent Africain. (franceinfo). « Dans les cinq prochaines années, 25 millions d’enfants supplémentaires devront rejoindre des écoles privées, si bien qu’un enfant sur quatre, issu de toutes sortes de milieux, sera inscrit dans une école privée en 2021», montre un rapport publié par l’entreprise d’investissement Caerus Capital. a) OU S’INSTALLER ? Avant de se lancer dans le domaine des écoles, il faudrait bien se renseigner sur les régions, les zones à très forte densité démographique. Car cela influence sensiblement sur les déterminants de performance. Cherchez une région à forte densité et une concession qui donne accès directe sur la route principale. La visibilité de l’établissement scolaire permet d’être une référence dans la région. b) QUEL SONT LES 5 REGIONS DENSE D’AFRIQUE SUBSAHARIENNE ? Je tiens à vous faire part des recherches bien assise sur la densité démographique en Afrique. 1. 2. 3. 4. 5. République démocratique du congo Tanzanie Kenya Soudan Ouganda C’est pays favorise l’installation des écoles privées et la fixation de prix de manière arbitraire. CONCLUSION Vous venez d’apprendre beaucoup de point que vous ignorez depuis bien longtemps. N’hésitez pas à vous documenter ; lisez, allez dans des salons, participez à des séminaires, assistez à des conférences, surfez sur internet. Il n’y a aucune limite dans votre apprentissage. Sachez que votre meilleur investissement : c’est vous formez. Si vous ne savez rien, vous ne ferez rien. Si vous ne savez pas reconnaître une bonne affaire et si vous ne savez pas quoi faire pour le financer, elle passera sous votre nez. BIBLIOGRAPHIE 1. OUVRAGES 1. Aldrich (1999) : Organizations evolving. 2. Mace & Pétry (2000) : 2ième édition, Sainte-Foy. Presse de Guide d’élaboration d’un projet de recherche l’Université Laval. 3. Migeotte, L'Économie des cités grecques, éd. Ellipses, 2007, p. 26 4. Paillé P. (2006) : De la performance à l'excellence. Paris : Ed. Gallimard 5. Taverdet-Popiolek, N. (2006) : Guide du choix d'investissement. Ed. Eyrolles. 6. Vlaeminck (2008) : Diriger une école, Paris : éd. la ligue 2. ARTICLES & REVUES 1. Benachour (2012) : Maturité Cognitive et Intelligence Collective, pour une Gouvernance Viable des Organisations, Revue Créativité Québec N°101 d’Avril 2012. 2. Carroll (1983): A Stochastic model of organizational mobility: review and reanalysis. Social Science Research, 12: 303-329. 3. Doumbouya (2011) : Survie entrepreneuriale en Afrique: le cas des entreprises guinéennes. Mondes en développement, 125-140 4. Dunne, Roberts, Samuelson (1988): Patterns of firm entry and exit in US manufacturing industries. Rand Journal of Economics, 19 : 495-515 5. Hannan & Freeman (1977) : The population ecology of organizations. American journal of sociology, 929-964. 6. Jayet et Torre (1994) : « Vie et mort des entreprises «, Revue d'Économie Industrielle, vol. 69, pp. 75-91. 7. Lusthaus, Adrien, Anderson, Carden et Montalvan, (2003) : Evaluation organisationnelle cadre pour l’amélioration de la performance, Centre de recherches pour le développement international 8. Poncelet, André & De Herdt (2010) : La survie de l'école primaire congolaise (RDC): héritage colonial, hybridité et résilience. Autrepart, (2), 23-41. 3. AUTRES 1. Arbour, L. (1998) : Déclaration universelle des Droits de l'Homme. Rev. quebecoise de droit, 11, 3. 2. Echaudemaison (2011) : Dictionnaire d’économie et des sciences sociales, 8e Éditions 3. Journal Officiel Numéro spécial 5 février 2011 – constitution de la République Démocratique du Congo 4. LOI-CADRE n°14/004 du 11 février 2014 de l’enseignement national 5. Leblanc & Malaisse (1978) : Lubumbashi, un écosystème urbain tropical. Centre international de sémiologie, Université nationale du Zaïre. 6. Organisation des Nations Unies, O. (1989) : Convention relative aux droits de l’enfant. New York: Nations Unies. 7. Organisation, D. N. U. (2002) : Convention relative aux droits de l’enfant, 1989. In Protocole facultatif se rapportant à la convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés. 8. Unies, N. (1980) : Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Nations Unies. 4. SITES INTERNET www.ligue-enseigment.be www.schoolar.google.fr www.erudit.org www.persee.fr www.cairn.info www.courn.fr https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societeafricaine/comment-les-ecoles-privees-simplantent-en-afriquesubsaharienne_3059029.html