Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI NOMBRES COMPLEXES (JE SAIS FAIRE) 1 1 L’ENSEMBLE C DES NOMBRES COMPLEXES Simplifier pour tout z ∈ C : Re(iz) et Im(iz). ′ ′ ′ Je sais exprimer Re(zz ) et Im(zz ) en fonction des parties réelle et imaginaire de z et z . 2 Déterminer la forme algébrique du nombre complexe 2−i . 3 − 7i Je sais énoncer les propriétés usuelles du module, dont l’inégalité triangulaire généralisée. Je sais qu’un module au carré est souvent plus intéressant qu’un module en vertu de la relation : zz = |z|2 . 3 Exprimer |z + 1|2 en fonction de |z| et Re(z) pour tout z ∈ C. d’un nombre complexe et résoudre les équations du second Je sais calculer sous forme algébrique les racines carrées p degré à coefficients complexes. Je sais que la notation z n’a de sens que si z est un réel positif. 4 Résoudre l’équation : 2 z2 − z = i − 1 d’inconnue z ∈ C. AUTOUR DE L’EXPONENTIELLE COMPLEXE Je sais placer sur le cercle trigonométrique les nombres classiques du genre : 5 6 Donner de tête les solutions des équations : Résoudre l’équation : 1−i eiθ = p 2 eiθ = 1 et eiθ = i iπ e2, e 2iπ 3 ... d’inconnue θ ∈ R. d’inconnue θ ∈ R. Je sais énoncer les formules d’Euler et Moivre. Je sais linéariser dé-linéariser les expressions trigonométriques. 7 Donner un argument des nombres complexes : −7, i+ 5i, p Je sais exprimer x et y en fonction de r et θ dans le cas où : y. 1 3 et i . 1+i x + i y = reiθ , ainsi que r et θ en fonction de x et Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI 8 Donner un argument de −1 + 2i sous la forme d’une arctangente, puis d’un arccosinus, puis d’un arcsinus. Je sais mettre en œuvre la technique de l’angle moitié et je sais l’utiliser pour factoriser les expressions : sin x − sin y. . . Je sais factoriser les sommes du genre : n X cos x +cos y, sin(k x + y). k=0 z Je sais définir e pour tout z ∈ C et je sais calculer le module et un argument d’une telle exponentielle. 9 Résoudre les équations suivantes d’inconnue z ∈ C : ez = i et ez = 1 + 2i. Je sais calculer les racines nèmes d’un nombre complexe donné Je sais définir l’ensemble Un et décrire ses éléments. p n sous forme trigonométrique. Je sais que la notation z n’a de sens que si z est un réel positif. Je sais définir le nombre complexe j et énoncer ses propriétés usuelles. 10 Exprimer en fonction de j les nombres : 3 j32 et 3j2 + j + 1 (j + 2). INTERPRÉTATION GÉOMÉTRIQUE DES NOMBRES COMPLEXES Je sais décrire géométriquement le passage d’un nombre complexe z aux nombres complexes z + u, λz avec λ ∈ R et eiθ z, et plus généralement az + b. 11 Décrire géométriquement les transformations : z 7−→ iz et 2 z 7−→ 3 − 2iz. Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI 4 1 CORRECTION DES EXERCICES Pour tout z ∈ C : Re(iz) = −Im(z) et Im(iz) = Re(z). ————————————– 2 3 2−i 13 11 = + i. 3 + 7i 58 58 ————————————– |z + 1| = (z + 1) z + 1 = zz + z + z + 1 = |z|2 + 2Re(z) + 1. 2 Pour tout z ∈ C : ————————————– 4 Discriminant : −3 + 4i. Racines carrées du discriminant : ±(1 + 2i). Solutions de l’équation : −i et 1 + i. ————————————– 5 et : 6 7 eiθ = 1 Pour tout θ ∈ R : eiθ = i ⇐⇒ Pour tout θ ∈ R : arg(−7) = π, ⇐⇒ π θ ≡ [2π] 2 1−i eiθ = p 2 arg(5i) = π , 2 ⇐⇒ θ ≡ 0 [2π] ⇐⇒ θ ∈ 2πZ π ⇐⇒ θ ∈ + 2πZ. 2 ————————————– iπ eiθ = e− 4 ⇐⇒ θ ≡− π [2π] 4 ⇐⇒ θ ∈− π + 2πZ. 4 ————————————– p π π π i π ≡ arg(i) − arg(1 + i) ≡ − ≡ [2π]. arg i + 3 = et arg 6 1+i 2 4 4 ————————————– 2 [2π] ≡ π − Arctan 2 [2π]. 8 −1 i h −1 π 1 , π ⊂ [0, π], pour lequel : cos θ = p Le nombre −1+2i possède un argument θ dans = − p . A fortiori : 2 2 2 5 (−1) + 2 1 [2π]. arg(−1 + 2i) ≡ Arccos − p 5 h i h i h i π π π π π Le nombre −1 + 2i ne possède en revanche pas d’argument dans − , , mais par contre : π − θ ∈ 0, ⊂ − , . 2 2 2 2 2 2 2 2 montre alors que : arg(−1 + 2i) ≡ π − Arcsin p [2π]. =p L’égalité : sin(π − θ ) = sin θ = p 2 2 5 5 (−1) + 2 ————————————– π Pour tout z = x + i y ∈ C avec x, y ∈ R : ez = i ⇐⇒ e x = 1 et y ≡ [2π] 9 2 π ⇐⇒ x = 0 et ∃ k ∈ Z/ y = + 2kπ 2 iπ + 2ikπ ⇐⇒ ∃ k ∈ Z/ z = 2 p p et ez = 1 + 2i ⇐⇒ ez = 5 eiArctan 2 ⇐⇒ e x = 5 et y ≡ Arctan 2 [2π] ln 5 et ∃ k ∈ Z/ y = Arctan 2 + 2kπ ⇐⇒ x= 2 ln 5 ⇐⇒ ∃ k ∈ Z/ z = + i Arctan 2 + 2ikπ. 2 ————————————– arg(−1 + 2i) ≡ π + Arctan 10 Comme j3 = 1 : j32 = j3×10+2 = j2 , et comme par ailleurs : j2 + j + 1 = 0, alors : 3j2 + j + 1 (j + 2) = 3j3 + 7j2 + 3j + 2 = 3 × 1 + 7(−1 − j) + 3j + 2 = −2 − 4j. ————————————– 11 L’application z 7−→ iz = Pour tout z ∈ C : iπ e2z 3−2iz = z n’est autre que la rotation de centre 0 et d’angle de mesure ⇐⇒ z= 3 6 − 3i = . 2+i 5 Comme par ailleur : 6 − 3i π est la similitude de centre , de rapport 2 et d’angle de mesure − . 5 2 ————————————– 3 π . 2 iπ −2i = 2e− 2 , l’application z 7−→ 3−2iz