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Epidémiologie :
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Bactérie inféodée au kiwi
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Principalement véhiculée par l’eau (gouttelette d’eau de l’atmosphère), et le
vent (vent étant une double menace car est vecteur, et va de plus générer de
la casse sur le végétal => portes d’entrée pour PSA)
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Phase sensible qui va suivre la sortie de l’hiver : jeunes tissus très vulnérables
=> Symptômes primaires = nécroses foliaires sur printemps sur bourgeons et
jeunes tissus = Taches nécrotiques avec halo jaune
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Bactérie se vascularise dans les tissus et provoque à la fin de l’hiver qui suit
des exsudats sur les bois => Symptômes secondaires :
Phase hivernale : chancres ; exsudats qui sortent : troncs, manivelles
ou latérales
Exsudats qui surviennent en sortie d’hiver / début de printemps
Dans le doute, transmettre un échantillon au laboratoire d’Angers.
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Effet climat : facteur aggravant en 2013 car année très humide : 4% du verger de
kiwi hayward (Actinidia deliciosa = 90% du verger national) touché par PSA fin 2012
=> près de 13% fin 2013, principalement dans bassin sud France.
NB : Actinidia chinensis (kiwi à chair jaune) : de moins en moins présent dans le verger
français, plus sensible à PSA.
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Bactérie endémique maintenant : statut pourra évoluer au niveau national et
européen
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On peut penser qu’il faudra vivre avec => comment vivre avec PSA ?
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Prophylaxie : cf. guides ; tailler et enlever bois malades (élimination et
brûlage), retirer matériel végétal trop sensible, désinfecter outils de taille
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Introduction de matériel végétal sain : plant, greffon, pollen (PPE….)
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Stratégie de protection des phases sensibles (entre débourrement et floraison,
après récolte, chute des feuilles, taille)
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Stratégies cupriques, SDN…
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Mise en place de brises vents
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Raisonnement de la fertilisation azotée
3 – Focus 2 : Xylella fastidiosa (XF) – Jérôme Jullien
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Bactérie fastidieuse du xylème, identifiée en Amérique dans les années 1980
(brûlure foliaire du prunier…) ; bactérie vasculaire du xylème très polyphage ;
notamment transmise par insectes piqueurs et suceurs de sève brute (cercopes,
aphrophores, cicadelles, cigales...).
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XF : 300 espèces végétales (plus de 60 familles botaniques) ; Sous-espèces et
souches ont des spectres plus réduits avec une virulence variable => menace de
degré différent selon la culture hôte :
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Années 1990 : XF sous espèce fastidiosa, agent de la maladie de Pierce, contamine
fortement les vignobles californiens, associée à des cicadelles vectrices
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2013 : XF sous-espèce pauca sévit dans le sud de l’Italie, notamment en lien avec
le cercope des prés (Philaenus spumarius, piqueur de xylème), notamment dans des
vergers d’oliviers
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2012 et 2014 : XF sur caféiers d’ornement originaires d’Amérique, interceptés en
France lors de contrôles phytosanitaires post-import chez des grossistes en plantes
vertes et jardineries
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2015 :
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XF sous-espèce multiplex détectée dans le sud de de la France (Corse, Nice...)
sur diverses plantes d’ornement des parcs et jardins
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Italie : 200 000 ha en 2015 ; souche identifiée sur olivier = XF sous-espèce
pauca ; également identifiée et pathogène sur amandier, cerisier (genre
Prunus) et plusieurs espèces ornementales