Département de la communication Washington, D.C. 20431 Téléphone 202-623-7300 Télécopieur 202-623-6278
URL: http://www.imf.org/external/np/exr/facts/isd.htm
Cette fiche technique n’est plus mise à jour. Les informations qu’elle contient ont été
ajoutées à la fiche technique sur la Surveillance du FMI.
Décision sur la surveillance intégrée
Le 18 juillet 2012, le Conseil d'administration du Fonds monétaire
international (FMI) a adopté une nouvelle Décision sur la surveillance
bilatérale et multilatérale — également appelée Décision sur la surveillance
intégrée (DSI) —, qui a pris effet le 18 janvier 2013. La DSI trace des
orientations à l’intention du FMI et de ses pays membres sur leurs rôles et
responsabilités respectifs en matière de surveillance. Son adoption s’inscrit
dans le cadre d’un travail plus vaste visant à faire en sorte que la surveillance
reste pertinente et efficace, dans un contexte marqué par les mutations du
paysage économique mondial.
Moderniser le cadre juridique de la surveillance
Le cadre juridique de la surveillance a été examiné en détail ces dernières années, à
l’intérieur et à l’extérieur du FMI. Le dernier examen complet de la mise en œuvre du cadre
juridique de la surveillance du FMI — Revue triennale de la surveillance — a été achevé en
octobre 2011. Il s'est largement inspiré de l’avis des principales parties prenantes, des
analyses des services du FMI et des études et commentaires des experts externes. Il a mis
en évidence la nécessité de moderniser le cadre juridique de la surveillance, notamment par
une meilleure intégration de la surveillance bilatérale et multilatérale, une évaluation
approfondie des répercussions des politiques économiques et financières des pays
membres sur l’économie mondiale, et une clarification du cadre de la surveillance
multilatérale. La DSI donne suite à ces conclusions.
La DSI maintient les caractéristiques importantes du cadre juridique existant. En particulier,
Elle ne change pas la portée des obligations des pays membres. Un tel changement
ne pourrait se faire que par amendement des Statuts du FMI.
Elle maintient l’orientation de la surveillance bilatérale sur les politiques de change
des pays membres, mais jette les bases d’un dialogue plus efficace entre le FMI et
ses pays membres sur leurs politiques économiques et financières internes.
La DSI continue d’insister sur le caractère concerté de la surveillance, l’importance du
dialogue et de la persuasion, la nécessité de la franchise et de l’impartialité et la prise en
compte de la situation particulière des pays concernés.