Épreuve commune de 2nde – Sujet thème III – Barème
Éléments attendus :
Mobiliser des connaissances - 4 pts
1. a) Au cours d’un mouvement :
la force exercée par le muscle sur le tendon entraîne la mobilisation d’une articulation. 1 pt
b) Au cours d’un exercice long et /ou peu intense, l’énergie nécessaire à la contraction musculaire est principalement fournie par la respiration. La respiration cellulaire :
nécessite obligatoirement du dioxygène et des nutriments et provoque toujours un rejet de dioxyde de carbone. 1pt
2. Le débit cardiaque est égal au produit de la fréquence cardiaque par le volume d’éjection systolique.
Chez le sportif, le cœur est plus musclé, le volume d’éjection systolique au repos est donc plus élevé. Comme le débit cardiaque de repos reste le même, la fréquence cardiaque
moyenne du sportif au repos sera plus basse. 2 pts
Exploiter des documents et raisonner - 6 pts
Au moment de l’hémorragie, le volume d’éjection systolique et la pression
artérielle sont plus bas qu’avant l’hémorragie.
5 minutes après l’hémorragie, le volume d’éjection systolique augmente,
mais c’est surtout l’augmentation importante de la fréquence cardiaque (90
battements par minute) qui permet de faire remonter la pression artérielle à
une valeur proche de ce qu’elle était avant l’hémorragie.
Lors d’une hémorragie, la pression dans les
sinus baisse, les messages sensitifs
envoyés par les nerfs de Hering sont moins
importants. On note alors une augmentation
de la fréquence cardiaque et du VES ce qui
entraîne une augmentation de la pression
artérielle générale.
Lors d’une hémorragie, comme la fréquence
cardiaque et le volume d’éjection systolique
augmentent, on peut supposer qu’il y a
augmentation de l’activité du nerf
sympathique et diminution de l’activité du
nerf pneumogastrique.
Lors d’une hémorragie, la baisse de
pression artérielle est détectée par les
sinus carotidiens. Ceci provoque une
diminution de l’activité du nerf de Hering
qui transmet moins d’information vers le
bulbe rachidien. Le nerf sympathique est
alors stimulé et le nerf pneumogastrique
inhibé ce qui provoque une
augmentation de la fréquence cardiaque
et de la force de contraction cardiaque.
Cette augmentation de l’activité du cœur
permet de rétablir partiellement la
pression artérielle.
Expérience a et b :
Lorsque la pression augmente dans les sinus, cela provoque une
augmentation de l’activité du nerf de Hering, un ralentissement de la
fréquence cardiaque, une diminution du VES et une baisse de la pression
artérielle générale.
Inversement lorsque la pression diminue dans les sinus, cela provoque une
diminution de l’activité du nerf de Hering, une augmentation de la fréquence
cardiaque, une augmentation du VES et une augmentation de la pression
artérielle générale.
Les sinus carotidiens sont donc des structures sensibles à la pression.
La stimulation du nerf pneumogastrique provoque une diminution de la
fréquence cardiaque et une diminution de la force de contraction du cœur.
La stimulation du nerf sympathique provoque une augmentation de la
fréquence cardiaque et une augmentation de la force de contraction du cœur.