Le sexe premier - Le site du Rotary Club La Rochelle Aunis

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Rotary Club La Rochelle Aunis
Le comité 2014-2015
président: François Berthon
président élu: Loïc Albertini
past-président: Anne Dumeige
vice-président: Jean-François
Morin
secrétaire: Loïc Albertini
protocole: Valérie Lebrec
trésorier: Jean-Philippe Galy
webmaster du Club: Maurice
Raison
membres permanents: Jacques
Boissière - Jean-Marie Digout
15 avril 2015
Le sexe premier
par le Docteur François DUMEIGE
Une des caractéristiques de notre espèce pensante est
de se doter de dogmes ; un dogme est une « vérité »
révélée et imposée ; c’est aussi une idée « prête à
porter », voire une « ornière » de la pensée.
C’est le cas du dogme de la secondarité féminine voire
de son infériorité ; en occident, ce dogme est combattu
depuis longtemps : ainsi en France, la « grande
prêtresse » du féminisme, Simone de Beauvoir, fit
paraître en 1949 un livre intitulé « Le deuxième sexe ».
Le contenu est très intéressant mais c’est le titre qui est
faux ; en 1949, les connaissances en génétique, en
embryologie, en hormonologie étaient « balbutiantes »
et ce dont parlait cette auteure, la femme, aurait dû être
appelé « le premier sexe »
Nous pouvons maintenant démontrer que le féminin
précède le masculin ou que le masculin est un dérivé du
féminin. En voici six preuves :
Ce bulletin a été rédigé par
Bertrand Chéret, mis en forme et
publié par Maurice Raison
1. L’examen des chromosomes X et Y : autrefois, on
pensait que le chromosome Y était un X qui avait perdu
une « jambe » ; grâce au microscope électronique, on
sait maintenant que le Y est tout petit par rapport au X ;
il ne représente plus que 10% de la masse génique du
chromosome X ! Mais son rôle est décisif : sur le petit Y,
il existe un gène, appelé SRY (Sexdetermining Region of
Y), qui déclenche à la 5ème semaine de la vie
embryonnaire la sécrétion d’hormones androgènes qui
vont transformer l’embryon dit « indifférencié », en fait
« pré féminin », en embryon mâle.
2. « Mammifères et mamelles » : Nous appartenons à
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l’ordre des mammifères, c’est-à-dire que nous portons des mamelles. Autant ces
mamelles sont utiles chez la femme pour nourrir notre progéniture, autant elles sont
totalement inutiles chez l’homme (de plus, le sein masculin peut faire un cancer !). Le
programme génétique vieux de 200 millions d’années n’a simplement pas été effacé
lorsque l’embryon XY devient mâle.
3.La combinaison de deux gamètes X est viable : si deux femmes veulent un enfant
entre elles, c’est possible : il suffit de prendre un ovule de l’une et de le féconder, in
vitro, par le noyau de l’ovule de l’autre ; a contrario, si deux hommes veulent un enfant
entre eux, c’est impossible car la formule YY n’est pas viable ; c’est une question de
cytoplasme : le cytoplasme de l’ovule contient beaucoup d’éléments nutritifs qui
permettent à l’œuf de se développer avant sa nidation dans la muqueuse utérine ;
alors que le cytoplasme du spermatozoïde est très petit, en tout cas insuffisant pour
nourrir l’œuf avant sa nidation. Ainsi, si deux hommes veulent un enfant, ils devront
nécessairement recourir à deux femmes : une pour fournir un ovule et une pour
héberger l’œuf dans son utérus.
4.Le syndrome de Morris ou syndrome du testicule féminisant : Il s’agit d’un embryon
XY : à la naissance, on devrait voir un garçon ; mais on voit naître une petite fille ! Ses
organes génitaux externes sont de type féminins ; ce bébé, bien que XY, reçoit un
prénom de fille, est élevé comme une fille, conditionné comme une fille ; à l’âge de la
puberté, la maman s’inquiète car la jeune fille n’a pas de règles ; elle l’amène chez un
gynéco qui constate que le vagin est « borgne », il n’y a pas d’utérus à son sommet.
Que s’est-il passé ? A la 5ème semaine de cet embryon XY, le gène SRY commande la
sécrétion d’hormones androgènes mais en raison d’une erreur métabolique, les
testicules ne produisent pas ces androgènes : l’embryon qui était « indifférencié », en
fait « pré féminin » ne va pas évoluer vers le masculin.
5.L’hypospadias est une pathologie du garçon. Alors que, normalement, le méat
urinaire est situé chez le mâle près du gland, dans l’hypospadias il se situe à la face
inférieure du pénis voire à sa base ; au cours du développement embryonnaire,
l’évolution de l’urètre terminal n’a pas pu suivre celle du pénis ; or, où est situé le méat
urinaire chez la fille ? Précisément sous la base du clitoris ! Ceci démontre que
l’anatomie de « base » est bien féminine et que l’anatomie génitale du garçon est une
évolution, une transformation, de l’anatomie féminine (sous l’action des hormones
androgènes).
6.Les tessitures de voix : dans les chorales d’enfants, les filles sont altos ou sopranos,
les garçons sont altos ou sopranos ; à la puberté, les jeunes femmes restent altos ou
sopranos avec un larynx de fille, les jeunes hommes deviennent ténors, barytons ou
basses ; ce phénomène était bien connu à la renaissance et à Rome où on éradiquait
chez des garçons avant leur puberté la source des hormones mâles que sont les
testicules et on obtenait des voix de « castrats », c’est à dire des hommes ayant gardé
un larynx féminin !
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En résumé, l’embryologie et la physiologie de la formation du fœtus indiquent qu’à la
5ème semaine, l’embryon XY se transforme sous l’action des androgènes et passe
d’une structure « pré féminine » à une structure masculine ; le masculin est donc bien
un « dérivé » du féminin !
Bien évidemment, ceci était parfaitement inconnu de nos ancêtres ce qui explique les
« mythes » machistes qui sont présents dans nos civilisations depuis environ 6 000 ans ;
il convient de les critiquer.
1.Le premier est le mythe du contrôle de la sexualité des femmes par les hommes ;
ceux-ci veulent bien transmettre leurs gènes, mais rien que les leurs ! D’où des codes
punitifs comme la loi mosaïque qui prescrit la lapidation des femmes adultères. Ceci a
disparu en occident mais existe encore dans certaines cultures, notamment arabomusulmane.
2.Le deuxième mythe sexiste est celui de la virginité des filles (pas des garçons
évidemment !) ; ce mythe peut être facilement démonté par, encore une fois,
l’embryologie : chez l’embryon « pré féminin », le sinus uro-génital est fermé par la
membrane uro-génitale ; lorsque l’embryon XY évolue, cette membrane disparait
complétement ; chez l’embryon XX, cette membrane va disparaitre plus ou moins : le
plus souvent, il n’en reste qu’un reliquat qui sera l’hymen féminin ; mais dans 30% des
cas il disparait complétement et donc 30% des fillettes n’ont pas d’hymen ! Ceci peut
être un avantage au moment du premier rapport sexuel mais dans beaucoup de
civilisations, elles vont être sujet d’opprobre et même déshonorées ; ceci a disparu en
occident mais persiste dans certaines civilisations notamment islamiques.
3.Il faut donc modifier le mythe contenu dans la Genèse où il est dit qu’Eve fut faite à
partir d’un fragment d’Adam : c’est le contraire, c’est Adam qui dérive d’Eve !
En conclusion, il convient de soumettre à la critique des notions qui ont la peau dure :
1.Le fantasme de l‘ « égalité des sexes » : en effet, on ne peut pas déclarer « égaux »
deux genres qui ont autant de différences ; celles-ci sont génétiques, embryologiques,
anatomiques, physiologiques dont hormonales et, enfin, comportementales.
L’ « égalité des sexes » est donc infondée mais elle peut avantageusement être
remplacée par la notion d’équité ; celle-ci comporte l’idée de justice qui implique
l’égalité des droits, l’égalité de traitement et l’égalité des chances.
2. La « parité » est une autre lubie voire une source d’injustice : par exemple, en
Médecine, actuellement, lors de l’inscription au Conseil de l’Ordre des médecins, on
compte 60% de femmes et 40% d’hommes ; et la situation va s’accentuer car,
actuellement, dans les facs de médecine de France, il y a 70% de filles et 30% de
garçons ; si l’on voulait établir la parité à 50/50, il faudrait donc « sabrer » 20% des filles
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pour faire plus de places aux garçons : chacun comprend bien que ce serait une
énorme injustice !
En conclusion de conclusion, les hommes doivent solliciter l’indulgence des femmes
en arguant que, certes, le machisme a 6 000 ans- et c’est pas bien !- mais que ces 6 000
ans sont finalement peu par rapport aux 60 000 ans de l’existence de notre espèce
(Homo sapiens sapiens) pendant lesquels les femmes étaient chefs de clan,
matriarches et souvent « déesses-mères ».
N’OUBLIEZ PAS DE VOUS INSCRIRE :
• POUR LA SOIREE DES TALENTS DU RYLA (sur le site du district). Elle a lieu le 1er mai à partir de
19h30 à Bourcefranc.
Plusieurs raisons pour y aller : c’est près de chez nous – c’est toujours très sympathique – nous avons un
ambassadeur en la personne de Guillaume GUEMAS – Retrouvons nous nombreux autour de lui !
• POUR LES DIFFERENTES RENCONTRES ORGANISEES LORS DE LA VENUE DE NOS AMIS DE
FALMOUTH LES 15, 16 et 17 MAI :
Il y a les sorties, le pique nique, les repas. Catherine centralise vos engagements et a mis en place un
planning pour diversifier l’approvisionnement du pique nique du dimanche à Saint Martin de Ré.
• POUR LA SORTIE FAMILIALE PROGRAMMEE LE 7 JUIN :
Déplacement en car (d’où nécessité d’avoir rapidement vos inscriptions) vers le château viticole de
Bérangère qui nous accueillera très aimablement pour un pique nique. Une ou deux visites touristicoculturelles compléteront la journée et sont en cours de maturation (Labrède/Montesquieu, et/ou un
autre site)
MERCREDI PROCHAIN 22 avril : réunion importante pour la préparation de la conférence de J.L.DEBRE
le 1er juin :
La réussite de cette manifestation nous concerne TOUS. Chacun d’entre nous peut y contribuer. JeanMarie DIGOUT a déjà fourni un travail de réflexion et de contacts énorme. C’est un devoir d’aider
l’équipe qu’il a formée.
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