
Thérapie cellulaire
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centres de recherche tels que le CMMI ou 
ImmuneHealth qui ont adapté leurs expertises 
aux spécificités de la thérapie cellulaire. 
Notre centre Biopark Formation a également 
mis en place des programmes tant pour 
demandeurs d’emploi que pour travailleurs 
afin que les entreprises de thérapie cellulaire 
bénéficient d’une main d’œuvre qualifiée. Le 
Fonds social européen (FSE) vient d’ailleurs 
de lui renouveler sa confiance : grâce à 
l’Europe et à la Wallonie, Biopark Formation 
pourra continuer à former, dans les cinq 
prochaines années, des travailleurs et des 
demandeurs d’emploi dans ce secteur. 
Aujourd’hui, le Biopark regroupe donc des 
sociétés qui développent des produits – 
Bone Therapeutics, Promethera, Orgenesis, 
Pluriomics –, des entreprises de service pour 
La thérapie cellulaire  
a le vent en poupe 
BONE THERAPEUTICS EST ENTRÉ  
EN BOURSE EN FÉVRIER. UNE BONNE 
NOUVELLE AUSSI POUR L’AXE THÉRAPIE 
CELLULAIRE DU BIOPARK ?
Marie Bouillez : Certainement puisque Bone 
Therapeutics, spin-off de l’ULB, a été le 
premier acteur de thérapie cellulaire sur 
le Biopark et l’élément déclencheur d’une 
dynamique. Encore en phase de validation, 
Bone Therapeutics s’est en effet interrogé  : 
comment, à terme, réussir à produire 
de grandes quantités ? Cette question 
nous a interpellé et l’i-Tech Incubator, en 
collaboration avec BioWin a mené une 
étude de marché européenne qui a montré 
qu’il manquait une entreprise de thérapie 
cellulaire capable de produire pour tiers, dans 
le respect de normes précises, en grandes 
quantités. C’est ainsi qu’est né le projet de 
créer MaSTherCell. Trois ans plus tard, nous 
avons un véritable écosystème en thérapie 
cellulaire sur le Biopark.
QU’ENTENDEZ-VOUS PAR ÉCOSYSTÈME ?
Dominique Demonté : Le Biopark mise sur 
les synergies et complémentarités entre 
recherche, formation, entreprises, services. 
La thérapie cellulaire s’inscrit aussi dans 
cette logique puisque nous avons des 
A quelques jours d’accueillir le B4B-Connection sur la thérapie 
cellulaire, Dominique Demonté – Directeur du Biopark – et Marie 
Bouillez – General Manager de l’i-Tech Incubator – dressent le 
panorama de la thérapie cellulaire aujourd’hui sur le Biopark.
Challenge "Thérapie cellulaire"
Dès 2008, peu après mon arrivée à la direction de 
SAMBRINVEST, j’ai été confrontée à mon premier 
dossier de thérapie cellulaire dans le chef de Bone 
Therapeutics : il nous proposait de participer à sa 
première augmentation de capital significative, 3,6 M€.
A travers ce dossier, bientôt suivi par d’autres, tels 
Promethera et MaSTherCell, l’équipe de SAMBRINVEST 
a acquis peu à peu une véritable connaissance de 
ce secteur très porteur pour le Biopark de Charleroi 
d’abord, et plus largement pour la Wallonie. 
Malgré des contraintes, notamment des process 
réglementaires, ce secteur reste très attrayant, tant 
pour les investisseurs que pour les patients, offrant 
des perspectives de traitement non encore explorées 
jusqu’ici.
A chaque phase d’étude clinique, son lot de bonnes et 
de moins bonnes nouvelles, avec des passages à vide 
et des avancées moins rapides qu’attendues, mais en 
final, des résultats prometteurs. 
Et pour nous redonner du courage, épinglons la réussite 
récente de la mise en bourse de Bone Therapeutics. 
D’autres sociétés wallonnes de thérapie cellulaire vont 
lui emboîter le pas dans les prochains mois.
La réussite de ces challenges, on la doit à l’opiniâtreté 
des équipes et au soutien des partenaires académiques, 
financiers, et surtout de la Wallonie. 
Anne Prig
non
Administrateur Directeur général
SAMBRINVEST
Humeur