Camille Dauchy L3 SVB Mélilot jaune Melilotus oficinalis

Camille Dauchy
L3 SVB
Mélilot jaune
Melilotus oficinalis
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I. Classification
Classification classique :
Angiosperme
Eu angiosperme
Dicotylédone triaperturée évoluée
Rosidée
O : Fabale
F : Fabacée = Papilionacée
Classification phylogénétique
Règne : Plantae
Sous-règne : Tracheobionta
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida
Sous-classe : Rosidae
Ordre : Fabales
Famille : Fabaceae
Genre : Melilotus
Espèce : officinalis
Etymologie du nom :
Littéralement, Mélilotus signifie : « lotus à miel », car cette plante possède un grand intérêt
mellifère, elle est très appréciée des abeilles et des guêpes.
Le mélilot jaune possède beaucoup d’autres noms communs : mélilot officinal, petit trèfle jaune,
couronne royale, luzerne bâtarde, trèfle des mouches, herbe aux puces…
Généralités sur la famille :
La famille des Fabacées est une grande famille avec plus de 18 000 espèces à fleurs
caractéristiques. Elle représente la seconde famille après les Astéracées. Avant cette famille était
appelée légumineuses ou papilionacées.
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II. Description
Appareil végétatif
Le mélilot est une plante herbacée glabre (dépourvue de poils) bisannuelle de 50 cm à 1 m de
haut, à forte racine pivotante et à tiges rigides dressées et très ramifiées.
Les feuilles sont de couleurs vert foncée et assez étroites.
Elles sont alternes, composées, trifoliolées et pennées. Le plus souvent elles sont stipulées.
Appareil reproducteur
Le mélilot jaune a de petites fleurs jaunes pendantes très odorantes. Elles palissent lorsqu’elles
sèchent.
Les fleurs sont regroupées en grappes (inflorescence indéfinie) assez lâches plus longues que la
feuille de 4 à 10 cm à l’extrémité des tiges.
Elles ont un court calice, à 5 lobes et corolle papilionacée.
Elle a 5 sépales soudés et 10 étamines toutes soudées.
Elle possède 5 pétales : le pétale supérieur est érigé, on l’appelle étendard, les deux pétales
latéraux sont appelés les ailes et les pétales inférieurs sont soudés et forment la carène.
Les fruits sont des gousses (fruits simples déhiscents) brunes de 3 mm, ovoïdes, courtes,
pendantes et glabres. Elles sont non velues et ridées en travers.
Le fruit produit 1-2 graines, ovoïdes, non échancrées et lisses.
Feuilles composées
trifoliolées pennées
Pétiole
Stipule
Tige rigide et
très ramifiée
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Mode de dissémination :
Par le vent (anémochorie) et les animaux (zoochorie).
Phénologie :
Le mélilot jaune fleurit de mai à septembre.
Habitat, aire de répartition et pays d’origine :
Le mélilot jaune est une plante commune originaire d’Europe qui pousse sur des sols non acide
et secs au bord des chemins, des voies ferrées, dans les champs, sur les talus, les terrains vagues et
les vignes. On la trouve couramment dans les climats tempérés en France, en Europe et en Asie,
jusqu’à 1500 m d’altitude. Elle possède une très grande adaptation aux climats et à des sols variés.
Fleur jaune
5 pétales
10 étamines soudées Inflorescence
indéfinie en grappe
5 sépales soudés
Pétale supérieur =
étendard
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III. Usage en pharmacopée
Usage :
Le mélilot jaune a de nombreux usages :
- tonique veineux (système veineux) et capillaires
- antispasmodique du tractus digestif
- diurétique
- anticoagulante et anti-agrégent plaquettaire
- anti-inflammatoire
- anti-œdémateuse
- anti-inflammatoire oculaire
- fatigue oculaire
Parties utilisées :
On trouve les propriétés du mélilot jaune sur les sommités fleuries.
Composants chimiques :
Le mélilot contient :
- des flavonoïdes :
Les flavonoïdes sont une classe de métabolites secondaires reconnaissable à leur structure
phénylbenzopyrone. Ils présentent un squelette de base à 15 atomes de carbone, fait de deux cycles
en C6 reliés par une chaîne en C3.
- de la coumarine :
La coumarine est une substance naturelle organique aromatique hétérosidique oxygénée de
formule brute C9H8O2.
- de la saponine :
La saponine est un hétéroside complexe qui appartient aux terpènes ou aux stéroïdes.
Lorsqu’on l’hydrolyse on obtient un sucre (souvent du glucose) et une sapogénine (triterpène ou
stéroïde).
- des tannins
Les tannins sont des dérivés de l’acide gallique et d’autres acides polyphénoliques. Ils
comportent toujours une partie polyphénolique. L’acide tannique a pour formule brute C76H52O46.
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