Chantal Marcionetti
iii
Avant-propos et remerciements
Les raisons de mon choix de développer le sujet des entreprises sociales en tourisme
relèvent avant tout de la curiosité. Avant de m’embarquer dans cette aventure, mes
connaissances de cette thématique étaient très limitées. Toutefois, une première recherche
générale sur internet a éveillé mon intérêt et m’a ouvert les portes d’un monde inconnu et en
constante évolution : celui des entreprises sociales. En Suisse, il n’est pas aussi développé et
connu qu’ailleurs, par exemple au Royaume-Uni.
Les entreprises sociales opèrent dans différents domaines d’activité. Dans le secteur
touristique, les entreprises sociales promeuvent et concrétisent une forme de tourisme
durable. Le présent travail se veut un premier pas vers la valorisation des hôtels qui
s’engagent, par l’entrepreneuriat social, pour la reconnaissance de cet aspect de leur activité
et pour le partage de la création de valeur sociale.
La méthodologie choisie se base, dans un premier temps, sur une recherche littéraire pour
se concentrer ensuite sur la création d’un questionnaire pilote mené en ligne. La principale
difficulté rencontrée est due à la quasi-absence de littérature concernant les entreprises
sociales dans le domaine de l’hôtellerie.
Le questionnaire ne s’adresse qu’aux hôtels eux-mêmes sans considérer le point de vue
d’autres acteurs concernés par l’activité de l’entreprise (employés, communauté locale,
clients). Cette méthode, imposée par le manque de ressources et de temps en lien avec les
limites d’un travail de Bachelor, ne permet évidemment pas d’évaluer en profondeur et
minutieusement la création de valeur sociale, chaque entreprise devant dans ce cas être
analysée individuellement en incluant dans la recherche les points de vue de toutes les parties
impliquées dans la démarche de l’entreprise sociale.
Mes remerciements s’adressent à Lisa Papadopoulos et Niels Hoogeeven pour avoir
accepté de participer à l’enquête pilote et pour leur disponibilité à répondre à mes questions.
Toute ma reconnaissance va aussi à Samuel Beuchat, Marie Luce-Délez, Domenico Ferrari,
Gregorio Aviles, Jean-Charles Rey, Ollala Linares Segade et Christophe Dunand qui, par leurs
conseils ou connaissances, m’ont aidée, d’une manière ou d’une autre, à trouver des solutions