Vague D : Campagne d’évaluation 2012 - 2013
Unité de recherche
ANNEXES
UMR 8538
Laboratoire de Géologie
de l’Ecole normale supérieure
2007-2012
AX1 : analyse bibliométrique 2/13
Annexe 1
Etude sur la production 2009-2012 du Laboratoire de Géologie de l’ENS, UMR8538
STATISTIQUES SUR LES PUBLICATIONS
Les statistiques suivantes portent sur la période 2009 à 2012, de telle façon qu’il n’y a pas de recouvrement avec
la période d’analyse du quadriennal précédent qui portait sur les années 2005 à 2008. La base utilisée ici comporte
248 articles, tous issus de WoS. Elle a été établie à partir d’articles dont l’adresse contient explicitement le
Laboratoire de Géologie de l’Ecole normale supérieure, sous une forme ou sous une autre (UMR 8538, adresse, …).
Le but n’est pas de construire une base exhaustive, mais d’analyser un échantillon suffisamment représentatif
pour tirer quelques conclusions simples.
Statistiques sur les périodiques
Depuis sa création, le laboratoire de Géologie a publié dans environ 225 périodiques. Pour la période considérée,
248 articles ont été publiés dans 105 revues différentes. Une comparaison rapide du quadriennal qui s’achève avec
le quadriennal précédent semble indiquer quelques tendances.
Plus de la moitié des revues est choisie de façon occasionnelle : 64 revues n’ont qu’un seul article publié
sur la période, soit une fréquence <0.25 yr
-1
. Cette fréquence va de 6 à 2 yr
-1
pour les revues les plus
représentées, dans l’ordre : Journal of Geophysical Research, Geophysical Journal International,
Geophysical Research Letters, Earth & Planetary Science Letters, Tectonophysics, Science/Nature.
La moitié de la production est concentrée sur une quinzaine de journaux (en orange sur le graphe). Le
Journal of Geophysical Research arrive largement en tête avec une fréquence > 5 yr
-1
, suivi du
Geophysical Journal International, de Geophysical Research Letters et d’Earth and Planetary Science
Letters. Ces quatre périodiques totalisent environ un quart des articles. Les périodiques de l’American
Geophysical Union (JGR, GRL, Tectonics, G
3
) représentent 16% de notre production.
La part des publications dans les périodiques français « historiques » (principalement Bulletin de la
Société Géologique de France et Comptes Rendus Géosciences) diminue : elle passe de 9% (2005-2008) à
3% (2009-2012).
Le nombre de revues « occasionnelles » (pas plus d’un article sur la période) est passé de 19% (2005-2008)
à 26% (2009-2012), et dans le même temps on observe une « déconcentration » pour les revues les plus
fréquentes : le poids de l’AGU passe de 25% (2005-2008) à 16% (2009-2012), et la moitié de la production
est maintenant concentrée sur les 15 premiers journaux contre les 10 premiers pour le quadriennal
précédent. Corrélativement, le nombre moyen de publications par périodique est passé de 2.8 à 2.4. On
peut y voir une dispersion croissante des thématiques. La réalité est qu’autour d’un socle solide
« métier », nous collaborons avec l’extérieur sur une plus grande variété thématique.
La publication dans de nouveaux journaux correspond aussi à l’émergence de nouveaux thèmes, souvent
interdisciplinaires : travaux sur les tsunamis ou le bruit sismique des rivières publiés au JGR Earth-
Surface, travaux sur les sols publiés dans Geoderma, travaux sur les interactions roches-bactéries publiés
au JGR-Biogeosciences et à Geobiology.
AX1 : analyse bibliométrique 3/13
Collaborations avec l’étranger
Environ les deux tiers de nos publications 2009-2012 sont cosignées avec au moins un chercheur
appartenant à un laboratoire étranger. Les collaborateurs étrangers les plus nombreux sont Européens
(45%), Asiatiques (17%), Etats-uniens (16%) et Américains du Sud (9%), suivis des chercheurs d’Australie et
du Maghreb. Les autres collaborations restent marginales (Canada, Moyen-Orient, Afrique, Arabie, Inde,
…).
Parmi les évolutions marquantes :
Le nombre de publications avec au moins un chercheur Chinois a été multiplié par deux entre le
quadriennal précédent (2005-2008) et celui qui s’achève (2009-2012). Cette part est maintenant
supérieure à 10%. Dans le même temps, les collaborations avec nos collègues Japonais ont chuté d’un
même facteur deux. Au total, la part de nos collaborations asiatiques est maintenant égale à celle de nos
collaborations avec l’Amérique du Nord.
Le nombre de publications avec nos partenaires d’Amérique du sud a explosé (plus de cinq fois !) avec les
chantiers Chili, Mexique, Guatemala, etc …
AX1 : analyse bibliométrique 4/13
Principaux partenaires
Nous avons retenu dans cette analyse les partenaires avec qui nous avons cosigné au moins deux publications par
an pendant la période considérée (2009-2012), sans chercher à démêler les publications croisées (plusieurs
partenaires en commun).
En tête viennent nos deux partenaires parisiens historiques, l’IPGP et l’UPMC, ainsi que l’Université de
Grenoble (9 à 10 publications par an cosignées avec ces partenaires). L’installation récente de deux de
nos chercheurs à l’Institut des Sciences de la Terre, accompagnés de thésards et d’un ingénieur, a
clairement contribué ponctuellement à un accroissement du nombre de publications cosignées, mais
Grenoble reste un partenaire privilégié au même titre que le Museum national d’Histoire naturelle,
l’Université de Lyon, l’Université de Montpellier, l’Université européenne de Bretagne (sites de Brest et
Rennes), et dans des proportions moindres l’Université de Cergy-Pontoise, l’Université Paris 11 et
l’Université d’Aix-Marseille. Tous centres confondus, le CEA est également un de nos partenaires
importants.
Pour ce qui est des partenaires étrangers (en vert sur le graphe), la Chinese Academy of Science et
l’Université du Chili viennent en tête – ce qui rejoint nos commentaires de la section précédente – suivies
de deux universités américaines Caltech et Stanford et de l’Institut national du Carbone d’Oviedo en
Espagne.
Collaborations internes
Nous avons examiné, toujours pour ce même corpus de 248 publications couvrant la période 2009-2012, les
collaborations internes au laboratoire : 40% sont cosignées par au moins deux enseignants-chercheurs du
laboratoire ou un enseignant-chercheur et un étudiant ou post-doc du laboratoire. Cette moyenne recouvre en fait
des situations très contrastées, certains chercheurs n’ayant qu’un très faible pourcentage de publications
cosignées avec des collègues encore présents au laboratoire, voire aucune, et d’autres cosignant presque
systématiquement avec un ou plusieurs collègues.
Le graphe suivant (nombre de publications communes entre chercheurs) donne quelques indications sur les
connections établies, en tout cas pour le corpus considéré. Tel qu’il est construit, une publication commune suffit
à établir une connexion. Il s’agit donc d’un « instantané » sur une riode courte, et il serait utile d’y faire
apparaître les collaborations en cours qui n’ont pas encore mené à la publication.
Principaux partenaires Collaborations internes
AX1 : analyse bibliométrique 5/13
STATISTIQUES SUR LES CITATIONS
Le nombre de publications des deux premières années du quadriennal en cours (2010 et 2011) est de
l’ordre de 70 pour chaque année. On constate un accroissement de l’ordre de 5% d’un quadriennal à
l’autre.
Toutes années confondues, le poids du Laboratoire de Géologie dépasse maintenant les 2500 citations par
an et devrait atteindre 3000 citations par an d’ici le début du prochain quinquennal. A taux moyen de
citation constant d’un quadriennal à l’autre, le nombre de citations ne peut que croître puisque le
nombre total d’articles ne fait qu’augmenter.
H-INDEX ET CITATIONS DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS
Les statistiques suivantes portent sur l’ensemble de la carrière de chaque enseignant-chercheur, ceux du
quadriennal en cours et ceux de la future unité. Ne sont retenus que les enseignants-chercheurs ayant publié au
moins 5 articles, pour des raisons évidentes de taille significative d’échantillonnage. Les deux graphes montrent
l’index-h gauche) et le nombre de citations droite) en fonction de l’âge scientifique des chercheurs du
laboratoire (âge compté depuis la thèse).
L’index-h croît de façon presque linéaire avec l’âge, avec une pente qui dépend des thématiques (en
moyenne 0.75 yr
-1
).
7 enseignants-chercheurs ont 10 à 18 ans de carrière post-thèse (les « quadras » pour faire vite). 5 ont
quitté le laboratoire (triangles gris). L’incidence future, préoccupante, de ces départs peut-être évaluée
directement sur ces graphes.
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