caractéristiques d’un individu (la couleur des yeux par exemple). L'homme possède environ
30000 gènes. Certaines espèces animales et végétales ont plus de gènes que l'homme.
Maintenant que nous avons défini les éléments qui sont manipulés lors de la
fabrication d’un OGM, nous allons pouvoir étudier les différentes méthodes inventées
par l’Homme pour obtenir un organisme qui possède un ou plusieurs nouveaux
gènes, conférant à celui-ci des caractéristiques supplémentaires. Ces méthodes sont
classées selon deux types : les techniques de transfert direct et celles de transfert
indirect.
B – Création d'un OGM :
Étape 1:
Avant la création de l'OGM, il faut identifier le gêne d'intérêt, c'est à dire le gène que
l'on veut étudier dans le but de l'incorporer dans un organisme si il présente des
caractéristiques intéressantes. Grâce à l'universalité du code génétique, ce gène
peut provenir de tout organisme vivant, plante, animal ou bactérie. Après l'avoir
identifié et repéré il faut l'isoler de son organisme d'origine.
Étape 2:
Après avoir repéré le gène, les scientifiques doivent préparer un plasmide où l'on
incorpore le gène d’intérêt, ainsi qu'un autre gène (souvent un gène de résistance à
un herbicide) et un marqueur, ces deux derniers ayant pour objectif de contrôler la
réussite de la transformation génétique.
Étape 3:
Le plasmide étant préparé il faut l'insérer dans une bactérie, de l’espèce Escherichia
Coli (notée E.C). Cette bactérie est la «préférée» des scientifiques puisqu’elle se
duplique très rapidement.