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Chapitre 2 – Transmission des caractères de l’hérédité.
I – Mécanismes du maintien de l’information génétique.
A) Introduction
- A chaque division, la cellule doit être capable de transmettre la même information génétique.
- Une bactérie se divise toutes les 20 minutes.
- Cette réplication de l’ADN implique des vitesses de polymérisation d’environ
- Chez les bactéries : 500 nt/s
- Mammifère 50 nt/s
- Tout ceci nécessite une machine de réplication précise et rapide ainsi qu’un système de correction
des erreurs.
B) Les mécanisme de réplication de l’ADN
1- Appariement des bases
- La réplication c’est le processus de copie à l’identique de l’ADN en 2 molécules filles.
- La brique de base qui forme l’ADN Nucléotide Triphosphate de réplication.
- Nucléoside : Base + Sucre
- Nucléotide : Base + Sucre + phosphate.
2 - Réplication semi- conservative
- Réplication : Chaque brin de la double hélice d’ADN sert de matrice pour former un nouveau brin.
- 1 mole de 12C = 12 grammes.
3- Existence d’une fourche de réplication asymétrique.
- Nous avons vu que l’ADN présentait un modèle de réplication semi conservatif. Cependant, nous
savons que cet ADN est composé des 2 brins d’orientation anti parallèles. La question est donc de
savoir comment se fait la copie de cet ADN.
- Se fait-elle :
- Dans le même sens de progression de la fourche (c’est-à-dire de 5’ 3’)
- Dans le sens inverse ?
- Dans des sens différents ?
- La Réponse à cette question est la 3° proposition : La réplication de l’ADN présente une fourche de
réplication asymétrique. En effet, la réplication présente deux types de réplication :
- La réplication directe ou continue qui concerne le brin 5 ‘ 3’
- La réplication indirect ou discontinue qui concerne le brin 3‘ 5’. La Réplication de ce brin
nécessitera donc la synthèse de petits fragments que l’on va relier petit à petit.
4 – Un outil indispensable à la réplication : L’ADN polymérase ou ADNpol
- Toutes les ADNpol agissent de 5’ vers 3‘.
- Elles servent, entre autre à créer des liaisons entre nucléotides par décrochage d’un phosphate du
triphosphate puis liaison d’un phosphate (lié à une base) au pyrophosphate formé précédemment.
- Les ADNpol ne peuvent fonctionner sans utiliser d’amorces. En effet, la réplication de l’ADN ne peut
contenir des erreurs. Elles doivent donc être capables de vérifier l’appariement correct des bases de
l’ADN et ce, grâce à l’amorce d’ARN.
- Cette amorce est un oligonucléotide qui sert de matrice et de point de départ à l’ADNpol pour