Fascicule du parc

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PA R C
M E R C I E R- D E M O L I N
VISITE PAYSAGÈRE DU JARDIN
sierre - suisse
Parc Mercier-de Molin
Par opposition au Jardin français classique, très ordonné, le Jardin
anglais, dit paysager ou romantique, s’impose dès la fin du 18e siècle.
Dans le parc paysager, le décor est changeant, il ménage des effets de
surprise, des découvertes, de la variété dans les aménagements, les
constructions paysagères et les plantations.
Sur la colline de Pradegg, le parc de 4 hectares a conservé son pittoresque ancien. Le promeneur découvre successivement, aux détours
des chemins, une variété de tableaux imprévus et d’ambiances inédites : fontaines, tourelle, pergolas, tonnelle, grotte ou gloriette, suite
de scènes aquatiques (plan d’eau, petite rivière et cascade utilisant la
déclivité naturelle), scènes alpestres (rocaille, raccard) ou de basse
cour (volière, poulailler)...
La fantaisie romantique s’exprime également au niveau de la plantation. Les végétaux sont répartis de façon irrégulière, aléatoire. Les
massifs plantés s’ouvrent vers l’Est, le Sud et l’Ouest, permettant au
regard de s’échapper, multipliant les points de vue et les effets.
Le jardin paysager rassemble de nombreuses essences étrangères,
empruntées ici surtout à la flore méditerranéenne, dans le but
d’obtenir une grande diversité de formes et de couleurs de feuillages.
On relèvera l’alternance de feuillages persistants et de feuillages
colorés, la vulgarisation des oppositions et des contrastes. Ainsi les
groupes de végétaux et les plantes isolées sont valorisés par des
contrastes accentués de silhouettes et de couleurs, généralement
glauques sur fond vert sombre. (Cèdres bleus de l’Atlas, pins sylvestres et cyprès de l’Arizona sur fond de chênes verts, d’ifs, de houx,
de cyprès d’Italie, de pins noirs ou de hêtres pourpres).
Cyprès de l’Arizona
Cupressus arizonica (Cupressacées)
Arbre des hauts plateaux (1000 à
2000 mètres) de l’Arizona et du
Nouveau Mexique, à port colonnaire dense, largement et régulièrement conique (25 mètres).
Son feuillage odorant très caractéristique, vert glauque puis
grisâtre, est recouvert d’une
cire protectrice qui ralentit
l’évapotranspiration dans les
déserts brûlants des montagnes
d’Amérique.
Cyprès d’Italie
Cupressus sempervirens (Cupressacées)
Originaire de l’Asie occidentale, ce cyprès cylindrique vert sombre a
été répandu par l’homme sur tout le pourtour de la Méditerranée.
Arbre fusiforme par excellence, d’une raideur architecturale typique,
il constitue désormais l’élément caractéristique des paysages du sud de
l’Europe.
Très adapté à la sécheresse,
avide de lumière et de
chaleur, ce cyprès est un
peu sensible au gel (-12°).
Il peut atteindre une hauteur de 45 mètres et vivre
plus de 2000 ans.
Cèdre bleu de l’Atlas
Cedrus atlantica ‘Glauca’ (Pinacées)
Arbre majestueux à silhouette
pyramidale bleu pâle, dont les
branches, dressées obliquement
dans un premier temps, s’étalent horizontalement avec l’âge.
(Port tabulaire)
Issu des montagnes d’Afrique
du Nord (Moyen Atlas marocain), souvent mentionné dans
la Bible, ce cèdre a probablement été introduit en Europe
par les Croisés.
Rustique et très frugal, il se
contente de sols secs et maigres, peut vivre plus de 700 ans et atteindre 40 mètres de haut pour un diamètre de 15 mètres.
Hêtre, fayard
Fagus sylvatica (Fagacées)
Arbres puissants (40 mètres) très présents dans les forêts médio européennes, les hêtres forment une futaie épaisse, un dôme de verdure
qui masque efficacement la lumière.
Il s’agit de l’un des plus élégants de nos grands arbres, dont les
branches inférieures disparaissent peu à peu, dégageant un tronc droit
et lisse, gris argent.
La variété à feuillage pourpre (Atropunicea), rouge pâle puis pourpre foncé, tourne au vert à la fin de l’été. Certainement le plus imposant des arbres à feuillage pourpre, cette variété, curieusement, résiste
mieux à la sécheresse atmosphérique que le hêtre commun.
Pin noir d’Autriche
Pinus nigra ‘Austriaca’ (Pinacées)
Spontané dans les Alpes calcaires
d’Autriche et de Yougoslavie, le pin
noir est un arbre sombre (nigra) à
tronc droit et à cime large, dense,
très feuillée.
Ses robustes aiguilles vertes foncées
(14 cm), rigides et piquantes, et
son écorce noirâtre, profondément
crevassée, contribuent à son aspect
«noir».
Probablement le plus robuste des pins européens, résistant à la pollution, au froid, au sec et à la chaleur, il colonise les sols pauvres et
convient parfaitement pour des reboisements ardus en sols ingrats.
(Versant Est de Pradegg).
Pin sylvestre
Pinus sylvestris (Pinacées)
Apprécié pour son aspect sauvage et son port pittoresque, le pin sylvestre occupe une vaste répartition en Europe : Son aire naturelle
s’étend de la Sibérie à l’Espagne.
On l’identifie aisément à ses paires d’aiguilles torses, de couleur vert
glauque, et surtout à son écorce si particulière, qui s’exfolie en minces
lamelles ocre saumonées, dans la partie supérieure du tronc et sur le
houppier.
Essence pionnière avide de
lumière, le pin sylvestre ne
craint que la concurrence
d’autres espèces. Il se
contente de tous les types de
sols et on le rencontre à
toutes les altitudes.
Chêne vert, Yeuse
Quercus ilex (Fagacées)
Essence caractéristique largement répandue dans tout le
bassin méditerranéen,
le chêne vert est un
petit arbre compact
de 20 mètres de haut,
à tronc court, souvent
tortueux, et à cime
arrondie, sombre et
dense.
Ses feuilles persistantes, épineuses ou non, polymorphes dans la jeunesse de l’arbre, lui ont valu son nom (ilex = houx). Si la feuille du
chêne vert est certes vernissée, elle n’a pourtant qu’une lointaine ressemblance avec le vert brillant et les épines du houx.
Très exigeant en chaleur, ce chêne affectionne les terrains arides. Un
peu frileux (-15°), il a notamment souffert lors des redoutables hivers
du siècle dernier (1956 et 1983).
Supportant fort bien la taille, sa croissance très lente et son feuillage
persistant en font une excellente plante de haie.
Chêne pubescent,
chêne blanc
Quercus pubescens (Fagacées)
Essence de taillis représentative du paysage des coteaux du Valais
central, le chêne pubescent s’est invité sur la colline de Pradegg, où il
constitue des peuplements clairs, riches en sous-végétation.
Souvent buissonnant, il présente
une cime irrégulière et un feuillage caduc ou marcescent (la
chute des feuilles, mortes, est
retardée au printemps). Les
jeunes rameaux et le dessous des
feuilles ont un aspect velu et
grisâtre (pubescent).
Dans le bassin méditerranéen, le
chêne pubescent succède au
chêne vert dans les collines moins
torrides de l’arrière pays.
Buis commun,
bois béni
Buxus sempervirens (Buxacées)
Arbuste touffu à croissance
lente (jusqu’à 8 m) et à feuillage
persistant vert jaune très foncé.
Supra méditerranéen, le buis se
retrouve souvent dans les sousbois clairs de chênes pubescents
ou de chênes verts (garrigue du
Sud de la France), sur sols secs
et calcaires.
Son parfum un peu âcre est
celui des vieux jardins traditionnels, pleins de mystères, où
il constitue le matériau traditionnel de haies peu élevées
et de sculptures végétales (art
topiaire).
If commun
Taxus baccata (Taxacées)
Arbre buissonnant dense
et sombre, jusqu’à 25 mètres de hauteur, à croissance très lente et
longévité élevée (plus de
1500 ans).
Réputé toxique par son
feuillage et ses fruits charnus (arilles rouges), l’if est
souvent associé aux cimetières, sans doute pour son aspect éternellement vert noirâtre qui suscite plus le respect que l’admiration.
Les ifs se plaisent sur sols calcaires, aussi bien à l’ombre dense des
sous-bois que sur les coteaux ensoleillés arides. Ils se laissent tailler à
la perfection et se soumettent à une multitude de formes (haies
strictes, art topiaire).
Cyprès de Lawson
Chamaecyparis lawsoniana (Cupressacées)
Grand arbre (jusqu’à 6o mètres)
à port conique et à feuillage persistant vert à reflets bleutés. Le
genre, très répandu dans les jardins du monde entier, compte
plus de 250 variétés arborescentes, arbustives ou naines.
Originaire des côtes embrumées
du littoral de l’Océan Pacifique
(Californie, Oregon), le cyprès de
Lawson exige une forte humidité
atmosphérique, et, de ce fait,
compose difficilement avec le climat aride du Valais central.
Houx commun
Ilex aquifolium (Aquifoliacées)
Houx indigène à port pyramidal diffus (28 m), estimé pour son feuillage persistant typique, ondulé, vernissé foncé, épineux et coriace, et
pour sa riche fructification rouge corail de septembre à mars.
Essence d’ombre avide de fraîcheur, le houx pousse avec une extrême
lenteur et peut atteindre 300 ans. Il abonde dans les sous-bois du Sud
et de l’Ouest de l’Europe, sur des sols plutôt frais, limoneux et peu
calcaires.
Ginkgo, arbre aux 40 écus
Ginkgo biloba (Ginkgoacées)
Etrange «conifère» issu
de la nuit des temps, le
ginkgo abondait sur
toute la planète il y a
200 millions d’années.
Il ne porte pas d’aiguilles, pas de cônes,
et son bois n’est pas
résineux.
Sa feuille, en fait des aiguilles soudées en un large éventail, est caduque. Elle vire au jaune or à l’automne. Sur les sujets femelles, les
fruits charnus, qui ont l’aspect et la consistance d’une mirabelle, dégagent une odeur absolument repoussante.
L’arbre aux 40 écus doit son nom à la somme exorbitante qu’il fallait
débourser, au XVIIIe siècle, pour le ramener de Chine. Il peut
atteindre 30 mètres de haut pour un diamètre de 10 m, et vivre plus
de 3000 ans.
Genévrier de Pfitzer
Juniperus chinensis ‘Pfitzeriana’ (Cupressacées)
Hybride naturel découvert en Mongolie, le Genévrier de Pfitzer est
un conifère polymorphe, à la fois élégant et vigoureux, à croissance
largement étalée (plus de 6 mètres de diamètre).
Il se développe très bien dans les sols les plus ingrats (pierriers secs,
craie pure), et tolère les situations ombragées.
Catalpa commun,
arbre aux haricots
Catalpa bignonioides (Bignoniacées)
Arbre intéressant par la dimension «tropicale» de ses feuilles largement ovales (20 cm x 25 cm), de couleur vert tendre, qui procurent
une ombre épaisse.
La fleur étrange, blanche mouchetée de pourpre, s’épanouit en juillet,
et les fruits, en gousses pendantes rappelant des vanilles, persistent
longtemps sur l’arbre.
Introduit des USA (Caroline), le catalpa peut atteindre 25 mètres de
haut. Il se montre un peu gélif chez nous, vieillit prématurément, et
devient cassant avec l’âge.
Sophora du Japon,
arbre des pagodes
Sophora japonica (Fabacées)
Grand arbre (25 mètres) à couronne contorsionnée dense et
large, dont la floraison estivale
blanc jaunâtre, parfumée, est très
recherchée par les abeilles (août).
Originaire de Chine et de Corée,
le Sophora se reconnaît à ses rameaux verts, lenticellés, et à ses
feuilles composées, vert foncé
brillant. Il s’est bien adapté à nos
régions et se révèle être un arbre
d’avenue décoratif et très résistant.
Arbre de Judée
Cercis siliquastrum (Fabacées)
Petit arbre circum méditerranéen à fût tortueux, 10 mètres de hauteur, décoratif par sa riche floraison précoce et son feuillage léger,
cordiforme, vert glauque mat.
L’arbre de Judée a la particularité de fleurir hâtivement, avant la
foliaison, en bouquets serrés rose pourpre (avril mai), aussi bien sur
les jeunes rameaux que sur la vieille écorce du tronc principal.
Les fruits, en gousses aplaties, persistent tout l’hiver.
Il apprécie les sols secs, calcaires, et affectionne tout particulièrement
les stations lumineuses et très chaudes (Plante hélio thermophile).
Micocoulier de Provence
Celtis australis (Ulmacées)
Arbre robuste (30 mètres) à tronc lisse et court, à cime arrondie dense,
le micocoulier ombrage traditionnellement les places et les rues des
villes et villages de Provence.
Originaire d’Europe
du Sud et d’Afrique
du Nord, il est adapté
pour affronter les
longues périodes de
chaleur et de sécheresse estivale, et, de ce
fait, utilisé avec succès
en plantations urbaines d’alignement.
Arbousier, arbre à fraises
Arbutus unedo (Ericacées)
Petit arbre de 8 à 10
mètres de haut, typique de la flore du
maquis siliceux méditerranéen, qui doit son
nom à son fruit comestible globuleux, l’arbouse, rouge orangé en
hiver, ressemblant un
peu à une fraise.
L’arbousier est décoratif par son feuillage persistant coriace, vert foncé
lustré, proche du laurier sauce, et surtout par l’originalité de sa floraison automnale, en grelots blanc rosé, rappelant le muguet.
Sur les sujets âgés, l’écorce brunâtre se détache en longues lanières,
dévoilant des plages roses et lisses.
Grenadier
Punica granatum (Punicacées)
Arbrisseau épineux touffu (6 mètres), à fruits comestibles pulpeux et
sucrés, jaunes puis rouges à maturité (octobre).
La grenade, dont la pulpe entre dans la fabrication de sirops et de sorbets, contient de nombreuses graines (granatum).
A l’extrémité des rameaux, les fleurs rouges écarlates, à pétales chiffonnés caractéristiques, s’épanouissent de juillet à septembre.
Introduit d’Asie mineure, le grenadier a été largement répandu par la
culture tout autour du bassin méditerranéen, où il s’est aujourd’hui
naturalisé.
Voir page «Recettes»
Noyer royal, noyer commun
Juglans regia (Juglandacées)
Originaire des Balkans et de
l’Asie, naturalisé en Europe
où il est surtout cultivé pour
ses fruits et la valeur de son
bois, le noyer commun est un
arbre modeste à cime trapue
large et à rameaux épais et robustes.
Arbre surtout fruitier, sa culture est aussi ancienne que le
figuier, il reste un arbre de faible valeur décorative dont les
feuilles, qui arrivent tard et
disparaissent tôt, dispensent
une ombre épaisse et froide.
Sensible aux gelées printanières, il se plait en climat de vignes, peut
mesurer jusqu’à 25 mètres et vivre plus de 400 ans.
Plaqueminier du Japon
Diospyros kaki (Ebénacées)
Petit arbre de collection (15 mètres), originaire de l’Est de la Chine,
abondamment cultivé pour ses fruits comestibles (riches en vitamines), dans les jardins du Japon et du Midi de la France.
Si la fleur, brun verdâtre, demeure très discrète, les feuilles, larges et
vernissées, se parent de jaune puis de pourpre à l’automne.
A maturité, les fruits globuleux de la taille et de la forme d’une
pomme prennent une teinte orange brillant. Ils persistent sur l’arbre
longtemps après la chute des feuilles. Leur goût est acidulé, mais ils
doivent être consommés bien mûrs, voire à l’état blet.
Figuier
Ficus carica (Moracées)
Originaire du ProcheOrient et cultivé depuis
des siècles pour ses
fruits charnus et sucrés,
le figuier présente un
aspect souvent buissonnant et tortueux, à rameaux robustes et rares,
souvent entremêlés (10
mètres).
Ses grandes feuilles lobées, polymorphes, à limbe épais et rugueux,
atteignent jusqu’à 20 cm.
En situation abritée, et après un été très chaud, la figue, pyriforme,
prend une coloration violacée et se ride à maturité (octobre). Les années plus fraîches, les fruits doivent patienter jusqu’à l’été suivant pour
mûrir.
Voir page «Recettes»
Amandier
Prunus dulcis (Rosacées)
Petit arbre à port irrégulier (10 mètres) introduit du Sud-Est asiatique pour son fruit, l’amandier est désormais naturalisé dans tout le
bassin méditerranéen.
Il est aujourd’hui également répandu pour sa spectaculaire floraison
rose clair, très hâtive (fin février-début mars), sur le bois nu. La fleur
est cependant sensible aux gelées tardives, qui peuvent alors compromettre la récolte.
Proche du pêcher - l’amande est une pêche maigre et coriace, sans
partie charnue -, l’amandier affectionne les situations ensoleillées et
se contente des sols les plus pauvres.
Cerisier de Sainte Lucie,
prunier odorant
Prunus mahaleb (Rosacées)
Petit arbre tortueux à port étalé
(12 mètres), à petites feuilles
rondes, vert brillant, et à floraison discrète, blanche et très parfumée (avril). Les fruits sont de
petites cerises brillantes (drupes),
rouges puis noires.
Originaire d’Europe méridionale, spontané dans nos régions,
souvent en compagnie du chêne
pubescent, il colonise les coteaux
sèchards dans la zone du vignoble.
Son bois, très lourd, est utilisé pour la confection de pipes et de pommeaux de cannes.
Arbre à perruque
Cotinus coggygria (Anacardiacées)
Arbuste indigène rameux et diffus à croissance lente, qui peut difficilement briguer le statut d’arbre, et dont la coloration automnale se
montre particulièrement spectaculaire, jaune puis rouge brique.
L’inflorescence duveteuse très originale (perruque), en plumets fauves
tournant au gris, persiste durant tout l’hiver. L’arbre à perruque se
contente de sols arides maigres, calcaires et bien drainés, en stations
chaudes et lumineuses.
Cornouiller mâle
Cornus mas (Cornacées)
Solide petit arbre très ramifié, à
floraison jaune hâtive (mi-mars),
le cornouiller ‘mâle’ doit son nom
à la dureté de son bois, recherché
pour de multiples usages (tournerie, manches d’outils, barreaux
d’échelle).
Essence Sud européenne, ce cornouiller se retrouve chez nous en
compagnie du chêne pubescent et
de l’épine-vinette, dans les taillis et
bosquets calcaires.
Considéré jadis comme un arbre ‘fruitier’, il pousse lentement, atteint
8 à 12 mètres et peut vivre 300 ans. Les fruits ovales (cornouilles) mûrissent en septembre, en drupes luisantes, rouge groseille. Ils ont un
goût acidulé agréable et entrent dans la composition de sirops et de
confitures.
Voir page «Recettes»
Aubépine monogyne
Epine blanche
Crataegus monogyna (Rosacées)
Petit arbre épineux dense, 10 mètres, très répandu dans nos contrées,
l’épine blanche constitue naturellement des haies défensives impénétrables, recherchées par les oiseaux (nidification).
En mai, la généreuse floraison blanche, en bouquets odorants, se détache sur le feuillage précoce, vert foncé, profondément découpé. Appréciés des oiseaux, les fruits ovoïdes, rouge foncé, apparaissent en
abondance dès le mois d’août et persistent jusqu’en novembre.
Curiosi
Curiosités
Citronnier épineux
Poncirus trifoliata (Rutacées)
Noisetier tortueux
Corylus avellana ‘Contorta’ (Bétulacées)
ités
Yucca superbe
Arbre à pochettes
Staphylier
Yucca gloriosa (Agavacées)
Davidia involucrata (Davidiacées)
Staphylea colchica (Staphylacées)
Recette
Recettes
CHUTNEY MI-FIGUES MI-RAISINS
Couper 500 g de figues fraîches et 100 g de figues sèches en
lamelles. Emincer 250 g d’oignons.
Verser 60 cl de vinaigre de vin vieux, 1 cuillère à café de sel,
250 g de sucre dans une grande casserole et porter à ébullition.
Laisser mijoter au moins 5 minutes, jusqu’à dissolution du sucre.
Plonger ensuite dans ce mélange les figues fraîches et sèches,
100 g de raisins secs, les oignons, 1 cuillère à café de poudre
de gingembre et 1 cuillère à café de graines de moutarde.
Mélanger constamment cette préparation afin que l’humidité des
ingrédients s’évapore, au moins 1 heure à feu doux.
A déguster avec un fromage de chèvre ou un foie gras!
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GRENADE À L’EAU DE FLEUR D’ORANGER
Couper les grenades et les vider de leurs graines en faisant attention
de bien enlever toute la peau blanche (amère).
Mélanger les graines avec 1 cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger.
Mettre au frais et servir glacé, dans des verres givrés, décorés de
feuilles de menthe.
GELÉE DE CORNOUILLE
La confection de gelée nécessite une bassine dans laquelle on
dispose 1 kg de cornouilles bien mûres à peine couvertes d’eau.
L’ensemble est porté à ébullition et cuit durant 30 minutes.
Après passage au tamis, le jus est additionné de son poids de sucre
et recuit jusqu’à ce que la gelée prenne.
D’une belle couleur vermillon, les cornouilles ont un goût aigrelet
qui rappelle la griotte et la prune.
Plan du parc
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Avenue des Alpes
Entrée du Château : point de rencontre pour les visites guidées
Passage des Anniviards
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Château Mercier
Etang
Grotte
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Orangerie
Salles de l’Auvent
Cour de la ferme
Etable
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Tennis
Poulailler
Salle de la Piscine
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Raccard
Tour (de la Sirène)
Allée J.-J. Mercier
Gloriette
Ruisseau
Chalet Noir
Villa Ruffieux
Jardin alpin (rocaille)
Cascade
Escalier à pergola (du Temple)
Temple
Visites guidées des Jardins du Château
Rendez-vous est fixé devant l’entrée du Château.
Informations
Office du Tourisme de Sierre, Salgesch et Environs
Place de la Gare 10, Case postale 706, CH - 3960 Sierre (VS)
Tél. : +41 (0)27 455 85 35, fax : +41 (0)27 455 86 35
Toutes les informations sur www.sierre-salgesch.ch
château
tél. 027 451 22 22
fax 027 451 22 19
administration
tél. 027 452 23 23
fax 027 452 23 33
case postale 403 - 3960 sierre / suisse
[email protected]
www.chateaumercier.ch
Textes et photos : Pierre Cotter, paysagiste. Recettes et photos : Rose Panchard, herboriste.
Le parc est accessible gratuitement et en tout temps pour les visiteurs.
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