Finalement les égalités
k
X
j=1
V2
j=kVk2=kAV k2= (AV )t(AV ),
jointes au fait que AV a même loi que W, montrent que f(U) =
k
P
j=1
V2
ipossède la même loi
que WtW=
k−1
P
j=1
W2
j, cette loi étant la loi du khi-deux à k−1degrés de liberté.
B Le test du khi-deux d’ajustement
Un certain phénomène peut prendre Nvaleurs a1, ..., aNselon une loi inconnue. La
probabilité d’apparition de aivaut πi,i∈[1..N]. On pose E={a1, a2, ..., aN}, et on appelle
Pla probabilité définie sur Epar P({ai}) = πi.
On cherche à savoir si cette probabilité inconnue Pest égale ou différente d’une pro-
babilité P0connue, P0étant définie sur Epar P0({ai}) = pi,i∈[1..N]; on supposera que
pour tout idans [1..N]pi6= 0.
Cela revient à tester l’hypothèse H0:P=P0contre l’hypothèse H1:P6=P0.
Définissons des applications Nide Endans [0..n],i∈[1..N], par
∀(e1, ...en)∈EnNi(e1, ..., en) =
n
X
k=1
1{ai}(ek) = card{k∈[1..n] : ek=ai}.
On réalise nmesures indépendantes x1, ..., xn, puis on pose pour tout i∈[1..N]
ni=Ni(x1, ..., xn) =
n
X
k=1
1{ai}(xk) = nombre de fois où l’on a observé ai.
Si l’hypothèse H0est vérifiée, on a pour tout i∈[1..N]πi=pi; les fréquences observées
fi=ni
nsont alors proches des pi, donc les effectifs observés nisont proches des npi.
Modèle probabiliste
Les mesures x1, ..., xnsont modélisées par un échantillon de taille nde variables aléa-
toires (X1, ..., Xn)définies sur un espace probabilisé (Ω,F, P )et à valeurs dans l’ensemble
E={a1, a2, ..., aN}, ayant sous H0la loi P0, définie par ∀i∈[1..N]P(X1=ai) = pi.
Statistique de test
La partie A suggère de prendre pour statistique de test l’application
d:En→R+,(e1, ..., en)→d(e1, ..., en) =
N
X
i=1
[Ni(e1, ..., en)−npi]2
npi
.
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