Causes de décès et cancers chez des travailleurs
australiens exposés aux pesticides
MacFarlane E, Benke G, Del Monaco A, Sim MR. Causes of death
and incidence of cancer in a cohort of Australian pesticide-exposed
workers. Ann Epidemiol. 2010 ; 20 : 273-280.
Analyse
Macfarlane et al. ont estimé l’incidence et la mortalité par
cancer (avec une attention particulière pour les localisations
pulmonaires et matologiques) dans une cohorte de travailleurs
exposés aux pesticides (en milieu agricole et non agricole). Cette
cohorte rétrospective, mise en place dans les états de New South
Wales et Victoria (Australie), s’appuyait sur des enregistrements
historiques (histoire professionnelle, résultats aux tests) mis en
place à partir des années 1960 dans le cadre d’un programme
de surveillance sanitaire des travailleurs exposés. Des registres
nationaux ont été utilisés pour identifier les nouveaux cas de
cancer survenus entre 1983 et 2002 et les causes des décès
entre 1983 et 2004 au sein de la cohorte. Des taux d’incidence et
de mortalité standardisés sur la population générale australienne
ont été calculés pour estimer les risques.
Au total, la population d’étude comprenait 1 084 femmes et 12 050
hommes. Chez les femmes, l’analyse ne portait que sur 96 cès
et 53 cas de cancer mais montrait une sous-mortalité globale et
une incidence de cancer diminuée. Concernant les hommes, âgés
en moyenne de 33 ans à l’inclusion, près de la moitié (46,9 %)
travaillait dans le secteur agricole et un quart (24,5 %) dans des
collectivités locales (jardinage, entretien des terrains de sport),
pour le quart restant le secteur d’activité était mal défini.
Parmi ces hommes, 1 237 décès ont été identifiés, conduisant
à une sous-mortalité globale (SMR (1) = 0,77, p<0,05) et pour
chaque cause de décès, à l’exception des suicides (SMR = 1,34,
p<0,05) et des intoxications accidentelles (SMR = 1,95, p<0,05).
L’incidence (2) de cancer était diminuée globalement (SIR (3) = 0,81,
p<0,05) mais aussi pour chaque localisation (significativement
pour lœsophage, l’estomac, le colon/rectum, le poumon, la
vessie et le mésothéliome). L’incidence de cancer de la prostate
n’était pas différente chez les travailleurs exposés aux pesticides
par rapport à la population générale (SIR = 1,00 [0,87-1,15]).
Des analyses de sensibilité ont montré qu’il était improbable
que ces résultats s’expliquent par des phénomènes migratoires
(perdus de vue par émigration hors d’Australie).
Commentaire
La population d’étude ici présente l’intérêt de prendre en compte
des travailleurs exposés aux pesticides provenant de secteurs
professionnels non agricoles. La sous-mortalité globale et la
sous-incidence de cancer toutes causes observées dans cette
cohorte sont cohérentes avec les résultats antérieurs, obtenus
principalement en milieu agricole. Comme beaucoup d’études
en milieu professionnel, cette étude est soumise à leffet du
« travailleur sain » qui peut expliquer en partie une diminution
des risques. Les nombres de décès ou de cas de cancers auraient
également pu être sous-estimés en raison des perdus de vue.
Les auteurs ont effectué une analyse de sensibilité pour estimer
l’impact de ces perdus de vue sur les résultats de l’étude, qu’ils
disent limité, mais nous ne disposons pas d’explications claires
sur la qualité de leur suivi (proportion, caractéristiques).
La réalité de l’exposition professionnelle aux pesticides des sujets
était affirmée par l’appartenance de ceux-ci à un programme
de surveillance des effets sanitaires des pesticides. On peut
se demander en revanche si les participants à ce programme
n’étaient pas globalement plus soucieux de leur santé que ne
l’était la population cible. Le délai important entre le recrutement
au sein du programme de surveillance des agriculteurs et le
début du suivi épidémiologique constitue également une limite.
D’autre part, iI n’existait pas dans cette étude d’informations
Agents chimiques
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Anses Bulletin de veille scientifique no 13 Santé / Environnement / Travail Mars 2011
Pesticides et cancers
riode : vrier 2010 à août 2010
Audrey BLANC-LAPIERRE et Isabelle BALDI
Universi Bordeaux 2 LSTE EA 3672 Bordeaux
Mots cs : Cancer, Épidémiologie, Pesticides
L’utilisation des pesticides a considérablement augmenté depuis les années 1950. Le rôle de ces substances dans l’apparition de certains
effets à long terme et notamment de cancers a été suggéré par plusieurs études toxicologiques et épidémiologiques. Le cancer de
la prostate, première localisation tumorale et troisième cause de décès par cancer chez l’homme, a été de manière répétée, retrouvé
en excès dans les populations agricoles. Plusieurs méta-analyses ont conclu à une élévation modérée mais significative du risque
(Blair et al., 2005 ; Van Maele-Fabry et Willems, 2004 ; Acquavella, 1999). Compte tenu de la présence d’autres facteurs de risque
potentiels en milieu agricole (nutritionnels, infectieux, etc.), le rôle des pesticides dans l’apparition de ce cancer n’a cependant pas
été clairement démontré à ce jour (Ndong, Blanchet, Multigner, 2009 ; Mink et al., 2008). Une attention particulière a été portée aux
pesticides susceptibles d’interférer avec les hormones naturelles, tels que les organochlorés, mais d’autres substances ont également
été associées à cet excès de risque (bromure de méthyle, alachlore…). Trois études récentes viennent compléter les connaissances sur
cette question : une étude de cohorte sur les causes de décès et les incidences de cancers chez des travailleurs australiens exposés,
deux études cas-témoins au Japon et en Guadeloupe explorant le rôle des insecticides organochlorés dans le cancer de la prostate.
Pesticides et cancers
Audrey BLANC-LAPIERRE et Isabelle BALDI
d’exposition ont été pris en compte pour chaque OC à partir de
la distribution des niveaux chez les témoins. Les odds ratios ont
été ajustés sur des facteurs ayant été montrés associés au cancer
de prostate : statut tabagique, consommation d’alcool, statut
marital, index de masse corporelle, consommation de thé vert
et de soupe miso.
Les médianes des niveaux plasmatiques des différents types
d’organochlos ne différaient pas significativement entre
les cas et les témoins. Aucune association n’a été mise en
évidence entre les niveaux plasmatiques d’OC et le risque de
développer un cancer de la prostate, quel que soit l’organochloré
considéré. Ces résultats ne changeaient pas quand les analyses
étaient effectes dans des sous-groupes (non exposés
professionnellement, mode de dépistage du cancer…) ou
lorsque des ajustements complémentaires étaient effectués
(notamment caractère localisé ou non du cancer).
Commentaire
Cette étude en population nérale n’a pas mis en évidence
d’élévation du risque de cancer de la prostate en lien avec
l’exposition aux organochlorés, estimée à partir de niveaux
plasmatiques Cette étude psente l’intérêt d’un schéma
prospectif avec un suivi de qualité. Cependant elle enregistrait
des niveaux plasmatiques relativement bas, ce qui pourrait
expliquer l’absence deffet observé. Les auteurs font aussi
l’hypothèse que dans les études des niveaux plasmatiques
élevés d’OC étaient relevés, des contaminations par d’autres
substances telles que les dioxines pourraient être responsables
des élévations de risque de cancer, ou encore que ces populations
présentaient des habitudes alimentaires particulières.
D’autre part, l’incidence du cancer de la prostate est faible au
Japon, comparé à l’incidence mondiale, suggérant des facteurs
protecteurs soit environnementaux ou liés au mode de vie
(comme l’alimentation) soit génétiques, ce qui rend difficile la
transposition des résultats à d’autres populations (Kono, 2010).
Cependant les résultats obtenus dans cette étude peuvent
également s’expliquer par un manque de puissance, les analyses
portant sur un nombre de cas limités et la durée de suivi étant
relativement limitée. De plus, même si les OC sont rémanents
dans lorganisme, le dosage biologique ne refte pas avec
justesse les expositions anciennes plus élevées ou survenant à
des stades critiques du veloppement. Au final, ces sultats
négatifs présentent une cohérence avec les nombreuses études
sur les expositions environnementales aux pesticides et le
cancer du sein (autre cancer hormono-dépendant), qui n’ont
généralement pas mis en évidence de risque pour des niveaux
d’exposition faibles aux OC.
précises sur les caractéristiques quantitatives (intensité/durée
de l’exposition) et qualitatives (matières actives utilisées) des
expositions. Il aurait été intéressant de pouvoir distinguer les
sujets en fonction de l’importance de leurs expositions.
Les seules surmortalités observées dans cette étude concernent
les suicides et les intoxications accidentelles, que les auteurs
mettent en relation avec de possibles troubles neuro-
psychologiques (troubles de l’humeur, anxiété, dépression)
déjà décrits dans la littérature chez les agriculteurs, en relation
avec des expositions chroniques aux pesticides, notamment
les organophosphorés (Beseler et al., 2008 ; Colosio, Tiramani,
Maroni, 2003).
En conclusion, cet article souligne la nécessité de poursuivre les
recherches en ce qui concerne les intoxications accidentelles et
les suicides en relation avec les expositions professionnelles aux
pesticides, mais apporte peu d’élément nouveau concernant
la survenue de cancer chez les personnes professionnellement
exposées aux pesticides.
Cancer de la prostate au Japon et organochlorés
plasmatiques
Sawada N, Iwasaki M, Inoue M, Itoh H, Sasazuki S, Yamaji T,
Shimazu T, Tsugane S. Plasma organochlorines and subsequent risk
of prostate cancer in Japanese men : a nested case-control study.
Environ Health Perspect. 2010 ; 118 : 659-665.
Analyse
Sawada et al. ont conduit une étude cas-témoins nichée dans
une cohorte prospective mise en place au sein de 11 centres
de Santé publique japonais dans l’objectif de rechercher un
lien entre l’exposition aux organochlorés et la survenue du
cancer de la prostate. Bien que la plupart aient éinterdits
au début des années 1970, les OC et leurs métabolites sont
encore détectés dans les aliments et dans l’organisme humain.
Les sujets recrutés avaient entre 40 et 69 ans à l’inclusion en
1990 (ou 1993 selon les centres) et résidaient dans onze zones
du Japon (après exclusion des habitants de Tokyo pour lesquels
il n’existait pas d’enregistrement des cancers). Des auto-
questionnaires d’inclusion recueillaient les habitudes de vie, le
régime alimentaire, la profession, les antécédents médicaux
(notamment de cancers) personnels et familiaux (taux de
réponse : 77 %). Des prélèvements sanguins ont été obtenus
pour 28 % des sujets de la cohorte (soit 14 203 hommes). Ces
sujets, inclus dans la présente analyse, ont été suivis jusqu’à fin
2005 (seuls 0,2 % ont été perdus de vue). Le croisement avec les
registres de cancer, des signalements hospitaliers spontanés et
les certificats de décès ont permis d’identifier 201 cas incidents
de cancers de la prostate, dont 144 ont été estimés localisés. Pour
chaque cas, 2 témoins sélectionnés au sein de la cohorte ont
été appariés selon l’âge, le centre de Santé, le lieu de résidence
(urbain/rural), la date et le moment de la journée du prélèvement
sanguin, ainsi que la durée du jeûne avant le prélèvement. Les
niveaux plasmatiques d’organochlorés (PCBs, DT, DDE, HCB,
â-HCH, trans et cis-nonachlor, oxychlordane et mirex) ont é
ajustés sur la concentration plasmatique en lipides. Les quartiles
Agents chimiques
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Pesticides et cancers
Audrey BLANC-LAPIERRE et Isabelle BALDI
Commentaire
La prise en compte de l’obésité abdominale et de la charge lipidique
constitue un point positif de cette étude. En effet, le caractère
lipophile des OC nécessite de tenir compte du stockage dans les
graisses périphériques susceptible de réduire les taux circulants.
On ne peut cependant exclure l’influence d’un amaigrissement
récent lié au cancer qui pourrait entraîner un déstockage lipidique
et un relargage plasmatique des OC. Les auteurs ont également
tenu compte de l’historique du dépistage du cancer de la prostate,
en raison de son association à divers facteurs sociaux, eux-mêmes
susceptibles de jouer un rôle de confusion.
Le choix des cas et des témoins pose cependant question, car les
biais de sélection ne sont pas entièrement discutés : les 2 groupes
présentent pourtant des différences sur leurs caractéristiques
socio-démographiques. Le calcul de l’index d’exposition cumulée
à partir de la durée de résidence et de la concentration plasmatique
en chlordécone est également discutable. La multiplication
du taux actuel par le nombre d’années passées se base sur
l’hypothèse d’une pollution environnementale homogène dans
le temps, et ne prend pas en compte les variations d’expositions
potentielles les à des changements de résidence ou de régime
alimentaire. De plus les variations d’exposition en fonction des
activités professionnelles passées des sujets ne sont pas prises
en compte. D’autre part, la contamination d’autres pesticides ne
semble pas avoir été mesurée.
Conclusion générale
De nombreuses études ont montré des excès de risque
de cancer de la prostate en population agricole par
rapport à la population générale. Pourtant, à ce jour, peu
d’études mettent clairement en évidence un lien entre
la survenue de cancers de la prostate et une exposition
aux pesticides ou à une famille de pesticides (Ndong,
Blanchet, Multigner, 2009). Les 3 études traitées dans
cette note diffèrent par leurs schémas d’étude (cohorte/
cas-témoin), leurs populations (générale, travailleurs
exposés), leurs mesures dexposition (enregistrements
historiques/dosages plasmatiques avec ou sans
génotypage), l’identification des cas (services cliniques/
registres de cancers), etc. Sur ces trois études, seule celle
menée en Guadeloupe met en évidence une association
positive entre exposition à un OC et cancer.
Ces études démontrent la nécessi du recours à
des mesures d’exposition basées à la fois sur des
dosages (environnementaux, biotrologiques) et
des informationstrospectives détaillées (données
individuelles et relevés historiques) pour mieux aborder
ces questions. Lapport d’une prise en compte de facteurs
individuels de susceptibilité est également démontré
par l’étude menée en Guadeloupe afin d’approcher les
interactions gène-environnement.
Exposition à la chlordécone
et cancer de la prostate en Guadeloupe
Multigner L, Ndong JR, Giusti A, Romana M, Delacroix-Maillard H,
Cordier S, Jégou B, Thome JP, Blanchet P. Chlordecone exposure and
risk of prostate cancer. J Clin Oncol. 2010 ; 28 : 3457-3462.
Analyse
La chlordécone est un organochloré qui a élargement utilisé
aux Antilles dans la culture de la banane entre 1973 et 1993, et
qui a occasionné une contamination des sols, des ressources
en eau et de certains aliments. Compte tenu de ses propriétés
œstrogéniques et cancérogènes chez l’animal, les auteurs ont
testé l’hypothèse de son éventuel rôle dans la survenue du cancer
de la prostate, dont l’incidence est particulièrement élevée aux
Antilles. Une étude cas-témoins a été menée en Guadeloupe dans
cet objectif. Sept cent neuf cas incidents de cancers de la prostate
confirmés histologiquement entre 2004 et 2007 et 723 témoins,
de 45 ans et plus, participant à un programme de dépistage
sanitaire gratuit en 2005-2006 ont é recrutés. Un examen
clinique et un dosage de PSA ont permis de vérifier l’absence
de cancer de la prostate chez les témoins. Lensemble des sujets
devaient remplir les critères suivants : résider en Guadeloupe,
pas d’antécédent de traitement hormonal et avoir au moins un
parent né aux Antilles pour homogénéiser la population d’étude
en terme d’origine ethnique. Lanalyse a porsur 623 cas et 671
moins pour lesquels ont été effectués des dosages plasmatiques
de chlordécone. Pour les sujets chez lesquels la chlordécone était
détectée, soit chez 2/3 des sujets, un index d’exposition cumulée
a écalculé en multipliant la concentration dans le prélèvement
plasmatique par le nombre d’années de résidence en Guadeloupe
entre 1973 et la date de diagnostic (cas) ou le dernier dosage de PSA
(témoins). Les cas étaient plus âgés que lesmoins (66,2 vs 60,6
ans), moins fréquemment d’origine haïtienne ou dominicaine, et
avaient plus fréquemment résidé dans les pays occidentaux (un an
ou plus). Après ajustement sur l’âge, la concentration plasmatique
en lipides, l’obésité abdominale, et la participation à un dépistage
de cancer de la prostate, on observait un risque de cancer de la
prostate significativement plus élevé (RC = 1,77 [1,21-2,58]) chez
les sujets avec les plus hautes concentrations plasmatiques en
chlordécone (>0,96 µg/L) par rapport aux sujets chez lesquels
la chlordécone était indétectable dans le sang. De même les
sujets présentant les scores d’exposition cumulée les plus élevés
présentaient un risque significativement augmenté (RC = 1,73
[1,04-2,88]) par rapport aux sujets ayant les plus faibles scores. Le
risque tendait à augmenter significativement en fonction de la
concentration ou de l’exposition cumulée. Les associations entre
cancer de la prostate et exposition à la chlordécone étaient plus
marquées en présence d’antécédents familiaux de cancer de la
prostate, chez les sujets ayant résidans les pays occidentaux
et chez les plus de 60 ans. Seules les formes agressives de
cancer de la prostate étaient significativement associées à la
concentration plasmatique en chlordécone. Les sujets porteurs
des allèles variants du gène codant pour la chlordécone réductase
(impliquée dans les processus de détoxification) présentaient une
augmentation de risque de cancer de la prostate plus importante,
bien que non significative.
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Agents chimiques
Pesticides et cancers
Audrey BLANC-LAPIERRE et Isabelle BALDI
Goldner WS, Sandler DP, Yu F et al. Pesticide use and thyroid
disease among women in the Agricultural Health Study. Am J
Epidemiol. 2010 ; 171 : 455-64.
Lacasaña M, López-Flores I, Rodríguez-Barranco M et al.
Association between organophosphate pesticides exposure and
thyroid hormones in floriculture workers. Toxicol Appl Pharmacol.
2010 ; 243 : 19-26.
Schreinemachers DM. Perturbation of lipids and glucose
metabolism associated with previous 2,4-D exposure : a cross-
sectional study of NHANES III data, 1988-1994. Environ Health.
2010 ; 26 : 9-11.
Les articles suivants portent sur les effets en rapport avec le
développement de l’enfant.
Bouchard MF, Bellinger DC, Wright RO et al. Attention-
deficit/hyperactivity disorder and urinary metabolites of
organophosphate pesticides. Pediatrics. 2010 ; 125 : e1270-e1277.
Sathyanarayana S, Basso O, Karr CJ et al. Maternal pesticide use
and birth weight in the agricultural health study. J Agromedicine.
2010 ; 15 : 127-136.
Waller SA, Paul K, Peterson SE et al. Agricultural-related chemical
exposures, season of conception, and risk of gastroschisis in
Washington State. Am J Obstet Gynecol. 2010 ; 202 : 241.e1-6.
L‘article suivant porte sur l’exposition aux pesticides et le cancer de
la prostate, non analysé en raison d’une réception tardive.
Aronson KJ, Wilson JWL, Hamel M et al. Plasma organochlorine
levels and prostate cancer risk. J Expo Sci Environ Epidemiol.
2010 ; 20 : 434-445.
Mots clés utilisés
pour la recherche bibliographique
Human, Pesticides.
Lexique
(1) Standardized Mortality Ratio (SMR) : rapport entre le nombre
de décès observés chez un groupe de sujets sur une période
donnée et le nombre de décès qui seraient survenus au cours
de cette même période si ce groupe avait été soumis à la
mortalité par âge (par tranche de 5 ans ici) de la population
générale.
(2) Incidence : nombre de nouveaux cas d’une pathologie
observés pendant une période et pour une population
déterminée.
(3) Standardized Incidence Ratio (SIR) : rapport entre le nombre
obser et attendu de nouveaux cas de cancer chez un
groupe de sujets sur une période donnée. Le calcul du nombre
attendu est basé sur les taux selon l’âge (tranche de 5 ans ici)
de la population générale dont est issu le groupe de sujets.
Publications de référence
Acquavella JF. Farming and prostate cancer. Epidemiology. 1999 ;
10 : 349-51.
Beseler CL, Stallones L, Hoppin JA et al. Depression and pesticide
exposures among private pesticide applicators enrolled in the
Agricultural Health Study. Environ Health Perspect. 2008 ; 116 :
1713-9.
Blair A, Sandler D, Thomas K et al. Disease and injury among
participants in the Agricultural Health Study. J Agric Saf Health.
2005 ; 11 : 141-50.
Revues de la littérature
Colosio C, Tiramani M, Maroni M. Neurobehavioral effects of
pesticides : state of the art. Neurotoxicology. 2003 ; 24 : 577-591.
Kono S. Host and environmental factors predisposing to cancer
development. Gan To Kagaku Ryoho. 2010 ; 37 : 571-576.
Mink PJ, Adami HO, Trichopoulos D et al. Pesticides and
prostate cancer : a review of epidemiologic studies with specific
agricultural exposure information. Eur J Cancer Prev. 2008 ; 17 :
97-110.
Ndong JR, Blanchet P, Multigner L. Pesticides and prostate
cancer : epidemiological data. Bull Cancer. 2009 ; 96 : 171-180.
Van Maele-Fabry G, Willems JL. Prostate cancer among pesticide
applicators : a meta-analysis. Int Arch Occup Environ Health.
2004 ; 77 : 559-570.
Autres publications identifiées
Les articles suivants portent sur des effets endocriniens des
pesticides.
Everett CJ, Matheson EM. Biomarkers of pesticide exposure
and diabetes in the 1999-2004 national health and nutrition
examination survey. Environ Int. 2010 ; 36 : 398-401.
Agents chimiques
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