COMPRENDRE LE NOUVEAU TESTAMENT 1. LE CONTEXTE DU NOUVEAU TESTAMENT Introduction En tant que personnes vivant sous la Nouvelle Alliance en Jésus Christ, le Nouveau Testament nous semble plus facile à lire que l’Ancien car il parle plus directement à notre situation : le salut par la grâce en Jésus Christ, des lettres aux églises etc. Néanmoins les apparences peuvent être trompeuses. Le monde du Nouveau Testament est tellement différent du nôtre qu’il est nécessaire de se plonger dans un examen du contexte des livres du Nouveau Testament pour vraiment savoir les appliquer dans nos vies. 1. Le contexte historique Le livre de Daniel présente 4 royaumes qui se succèdent. Ces 4 dominent Juda et Palestine pendant une grande partie de leur histoire à partir de 586 av. J.-C. (Babylone, Empire perse ; Empire grec ; Empire romain). L’idée qu’un messie viendrait pour libérer le peuple juif de cette domination est donc née dans ce contexte. a) La période des Babyloniens / Mèdes et Perses : 586 av. J.-C., Jérusalem battu et détruit par Babylone. Jér. 41 – 43 montrent un certain nombre qui s’enfuit en Egypte mais la majorité est emmenée en exil à Babylone. 539 av. J.-C., Babylone est pris par Cyrus le Perse. 538 av. J.-C., Cyrus proclame que les peuples déplacés ont le droit de rentrer chez eux et de rétablir leurs religions (il croyait avoir pu battre Babylone parce que les Babyloniens n’avaient pas respecté les dieux des peuples vaincus). Certains Juifs profitaient pour rentrer à Jérusalem mais d’autres (qui avaient réussi leur vie à Babylone) préféraient rester en exil. Ils formaient des colonies juives mais fortement touchées par la culture locale. Cyrus autorise également la reconstruction du temple (2 Chron. 36 : 22 & 23). Après 80 ans de difficultés pour les Juifs à Jérusalem, le temple fut reconstruit et Néhémie fait reconstruire les murs de la ville. La société fut également réorganisée selon la loi de Dieu. A cette période il n’y avait plus de roi et les prêtres devenaient la plus grande autorité du pays (même dans le domaine politique). Les scribes prenaient aussi une place importante à cause du système des synagogues qui étaient introduit pendant l’exil. b) La période grecque : 359 av. J.-C., Philippe II de Macédoine arrive au pouvoir dans son pays. Il rêve d’un empire grec et unit les états grecs en les libérant de la domination perse mais il fut assassiné en 336 av. J.-C., avant d’avoir réalisé ce rêve. Cette même année, il fut succédé par son fils, Alexandre le grand. Alexandre bât l’armée perse à plusieurs reprises pendant les années à venir, conquérant la Syrie et la Palestine ainsi qu’Egypte où il bâtit Alexandrie en 332 av. J.-C.. Puis, il conquit totalement l’Empire perse et occupa ses capitales Babylone, Suse et Persépolis. Il établit des colonies grecques dans son nouvel empire qui privilégient la langue et la culture grecques. Le Grec devint alors la langue commune, remplaçant l’Araméen. 323 av. J.-C., Alexandre meurt sans laisser de successeur. Ses généraux se disputent pour l’empire et en prennent un morceau chacun : l’Europe (Antigonos Gonatas) ; l’Egypte et la Palestine (Ptolémée) ; la Babylonie, la Syrie et l’Asie Mineure (Séleucos Nikatôr). Ptolémée fonda une dynastie qui dura jusqu’à la mort de Cléopâtre (30 av. J.-C.). Sa capitale était à Alexandrie, où il établit une grande colonie juive. Sous un de ses successeurs, les Ecritures furent traduites en Grec : la Septante (285 – 245 av. J.1 C.), qui devenait la version utilisée dans toutes les régions touchées par la culture grecque. 198 av. J.-C., Ptolémée est vaincu par Antiochos III Séleucide qui prend la Palestine. Il fut succédé par Antiochos IV Epiphane qui imposa la culture grecque sur Palestine (qui jusqu’alors avait été assez indépendante). Il était constamment en guerre contre l’Egypte et Rome et suite à ses défaites face aux Romains et aux révoltes à Jérusalem en faveur des Egyptiens, il chercha à éliminer le Judaïsme. Le sabbat, la circoncision et la Torah furent interdits et il détruit le mur de Néhémie. Il obligea les Juifs à adopter les cultes païens en établit un autel à Zeus dans le Temple, à qui il fait sacrifier des porcs. c) Une période d’indépendance : Cette tentative d’imposer le paganisme provoqua une révolte dans la campagne de Palestine mené par un prêtre Mattathias et continué par ses fils, Judas Maccabée et ses frères, Jonathan et Simon. Ils arrivèrent à vaincre l’armée syrienne et à purifier le temple à Jérusalem (fêté par la fête de la dédicace (cf. Jn 10 : 22), autrement connu sous le nom de fête des lumières ou Hannukah). Grâce aux accords diplomatiques avec Rome, ils donnèrent aussi de l’indépendance aux Juifs. Simon, ainsi que son fils Hyrcan, furent nommés souverain sacrificateur et avaient également le pouvoir politique. Pendant cette période, l’état juif conquit la Samarie et la Galilée où il imposa la religion juive et établit des colonies. Néanmoins, cette période fut caractérisée par des révoltes et des complots et en Palestine et en Syrie. Rome envoya alors son armée pour apaiser la région. d) La période romaine : Hyrcan consolida son pouvoir grâce aux Romains mais la Judée devint en contrepartie une province romaine en 63 av. J.-C. Hyrcan était souverain sacrificateur mais le vrai pouvoir politique se trouva entre les mains d’Antipater, roi d’Idumée, qui nomma son fils, Hérode, gouverneur de la Galilée. Suite aux guerres civiles romaines, et la mort de Hyrcan et d’Antipater, les empereurs Antoine et Octave nommèrent Hérode roi des Juifs (37 av. J.-C.). Hérode n’était pas aimé du peuple juif qui le regardait comme un étranger, malgré le fait qu’il fait construire un temple magnifique. Il était très cruel et massacrait non seulement les enfants de Bethlehem mais aussi certains de ses femmes et ses fils. Il est mort en 4 av. J.-C. Dans son testament, Hérode le Grand divisa son royaume en 3, divisé entre 3 de ses fils : Archélaüs, roi de Judée (cf. Matt. 2 : 22) ; Hérode Antipas, tétrarque de la Transjordanie du sud (Galilée) (cf. Lc 13 : 31 & 32) ; et Philippe, tétrarque de la Transjordanie du nord (Damas, Tyr, Césarée et la Décapole) (cf. Luc 3 : 1). Archélaüs ne régnait que 10 ans. En l’an 6, les dirigeants du peuple juif sont allés se plaindre de lui à Rome et l’empereur Auguste l’exila à Vienne en Gaule. Philippe régna 38 ans sur son territoire tout au nord de la région. Il suivait les goûts de sa famille pour la construction, faisant construire la ville de Césarée de Philippe (nommé après César et lui-même (Matt. 16 : 13)) mais ne la suivait pas dans son traitement du peuple. Il était bien aimé et est mort paisiblement en l’an 34. Après son décès, son territoire revint directement sous le contrôle de Rome. Hérode Antipas figure largement dans les Evangiles. Il s’est marié avec a femme de son demi-frère, Hérode Philippe, qui vivait à Rome. Jean-Baptiste le condamna pour cela, ce qui résulta dans l’exécution de Jean (Matt. 14 : 1 – 12). Ce fut également Antipas qui jugea Jésus (Luc 23 : 6 & 7). Suite à des complots politiques, Antipas fut exilé à Lyon par l’empereur en l’an 39. En 41 apr. J.-C., l’empereur romain réunissait ces territoires sous le contrôle de Hérode Agrippa I, un neveu de Hérode le grand qui était très proche des empereurs. Il était juif pratiquant et devenait persécuteur de l’église apostolique : il fait exécuter Jacques et mit Pierre en prison (Ac. 12 : 1 – 3). Il est mort soudainement en 44. Il fut 2 succédé par son fils, Hérode Agrippa II, qui fut conseiller de Festus lors du procès de Paul (Ac. 25 : 13 & 14). Il était encore roi au moment de la destruction de Jérusalem mais s’était allié avec les Romains. Il finit sa vie à Rome. Rome était la première puissance mondiale au moment du NT. Vers 150 av. J.-C., Rome devint une puissance coloniale en établissant un empire en Espagne, en Afrique du Nord, en Macédoine et en Achaïe. En 133, la province d’Asie (la Turquie) y fut ajoutée, puis la Syrie et la Palestine. Jules César compléta la conquête de l’Europe occidental en 57 av. J.-C. Des guerres civiles suivaient jusqu’à ce qu’Octave devint empereur et fut nommé César Auguste. Auguste (27 av. J.-C. – 14 apr. J.-C.) transforma Rome et l’empire. Il établissait de l’ordre à Rome et des colonies dans les provinces où pouvaient s’installer des soldats à la retraite. Il fonda une armée professionnel et pour recruter pour l’armée (et établir des taxes qui la payerait) organisa un recensement de tout l’empire (Luc 2 : 1 – 3). Il introduit le culte impérial (l’adoration de l’état) dans les provinces. Tibère le succéda et fut empereur 14 à 37 apr. J.-C. Il était plutôt occupé par des guerres en Europe. Le sénat vota pour Gaius Caligula (37 à 41 apr. J.-C.) comme successeur. Au début il était populaire mais devenait malade mentale et exigea l’adoration en tant que dieu. Il était tué par ses gardes avant que cela ne puisse créer une révolution en Judée. Claudius (41 – 54) devint empereur avec l’appui de l’armée. Il persécuta toute religion étrangère à Rome et expulsa les Juifs de Rome (Ac. 18 : 2). Néron, son beaufils, le succéda (54 – 68). En 64, un grand quartier de Rome fut détruit par le feu. Il était dit que Néron l’avait commencé pour faire la place pour son projet de palais énorme. Pour détourner l’attention, Néron accusa les chrétiens qui parlaient du feu à la fin du monde. C’était la première persécution de l’église organisée par Rome et selon la tradition était le moment de la mort de Pierre et de Paul. Néron fut tué lors d’une révolte de l’armée. 3 empereurs suivaient en 2 ans : Galba, Othon et Vitellius, tous déposés par l’armée. 69 apr. J.-C. Vespasien devint empereur, au moment où il dirigeait l’armée contre Jérusalem (tâche qu’il laissa à son fils, Titus). La ville de Jérusalem fut détruite sous son règne et Judée fut mit sous le contrôle de l’armée. Titus devint empereur à son tour (79 – 81). Il était empereur au moment de la destruction de Pompéi. Tite n’avait pas de fils et donc son frère, Domitien, devint empereur (81 – 96). Il interdisait toute religion étrangère et exigeait qu’on l’appelle Dominus et Deus (Seigneur et Dieu). Le refus des chrétiens marquait le début d’une nouvelle persécution. Selon la tradition, l’Apocalypse fut écrit sous son règne. 2. Le contexte culturel Chez les Juifs, l’aristocratie était composée des familles des prêtres et des principaux rabbins. Elles avaient le pouvoir politique et contrôlait les revenus du temple. La majorité des Juifs étaient pauvres : des agriculteurs, des petits commerçants, des artisans. Néanmoins, il y avait très peu d’esclavage chez les Juifs. La Loi de l’Ancien Testament limitait les clivages sociaux. Chez les païens, par contre, les différences sociales étaient frappantes. L’aristocratie à l’époque du NT consistait principalement des nouveaux riches qui profitaient du contrôle du commerce dans les provinces. Il y avait très peu de classe moyenne dans l’empire, la majorité ayant été tuée ou ayant tout perdu dans les guerres. Les pauvres étaient très nombreux et très dangereux, n’ayant rien et donc rien à perdre. Ils étaient souvent prêts à suivre n’importe quel dirigeant populiste. Mais plus que la moitié de la population de l’empire romain étaient des 3 esclaves. Leurs tâches n’étaient pas forcément inférieures : il y avait même des philosophes esclaves. Les esclaves pouvaient souvent être mieux éduqués que leurs maîtres et avaient la responsabilité d’administrateurs ou de tuteurs. La Bible nous présente des chrétiens esclaves ainsi que des chrétiens qui tenaient des esclaves. Les langues principales de l’empire étaient le latin, le grec et l’araméen. Le latin étaient le langage de la justice et étaient parlé par le peuple en Europe occidental et l’Afrique du Nord. Le grec était la langue culturelle et commune de l’époque. C’était la langue parlée partout dans l’empire à l’est de Rome. Même les Juifs de Palestine parleraient en grec quand ils parlaient avec des païens. Mais la langue du peuple juif (ainsi que des autres peuples de l’ancien empire perse) était l’araméen. C’était la langue qu’utilisait Jésus en parlant avec le peuple (Jn 1 : 42 ; Mc 7 : 34), ainsi que Paul (Ac. 22 : 2) et les chrétiens d’origine juive (Rom. 8 : 15 ; 1 Cor. 16 : 22). L’hébreu était devenu une langue morte qui servait uniquement pour la théologie juive mais qui était presque inconnue du peuple depuis le temps de l’exil. Nous avons un exemple de l’étendue des trois langues principales en Palestine avec l’inscription sur la croix (Jn 19 : 20, « hébreu » est en réalité « la langue hébraïque », c.-à-d. l’araméen). Nous voyons la main de Dieu à l’œuvre qui avait préparé le chemin pour l’expansion de l’église qui aurait des Ecritures écrites dans la langue comprise partout dans l’empire. L’empire introduisait également une monnaie unique : le denier (qui représentait le salaire journalier d’un ouvrier) et l’aureus (une pièce d’or qui valait 25 deniers). Néanmoins, d’autres monnaies locales circulaient en même temps et les changeurs faisaient bonne affaire. En Asie Mineur, des pièces grecques circulaient toujours et l’argent juif circulait en Palestine (et était d’ailleurs nécessaires pour payer l’impôt du temple). L’empire transformait également les voyages. Des routes de bonne qualité partaient de Rome jusqu’aux extrémités de l’empire : il était possible de voyager de Rome jusqu’au Moyen Orient et même en Inde en passant par la Grèce, l’Asie Mineur et le nord de la Palestine. Non seulement Dieu avait préparé la libre circulation des idées par une langue commune mais aussi la libre circulation des gens qui porteraient ces idées. Néanmoins, ces voyages étaient longs et la plupart des voyages commerciaux se faisaient par bateau. 3. Le contexte religieux La religion jouait un rôle important dans la culture de l’époque dans toutes les régions où la foi chrétienne s’installait. a) Le panthéon gréco-romain : Depuis la fondation de l’empire romain, le panthéon grec était devenu le système religieux principal de l’empire (pan = tous ; théos = Dieu). Les gens adoraient Jupiter (Zeus) dieu du ciel, Junon (Héra) son épouse, Neptune (Poséidon) dieu de la mer, Pluton (Hadès) dieu de l’enfer, etc. Souvent le dieu qu’ils adoraient dépendait de la ville où ils habitaient (Ac. 19 : 27 & 28 – Diane = Artémis). Cette religion était fortement critiquée par les philosophes et commençait à disparaître au moment de la venue de Jésus bien que c’était justement ce culte qu’Auguste cherchait à ranimer avec la construction du panthéon à Rome. b) Le culte de l’empereur : Ce culte existait depuis longtemps chez les Séleucides et les Ptolémées. Rome l’introduisait avec sa croissance en puissance et pour centraliser la loyauté de toutes les colonies. A partir d’Auguste, chaque empereur était déclaré divin par vote du sénat après sa mort. Dioclétien fut le premier à exiger l’adoration de son vivant. Le refus des chrétiens était la raison pour la persécution sous son règne. Les 4 Romains accusaient les chrétiens d’athéisme parce qu’ils refusaient d’ajouter les empereurs à leur liste de dieux. c) Les religions ésotériques : Certaines personnes étaient insatisfaites par ces cultes qui n’offraient pas de communion avec le dieu. Elles adoptaient plutôt des cultes ésotériques développés en Moyen Orient qui était basés autour de l’initiation dans une société secrète, des pratiques mystiques et la promesse de l’immortalité. d) L’occulte : L’astrologie, les horoscopes, la magie, les augures et l’invocation des démons étaient largement pratiqués partout dans l’empire romain – parfois même chez les Juifs (Ac. 8 : 9 ; 13 : 6). e) La philosophie : Ceci était très populaire chez les gens éduqués. La philosophie est une tentative de comprendre le monde sans avoir recours à une révélation divine. Elle représente en quelque sorte l’adoration de l’intellect humain. Il existait plusieurs philosophies dans le monde romain. Le platonisme était fondé à Athènes par Platon au 4 siècle av. J.-C. Il enseignait que le vrai monde était celui des idées dont le monde matériel n’était qu’une vulgaire copie. L’homme pouvait se libérer du monde matériel par la connaissance, la méditation et l’ascétisme. Le gnosticisme était assez similaire. Il enseignait le salut par la connaissance des rites de cette philosophie. Son enseignement était basé sur l’idée que Dieu était trop saint pour avoir créé le monde matériel qui n’était que la création d’un demi-dieu. L’objectif était donc de se libérer de ce monde matériel dans la recherche du vrai Dieu. Cette philosophie produisait deux comportements différents : ou un ascétisme total (Col. 2 : 21) ou la débauche totale dans avec l’idée que puisque le corps n’a pas de valeur, tout acte commis dans ce corps n’a par conséquence aucune valeur. Cette philosophie s’infiltrait assez tôt dans l’église et fut attaqué par Paul en Colossiens ainsi que par Jean dans ses lettres. Le néo-platonisme était aussi similaire dans sa vision. Mais selon cette philosophie, le corps physique ne pouvait être que mauvais et l’esprit que bon. Il fallait donc que l’esprit soit absorbé dans l’infini. Cette philosophie renonçait à l’enseignement platonique du salut par la connaissance intellectuelle et enseignait que l’union avec l’infini n’était possible que par les sentiments. L’idée de Dieu qui avait pris un corps humain était donc inadmissible pour ces philosophies. Les épicuriens tenaient une philosophie assez similaire au matérialisme moderne. Pour eux, le monde était créé par hasard lors de la collision de quelques molécules. Il n’existait donc ni le bien, ni le mal, ni Dieu, ni d’éternité (cf. Ac. 17 : 18, 32). Le seul objectif dans la vie était le plaisir – non pas forcément la débauche mais ce qui garantirait le maximum de plaisir pour chacun. Donc il n’y avait pas de moralité absolue. Le stoïcisme était une philosophie fataliste où l’univers est contrôlé par une raison divine qui est en train d’accomplir son plan sans tenir compte des individus. Le seul bien est donc de se conformer à cette volonté et accepter tout ce qui se passe. Il enseignait donc un contrôle de soi total pour éliminer toute émotion qui pourrait faire réagir face aux événements. 5