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dev de con 1 4ème sc 2008 2009

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DEVOIR DE CONTROLE N°1
4èmes Sc. Exples
1ère partie : (12 points)
Exercice N°1 : (6 points)
Pour chacun des items suivants (de 1 à 12), il peut y avoir une ou deux réponses exactes. Sur votre copie,
relevez le numéro de chaque item et indiquez dans chaque cas la (ou les) lettre(s) correspondant à la (ou
aux) réponse(s) réponse(s) exacte(s).
NB : Toute réponse fausse annule la note attribuée à l’item considéré.
1. La spermatogenèse :
a. se déroule entièrement dans les gonades ;
b. engendre des gamètes immatures,
c. s’arrête chez une personne âgée,
d. engendre des gamètes fécondants.
2. Dans un testicule cryptorchide :
a. Les tubes séminifères ne contiennent que
des spermatogonies,
b. Le tissu interstitiel est intact,
c. Les spermatozoïdes formés sont
anormaux,
d. La paroi des tubes séminifères renferme
toutes les catégories de cellules germinales
sauf les spermatozoïdes.
3. La castration d’un rat pubère entraîne :
a. L’hypertrophie de l’hypophyse ;
b. Une chute du taux de FSH ;
c. Une diminution de la fréquence des pulses
de GnRH ;
d. Provoque la stérilité de l’animal qui peut
être corrigée par une parabiose avec un
autre animal non castré.
4. La régulation du taux de testostérone :
a. est le résultat d’un équilibre dynamique
entre les activités du testicule et celles du
complexe hypothalamo-hypophysaire ;
b. fait intervenir un rétrocontrôle positif de
l’hormone testiculaire qui stimule
l’hypothalamus ;
c. fait intervenir un rétrocontrôle négatif qui
inhibe la sécrétion de gonadostimulines ;
d. se déroule durant toute la vie de l’homme
depuis la naissance jusqu’à la mort.
5. L’ovariectomie bilatérale d’une ratte pubère :
a. l’hypertrophie de l’utérus ;
b. l’hypertrophie de l’hypophyse ;
c. inhibe la sécrétion de GnRH ;
d. entraîne une chute de sécrétion de
gonadostimulines.
6. Les hormones ovariennes :
a. sont directement responsables de
l’évolution cyclique de l’endomètre ;
b. agissent sur des organes cibles qui sont
exclusivement les organes génitaux ;
c. exercent en permanence un rétrocontrôle
négatif sur la sécrétion de
gonadostimulines ;
7.
8.
9.
10.
11.
12.
d. sont sécrétées de façon pulsatile et
cyclique.
La régulation des taux d’hormones femelles :
a. fait intervenir des mécanismes
hormonaux ;
b. est fondée sur un système de rétroactions
négatives et positives entre les ovaires et
les organes génitaux ;
c. est le résultat d’un équilibre dynamique
entre les activités de l’appareil génital et
celles du complexe hypothalamohypophysaire ;
d. aboutit à réunir les conditions optimales
pour une fécondation et une nidation.
La capacitation des spermatozoïdes :
a. est l’acquisition du pouvoir fécondant qui
a lieu dans le testicule;
b. correspond à la réaction acrosomique ;
c. a lieu dans l’épididyme ;
d. est l’aptitude à reconnaître la zone
pellucide de l’ovocyte, de s’y fixer et
d’effectuer la réaction acrosomique.
La fécondation :
a. se produit avec un gamète femelle ayant
terminé sa méiose ;
b. déclenche la reprise de la méiose de
l’ovocyte bloquée en prophase I ;
c. marque le début de la grossesse ;
d. est directement suivie de nidation.
L’activation de l’ovocyte au cours de la
fécondation se manifeste par :
a. la réaction acrosomique ;
b. la réaction corticale ;
c. la monospermie ;
d. la caryogamie.
Au début de la grossesse :
a. La progestérone est produite
exclusivement par le corps jaune ;
b. Le corps jaune est maintenu fonctionnel
par la LH ;
c. Le corps jaune est maintenu fonctionnel
par la HCG ;
d. L’ablation des deux ovaires n’a aucun
effet sur la poursuite de la grossesse..
Au cours de la grossesse :
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a. L’absence de menstruations s’explique par
l’absence de sécrétion de
gonadostimulines ;
b. La HCG exercent rétrocontrôle négatif sur
le complexe hypothalamo-hypophysaire ;
c. Les estrogènes et la progestérone, produits
en quantités très importantes, exercent un
rétrocontrôle positif sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire ;
d. Le cycle ovarien est bloqué.
Exercice N°2 : (6points)
Les documents 1a, 1b et 2 ont été obtenus à partir de coupes partielles de gonades de mammifères, observées au
microscope.
1. Nommez les structures observées sur ces documents qui justifient l’identification de ces gonades.
2. Faites un schéma bien annoté de la région encadrée du document 2.
3. Quelle est l’évolution ultérieure de la structure du document 1a ? nommez les hormones responsables de cette
évolution.
4. Deux phénomènes cellulaires se déroulent ; l’un dans les structures du document 1 et l’autre dans la structures du
document 2. Nommez ces deux phénomènes et indiquez pour chacun d’eux :
a. Les caractéristiques essentielles.
b. Les étapes essentielles et leurs localisations dans le temps et dans l’espace.
c. Les cellules qui en résultent et leurs particularités.
1b
1a
Document 1
Document 2
2ère partie : (8 points)
On se propose d’étudier le déterminisme du cycle sexuel chez la femme.
1) Le document 3 représente trois états (a, b et c) de l’utérus en coupe à des
périodes différentes d’un cycle menstruel de 28 jours chez une femme.
a. Comparez ces trois états et dites en justifiant votre réponse à quelles
phases du cycle utérin correspondent-ils.
b. Indiquez les modifications que subit l’utérus à la fin de ce cycle.
2) Pour comprendre l’origine des modifications cycliques de l’utérus, les 2
expériences suivantes ont été réalisées :
 L’ablation de l’utérus chez une ratte pubère n’a aucun effet sur le cycle
ovarien.
 En revanche, l’ablation des deux ovaires entraîne une atrophie de l’utérus
e un arrêt des cycles utérins.
a. Quelle conclusion peut-on tirer de l’analyse de ces deux expériences,
b. Proposez d’autres expériences
montrant la nature hormonale des
relations qui existent entre ovaires et
utérus.
3) Le document 4 représente les variations des
concentrations plasmatiques des hormones
ovariennes au cours du cycle sexuel chez la
femme (cycle de 28 jours).
a
b
c
Document 3
Document 4
Mettez en relation les variations des taux
des hormones ovariennes avec les modifications utérines impliquées dans la 1ère question.
4) Le déterminisme du cycle ovarien a pu être élucidé à partir d’observations faites chez la femme et d’expériences
réalisées sur des femelles de mammifères pubères.
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
On a réussi à extraire de l’hypophyse deux hormones de nature protéique ; la FSH et la LH. Le document 6
indique les variations des taux plasmatique de FSH et de LH au cours d’un cycle de 28 jours chez une femme.

La destruction de l’hypothalamus chez une femelle de mammifère l’arrêt de l’activité ovarienne. En revanche,
la stimulation électrique de l’hypothalamus d’une femelle non castrée, réalisée de façon régulière et localisée,
provoque une hypersécrétion de FSH et de LH.
o L’ablation de l’hypophyse chez une autre femelle adulte provoque l’atrophie des ovaires et l’arrêt de
production d’oestrogènes et de progestérone.
o L’ablation des deux ovaires chez une autre guenon produit une augmentation des taux sanguins de FSH et
de LH (avec disparition des pics de sécrétion visibles du le document 6).
Document 5
A partir de l’analyse des documents 4 et 5, et de l’exploitation des résultats des expériences (indiquées
ci-dessus) que vous interpréterez brièvement :
a. précisez les relations entre les différents organes impliqués : ovaires, hypophyse et hypothalamus.
b. montrez à l’aide d’un schéma fonctionnel commenté et annoté les types de relation existant entre
ces organes.
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DEVOIR DE CONTROLE N°1
4èmes Sc. Exples Correction
1ère partie :
Exercice 1
1
2
3 4 5
6
7
8 9 10 11 12
a ; b a ; b a a ; c b a ; c* ; d* a ; d d a* b c d
Exercice 2
1.
Structures
a. follicule tertiaire.
b. follicules secondaire, primaire.
Justification
Ovocyte+ zone pellucide+ cavités
folliculaires+ granulosa+ thèques…..
Ovocyte avec zone pellucide+
granulosa+ thèques…..
Cellules germinales etc…
Gonades
ovaire
c. coupe transversale de tube
testicule
séminifère.
2. Schéma d’interprétation de la région encadrée sur le document 2. montrant les différentes couches de cellules
germinales, les cellules de Sertoli ; les spermatozoïdes…
3. Evolution du follicule tertiaire :
Follicule III  follicule mûr  ovulation  follicule rompu  corps jaune (gestatif ou périodique.).
4.
Phénomènes
Spermatogenèse
Ovogenèse
(document 2)
(document 1)
a. Caractéristiques
essentielles
Voir cours
Etapes. (se
déroulent toutes
dans le testicule)
Multiplication.
b. Etapes essentielles.
Déroulement dans le
temps et dans l’espace.
Accroissement.
Maturation.
Différenciation.
c. cellules
2
ème
Noms des
cellules
Particularités.
Déroulement dans
le temps
Commence chez le
fœtus, s’arrête
durant l’enfance
puis reprend de
façon continue de la
puberté jusqu’à la
mort.
Se déroulent de
façon continue de la
puberté jusqu’à la
mort.
Etapes. (se
déroulent toutes
dans le testicule)
Multiplication.
Accroissement.
Maturation
Spermatozoïdes
Déroulement dans l’espace et
dans le temps
Entièrement chez le fœtus
dans les ovaires
embryonnaires
Commencent avant la
naissance, s’arrêtent durant
l’enfance et reprennent de
façon cyclique depuis la
puberté jusqu’à la ménopause
La maturation ne se termine
qu’après ovulation en cas de
fécondation (dans la trompe)
Ovocytes.
Voir cours
partie :
1)
a. L’observation des trois états de la paroi de l’utérus montre qu’au cours du cycle menstruel le myomètre ne subit
aucune transformation par contre, les transformations de l’endomètre sont remarquables :
Les états
Transformations
Phases du cycle
a
Endomètre peu épais.
Début de la phase menstruelle.
b
c
Endomètre épais et creusé de glandes en tube
Fin de la phase post-menstruelle.
avec prolifération des vaisseaux sanguins.
Endomètre beaucoup plus développé, les glandes Phase prémenstruelle.
en tube sont tortueuses et les vaisseaux sanguins
sont spiralés. Cet état est appelé dentelle utérine.
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a. A la fin du cycle utérin, l’irrigation de l’endomètre devient insuffisante, ses cellules, mal alimentées, meurent
entraînant sa desquamation. La rupture des vaisseaux sanguins, qui en résulte, provoque un écoulement de sang
qui entraîne avec lui les débris de la dentelle utérine : c’est la menstruation dont de début correspond au premier
jour d’un nouveau cycle.
2)
a. Conclusions tirées de l’analyse des 2 expériences :


La 1ère expérience montre que l’utérus n’a aucun effet sur l’activité des ovaires.
La 2ème expérience montre que le développement et les modifications cycliques de l’endomètre sont provoqués
par l’ovaire.
b. Expériences qui peuvent être proposées montrant la nature hormonale des relations entre ovaire
et utérus :
Expériences
Greffe d’un fragment
d’endomètre dans une
région quelconque de
l’organisme d’une ratte
pubère
Greffe d’ovaire chez une
femelle pubère castrée
Résultats
Mêmes transformations
que subit l’endomètre
normalement en place :
prolifération…..
L’utérus ne s’atrophie
pas et le cycle utérin
persiste.
Rétablissement des
cycles utérins
Conclusions
Comme entre le fragment d’endomètre greffé et
l’organisme il s’établit des connexions vasculaires, cette
expérience montre que les ovaires en place, ont stimulé, à
distance, le développement cyclique du fragment
d’endomètre par voie sanguine à l’aide d’hormones.
Cette expérience confirme bien que l’ovaire, et ce quel que
soit son implantation, agit par voie sanguine sur l’utérus.
Injection à des doses
Les ovaires stimulent les modifications cycliques de
convenables chez une
l’utérus par l’intermédiaire de substances ovariennes
femelle castrée, d’extraits
transportées par le sang, c'est-à-dire des hormones.
ovariens de femelles
adultes.
3) mise en relation : hormones ovariennes et modification utérines
D’après le document 4 :
 Au cours de folliculaire, la sécrétion de progestérone est très faible alors que la sécrétion d’oestradiol
augmente parallèlement à la prolifération de l’endomètre et atteint un pic vers le 12ème jour du cycle.
Ce sont donc les œstrogènes qui interviennent dans la phase prolifératrice postmenstruelle de
l’endomètre.
 Au cours de la phase lutéinique, la sécrétion des oestrogènes est maintenue mais elle est plus faible par contre,
celle de la progestérone augmente rapidement.
C’est donc sous l’action combinée de ces deux hormones que l’endomètre entre en phase prémenstruelle
et se transforme en dentelle utérine avec développement maximum, sécrétion de mucus vaisseaux
sanguins spiralé…
 A la fin du cycle, la sécrétion de ces deux hormones ovariennes chute brutalement, l’endomètre cesse d’être
stimulé ce qui provoque la menstruation.
4) Relations fonctionnelles entre organes Régulation des hormones sexuelles femelles.
a. Interprétation des expériences :
 Dans la 1ère expérience, les résultats montrent que l’hypothalamus contrôle l’activité des ovaires par
l’intermédiaire de l’hypophyse dont il stimule la sécrétion par des gonadostimulines LH et FSH.
 Dans le 2ème expérience, on observe que l’hypophyse stimule par ses gonadostimulines l’activité des ovaires et
la libération des hormones ovariennes.
 La 3ème expérience montre que, dans les conditions physiologiques normales, les ovaires freinent à distance la
sécrétion des gonadostimulines hypophysaires (FSH et LH) par rétrocontrôle négatif.
Exploitation des documents 4 et 5 :
L’observation de ces deux documents montre un synchronisme dans la variation cyclique des taux plasmatiques
des hormones ovariennes et des hormones hypophysaires :
 Au milieu de la phase folliculaire entre le 5ème et le 7ème jour, l’augmentation régulière du taux d’oestradiol
détermine une baisse de taux de FSH et de LH par rétrocontrôle négatif.
 Le pic de d’oestradiol du 12ème jour (fin de la phase folliculaire) détermine les pics de LH et de FSH ; les
oestrogènes, à forte concentration, stimulent la libération des gonadostimulines par rétrocontrôle positif.
 Au cours de la phase lutéinique, l’augmentation du taux plasmatique de la progestérone et des oestrogènes
vers le 21ème jour détermine une chute du taux plasmatique des gonadostimulines par rétrocontrôle négatif.
En conclusion, ce sont les hormones ovariennes qui règlent le synchronisme des cycles sexuels.
Schéma fonctionnel :
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