La Lettre du Psychiatre Directeur de la publication : Claudie Damour-Terrasson La Lettre du Psychiatre Rédacteurs en chef : Pr C.S. Peretti (Paris) - Dr P. Nuss (Paris) É ditorial Approches et débats actuels d’investigation de la personnalité Method of investigations and debates concerning personality disorders Comité de rédaction Prs et Drs E. Bacon (Strasbourg) - F.J. Baylé (Paris) R. de Beaurepaire (Paris) - M. Benoit (Nice) - O. Blin (Marseille) P. Delbrouck (Saint-Nazaire) - M. Godfryd (Aulnay-sous-Bois) J.M. Havet (Reims) - C. Lançon (Marseille) - P.M. Llorca (ClermontFerrand) - P. Martin (Paris) - P.O. Mattei (Paris) - P. Robert (Nice) D. Servant (Lille) - F. Thibaut (Rouen) - B. Verrecchia (Brest) Comité scientifique Prs et Drs J.F. Allilaire, Paris (France) - C. Ballüs, Barcelone (Espagne) H. Beckmann, Wurzbürg (Allemagne) - G. Besançon, Nantes (France) D. Clark, Oxford (Grande-Bretagne) - G.B. Cassano, Pise (Italie) L. Colonna, Rouen (France) - J. Cottraux, Lyon (France) - J.M. Danion, Strasbourg (France) - P. Dick, Genève (Suisse) - M. Escande, Toulouse (France) - A. Feline, Paris (France) - M. Ferreri, Paris (France) R. Girard, Caen (France) - L. Gram, Odense (Danemark) - J.J. Kress, Rennes (France) - M. Lader, Londres (Grande-Bretagne) M. Marie-Cardine, Lyon (France) - I. Marks, Londres (Grande-Bretagne) J. Mendlewicz, Bruxelles (Belgique) - D. Moussaoui, Casablanca (Maroc) - M. Murray, Londres (Grande-Bretagne) - P.J. Parquet, Lille (France) - M. Patris, Strasbourg (France) - G. Potkin, Irvine (USA) W.Z. Potter, Washington (USA) - C. Pull, Luxembourg (Grand-Duché) G. Rudenko, Moscou (Russie) - B. Saletu, Vienne (Autriche) D. Sechter, Besançon (France) - L. Singer, Strasbourg (France) T. Uhde, Bethesda (USA) - Van der Linden, Liège (Belgique) A. Villeneuve, Québec (Canada) Comité de lecture Drs et Prs P. Alary (Saint-Lô) - D. Barbier (Avignon) N. Bazin (Versailles) - P. Fossati (Paris) - P. Hardy (Paris) E. Hoffmann (Strasbourg) - J.P. Kahn (Nancy) M. Leboyer (Créteil) - J. Naudin (Marseille) - P. Salame (Strasbourg) G. Schmit (Reims) - J.L. Senon (Poitiers) - H. Verdoux (Bordeaux) J.P. Vignat (Lyon) - M.A. Wolf (Montréal) Société éditrice : EDIMARK SAS Président-directeur général : Claudie Damour-Terrasson Rédaction Secrétaire générale de la rédaction : Magali Pelleau Secrétaire de rédaction : Florence Henneau Rédactrices-réviseuses : Cécile Clerc, Sylvie Duverger, Muriel Lejeune, Catherine Mathis, Odile Prébin Infographie Premier rédacteur graphiste : Didier Arnoult Responsable technique : Virginie Malicot Rédactrices graphistes : Mathilde Aimée, Christine Brianchon, Cécile Chassériau, Catherine Rousset Dessinateurs d’exécution : Stéphanie Dairain, Antoine Palacio Commercial Directeur du développement commercial : Sophia Huleux-Netchevitch Directeur des ventes : Chantal Géribi Directeur d’unité : Béatrice Tisserand Régie publicitaire et annonces professionnelles : Valérie Glatin Tél. : 01 46 67 62 77 - Fax : 01 46 67 63 10 Abonnements : Lorraine Figuière (Tél. 01 46 67 62 74) 2, rue Sainte-Marie - 92418 Courbevoie Cedex Tél. : 01 46 67 63 00 – Fax : 01 46 67 63 10 E-mail : [email protected] Site Internet : http://www.edimark.fr Adhérent au SNPM Revue indexée dans la base PASCAL # C.S. Peretti* L es troubles de la personnalité restent un domaine où les influences théoriques dominent et sont à l’origine d’écarts importants entre les tenants de la psychodynamique, ceux des sciences cognitives et les approches athéoriques du DSM. Dans l’approche cognitive de ces troubles, l’identification des émotions par le patient est essentielle, ainsi que les croyances actuelles et passées de l’individu. Dans le processus thérapeutique de thérapie comportementale et cognitive, le patient doit pratiquer une forme de gymnastique mentale destinée à réduire et à permettre la réattribution des responsabilités. La confrontation des comportements et des schémas qui les sous-tendent a pour but de mettre en lumière le caractère parfois automatique de l’enchaînement stimulusémotion-idée-comportement. La technique est applicable à la plupart des types de personnalité, même si les personnalités antisociales, histrioniques et narcissiques sont plus difficiles à suivre. Les soubassements biologiques des troubles de la personnalité font aujourd’hui leurs choux gras des avancées de l’imagerie cérébrale, mais les clusters A, B et C n’ont pas encore trouvé leurs frontières biologiques. L’absence de recherche biologique sur les types paranoïdes et schizoïdes de personnalité tendrait à indiquer qu’il n’est pas pertinent de séparer ces formes. Là encore, l’imagerie fonctionnelle associée à la neurophysiologie pourra proposer un socle de diagnostic différentiel entre schizophrénie et schizotypie. Ces approches modernes permettront d’identifier des expériences sensorielles, une organisation du langage, un fonctionnement exécutif, des anomalies du fonctionnement perceptif et des éléments délirants ainsi que des troubles du cours de la pensée observés à un degré différent chez les patients schizotypiques et chez les patients souffrant de schizophrénie. L’utilisation des potentiels évoqués cognitifs confirme depuis peu la parenté schizophrénie-schizotypie. Les personnalités borderline seraient associées à des anomalies amygdaliennes et hippocampiques (atrophie), tandis que les formes antisociales seraient rapprochées d’un déficit d’activation cortico-orbitaire. Il faut aller chercher des anomalies sérotoninergiques pour qualifier les spécificités biologiques du cerveau des histrioniques. Des auteurs comme Cloninger et Eysenck ont proposé des approches dimensionnelles et discuté de l’héritabilité de traits de personnalité, ce qui suppose que le matériel génétique interviendrait dans l’expression de la personnalité. * Service de psychiatrie, hôpital Saint-Antoine, Paris. La Lettre du Psychiatre - Vol. III - n° 3-4 - mars-avril 2007 PSY mars 07.indd 39 Éditorial Nous faisons de vos spécialités Nous faisons de vos spécialités notrespécialité spécialité notre 39 18/04/07 16:24:41 Éditorial É ditorial En ce qui concerne la distinction entre personnalité prémorbide et schizophrénie, les problèmes sont complexes puisqu’ils font intervenir des notions telles que le spectre, la complication, la prédisposition et la pathoplastie. La notion de schizotaxie souligne que le dysfonctionnement cérébral qui se manifeste par un déficit cognitif est toujours en question. Les rapports entre schizophrénie et psychopathie ne sont pas suffisamment élucidés. Devra-t-on se résoudre à proposer au clinicien une diathèse génétique commune et un double diagnostic ? L’avenir nous le dira. L’approche psychodynamique pose la question de la stabilité diagnostique et d’éventuelles comorbidités, notamment à la période de l’adolescence. Elle relance l’approche dimensionnelle s’appuyant sur l’instabilité diachronique des diagnostics de l’axe II et un certain flou dans la séparation entre observations cliniques “avec et sans” trouble de la personnalité. La psychodynamique questionne toujours la notion d’expérience traumatique dans l’étiopathogenèse et l’incapacité de se représenter les états psychiques de l’autre dans le trouble limite, ainsi que la place des relations précoces mère-enfant responsables chez le patient avec personnalité borderline des sensations de solitude et de vide. La régression serait parfois telle dans ces cas qu’elle rendrait l’adolescent inféodé aux images parentales. Les notions de clivage, les stratégies défensives, le déni, l’identification projective et la forclusion, l’introjection positive du bon ou du (mauvais) objet vont permettre d’articuler la réflexion de la logistique de la personnalité et de ses aspects fonctionnels à l’adolescence. Ce dossier thématique accompagne le lecteur à travers ces différents chapitres et le guide dans un domaine où la complexité des approches théoriques trouve en écho le mélange des visages cliniques et évolutifs de ces troubles. Le clinicien ne doit pas se sentir perdu, il doit s’engager résolument dans une réflexion qui se nourrit des dimensions modernes de la recherche cognitive, biologique (génétique, neurophysiologie et imagerie) et psychodynamique lui permettant de comprendre et d’approcher les personnalités pathologiques, plus que jamais d’actualité. N ABILIFY® 10 mg comprimés. ABILIFY® 15 mg comprimés. ABILIFY® 10 mg comprimés orodispersibles. ABILIFY® 15 mg comprimés orodispersibles. COMPOSITION* : Abilify 10 mg comprimés et comprimés orodispersibles : chaque comprimé contient 10 mg d’aripiprazole. Abilify 15 mg comprimés et comprimés orodispersibles : chaque comprimé contient 15 mg d’aripiprazole. Excipients : Comprimés : contient du lactose monohydraté. Comprimés orodispersibles : contient de l’aspartam (E951). INDICATIONS THERAPEUTIQUES : ABILIFY est indiqué dans le traitement de la schizophrénie. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION* : Voie orale. Posologie : La posologie initiale recommandée d’Abilify est de 10 ou 15 mg/jour avec une posologie d’entretien de 15 mg/jour, en une seule prise, pendant ou en dehors des repas. Abilify est efficace dans un intervalle de doses allant de 10 à 30 mg/jour, CTJ : 4,18 - 8,36 . Une augmentation de l’efficacité pour des doses supérieures à la dose quotidienne recommandée de 15 mg n’a pas été démontrée, toutefois certains patients peuvent bénéficier d’une dose plus élevée. La dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 30 mg. Comprimés orodispersibles : le comprimé orodispersible doit être placé dans la bouche, sur la langue, où il sera rapidement dissous dans la salive. Il peut être pris avec ou sans liquide. Une fois dans la bouche, il est difficile de retirer intact le comprimé orodispersible. Vous pouvez également dissoudre le comprimé dans l’eau et boire la suspension. Les comprimés orodispersibles peuvent être utilisés comme une alternative aux comprimés chez les patients ayant des difficultés à avaler les comprimés d’ABILIFY. Enfants et adolescents : Il n’y a pas d’expérience chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans. Insuffisants hépatiques : aucune adaptation posologique n’est requise chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique légère à modérée. L’administration doit se faire avec prudence chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique sévère. Cependant, la dose quotidienne maximale de 30 mg peut être utilisée avec précaution chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique sévère. Insuffisants rénaux : aucune adaptation posologique n’est requise. Patients âgés : En raison d’une sensibilité plus grande de cette population, une dose initiale plus faible doit être envisagée lorsque des raisons cliniques le justifient. Sexe : aucune adaptation posologique. Fumeurs : aucune adaptation posologique. Lors de l’administration concomitante d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou du CYP2D6 avec l’aripiprazole, la dose d’aripiprazole doit être réduite. Lorsque l’inhibiteur du CYP3A4 ou CYP2D6 est arrêté, la dose d’aripiprazole doit alors être augmentée. Lors de l’administration concomitante d’inducteurs du CYP3A4 avec l’aripiprazole, la dose d’aripiprazole doit être augmentée. Lorsque l’inducteur du CYP3A4 est arrêté, la dose d’aripiprazole doit alors être ramenée à la posologie recommandée. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients. MISES EN GARDE SPECIALES ET PRECAUTIONS D’EMPLOI* : Lors d’un traitement antipsychotique, l’amélioration de l’état clinique du patient peut nécessiter plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant toute cette période. La survenue d’un comportement suicidaire est inhérente aux psychoses et dans certains cas a été rapportée rapidement après l’initiation ou le changement du traitement antipsychotique, y compris avec un traitement par aripiprazole. Une surveillance rapprochée des patients à haut risque doit accompagner le traitement antipsychotique. Troubles cardiovasculaires.Troubles de la conduction. Dyskinésie tardive. Syndrome malin des neuroleptiques (SMN). Convulsions. Patients âgés présentant un état psychotique associé à une démence : ABILIFY n’est pas autorisé dans le traitement des états psychotiques associés à une démence. Hyperglycémie et diabète. Prise de poids. Dysphagie. Lactose : Intolérance au galactose, déficit en lactase ou malabsorption du glucose ou du galactose. Comprimés orodispersibles : Personnes présentant une phénylcétonurie. GROSSESSE ET ALLAITEMENT* : Ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le bénéfice attendu justifie clairement le risque potentiel pour le fœtus. L’allaitement doit donc être déconseillé aux patientes en cours de traitement par l’aripiprazole. EFFETS SUR L’APTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES* : Comme avec d’autres antipsychotiques, les patients doivent être mis en garde quant à l’utilisation de machines, y compris la conduite de véhicules à moteur. EFFETS INDESIRABLES* : Les effets indésirables suivants ont été rapportés plus fréquemment (* 1/100) que sous placebo, ou ont été identifiés comme des effets indésirables pouvant être cliniquement significatifs (*) : Affections psychiatriques : Fréquent : impatience, insomnie. Affections du système nerveux : Fréquent : akathisie, tremblement, étourdissement, somnolence/sédation, céphalée. Affections oculaires : Fréquent : trouble de la vision. Affections cardiaques : Peu fréquent : tachycardie*. Affections vasculaires : Peu fréquent : hypotension orthostatique*. Affections gastro-intestinales : Fréquent : dyspepsie, vomissements, nausées, constipation. Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Fréquent : asthénie/fatigue. Symptômes extrapyramidaux. Elévations des CPK généralement transitoires et asymptomatiques. Autres données : Des effets indésirables connus pour être associés aux traitements antipsychotiques ont également été rapportés au cours du traitement par l’aripiprazole (syndrome malin des neuroleptiques, dyskinésies tardives, convulsions, événements indésirables cérébrovasculaires et augmentation de la mortalité chez les patients âgés souffrant de démence, hyperglycémie et diabète). Effets indésirables rapportés après la commercialisation : Les événements indésirables suivants ont également été rapportés, très rarement < 1/10 000 y compris des cas isolés), après la commercialisation : Affections hématologiques et du système lymphatique : leucopénie, neutropénie, thrombocytopénie. Affections du système immunitaire : réaction allergique (par exemple réaction anaphylactique, oedème de Quincke comprenant gonflement de la langue, œdème de la langue, œdème de la face, prurit ou urticaire). Affections endocriniennes : hyperglycémie, diabète, diabète acido-cétosique, coma diabétique hyperosmolaire. Troubles du métabolisme et de la nutrition : prise de poids, perte de poids, anorexie, hyponatrémie. Affections psychiatriques : agitation, nervosité. Affections du système nerveux : troubles de l’élocution, syndrome malin des neuroleptiques (SMN), grand mal épileptique. Affections cardiaques : allongement du QT, arythmie ventriculaire, mort subite inexpliquée, arrêt cardiaque, torsades de pointes, bradycardie. Affections vasculaires : syncope, hypertension. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinal : spasmes oropharyngé, spasme laryngé, pneumonie de déglutition. Affections gastro-intestinales : pancréatite, augmentation de la salivation, dysphagie. Affections hépatobiliaires : ictère, hépatite. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : rash, réaction de photosensibilité, alopécie. Affections musculosquelettiques et systémiques : rhabdomyolyse, myalgie, raideur. Affections du rein et des voies urinaires : incontinence urinaire, rétention urinaire. Affections des organes de reproduction et du sein : priapisme. Troubles généraux et anomalies au site d’administration : trouble de la régulation de la température (par exemple hypothermie, fièvre), douleur thoracique. Investigations : augmentation de la créatine phosphokinase, augmentation de l’ALAT, augmentation de l’ASAT, augmentation de la GGT, augmentation de la glycémie, variation de la glycémie, augmentation de l’hémoglobine glycosylée. Affections psychiatriques : des cas de tentative de suicide, d’idées suicidaires et de suicide ont été rapportés après commercialisation. PROPRIÉTÉS PHARMACODYNAMIQUES : Classe pharmacothérapeutique : antipsychotique, code ATC : 05 AX12. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction*, Surdosage*, Propriétés Pharmacocinétiques*, Données de sécurité précliniques*, Précautions particulières de conservation*. PRESENTATIONS ET NUMEROS D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : Comprimés : Plaquettes thermoformées pré-découpées en dose unitaire. ABILIFY 10 mg comprimés : Boîte de 28 comprimés : EU/1/04/276/007 - CIP 364 073-4 : 117,07 Remb. Sec. Soc 65 %, Agrément Coll. ; Boîte de 98 comprimés : EU/1/04/276/010 - CIP 565 796-3 : modèle hospitalier Agrément Coll. ABILIFY 15 mg comprimés : Boîte de 28 comprimés : EU/1/04/276/012 - CIP 364 078-6 : 117,07 Remb. Sec. Soc 65 %, Agrément Coll. ; Boîte de 98 comprimés : EU/1/04/276/015 - CIP 565 798-6 : modèle hospitalier, Agrément Coll. Comprimés orodispersibles : Plaquettes formées à froid prédécoupées en dose unitaire. ABILIFY 10 mg comprimés orodispersibles : Boîte de 28 comprimés : EU/1/04/276/025 - CIP 369 214-5 : 117,07 Remb. Sec. Soc 65 %, Agrément Coll. ABILIFY 15 mg comprimés orodispersibles : Boîte de 28 comprimés : EU/1/04/276/028 - CIP 369 217-4. : 117,07 Remb. Sec. Soc 65 %, Agrément Coll. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : Liste I. TITULAIRE DE L’AMM : Otsuka Pharmaceutical Europe Ltd. Hunton House Highbridge Business Park, Oxford Road Uxbridge - Middlesex UB8 1HU - Royaume-Uni. Représentant local en France : Bristol-Myers Squibb 3, rue Joseph Monier BP 325 92506 Rueil-Malmaison cedex - Information Médicale et Pharmacovigilance : Tél. : 0810 410 500 - fax : 0805 405 558 - DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : Novembre 2006 (V1). * Pour une information complète, consulter le vidal. 40 PSY mars 07.indd 40 La Lettre du Psychiatre - Vol. III - n° 3-4 - mars-avril 2007 18/04/07 16:24:43