Dès le départ, la grande question est :
Est-ce que tout est préformé dans l’embryon ou bien est-ce qu’au
contraire de nouvelles structures apparaissent progressivement au
cours de la formation d’un individu ?
Aristote postule (et il avait globalement raison) que la deuxième
hypothèse est la bonne. Il nomme épigénèse cette mise en place
progressive des structures.
Cette vision ne s’impose
véritablement qu’avec l’apparition
de la théorie cellulaire (Théodore
Schwann, 1839) et la distinction
entre lignée somatique et lignée
germinale (Weismann ~1900) :
puisqu’un individu entier ne reçoit
ses caractéristiques que de deux
cellules, il est difficile de penser
que tout est préformé…
Certains
préformationnistes
continuent cependant à
penser qu’un
homunculus est blotti
dans la tête de tout
spermatozoïde…
Embryologie et génétique du développement chez les vertébrés
Introduction
Histoire de la biologie du développement