LES MANCHOTS
Ne pas confondre pingouins et manchots
En ces temps où la désinformation règne, l'affaire Pingouin constitue un symbole par le fait qu'elle est universelle.
Pour le remarquer il suffit de se rendre sur n'importe quel moteur de recherche et de taper "pingouin". Une foule
de réponses apparaissent, mais une si faible proportion indique la vérité, à savoir : les manchots ne sont pas des
pingouins !!
Eh oui, l'oiseau qui marche maladroitement sur la glace, glissant et tombant à tout va, et jaillissant de l'eau avant
de s'écraser par terre, c'est le manchot !!
La confusion remonte à l'époque des grands navigateurs. Avant la découverte des manchots, le mot français
pingouin et le mot anglais penguin désignaient un même oiseau, le grand pingouin, aujourd'hui disparu. Ce
dernier possédait un point commun aux manchots : il ne volait pas. Alors, à la découverte des premières espèces
de manchots, les explorateurs ont tout de suite fait le lien avec les Alcidés de l'hémisphère Nord.
Les anglo-saxons attribuèrent donc le terme penguin aux deux espèces. Les autres langues suivirent l'exemple,
et le manchot fut ainsi popularisé par les récits des marins, en tant que pingouin.
Buffon, alias Georges-Louis Leclerc, un naturaliste français du XVIIIème siècle, s'aperçut de la supercherie, et
distingua les familles Sphéniscidés et Alcidés, concluant qu'elles avaient suivi une évolution différente pour
aboutir à des résultats proches. Buffon conserva logiquement le mot pingouin pour la famille des Alcidés, et
attribua aux "pingouins de l'hémisphère Sud dont parlent les marins", les Sphéniscidés, le mot manchot.
Mais seule la langue française alla dans le sens de cette initiative, puisque les anglais préférèrent le terme
penguin pour désigner les manchots. Ils inventèrent alors un nouveau mot pour nommer les pingouins : auk -et
great auk pour le grand pingouin. En allemand, et dans plusieurs autres langues, c'est aussi le mot penguin qui
désigne les manchots, et en espagnol, le dérivé pingüino. Cette appellation s'est finalement imposée dans le
monde scientifique.
La confusion est aujourd'hui entretenue par l'influence des langues étrangères, notamment vis-à-vis des produits
de consommation qui utilisent l'effigie du manchot.
Note : Le mot manchot a pour origine latine mancus, qui signifie estropié. Buffon appliqua ce terme, du fait de
l'atrophie des ailes qui empêche tout vol.
Le nom de pingouin s'appliquait à deux genres différents mais se rapportant au même ordre des alcidés.
Le grand pingouin ou pingouin
brachyptère (Plautus impennis), était
présent dans les îles du Nord, Islande,
Orkney, Terre-Neuve, ...
Cette espèce est aujourd'hui éteinte
(dernier spécimen vu le 3 juin 1844 sur
l'île Eldey en Islande). Il était de la taille
d'une oie, avec les ailes réduites à de
courts moignons. Il ne pouvait pas voler.
Son dos était noir, le ventre blanc, avec la
gorge brune et le contour des yeux
blancs, il avait le bec et les pattes noirs.
Le petit pingouin, type de genre alca,
est l'Alca torda de l'Atlantique nord. De la
taille d'un canard, il a également le ventre
blanc, le dos noir, avec une ligne blanche
sur chaque joue. Il niche parmi les
rochers, sous les pierres, et ne pond qu'un
oeuf. C'est un excellent plongeur, qui vit
de poissons, de crustacés et de
mollusques.
On peut également l'apercevoir en
Bretagne. Mais les marées noires (Amoco
Cadiz, Erika, ...) et la pêche intensive ont fortement réduit sa
population jusqu'à devenir espèce en voie de disparition. On
compterait une trentaine de couples en Bretagne.
Celui-là, malgré ses ailes étroites, en lame de sabre, vole bien et
longtemps.
Plautus impennis Alca torda
Le manchot est un terme désignant plusieurs espèces de l'ordre des sphénisciformes. Ce sont des oiseaux
marins de l'hémisphère austral. Les gorfous sont aussi appelés « manchots à aigrettes ». Tous sont incapables
de voler à cause de leur adaptation à la vie aquatique.
EN BREF !
Les pingouins vivent dans l'hémisphère nord et ils peuvent voler ! Quant aux manchots, ils ne peuvent pas
voler et ils vivent dans l'hémisphère sud. Leurs ailes leur permettent de nager dans l'eau.
Donc, même si la ressemblance physique existe, ces oiseaux sont complètement différents.
Revenons aux manchots ! Non pas que les pingouins soient moins intéressants,
mais il se trouve que ce sont bien ces oiseaux qui glissent bêtement sur la
banquise qui nous amusent le plus !
Les manchots font partie de l’ordre des Sphénisciformes et de la famille des
Sphéniscidés. On en compte 18 espèces.
Ce sont des oiseaux marins et migrateurs aux caractéristiques physiques et à la
morphologie bien distinctes et singulières. Ils ont fait preuve d'une grande capacité
d'adaptation à leur environnement pour supporter des températures extrêmes et
pour pouvoir vivre en mer et s'y nourrir.
Ils sont présents du continent Antarctique à la ligne de l'Equateur.
Ce sont, parmi les oiseaux, les plus sociables et les plus grégaires avec un comportement social développé.
Sur terre, les manchots se rassemblent en colonies généralement formées à la saison de reproduction. Ces
colonies peuvent compter plusieurs centaines de milliers d’individus et couvrir des dizaines de kilomètres carrés.
Les comportements sont complexes et élaborés pour la parade nuptiale, le choix du partenaire et le maintien du
nid. Ils communiquent principalement par des vocalises.
Certaines espèces sont dites 'à risque' et l'ensemble des espèces est désormais protégé
Caractères physiques :
Taille et Poids
La morphologie des manchots est très variable d’une espèce à l’autre.
Au cours de l'année, en raison de la mue et du jeûne, son le poids peut subir de grandes variations.
Forme du corps
Ils ont un corps fusiforme et profilé, parfaitement adapté à la nage et à la plongée. Globalement, les manchots ont
une tête assez grande avec un long bec, un petit cou et un long corps allongé. Les ailes sont petites. La queue
est courte et en angle droit par rapport au corps.
Couleurs
Comme certains poissons, ce dos sombre et ce ventre clair les camoufleraient dans l'océan aussi bien lorsqu'ils
sont vus par au dessus ou par en dessous. De ce fait les prédateurs marins et les proies ne peuvent pas les
distinguer nettement.
Morphologie
Les ailes / nageoires / ailerons
Les ailes sont rigides, plates et fusees. Elles sont idéales pour nager et
on peut les considérer comme des nageoires ; les manchots volent dans
l'eau.
Les os sont devenus plus plats et larges ; les articulations du coude et du
poignet ont quasiment fusionné. Les longues plumes situées à l'extrémité
des ailes ont laissé place à de courtes plumes. Manchot adélie
La tête
La tête est caractéristique de chaque espèce de manchots.
Les yeux
La couleur de l'iris varie selon les espèces.
Les yeux sont protégés par une membrane nictitante (membrane semi transparente, qui peut recouvrir l'oeil chez les
oiseaux et les reptiles, pour modérer les effets d'une forte lumière ou pour chasser des particules de poussière, etc., de la
surface de l'oeil), parfois appelée troisième paupière. Ils sont adaptés à la vision sous-marine. En dehors de
l'eau, les manchots seraient myopes.
Les manchots ont la vision des couleurs et ils sont sensibles au violet, bleu et vert clair.
Le bec
Sa forme diffère selon le régime alimentaire. Il a tendance à être plus
long et fin pour les espèces se nourrissant principalement de
poissons et de calamars et plus court et épais pour celles se
nourrissant de krill. La langue râpeuse et les puissantes mâchoires
les aident à bien attraper et avaler les proies vivantes et glissantes.
Manchot empereur
La queue
Elle est courte et comprend de 14 à 18 plumes rigides. Pour les manchots adélie,
papou et à jugulaire, les plumes de la queue sont plus longues ; ils les utilisent
souvent comme support à terre.
Les pattes
Les courtes pattes palmées sont à l'extrémité du corps pour nager plus vite.
Cette position leur de se tenir droit sur terre et de marcher à deux pattes comme
des humains.
Les plumes
Des plumes lustrées recouvrent uniformément leur peau. Elles sont très courtes
(de 2cm à 8cm), larges et rapprochées pour empêcher l'eau d'être en contact
avec la peau et des touffes de duvets contribuent à leurs propriétés isolantes. La
densité des plumes chez les manchots est plus grande que pour la plupart des
autres oiseaux. Manchot papou
Lissage des plumes
Le lissage des plumes est une activité importante et fréquente ; elle est
primordiale afin de les maintenir en bon état et de garantir
l'imperméabilisation et l'isolation thermique. Une glande à la base de leur
queue sécrète une huile que les manchots répartissent sur les plumes avec
leur bec. Ils se lissent les plumes pendant plusieurs minutes dans l'eau en
frottant leur corps avec leurs nageoires tout en tournant et se retournant dans
l'eau.
Mue
La plupart des espèces de manchots ont une mue complète (perte et renouvellement des plumes) chaque année,
souvent après la saison des amours.
Cette mue est essentielle car les plumes s'usent au cours de l'année par le contact avec le sol et l'eau, le
frottement avec les autres manchots et par le lissage régulier (nettoyage, réarrangement, huile). Les nouvelles
plumes poussent sous les anciennes, jusqu'à les pousser et les évincer. Les anciennes ne tombent pas avant
que la totalité des nouvelles aient poussé. La mue est irrégulière et peut donner des allures bizarres aux
manchots.
Etapes de la mue du manchot royal
Pendant cette mue, les plumes perdent leurs propriétés imperméables et isolantes. Aussi les manchots ne
rentrent pas dans l'eau tant que leur plumage n'a pas retrouvé ses conditions optimales. Ils sont donc contraints
au jeûne. Ils subsistent alors grâce à une couche de graisse qui fournit l'énergie nécessaire jusqu'à la fin de la
mue dont la durée varie de 13 à 34 jours selon les espèces.
Leurs comportements
Communication sonore
Ils communiquent entre eux par sons qu'on appelle vocalises. Ces vocalises
sont propres à chaque individu (un peu comme la voix ou les empreintes
digitales chez les humains). Elles permettent ainsi d'identifier chaque oiseau
et donc de se reconnaître entre eux. Ce facteur d'identification et de
reconnaissance est important étant donné la taille importante des colonies et
leur très grande ressemblance. Il est crucial pour que les parents
reconnaissent leur(s) poussin(s). Ces vocalises sont également utilisées lors
de la période nuptiale et dans le choix du partenaire.
Vocalise de manchots à jugulaire
Communication visuelle - comportements physiques
Leurs comportements physiques sont en complément des vocalises. Ils permettent de signaler la position du nid,
l'accouplement, les rituels autour du nid, la reconnaissance du partenaire et du poussin et la défense contre les
intrusions.
Sommeil
Ils dorment avec le bec replié sous une aile. Ceci ne leur est d'aucune utilité mais ce serait un héritage de leur
évolution depuis les oiseaux volants. Pour conserver de l'énergie pendant le jeûne, les manchots peuvent
augmenter leur temps de sommeil. Ainsi, pendant l'hiver Antarctique, quand la période d'obscurité peut durer plus
de 20 heures, les manchots empereurs, en petits groupes, lorsqu'ils couvent l'oeuf, passent la majorité du temps
à dormir.
Adaptation au milieu aquatique
Certaines espèces passent plus des trois-quarts de leur vie en mer. La majorité des espèces passent plusieurs
mois en mer, ne venant à terre que pour se reproduire et muer.
Vitesse des manchots
Ils se déplacent dans l'eau entre 10 et 20 km/h
Le petit manchot bleu a été flashé lui à 2,5 km/h.
Ils se déplacent beaucoup plus lentement sur la terre.
Morphologie pour la nage
Afin d'avoir le minimum de résistance dans l'eau, les manchots se mettent le plus
droit possible en recroquevillant leur tête dans leurs épaules. Les pattes et la queue
sont dans le prolongement du corps et les aident à se diriger.
Les manchots se meuvent dans l'eau avec leurs ailes utilisées comme nageoires.
Les mouvements des ailes ressemblent à ceux des oiseaux dans l'air: ils donnent
l'impression de voler dans l'eau.
Les ailes et la poitrine sont musculairement bien développées pour leur permettre de se propulser sous l'eau
(milieu plus dense et plus résistant que l'air) et leurs os sont plus solides et denses pour leur permettre de
surmonter la flottabilité.
Respirer en nageant
Bien que ce soit plus efficace et moins épuisant de nager sous l'eau qu'à la surface, ils doivent régulièrement
remonter à la surface pour respirer. Là ils sont capables de continuer à respirer tout en nageant rapidement.
Navigation
Des études sur les manchots adélie sembleraient indiquer qu'ils utilisent le soleil pour se diriger. Ils s'adapteraient
donc à la rotation du soleil dans le ciel.
Plongée
La plupart des proies des manchots vivent à faible profondeur. Ils n'ont donc généralement pas besoin de plonger
profondément ou pour de longues périodes. En général, la plongée dure moins d'une minute.
Mais les manchots papous et adélie ont des records de 7 minutes. Le manchot à jugulaire peut plonger à 70 m
mais la moyenne est à moins de 45m ; la moitié des plongées est à moins de 10 m pour une durée de 20 à 30s.
Les manchots empereurs, eux, pêchent des calamars et des poissons dans les eaux intermédiaires, ils plongent
donc plus profondément et restent plus longtemps immergés que les autres espèces. Le record de plongée est
de 535 m. La plongée la plus longue est de 21 minutes. Ces deux mesures sont des extrêmes ; la plupart des
plongées sont à moins de 21m et durent de 2 à 8 minutes.
Pendant les plongées, leur rythme cardiaque baisse. Les manchots adélie réduisent leur rythme cardiaque d'env.
90 pulsations par minute à 20. Le rythme cardiaque d'un manchot empereur baisse de 15%.
Sécrétion de sel
Comme d'autres oiseaux marins, les manchots ont des glandes au niveau du bec qui leurs permettent de se
débarrasser des excès de sel dans le corps. Ces secrétions de sel et de fluide apparaissent sous la forme de
gouttelettes sur le bec et sont rejetées en secouant la tête. Ces glandes sont tellement efficaces que les
manchots peuvent boire de l'eau de mer sans en être affectés.
Régime alimentaire
Leur régime alimentaire est principalement constitué de krill, de calamars et de poissons pélagiques, ainsi que de
petits céphalopodes et de plancton. Globalement, les espèces de petites tailles de l'Antarctique et des îles
subantarctiques se nourrissent de krill et de calamars. Les manchots royaux et empereurs mangent des poissons
et des calamars. Les espèces plus au nord mangent plus de poissons.
La quantité de nourriture nécessaire à un manchot est variable selon l'espèce, l'âge, la variété et la quantité de
nourriture disponible dans chaque région. Des études avaient montré qu'une colonie de 5 millions de manchots
adélie peut quotidiennement manger 8 millions de kilos de krill et de petits poissons.
Ils se nourrissent toujours en mer à l'exception des poussins qui le font par régurgitation par les parents.
Les manchots utilisent la vision pour attraper leurs proies avec le bec et l'avalent entier tout en nageant.
Le jeûne (RAMADAN chez les humains)
Tous les ans, les manchots subissent une période de jeûne. Ils se fabriquent au préalable une couche de graisse
qui leur fournira l'énergie nécessaire durant la période de disette. Plusieurs raisons sont à l'origine du jeûne :
La saison des amours
Ils jeûnent alors pendant des périodes prolongées. Ils ne quittent pas les nids d'où l'impossibilité de se
nourrir. Certains manchots jeûnent pendant toute la parade nuptiale, la nidification et la période d'incubation.
La mue
Ils doivent se passer de nourriture car la perte des plumes diminue les propriétés d'imperméabilisation et
d'isolation thermique et les empêche d'aller en mer pourchasser.
Les poussins
Les poussins jeûnent au moment ils sont prêts à perdre leur plumage juvénile pour leur plumage adulte.
Normalement, à cette époque, les parents ne les nourrissent plus. La croissance est arrêtée pendant cette
période de jeûne mais recommence dès que la mue est terminée.
Les prédateurs des manchots
En mer
Deux prédateurs prédominent : le phoque léopard (Hydrurga leptonyx) qui peut manger jusqu'à 15 manchots par
jour et l’orque (Orcinus orca). Il en existe d’autres, dans une moindre mesure tel notamment le requin blanc
Phoque léopard Orque Requin blanc
Sur terre (îles sub-antarctiques et Antarctique)
Les prédateurs sont des oiseaux qui ont l'avantage de voler par rapport aux manchots. Certaines espèces
attaquent en bande, d'autres se débrouillent par elles-mêmes. Comme les manchots sont regroupés en colonies,
ils ne peuvent s'attaquer qu'aux oeufs, aux poussins éloignés de la colonie et aux individus affaiblis par la
maladie.
Les principaux sont:
Skua Antarctique (Catharacta antarctica) Ils travaillent souvent par paire, l'un distrait le parent à terre
pour que l'autre puisse plonger et s'emparer de l'oeuf ou s'attaquer au poussin.
Pétrel géant antarctique (Macronectes giganticus)
Grand bec-en-fourreau (Chionis alba) Ils essaient d'intercepter la nourriture lorsque le parent le régurgite
pour le poussin
Caracara de Forster (Phalcoboenus australis) uniquement présents dans les îles Malouines ils
s'attaquent aux poussins.
Pétrel de Wilson (Oceanites oceanicus)
Goéland dominicain
Skua antarctique Pétrel géant antarctique Grand bec en fourreau
Caracara de Forster Pétrel de Wilson Goéland dominicain
Reproduction
Les manchots ne reviennent à terre que pour se reproduire et élever leur(s) poussin(s). La plupart des espèces
sont grégaires et forment alors de larges colonies à terre. Ils atteignent leur maturité sexuelle entre 3 et 8 ans.
Les saisons de reproduction diffèrent selon les espèces mais sont pour la plupart situées du printemps à l’été.
Seul le manchot empereur a un cycle de reproduction au cours de l’hiver austral, la période la plus froide de
l’hiver. Il se déroule comme suit :
(1) (2) (3)
1. Arrivée au site de nidification des adultes, ils sont très synchronisés, et reviennent par milliers vers leur
colonie pour trouver un partenaire. Ils doivent pour cela marcher sur la banquise en longues colonnes,
durant des dizaines de kilomètres.
2. Lorsque les manchots sont arrivés sur le site de nidification, ils forment une colonie et se lancent à la
recherche d'un partenaire.
3. Parade et formation du couple Les rites nuptiaux commencent en général par des signaux visuels et
auditifs. Les mâles se manifestent en premier en préparant un nid et ensuite ils cherchent une femelle.
Comme ils sont monogames, un mâle ne s'accouple qu'à une seule femelle pendant une saison.
C'est la femelle qui choisit le partenaire et c'est souvent le même mâle que la saison précédente.
Une étude sur les manchots Adélie a montré que les femelles reformaient couple avec le même mâle que
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