La mousse de sphaigne et ses propriétés antibactériennes
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bactéricides directes, on ne peut pas extraire, par exemple, une molécule
antibiotique.
Troisièmement, nous avons effectué des confrontations entre nos bactéries.
Premièrement, nous avons croisé la bactérie «X» avec nos deux autres bactéries sur
les géloses qui sont favorables à leur croissance, soit les géloses LB pour E. coli et
les géloses TS pour L. lactis. Pour le croisement entre E. coli et la bactérie «X», sur
la photo du microscope (fig. 8) on peut voir que la quantité d’E. coli et de bactérie
«X» est la même. On peut donc en tirer deux conclusions: les bactéries se stabilisent
entre elles ou la quantité était la même au départ. Pour le croisement entre le L.
lactis et la bactérie «X», sur la photo du microscope (fig. 9), on voit que la quantité
de L. lactis est plus élevée que celle de la nouvelle bactérie. Encore une fois, on peut
en tirer deux conclusions, soit que L. lactis est plus puissante que la bactérie «X» ou
que la quantité de départ était comme cela et qu’elle est restée telle quelle. Les
échantillons ne démontrent donc aucune interpénétration entre les bactéries.
Finalement, nous avons fait des damiers avec nos bactéries. Il y avait un damier sur
une gélose avec la bactérie «X» et E. coli et un autre avec la bactérie «X» et L.
lactis. Nous avons fait des observations sur nos géloses pendant une semaine
complète, soit sept jours. Sur nos photos, on peut voir qu’il n’y a pas de différences
entre la première journée (fig. 10 et 12) et la septième journée (fig. 11 et 13) dans
les deux milieux. Aucune des deux bactéries n’a pris l’espace de l’autre pendant nos
observations. On en conclu donc que la bactérie «X» est bactériostatique, soit qu’elle
ne tue pas les bactéries, mais elle les empêche de se développer à l’endroit où se
trouve la tourbe de sphaigne.
Critiques
Les points faibles de notre travail sont, pour commencer, le fait que lorsque nous
avons ensemencé notre nouvelle bactérie, nous avons fait nos test sur un seul
échantillon ‘’usiné’’ de tourbe de la compagnie PRO-MOSS ANB. Une autre bactérie
pourrait donc s’être formée, mais nous ne l’avons pas observée. Les effets observés
viennent bel et bien de la bactérie «X», mais il pourrait y en avoir d’autres. De plus,
nos expérimentations ont été faites sur seulement 2 bactéries différentes. On ne
peut donc pas conclure qu'il y aurait les mêmes résultats avec d'autres bactéries.
Les points forts de notre expérience, sont que, premièrement, nos résultats étaient
convaincants puisqu'ils étaient les mêmes, et ce, sur toutes nos géloses. De plus, les
deux bactéries réagissaient de la même manière lors de nos expériences, ce qui
pourrait prouver que la bactérie «X» a les mêmes impacts, peu importe la force de la
bactérie. En effet, les deux bactéries que nous avons utilisées étaient de
caractéristiques différentes, puisque E. coli est une bactérie potentiellement
dangereuse, tandis que L. lactis est un probiotique. Aussi, il est intéressant de savoir
que L. lactis est un probiotique reconnu en alimentation humaine. La bactérie «X»
pourrait donc en être un alternatif pour la litière puisqu'elle a des impacts sur
Suggestions
Si nous pouvions recommencer les expérimentations, nous utiliserions la tourbe de la
sphaigne de notre région pour savoir si les résultats seraient les mêmes que ceux
obtenus avec la tourbe que nous avons utilisée, celle du bas du Fleuve. Il serait
intéressant de savoir qu'est-ce qui se passerait avec le produit d'ici. De plus,
procéder aux expérimentations avec plusieurs types de bactéries pourrait donner une
meilleure idée de ses effets bactériostatiques. On pourrait connaître si elle est