AP- remédiation sur le chapitre 1.2 d’économie Extraits du programme : Notions Fluctuations économiques, crise économique, désinflation, dépression, déflation Indications complémentaires L’observation des fluctuations économiques permettra de mettre l’accent sur la variabilité de la croissance et sur l’existence de périodes de crise. On présentera les idées directrices des principaux schémas explicatifs des fluctuations (chocs d’offre et de demande, cycle du crédit), en insistant notamment sur les liens avec la demande globale. On analysera les mécanismes cumulatifs susceptibles d’engendrer déflation et dépression économique et leurs conséquences sur le chômage de masse. Acquis de 1ère : inflation, chômage, demande globale. Sujets d’oraux 2014- Questions principales (10 points) sur ce chapitre : 1) Vous expliquerez le rôle de la demande dans les mécanismes cumulatifs conduisant à la déflation et à la dépression économique. 2) Comment les variations de la demande globale peuvent-elles expliquer l’instabilité de la croissance ? 3) Comment expliquer les fluctuations économiques ? 4) Quelles sont les principales explications de l’instabilité de la croissance ? Sujets d’oraux 2014- Questions complémentaires (3 ou 4 points) sur ce chapitre : 5) En quoi un choc d’offre explique-t-il les fluctuations économiques ? 6) Que sont les fluctuations économiques ? 7) Donnez une cause des fluctuations économiques. a) b) c) d) Expliquez la différence entre les questions 3 et 7. Expliquez la différence entre les questions 5 et 7. Expliquez la différence entre les questions 3 et 6. Quelles pourraient être d’autres questions possibles sur ce chapitre ? Document1 Page 1 sur 4 L. Auffant, Aix-Marseille, mai 2015 Complétez le tableau suivant sur les causes des fluctuations économiques : Phase d’expansion Phase de récession Choc de demande Définition, mécanismes, exemples Choc d’offre Définition, mécanismes, exemples Cycle du crédit Définition, mécanismes, exemples Complétez le tableau suivant sur les liens entre les chocs d’offre et le cycle du crédit, avec la demande globale. Explications des Liens avec la demande globale fluctuations économiques Choc d’offre positif Choc d’offre négatif 1ère phase du cycle du crédit (boom) 2ème phase du cycle du crédit (krach) Document1 Page 2 sur 4 L. Auffant, Aix-Marseille, mai 2015 AP- approfondissement sur le chapitre 1.2 d’économie Document 1 : Le séisme du 11 mars 2011 au Japon a perturbé l’économie mondiale Le 11 mars 2011 un séisme de magnitude 9,0 suivi d’un tsunami a frappé la région de Tohoku au Japon. Au-delà des pertes humaines, le séisme a eu pour conséquence immédiate la destruction d’une part importante du capital productif de la région et une suspension temporaire d’activité pour de nombreux secteurs, en particulier l’industrie automobile. Proche de la côte Pacifique et bien équipée en infrastructures de transports, la région de Tohoku comptait de nombreuses unités de production de biens intermédiaires (pétrole, ferronickel, zinc), des usines aciéristes et sidérurgiques, spécialisées dans la production de biens intermédiaires haut de gamme (tôles pour carrosserie de Sumitomo, fil d’acier pour renforcer les pneus, tôles pour les chantiers navals, etc.) et des usines de pièces détachées automobiles, de semi-conducteurs et de matériaux de composants électroniques. Après le séisme, les infrastructures industrielles et de transport de la région de Tohoku ont été partiellement détruites (rails, routes, port). Faute d’approvisionnement suffisant en pièces et composants, de nombreuses chaînes de production de l’archipel ont été arrêtées, principalement dans les secteurs automobile, naval, chimique et dans la production électronique et informatique. […]. L’accident nucléaire à la centrale de Fukushima consécutif au séisme a provoqué par ailleurs l’arrêt de la quasi-totalité des réacteurs japonais qui avant le séisme fournissaient 30% de la consommation électrique nationale. […] Le séisme a provoqué un recul brutal de l’activité japonaise. En mars la production industrielle a chuté de 16 % et la consommation des ménages de 5 %. Les exportations ont été affectées avec retard et le point bas a été atteint en avril avec un recul de plus de 10%. Le Japon est entré en récession : le PIB s’est effondré de 2,0 % au premier trimestre 2011 et a reculé de nouveau de 0,3 % au deuxième trimestre. L’impact du séisme ne s’est pas limité au Japon. L’arrêt de la production dans […] l’archipel a engendré des difficultés d’approvisionnement et des ralentissements de production lorsque la spécialisation japonaise était importante et qu’aucun substitut n’était disponible rapidement (secteur automobile, composants électroniques). Par ailleurs, la chute des exportations de produits finis japonais a freiné la consommation des ménages, par exemple les achats automobiles aux États-Unis. […] le Japon constitue le premier ou le second fournisseur de la plupart des pays d’Asie du Sud-est. Il est notamment le premier fournisseur de l’économie chinoise. Cette catastrophe naturelle peut se décomposer en deux chocs : un choc de demande, qui passe par une baisse de la consommation et de l’investissement ; un choc d’offre matérialisé par un arrêt de la production industrielle et une perte de productivité. Source : INSEE, Note de conjoncture, juin 2012, www.insee.fr/fr/indicateurs/analys_conj/archives/062012_d2.pdf Expliquez en quoi le séisme du 11/03/2011 a constitué un choc d’offre et un choc de demande. Citez des passages du texte et utilisez les définitions et mécanismes étudiés en classe. Document1 Page 3 sur 4 L. Auffant, Aix-Marseille, mai 2015 Document 2 : le faux pas de Shinzo Abe Le [Japon] est officiellement entré en récession au trimestre dernier, avec un recul du produit intérieur brut (PIB) de 0,5 %, après avoir déjà perdu 1,9 % lors du trimestre précédent. La faute en partie au ralentissement de l’économie chinoise, qui représente 18% des exportations de l’archipel. Mais la croissance a surtout été plombée par l’effondrement de la consommation, mois après mois, depuis la hausse de la TVA de 5 % à 8 % en avril dernier. La stratégie économique mise en œuvre par Shinzo Abe était pourtant bien partie. En provoquant une chute du yen de plus de 30 % par rapport au dollar depuis 2013, la banque centrale japonaise avait réussi à sortir le pays de la spirale déflationniste dans laquelle il était plongé : le taux d’inflation est monté à 1,5 % en moyenne au premier trimestre 2014, notamment du fait du renchérissement des produits importés. Ce retour de l’inflation devait favoriser la consommation au détriment de l’épargne et, en diminuant le taux d’intérêt réel, soutenir l’investissement. Enfin, Shinzo Abe avait mis en place un plan d’investissements publics massifs pour renouveler les infrastructures vieillissantes du pays. Source : Alternatives économiques, n° 342, janvier 2015 Quel(s)type(s) de choc la politique mise en place par le Premier ministre japonais Shinzo Abe était-elle censée provoquer ? Justifiez votre réponse en citant des extraits du document 2 et en précisant quelles variables économiques devaient être stimulées par cette politique. Dans le chapeau de l’article, nous pouvons lire : « en relevant la TVA pour maîtriser l’endettement public, le Premier ministre a cassé la dynamique de croissance qu’il avait réussi à insuffler à l’archipel ». Expliquez cette introduction en vous aidant du document 2. Document1 Page 4 sur 4 L. Auffant, Aix-Marseille, mai 2015