Numéro 136 — 14 novembre 2014 — http://digitalpost.ddb.fr
Le digital post
PARIS
Honda assure la promotion des deux nouveaux modèles
de sa gamme automobile Civic et Civic Type R grâce une
vidéo interactive permettant de basculer d’un univers à
l’autre en pressant la touche « R » du clavier.
Tandis que la plupart des marques protent du Mondial de
l’Automobile pour dévoiler leurs derniers joyaux, c’est via une
vidéo hébergée sur sa chaîne Youtube que le constructeur
japonais Honda présente sa nouvelle gamme Civic, composée
de deux modèles. Il ne s’agit pas cependant d’un lm ordinaire,
car la campagne de promotion est conçue comme « une histoire
à deux visages ».
Concrètement, deux scénarios faisant évoluer le même acteur
dans la même succession de scènes se superposent, avec la
possibilité de passer de l’un à l’autre grâce à la touche « R » du
clavier. Dans le premier, un père de famille passe chercher ses
lles à la sortie de l’école pour les conduire à un anniversaire
surprise. Le second prend des airs de thriller : un pilote inltré
livre des truands à la police après une chevauchée musclée.
Chaque version met en scène un des deux modèles de la
nouvelle voiture : la « Civic », citadine, adaptée à la conduite
familiale en ville, et la « Civic Type R », compacte et performante
(la puissance du moteur est supérieure à 280 ch) pour un
conduite plus sportive.
Honda tente ici le grand écart en cherchant à redorer son image
de sportivité tout en rappelant aux conducteurs sa réputation de
abilité et de sécurité. Une parfaite illustration de la schizophrénie
actuelle des constructeurs qui doivent jongler avec la nécessité
de proposer des voitures plus sûres, plus confortables et plus
propres tout en conservant ce petit supplément de performance
qui semble indispensable au plaisir de la conduite... Avec cette
campagne européenne autour de la Civic, le constructeur
japonais qui pèse moins de 1% du marché européen espère
aussi certainement enrayer les pertes structurelles et la baisse
des ventes auxquelles il est confronté depuis une dizaine
d’années en Europe*.
Les deux visages de la nouvelle
Honda Civic
INSPIRE
Plus d’infos : http://bit.ly/1rCZu5f
* http://bit.ly/1EEJUz8
Adobe teste les aptitudes des utilisateurs de son logiciel
Photoshop en leur lançant un dé original : résoudre une
enquête à partir d’une image au format psd composée de
plus de 40 calques.
Halloween est une date importante dans le calendrier de
beaucoup de marques. C’est l’occasion pour celles-ci d’entrer en
connivence avec leurs fans dans un contexte festif à seulement
deux mois des fêtes de n d’année. Sur les médias sociaux,
placements de produit, tweets, Vine, snaps et hashtags sont
de circonstance, avec des taux d’engagement plus ou moins
probants. L’éditeur de la suite de logiciels graphiques Adobe
essaie de tirer son épingle du jeu en misant au maximum sur les
interactions.
À l’approche du 31 octobre, les fans ont été invités à mener
l’enquête sur l’assassinat du Professeur Photoheim via la page
Facebook de Photoshop. Les initiés du logiciel de retouche
devaient télécharger un chier de 155 Mb composé de 44
calques pour y chercher des indices. En maniant l’outil de
sélection manuelle et la jauge d’opacité des calques, on pouvait
par exemple découvrir un objet caché derrière un coussin ou un
fauteuil. Tout au long de l’opération, les internautes recevaient
des indices sous forme d’images Photoshop à décrypter.
« Who Killed Professor Photoheim ? » s’adresse à un public
restreint (les utilisateurs aguerris des logiciels Adobe) et demande
beaucoup de temps et de patience. L’opération diffère de la
plupart de celles réalisées sur les médias sociaux qui misent
sur des micro-contenus faciles à partager pour toucher la plus
large audience possible. Pour autant, la campagne a permis
un fort taux d’engagement : plusieurs centaines de milliers de
personnes auraient pris part à l’expérience, pour près de 100 000
interactions. Alors que la portée des messages des pages de
marques diminue sur Facebook, la stratégie s’avère payante pour
ce qui est d’augmenter la reconnaissance et la visibilité d’Adobe.
Trouvez le coupable avec Photoshop
INSPIRE
Plus d’infos : http://on.fb.me/1vnxYei
Gap transforme les rayures en touches
de synthétiseur
INSPIRE
À l’approche de Noël, Gap veut toucher une audience
habituée aux achats en ligne avec sa campagne interactive «
Play Your Stipes » qui transforme les rayures des vêtements
en instruments de musique.
Pour Noël, Gap a lancé une nouvelle collection toute en rayures.
An d’en assurer la promotion, la marque de vêtements propose
une expérience ludique à réaliser sur ordinateur. Le dispositif
utilise la webcam et un système de capture de mouvement pour
permettre à l’internaute de jouer des sons sur le morceau « It Is
What It Is » de l’artiste soul Blood Orange en passant la main
devant les rayures de ses habits. Il est également possible de créer
son propre clip et de le partager sur les réseaux sociaux.
Cette opération s’inscrit dans la campagne que mène Gap avec
la création du site GapGiftGuide.com pour Noël. Préparer les
fêtes de n d’année est souvent synonyme de stress. Trouver le
cadeau qui va plaire n’est pas la moindre des peines. Magasins
bondés, attentes interminables, budgets serrés sont autant de
facteurs susceptibles de transformer la féérie de Noël en véritable
psychose. La marque de vêtements Gap a voulu y remédier en
créant « Holiday Gift Guide », un guide d’achat en ligne proposant
une sélection de cadeaux potentiels.
Cette prise de parole de Gap fait suite à l’adoption d’une nouvelle
signature, « Dress normal », qui n’a jusqu’à présent pas rencontré
le succès escompté. En plus des nombreuses controverses sur
les réseaux sociaux depuis la campagne #makelove en 2013, les
ventes ont baissé de 6% en août et de 3% en septembre. Gap
poursuit donc sur la voie du « normcore » mais veut cette fois
en donner un version plus « légère ». Seth Farbman, le directeur
marketing de la marque, explique : « Avec Dress Normal, nous
afrmons que dans un monde chaotique où la pression est forte,
il est important d’être authentique et de rester soi-même. » Une
stratégie payante ?
Plus d’infos : http://gapgiftguide.com/
Le gouvernement amand utilise Google Adwords pour lutter
contre les mauvais comportements sur Internet. En effet,
chercher à diagnostiquer des symptômes via Google est
devenu un réexe pour beaucoup d’internautes.
Les internautes sont nombreux à utiliser Google pour diagnostiquer
leurs symptômes. Cette pratique hasardeuse, pouvant tourner
à l’obsession, peut s’avérer dangereuse car si elle conduit à une
consommation abusive de médicaments inadaptés. 75% des
Belges ont pris le réexe de chercher un remède à leurs maux en
se servant du moteur de recherche. Pour contrer cette mauvaise
habitude, le gouvernement ammand s’est servi d’Ad Words,
la régie publicitaire de Google pour indexer l’adresse d’un site
d’information ofciel aux 100 symptômes les plus recherchés.
Chaque fois qu’un internaute veut se renseigner sur un doigt infecté,
une paupière qui tremble, ou une rougeur au visage, un lien vers le
site « Gezondheid en Wetenschap » (« Santé et Sciences ») s’afche
en tête des résultats de la recherche avec le titre suivant : « N’utilisez
pas Google, vériez une source able ».
Avec l’arrivée des médicaments sur le e-commerce, il devient de
plus en plus important de mener des politiques de prévention. Les
professionnels de santé sont souvent impuissants face aux pratiques
d’automédication en ligne, d’où la nécessité de comprendre les
comportements des internautes (en l’occurrence l’utilisation du
moteur de recherche comme outil de diagnostic) pour endiguer un
phénomène nocif. Utiliser les forums de discussion pour trouver des
astuces de bricolage pourquoi pas, mais pas pour se soigner.
Une source able vaut mieux que Google
INSPIRE
Plus d’infos : http://bit.ly/1AUowHQ
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