Thème 3A : Féminin, Masculin Chapitre 1 : Devenir homme ou

Thème 3A : Féminin, Masculin
Chapitre 1 : Devenir homme ou femme
I- Une identité sexuelle définie par des caractères anatomiques, chromosomiques et
physiologiques
Il existe des caractéristiques anatomiques, chromosomiques et physiologiques propres au genre
masculin et féminin.
Documents pages 228 à 231
Cela permet de définir l’identité sexuelle biologique. Les organes génitaux minins et masculins ont
une organisation commune, mais on trouve des structures qui jouent des rôles différents dans la
procréation :
Les gonades (ou glandes génitales), c’est-à-dire les ovaires et les testicules produisant les
gamètes (cellules reproductrices) et les hormones sexuelles (testostérone chez l’homme ;
progestérone et œstrogènes chez la femme).
Les voies génitales permettant le déplacement des cellules reproductrices (canaux déférents
chez l’homme ; trompes chez la femme).
Les organes génitaux externes permettant l’accouplement, indispensables à la rencontre des
gamètes dans l’organisme féminin.
Toutes ces différentes structures sont différentes chez les individus de sexe opposé. Ces structures
définissent donc le sexe phénotypique. On peut aussi définir le sexe génétique (page 231) caractérisés
par la présence ou l’absence du chromosome Y.
II- La mise en place du phénotype sexuel
1) De la fécondation au stade indifférencié
La première étape est la mise en place du stade phénotypique indifférencié au tout début du
développement embryonnaire. Chez le jeune embryon, quelque soit son sexe nétique, la structure
de l’appareil génital est la même au départ.
Les gonades de l’embryon de mammifères sont d’abord indifférenciées. Elles renferment les cellules
germinales qui deviendront les gamètes, ainsi que des cellules somatiques (autres cellules).
Les voies génitales, indifférenciées elles aussi, présentent deux types d’ébauches : les canaux de Wolff
et de Müller (page 237)
2) La différenciation des gonades, une étape contrôlée par le chromosome Y
Page 238-239
La deuxième étape est la différenciation de la gonade en fonction du sexe génétique. L’acquisition du
sexe gonadique masculin est déterminé par la présence du chromosome Y : la gonade de l’embryon
de mammifère est d’abord indifférenciée, puis elle se différencie ensuite chez les embryons de
caryotype XY et en ovaire chez les embryons de caryotype XX. On remarque qu’en l’absence du
chromosome Y, les gonades se différencient en ovaires (Document 1 page 238).
La présence d’une des extrémités du chromosome Y suffit à induire la différenciation de la gonade en
testicule (document 2 page 238) chez les individus de caryotype XX. Or ce fragment contient le gène
SRY. Son intègre par transgénèse ce gène à des souris XX (document 3 page 239), elles développent
des gonades et des organes génitaux masculins. Le gène SRY est donc le gène de la masculinisation, à
l’origine de la différenciation des gonades bi potentielles en testicules. Il agit en activant ou en inhibant
(freinant) en cascade l’expression de nombreux autres gènes (document 4 page 239)
3) La différenciation des voies génitales
Chez un embryon mâle, les canaux de Müller dégénèrent et les canaux de Wolff sont à l’origine des
voies génitales masculines (épididyme, canal déférent, vésicules séminales).
Chez un embryon femelle, les canaux de Wolff dégénèrent et les canaux de Müller sont à l’origine des
trompes et de l’utérus.
La greffe d’un testicule induit la régression des canaux de Müller et le maintien des canaux de Wolff :
on en déduit qu’une ou plusieurs hormones, sécrétées par le testicule, sont donc à l’origine de la
différenciation des voies génitales mâles.
La greffe d’un cristal de testostérone au niveau des ovaires induit uniquement le maintien des canaux
de Wolff. Cette hormone, produite par le testicule, est donc à l’origine du maintien des canaux de
Wolff. La culture in-vitro de fragments de testicule fœtal montre que ce dernier sécrète une autre
hormone, l’AMH, qui induit la régression des canaux de Müller. La différenciation des voies génitales
femelles se produit en l’absence de testostérone et d’AMH.
Document 2 page 240
III- Les bases biologiques du plaisir sexuel
Chez le rat, la satisfaction provoquée par certains comportements entraine une plus grande motivation
à les réaliser de nouveau.
La stimulation expérimentale de zones précises du cerveau induit le renforcement d’un comportement
qui aura tendance à être effectué de façon répétée par l’animal. Ces régions cérébrales du « système
de récompense » dont l’activation est responsable du renforcement de ce comportement. Chez
l’homme, par IRM, on remarque que les stimulations d’ordre sexuel activent les régions cérébrales du
système de récompense. Le plaisir sexuel humain implique toutefois des processus cérébraux bien pls
élaborés (mémoire, langage, imagination….)
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