N° et Date de parution : 1534 - 16/09/2010
Periodicité : Hebdomadaire
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Copyright : Le Nouvel Economiste
L'affichage dynamique est recommandé pour une entreprise souhaitant modifier en permanence sa
stratégie de communication sans perdre de temps
"Les entreprises avaient sous-estimé l'impact sur
les services et les ventes de cet outil qui leur donne un réel avantage concurrentiel"
Le contenu varie
selon le but recherché. Les banques veulent diminuer l'impression d'attente du public. Alors qu'en
vitrine d'un magasin, il s'agit de faire entrer le consommateur
3 questions à Laurent Noël, directeur3 questions à Laurent Noël, directeur3 questions à Laurent Noël, directeur3 questions à Laurent Noël, directeur
de division chez Reed Expositions et directeur des Salons Viscom et Marketing point de vente.de division chez Reed Expositions et directeur des Salons Viscom et Marketing point de vente.de division chez Reed Expositions et directeur des Salons Viscom et Marketing point de vente.de division chez Reed Expositions et directeur des Salons Viscom et Marketing point de vente.
"Au
départ les entreprises françaises étaient un peu attentistes. Il a fallu les évangéliser"
Pensez-vousPensez-vousPensez-vousPensez-vous
que la communication visuelle par affichage dynamique est plus efficace que d'autres méthodes plusque la communication visuelle par affichage dynamique est plus efficace que d'autres méthodes plusque la communication visuelle par affichage dynamique est plus efficace que d'autres méthodes plusque la communication visuelle par affichage dynamique est plus efficace que d'autres méthodes plus
classiques ?classiques ?classiques ?classiques ? Elle a un véritable impact sur le consommateur. Aujourd'hui, il n'est plus contesté. Avec
la baisse des coûts, cette technologie va se diffuser partout en France comme dans les autres pays
très développés. Regardez le métro de Londres ! Malgré des coûts qui restent importants et un
retour sur investissement encore difficile à mesurer, car le marché est un peu jeune, ce mode de
communication a un réel intérêt pour les entreprises ou le commerce. Son avantage est justement
son côté dynamique. Ce type de communication génère un lien particulier avec les personnes qui
reçoivent les messages, car ils sont interpellés différemment. De plus, elle permet d'actualiser en
permanence les informations diffusées. Mais il ne faut pas oublier que l'affichage dynamique doit
s'intégrer dans une vraie démarche de communication interne ou externe de l'entreprise. C'est un
investissement sur le long terme. Il faut réfléchir au contenu du message que l'on souhaite faire
passer. Quelle part le Digital media représente-t-il dans la 22e édition du salon Viscom ?Quelle part le Digital media représente-t-il dans la 22e édition du salon Viscom ?Quelle part le Digital media représente-t-il dans la 22e édition du salon Viscom ?Quelle part le Digital media représente-t-il dans la 22e édition du salon Viscom ? A peu près
20 %. Ce marché prend son essor et compte moins d'acteurs que d'autres qui sont déjà en place.
Les nouvelles sociétés qui en font partie n'ont pas forcément encore les moyens de faire des salons.
Les entreprises qui participent à cette édition sont donc les principaux intégrateurs et revendeurs du
Digital media et surtout de la signalétique dynamique. Elles se situent plutôt du côté Hardware que
Software et proposent des écrans inDoor LCD ou à Led, des bornes tactiles, de la signalétique
dynamique Outdoor, des banques d'images ou un pilotage de contenu avec diffusion sur des réseaux
d'écrans. Etes-vous optimiste sur l'évolution de ce marché qui a pourtant eu du mal à démarrer enEtes-vous optimiste sur l'évolution de ce marché qui a pourtant eu du mal à démarrer enEtes-vous optimiste sur l'évolution de ce marché qui a pourtant eu du mal à démarrer enEtes-vous optimiste sur l'évolution de ce marché qui a pourtant eu du mal à démarrer en
France ?France ?France ?France ? Oui ! Sinon, nous n'aurions pas développé le secteur dans ce salon. Un parcours
thématique pour identifier les acteurs du marché du Digital media guidera ceux qui seront intéressés
par ce domaine parmi les 15 000 professionnels que nous accueillons chaque année. Et pour l'édition
2010, nous allons organiser une journée de conférences le mercredi 22 septembre, "le Digital media
day". Les thèmes abordés seront : "Un média à part entière, des métiers complémentaires, un
marché prometteur"; "Des applications variées (communication d'entreprise, marketing digital
polysensoriel) et "Pourquoi la France est-elle en retard et comment peut-elle rattraper ce retard ?"
C'est vrai qu'au départ les entreprises françaises étaient un peu attentistes. Il a fallu les évangéliser
! Mais sur le salon Marketing point de vente d'avril dernier, il y a eu beaucoup d'annonceurs, de
projets. Tout évolue rapidement. Je pense que ce média va connaître un important développement
dans les villes car les collectivités locales comme les mairies s'y intéressent beaucoup et sont très
demandeuses. Il y a là un grand potentiel ! J.P.J.P.J.P.J.P.
"Ce type de communication génère un lien
particulier avec les personnes qui reçoivent les messages, car ils sont interpellés différemment"
LaLaLaLa
question du contenu reste essentiellequestion du contenu reste essentiellequestion du contenu reste essentiellequestion du contenu reste essentielle Avant de se lancer, les besoins, objectifs et budget doivent
être déterminés en amont. Car nombre de projets sont mal aboutis. Les problématiques de
l'entreprise doivent être analysées grâce à un travail de terrain où la démarche commerciale sur un
point de vente sera étudiée. Car le Digital media est complémentaire des autres médias. Mais si la
démarche est globale, le résultat relève du sur- mesure car chaque enseigne a une communication
propre. Tout d'abord, le contenu varie selon l'entreprise et le but recherché. Les agences
d'assurance ou les banques veulent diminuer l'impression d'attente du public. D'où des contenus
plus longs, des petits films. Alors qu'en vitrine d'un magasin, il s'agit de faire entrer le
consommateur. De ce fait, les contenus se doivent d'être courts et percutants, et ne durent
généralement pas plus de 20 secondes. Damien Petit est directeur général de Digiperformance,
cabinet indépendant de conseil et d'audit en communication numérique. S'il y a en France très peu
de consultants dans ce domaine, c'est d'après lui parce que
"beaucoup d'entreprises disant faire du
conseil recommandent des logiciels qu'elles vendent par ailleurs, d'où un manque de transparence".
Il déplore que le marché du Digital media soit une
"vente de technologie menée par les industriels"
plutôt qu'une démarche marketing,
"comme si une entreprise voulant sortir un consumer magazine
commençait à réfléchir à son imprimeur ou à la qualité du papier !".
Il dresse ainsi un parallèle avec
le marché du Web des débuts, vers 1996-1997 :
"Il fallait avoir un site Web même si on ne savait
pas pourquoi et on se retrouvait avec une multitude de sites qui ne servaient à rien !"
Il a fallu
attendre 4 à 5 ans pour qu'il y ait une vraie prise de conscience et qu'on se demande ce qu'on
voulait communiquer. Pour lui une évidence :
"On ne lit pas un écran Web sur son bureau comme
celui qui est situé dans un point de vente. Le mode de rédaction et de présentation du contenu doit
être différent".
L'un de ses combats est donc de lutter contre la diffusion de programmes génériques
type météo et horoscope :
"Si la volonté de l'entreprise est d'augmenter son chiffre d'affaires, ce
n'est pas en diffusant ce type de contenus, qui répètent les mêmes informations, que l'on y arrive !"
Aujourd'-hui, son cabinet a du mal à suivre la demande et il se réjouit qu'"
en plus de la hausse du
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