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TNT
Saison 2015 –16
1
8
Masculin Féminin
Variations
D’après le film
de Jean-Luc Godard
Agathe Mélinand
Laurent Pelly
L’ATELIER
Création
Production TNT
6 – 24 octobre
22
Trois sœurs
Anton Tchekhov
Christian Benedetti
24 – 28 novembre
10
Ça ira (1)
Fin de Louis
Joël Pommerat
13 – 16 octobre
26
La Mélancolie
des dragons
Philippe Quesne
1er – 5 décembre
12
Meursaults
D’après Kamel Daoud
Philippe Berling
3 – 7 novembre
28
La Journée
d’une rêveuse
(et autres
moments…)
Copi
Pierre Maillet
8 – 12 décembre
14
Intrigue et amour
Friedrich Schiller
Yves Beaunesne
Coproduction TNT
4 – 7 novembre
16
Le Père
D’après
L’homme incertain
Stéphanie Chaillou
Julien Gosselin
Artiste invité
Création
Coproduction TNT
17 – 21 novembre
18
Deux ampoules
sur cinq
D’après
Lydia Tchoukovskaïa
Isabelle Lafon
24 novembre – 5 décembre
23
La Cerisaie
Anton Tchekhov
Christian Benedetti
1er – 5 décembre
30
Fin de l’Histoire
D’après
Witold Gombrowicz
Christophe Honoré
Coproduction TNT
11 – 17 décembre
32
Roberto Zucco
Bernard-Marie Koltès
Richard Brunel
13 – 16 janvier
34
Mickey le Rouge
Tom Robbins
Thomas Condemine
Coproduction TNT
13 – 16 janvier
36
Sur une île
Camille de Toledo
Christophe Bergon
Création
Coproduction TNT
21 – 29 janvier
Théâtre Garonne
38
Six personnages
en quête d’auteur
Luigi Pirandello
Emmanuel
Demarcy-Mota
27 – 30 janvier
40
De passage
Stéphane Jaubertie
Johanny Bert
27 – 30 janvier
42
1 heure 23’ 14’’
et 7 centièmes
Jacques Gamblin
Bastien Lefèvre
3 – 6 février
46
Histoire de Babar,
le petit éléphant
Francis Poulenc
Jean de Brunhoff
Agathe Mélinand
Production TNT
2 – 13 février
48
Les Nibelungen
Fritz Lang
Jean-François Zygel
Ciné-concert
8 et 9 février
50
M.M.O.
D’après Maurice Ravel
Lionel Hoche
10 – 13 février
2
3
Un monde nouveau
Transformation(s)
À la musique
52
La Cantatrice chauve
Eugène Ionesco
Laurent Pelly
Création
Production TNT
3 – 26 mars
68
Le Songe
d’une nuit d’été
William Shakespeare
Laurent Pelly
Production TNT
3 – 14 mai
79
L’ATELIER
54
Riquet
Antoine Herniotte
D’après
Charles Perrault
Laurent Brethome
9 – 12 mars
70
Cupidon est malade
Pauline Sales
D’après
William Shakespeare
Jean Bellorini
17 – 21 mai
56
ad noctum
Christian Rizzo
15 – 18 mars
72
Orestie
(une comédie
organique ?)
D’après Eschyle
Romeo Castellucci
Coproduction TNT
25 – 28 mai
58
Lisbeth Gruwez
dances Bob Dylan
Lisbeth Gruwez
22 – 24 mars
60
Weaving chaos
Tânia Carvalho
31 mars et 1er avril
62
Richard III
William Shakespeare
Thomas Jolly
6 – 10 avril
64
Bestias
Baro d’Evel Cirk Cie
Coproduction TNT
7 – 14 avril
L’Usine
66
Vanishing-Point
Marc Lainé
12 – 15 avril
74
Espèce d’espace
D’après Georges Perec
Aurélien Bory
Artiste invité
Avant-premières
Coproduction TNT
28 – 30 juin
76
ON ACHÈVE BIEN
LES ANGES (élégies)
Zingaro
21 août – 9 septembre
Auch – CiRCa
77
L’Nfer,
un point de détail
François Sarhan
Présences vocales
20 novembre
81
Artistes invités
82
Le TNT en actions
89
Le TNT et l’entreprise
91
Productions
et coproductions
2015 –16
92
Calendrier
96
Informations pratiques
99
Grilles d’abonnement
105
L’équipe du TNT
107
Les partenaires du TNT
Une société, une cité, une civilisation qui
renonce à l’Art, qui s’en éloigne, au nom
de la lâcheté, la fainéantise inavouée, le recul
sur soi, qui s’endort sur elle-même, qui renonce
au patrimoine de demain, au patrimoine en
devenir pour se contenter, dans l’autosatisfaction
béate, des valeurs qu’elle croit s’être forgées
et dont elle se contenta d’hériter, cette sociétélà renonce au risque, elle s’éloigne de sa seule
vérité, elle oublie par avance de se construire
un avenir, elle renonce à sa force, à sa parole,
elle ne dit plus rien aux autres et à elle-même.
Jean-Luc Lagarce
Un monde nouveau
1
Masculin Féminin
Variations
6 – 24 octobre
Petit théâtre
1 h 30 environ
Création
Production TNT
1
Un monde nouveau
– Est-ce que tu peux me dire en
ce moment dans le monde où est-ce
qu’il y a la guerre ?
– Ah !… Non, enfin si, si je cherchais,
mais ça ne m’intéresse pas.
– Tu ne sais pas où il y a la guerre
en ce moment ?
– Non, je ne sais pas.
D’après le film de
Jean-Luc Godard
Variations
Agathe Mélinand
et les acteurs
Mise en scène,
décors et costumes
Laurent Pelly
Avec les comédiens
de L’ATELIER
Anne-Sophie Bailly
Alexis Ballesteros
Camille Lopez
Julien Meynier
Martin Nikonoff
Paul-Émile Pêtre
Romain Picquart
Lumière
Paul Boggio
Son
Joan Cambon
Assistante
à la mise en scène
Caroline Chausson
Réalisation
des costumes
Ateliers du TNT
sous la direction de
Nathalie Trouvé
Réalisation des décors
Ateliers du TNT
sous la direction de
Claude Gaillard
Interview de « Mademoiselle 19 ans »
Production :
TNT – Théâtre national
de Toulouse
Midi-Pyrénées
« Donnez-nous la télévision et une auto mais
délivrez-nous de la liberté. »
Quand on revoit le film de Godard, on est saisi
par sa perfection jubilatoire et la beauté de ces
visages jeunes qu’il filme en prenant son temps, ceux qui vivaient dans le Paris qui n’est plus
celui d’avant. Modernité totale, harmonie du plan,
stridence des sons, humour et ennui pudique
de ceux qui étaient pourtant les enfants de Marx
et de Coca Cola… Donc, quand on revoit
ce film, on se demande quelle est l’utilité d’en
rajouter ? Il n’y a qu’à le projeter, il parle de luimême, il parle et il se tait beaucoup.
Pourtant, dans le film de Godard, il y a des tas
de questions posées. Des jeunes gens les posent,
des jeunes gens y répondent, Godard s’amuse
et les coince. Pourtant, ceux qui traînent ou
se pressent sur les trottoirs les feront exploser,
trois ans plus tard, pour lancer les pavés.
C’est en ceci que le film est irremplaçable.
Photo instantanée d’une petite jeunesse qui va
peut-être bientôt bouger… Cela donne envie
d’y revenir…
C’est pourquoi, en partant et en gardant le film,
nous avons voulu imaginer quelques variations
et le portrait de quelques-uns qui, aujourd’hui,
ont le même âge qu’avait alors Jean-Pierre
Léaud : 21 ans.
Avec les jeunes acteurs de L’ATELIER, nous allons
donc imaginer, un Masculin Féminin d’aujourd’hui.
Un état de leurs lieux intime, politique, social
et amoureux.
« – Tu as remarqué ? Dans masculin il y a masque
et il y a cul.
– Et dans féminin ?
– Il n’y a rien. »
Agathe Mélinand
9
Ça ira (1)
Fin de Louis
Joël Pommerat
13 – 16 octobre
Grande salle
3 h 30 (durée estimée)
1
Un monde nouveau
« La populace ne peut faire que
des émeutes, pour faire une révolution,
il faut le peuple. » Victor Hugo
Après avoir mis en scène les questions
du pouvoir et de nos représentations
de la famille avec Au monde
et du travail avec Les Marchands,
Joël Pommerat aborde une étape cruciale
de la fondation de notre pensée : 1789…
Une création théâtrale de
Joël Pommerat
Avec
Saadia Bentaïeb
Agnès Berthon
Yannick Choirat
Éric Feldman
Philippe Frécon
Yvain Juillard
Anthony Moreau
Ruth Olaizola
Gérard Potier
Anne Rotger
David Sighicelli
Maxime Tshibangu
Simon Verjans
Bogdan Zamfir
(distribution en cours)
Scénographie
et lumière
Éric Soyer
Costumes
Isabelle Deffin
Son
François Leymarie
Grégoire Leymarie
Construction décors
Thomas Ramon,
Artom
Direction technique
Emmanuel Abate
Dramaturgie
Marion Boudier
Collaboration artistique
Marie Piemontese
Philippe Carbonneaux
Assistante
à la mise en scène
Lucia Trotta
Conseiller historique
Guillaume Mazeau
Production :
Cie Louis Brouillard
Coproduction :
Théâtre NanterreAmandiers ; Le Manège
Mons ; Mons 2015 – Capitale européenne
de la Culture ; Théâtre
national – Bruxelles ;
Mostra Internacional
de Teatro – Sao Paulo ;
Les Théâtres de la Ville
de Luxembourg ; MC2 – Maison de la Culture de
Grenoble ; La Filature – Scène nationale
de Mulhouse ; Espace
Malraux – Scène
nationale de Chambéry
et de la Savoie ; Théâtre
du Nord ; FACM – Festival théâtral du Val
d’Oise ; L’Apostrophe – Scène nationale
de Cergy-Pontoise
et du Val d’Oise ; Centre
national des Arts – Ottawa ; Théâtre National
Populaire – Villeurbanne ;
Célestins – Théâtre
de Lyon ; Le Volcan – Scène nationale du
Havre ; Le Rive Gauche – Scène conventionnée de
St Étienne du Rouvray ;
Bonlieu – Scène nationale
d’Annecy ; le Grand T – Théâtre de LoireAtlantique – Nantes
(en cours)
Depuis quelques années, alors qu’on les croyait
acquises, les notions de démocratie, de société
et de république ressurgissent dans les débats
mondiaux. Dans ce contexte, Joël Pommerat
poursuit son interrogation des valeurs
et représentations qui poussent les individus
à l’action. Il entreprend une fouille minutieuse
de la pensée contemporaine en interrogeant
le mythe de la Révolution française, moment
d’émergence de la démocratie. Refusant
la reconstitution historique ou le culte des héros,
il s’intéresse ici à la verve des débats d’idées,
aux dynamiques qui ont conduit des hommes
et des femmes à passer à l’action pour défendre
des convictions, à l’énergie ainsi qu’à la fatigue
consubstantielles à la prise du pouvoir comme
à son exercice.
Après avoir exploré des configurations circulaires
et bi-frontales dans ses derniers spectacles, Joël
Pommerat replace la dynamique des corps et
des prises de parole au cœur de la représentation.
Dans un dispositif frontal d’une grande ampleur,
il confronte l’assemblée des spectateurs à une
douzaine d’acteurs pour faire revivre au présent
la complexité d’une réalité politique dont nous
n’avons pas été témoins.
Guy Warin
Spectacle présenté
à Toulouse avec
le soutien du Conseil
Départemental
de la Haute-Garonne
11
Meursaults
D’après Meursault,
contre-enquête
de Kamel Daoud
« Il ne reste que moi pour parler
à sa place, assis dans ce bar, à attendre
des condoléances que jamais personne
ne me présentera. » Kamel Daoud
Dans L’Étranger d’Albert Camus, un
trentenaire algérois, Meursault, assassine,
en 1942, sans raison apparente
ni réelle nécessité un « arabe » sur une
plage, meurtre pour lequel il est jugé
et condamné à la guillotine…
Adaptation
et mise en scène
Philippe Berling
Avec
Anna Andreotti
Ahmed Benaïssa
Scénographie
et costumes
Nathalie Prats
Création lumière
et vidéo
Daniel Levy
Coiffures et maquillages
Catherine Saint-Sever
Construction décor
Atelier Jipanco
3 – 7 novembre
Petit théâtre
1 h 20 environ
Production :
Théâtre Liberté – Toulon
Coproduction :
Festival d’Avignon ;
Théâtre des Bernardines
Marseille ; Pôle Arts de
la Scène – Friche la Belle
de Mai – Marseille
Avec l’aide
de la SPEDIDAM
Avec le soutien
de l’Institut français
d’Algérie
Meursault, contreenquête de Kamel Daoud
est paru en novembre
2013 en Algérie
aux éditions Barzakh et
en mai 2014 en France
chez Actes Sud.
Kamel Daoud a reçu
le Goncourt du premier
roman pour Meursault,
contre-enquête.
Hadjout, ex-Marengo, en Algérie, de nos jours.
C’est la nuit. Dans la cour d’une ancienne maison
abandonnée par ses propriétaires en 1962,
une tombe, un citronnier, une très vieille femme
algérienne et son fils Haroun. Autour d’eux
des présences comme des fantômes, dont un
pied-noir qui pourrait être le double d’Haroun,
beaucoup plus jeune. Haroun dit être le frère
de la victime de Meursault et que cet « arabe »
anonyme avait un nom, Moussa Ouled El-Assasse.
Haroun raconte alors l’histoire de Moussa,
tué par « un homme qui savait raconter », mais
surtout la sienne, l’histoire de toute sa vie
passée à se débarrasser du poids suffocant
du cadavre de son frère sans nom, introuvable,
dans l’Algérie post-indépendance. Haroun est,
comme Meursault, un personnage que l’exigence
de vérité rend définitivement étranger à
la société au sein de laquelle il vit, mais aussi
irréductiblement étranger à la résignation
et à la fatalité.
C’est l’histoire aussi de leur mère « toujours
vivante » mais muette, ombre massive, présence
discrète et constante, silhouette de vieille femme
algérienne qui, soudain, se met à chanter
son malheur, sa douleur et sa rage inassouvie.
Leur mère qui n’a eu de cesse de vouloir honorer
la mémoire de son fils assassiné et disparu,
quitte à le venger en faisant reproduire à son
autre fils en miroir le meurtre absurde, étranger,
incompréhensible de Meursault.
Meursault, contre-enquête qu’adapte aujourd’hui
pour la scène Philippe Berling, est le premier
roman de Kamel Daoud, essayiste et journaliste
très connu en Algérie pour sa chronique
quotidienne Raïna raïkoum (Mon opinion,
votre opinion) dans Le Quotidien d’Oran. Daoud
a eu l’idée géniale d’inventer un personnage
prolongeant la victime anonyme de Meursault,
pour écrire un hommage en forme de contrepoint
au roman d’Albert Camus et, en même temps, un
plaidoyer désespéré pour un sursaut algérien…
13
Intrigue et amour
Friedrich Schiller
4 – 7 novembre
Grande salle
2 h 15 (durée estimée)
Coproduction TNT
1
Un monde nouveau
« Vivez votre siècle, mais ne soyez pas
sa créature. » Friedrich Schiller
Intrigue et amour est un texte agité,
insoumis, dont Brecht disait :
« Une pièce incomparable. Une mêlée
sauvage entre archanges et démons
jusqu’au spectacle de la mort d’amour
à la limonade… »
Mise en scène
Yves Beaunesne
Avec
Hélène Chevallier
Thomas Condemine
Olivier Constant
Frédéric Cuif
Jean-Claude Drouot
Philippe Fretun
Sophia Leboutte
Anne Le Guernec
Mélodie Richard
Gaël Soudron
Texte français
et collaboration artistique
Marion Bernède
Scénographie
Damien Caille-Perret
Lumière
Florent Jacob
Création musicale
Camille Rocailleux
Costumes
Jean-Daniel Vuillermoz
Maquillages
Catherine Saint-Sever
Assistantes
à la mise en scène
Marie
Clavaguera-Pratx
Marie Baxerres
Production :
La Comédie PoitouCharentes – Centre
dramatique national
Avec le soutien de la
Drac Poitou-Charentes,
de la Région PoitouCharentes et de la Ville
de Poitiers
Coproduction :
Théâtre du Peuple de
Bussang ; Théâtre de
Liège ; Comédie de l’Est – Centre dramatique
national de Colmar ;
Le Préau – Centre
dramatique régional
de Vire ; TNT – Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées ; Théâtre
National Populaire – Villeurbanne
Remerciements
au Théâtre 71 – Scène
nationale de Malakoff
Avec la participation
artistique du Jeune
Théâtre National
Texte publié
à l’Arche Éditeur
Fille d’un modeste maître de musique à la cour
d’un grand-duc, Louise Miller a une idylle avec
un jeune homme bien au-dessus de sa condition,
Ferdinand, fils unique du très puissant et fort
retors Comte Président von Walter. Les parents
de Louise s’inquiètent des forces qui risquent
de s’abattre sur leur modeste foyer. En dépit de
la volonté de son père qui veut le marier à la
maîtresse du prince, Ferdinand refuse de renoncer
à Louise…
Jeune et révolté, Schiller trouve dans l’écriture
le moyen de se libérer d’un monde qui l’oppresse.
Intrigue et amour apparaît comme le cri
d’une jeunesse tourmentée et le coup d’envoi
d’une révolte qui fait que l’auteur est considéré
depuis toujours en Allemagne comme le porteparole des « jeunes gens en colère ».
Mais à la différence d’autres pièces de Schiller,
dont Les Brigands, celle-ci ne nous dit pas que la
révolte de Schiller : le constat social accompagne
ici l’exaltation des héros. Et ce constat est
implacable. Si les politiques sont gangrenés, si
les puissants apparaissent comme de cyniques
crapules, la classe moyenne, elle, est impuissante,
ridicule, nourrie d’illusions et de fantasmes,
entre le goût de la liberté et l’habitude de la
servitude. La pièce devient alors la folle histoire
d’un double aveuglement : celui des petits
bourgeois Miller, sans doute, mais aussi celui du
Président et de son fils, Ferdinand. La tyrannie
n’est pas seulement publique, elle est aussi intime.
Cette pièce est fondatrice du théâtre allemand
moderne. Ses personnages et son action ont
servi de modèle à d’innombrables variations,
elle restera d’actualité tant qu’il se trouvera des
jeunes pour ressentir injustice et amour, et des
plus vieux pour défendre, contre ces sentiments,
le monde tel qu’ils l’ont fait et tel qu’ils le
connaissent…
Yves Beaunesne
15
Le Père
D’après L’homme incertain
de Stéphanie Chaillou
17 – 21 novembre
Petit théâtre
1 h 15 environ
Création
Coproduction TNT
La saison que je préférais, c’était
l’automne quand il y avait les vendanges.
On embauchait des jeunes pour nous
aider dans les vignes. Ma femme faisait
à manger pour tout le monde. Ça faisait
des grandes tablées. On riait, on blaguait.
On pouvait croire que les choses étaient
simples, alors. Qu’il suffisait de travailler.
Et c’était ce qu’on faisait. On travaillait.
Adaptation,
scénographie et
mise en scène
Julien Gosselin
Artiste invité
in L’homme incertain
Avec
Laurent Sauvage
Création lumière
Nicolas Joubert
Création vidéo
Pierre Martin
Création musicale
Guillaume Bachelé
Création sonore
Julien Feryn
Administration,
production
Eugénie Tesson
Logistique
Emmanuel Mourmant
Production :
Si vous pouviez
lécher mon cœur
Coproduction :
TNT – Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées
(en cours)
Avec le soutien de
Montevideo créations
contemporaines
Texte publié chez
Alma Editeur
Si vous pouviez lécher
mon cœur et Julien
Gosselin sont associés
au TNT – Théâtre
national Toulouse
Midi Pyrénées,
au Phénix – Scène
nationale en résidence
à Valenciennes
et au Théâtre national
de Strasbourg.
Si vous pouviez
lécher mon cœur est
conventionné par
la Drac Nord Pas-deCalais et par la Région
Nord Pas-de-Calais.
Il y a certains textes qui vous saisissent
immédiatement, à tel point qu’après en avoir
lu seulement quelques pages, on a tout de suite
envie de s’y attaquer. Le texte de Stéphanie
Chaillou est de ceux-là.
À sa première lecture, j’ai eu le sentiment
bouleversant que quelqu’un arrivait à dire
extrêmement simplement des choses qui étaient
en moi depuis plusieurs années. Depuis aussi
Je ne vous ai jamais aimés, la performance vidéo
que nous avions créée à Bruxelles avec Pascal
Bouaziz, le chanteur de Mendelson, qui lui aussi
cherche à donner la parole à des gens qu’on
entend peu, sans jamais entrer dans des clichés
langagiers, sans jamais s’extasier bêtement
devant l’idée d’un « parler populaire ».
Raconter l’échec, la difficulté d’une vie, ici
celle d’un agriculteur, avec une puissance
et une douceur infinies.
C’est Laurent Sauvage qui jouera le père. Il me
semblait impossible d’imaginer quelqu’un d’autre
que lui pour jouer ce texte, tant il est un acteur
capable d’adjoindre à une grande simplicité une
puissance et une fragilité immenses.
Le texte des enfants sera traité en vidéo par
Pierre Martin, Guillaume Bachelé composera
la musique du spectacle, Nicolas Joubert
et Julien Feryn créeront la lumière et le son.
Ces quatre derniers font partie de l’équipe de
Si vous pouviez lécher mon cœur depuis
plusieurs années maintenant.
Ce spectacle revêt un caractère particulier pour
moi : loin des productions imposantes, des
grandes distributions et des temps de représentation longs qu’ont générés ou généreront Les
Particules élémentaires ou 2666, il est pourtant
un passage indispensable dans le travail que
nous menons. Il est un travail qui, poétiquement,
politiquement, artistiquement, dit quelque chose
que peu de textes arrivent à dire.
Julien Gosselin
17
Deux ampoules
sur cinq
24 novembre – 5 décembre
Studio
1 h 15
1
Un monde nouveau
Librement inspiré de
Notes sur Anna Akhmatova de
Lydia Tchoukovskaïa
Traduction
Bronislava Steinlucht
Isabelle Lafon
Adaptation
et mise en scène
Lydia Tchoukovskaïa
Isabelle Lafon
Avec
Johanna
Korthals Altes
Isabelle Lafon
Fallait-il noter nos conversations ?
N’était-ce pas risquer sa vie à elle ?
Alors ne rien écrire ? C’était tout aussi
criminel. Dans le trouble, je racontais,
ici plus franchement, là à mots plus
couverts, je conservais mes notes
tantôt chez moi, tantôt chez des amis,
à l’endroit qui me paraissait le plus sûr.
Production :
Les Merveilleuses
Avec le soutien
du dispositif
d’accompagnement
ARCADI
À Saint-Pétersbourg, au musée Anna Akhmatova,
est présenté un livre fabriqué par un détenu des
camps avec de l’écorce de bouleau, écorce sur
laquelle sont recopiés des poèmes d’Akhmatova.
Pendant ces années où elle n’était pas éditée, on
savait ses poèmes par cœur… C’est ce qu’Anna
Akhmatova appelait avec un humour implacable :
« l’ère pré-Gutenberg ».
Lydia Tchoukovskaïa, écrivain et critique, connaît
les poèmes d’Anna Akhmatova, la grande
poétesse russe, depuis qu’elle est petite. Elle l’a
croisée plusieurs fois sans jamais oser la saluer.
Elle va la voir le 21 novembre 1938 chez elle
pour la première fois. Malgré le danger que cela
représente, Lydia décide de faire un journal
de leurs entretiens quasi quotidiens de 1938
à 1966. Anna est interdite de publication, son
fils est dans les camps, le mari de Lydia a été
arrêté… mais la parole, la poésie, l’humour les
tiennent face à l’Histoire.
Tchoukovskaïa a pu écrire cette rencontre
exceptionnelle avec Akhmatova parce que des
« anonymes » ont accepté de cacher ces pages
chez eux… Anna a pu continuer à écrire ses
poèmes parce que Lydia les apprenait par cœur…
Aller à l’essentiel, ne garder que l’essentiel, se
dire l’essentiel… Et bien non, il nous faut tenter
un spectacle « en omettant l’essentiel », comme
elles le faisaient. Et c’est là où l’invention,
au théâtre trouve à se glisser, dans tout ce
qu’elles ne peuvent pas se dire, dans ce contexte
à imaginer et ces années qui défilent. Cela
résonne probablement et tristement dans
le contexte actuel de la Russie de Poutine et
de la guerre en Ukraine.
En écrivant ses Notes, Lydia prenait de grands
risques. Je ne risque rien à écrire cela mais en
adaptant ce livre, je brûle de savoir où le théâtre
peut se risquer là-dedans, effleurer « le petit
froid de la liberté vraie. » (Anna Akhmatova)
En espérant avoir omis l’essentiel.
Isabelle Lafon
19
Deux Tchekhov
Christian Benedetti
Trois sœurs
Anton Tchekhov
24 – 28 novembre
Petit théâtre
1 h 50
La Cerisaie
Anton Tchekhov
1
1
Un monde nouveau
Traduction
André Markowicz
Françoise Morvan
Mise en scène
Christian Benedetti
Avec
Antoine Amblard
Alexis Barbosa
Jenny Bellay
Christian Benedetti
Christine Brücher
Christophe Carotenuto
Philippe Crubézy
Daniel Delabesse
Marie-Sophie Ferdane
Elsa Granat
Laurent Huon
Jean-Pierre Moulin
Nina Renaux
Isabelle Sadoyan
Stéphane Schoukroun
Assistante
à la mise en scène
Elsa Granat
Lumière
Dominique Fortin
Régie générale
Cyril Chardonnet
Laure Grisinger
Postiche
MTL
Enregistrement piano
Cécile Maisonhaute
Mixage
Laurent Cadoul
Collaboration
à la scénographie
Jane Joyet
Production :
Théâtre-Studio / Compagnie
Christian Benedetti
Coproduction :
Théâtre du Beauvaisis ;
Théâtre Jacques
Prévert – Aulnay sousbois ; Pôle Culturel
d’Alfortville ; La Comédie
de Saint Étienne – Centre dramatique
national ; Centre
dramatique régional
de Tours
Avec l’aide à la
production d’ARCADI
et l’aide à la production
de la Drac Île-de-France
et l’aide de l’ENSATT
Avec le soutien de
la Drac Île-de-France – Ministère de la Culture
et de la Communication,
du Conseil Régional
d’Île-de-France,
du Conseil Général
du Val-de-Marne
et de la ville d’Alfortville
1er – 5 décembre
Petit théâtre
1 h 50 environ
Un monde nouveau
Stanislavski vient de créer le Théâtre
d’Art de Moscou lorsqu’il commande
une pièce à Anton Tchekhov. L’auteur
est au sommet de sa gloire et écrit
Les Trois sœurs, première œuvre
imaginée pour une troupe. Christian
Benedetti imagine et sa propre
troupe raconte l’histoire de ces êtres
qui voient leur vie s’étioler.
Traduction
« Qu’est-ce que le contemporain ? »
C’est la question fondamentale chez Tchekhov.
Dans chacune de ses pièces, il propose une
réponse spécifique, selon l’endroit où il parle.
Dans Les Trois sœurs, être contemporain c’est
« être ponctuel à un rendez-vous que l’on ne
peut que manquer. »
Une petite ville de la campagne profonde de
Russie accueille un régiment de soldats. Dans
cette ville, une famille, les Prozorov. Elle est
composée de trois sœurs, Macha, Olga et Irina,
et de leur frère Andreï. Ils partagent une
demeure provinciale. Andreï est lui-même marié
à Natacha. La pièce commence par l’anniversaire
d’Irina, un an après la mort de leur père,
marquant la fin du deuil et le début, croit-on,
d’une nouvelle vie. Celle des Prozorov s’avère
dominée par l’ennui et n’est rythmée que par
les visites des officiers venus de la garnison
voisine. Ils sont devenus peu à peu comme
des membres de cette famille atteinte du mal
de vivre. Un rêve habite cependant les trois
sœurs : retourner à Moscou, la ville de leur
enfance heureuse… Pas de héros, peu d’action,
cette pièce révolutionne le schéma classique
et met en scène des personnages sur le fil,
désespérés de n’avoir rien construit, rien entrepris.
Entre conversations absurdes et grands débats
philosophiques, entre mariages ratés
et désespoirs amoureux, Tchekhov nous parle
du temps qui passe et qui détruit les rêves,
de l’importance du travail et de l’indépendance,
de l’amour et de l’ennui.
Avec
Antoine Amblard
Brigitte Barilley
Christian Benedetti
Nicolas Buchoux
Christophe Carotenuto
Philippe Crubézy
Laurent Huon
Jean-Pierre Moulin
Lise Quet
Alix Riemer
Hélène Stadnicki
Hélène Vivies
Jouer La Cerisaie en vaudeville,
il n’y a rien d’une proposition
iconoclaste mais une invitation
suggérée par le texte même.
L’acte 4 doit être joué en temps réel…
Tchekhov demandait 20 minutes…
André Markowicz
Françoise Morvan
Librement adaptée par
Brigitte Barilley
Laurent Huon
Christian Benedetti
Mise en scène
Christian Benedetti
Avec la voix de
Jenny Bellay
Assistante
à la mise en scène
Laure Grisinger
Lumière
Dominique Fortin
Régie générale
Cyril Chardonnet
Machinerie
Antonio Rodriguez
Gravure sur bois
Éric Den Hartog
Sons
Wilfried Wendling
Production :
Théâtre-Studio / Compagnie
Christian Benedetti
Coproduction :
Les Nuits de Fourvière
Grand Lyon Métropole ;
Pôle Culturel d’Alfortville
Avec l’aide
à la production d’Art
dramatique Drac Île-deFrance et de l’ADAMI
Avec le soutien de
la Drac Île-de-France – Ministère de la Culture
et de la Communication,
du Conseil Régional
d’Île-de-France,
du Conseil Général
du Val-de-Marne
et de la ville d’Alfortville.
Avec la participation
artistique de l’ENSATT
Et pourtant c’est une pièce sur la mort.
Le blanc… les fleurs, les robes, l’avant-aube,
la bougie dans la blancheur du petit jour,
les paroles blanches, la fatigue et les housses
de la chambre des enfants, l’enfance enfermée
dans la brume ensoleillée de la cerisaie avec
ses arbres blancs… fantômes… femmes qui
comme les arbres splendides et stériles sont
vouées à ne jamais porter de fruits.
Le personnage principal, c’est la maison,
le domaine, la Russie qui est notre cerisaie dit
Trofimov. Les personnages sont inexistants, ils
n’importent que par leur relation avec la cerisaie.
Tout doit être toujours à côté, trop tôt, trop tard,
excessif ou insuffisant… depuis le train raté
au début et cette bougie inutile dans la lumière
de l’aube, jusqu’aux fiançailles manquées, aux
objets perdus, aux queues de billard cassées,
au domaine vendu, aux cerisiers abattus, aux
illusions projetées sur l’avenir qui le change
d’avance en ratage, une sorte de préfiguration
de la Russie réduite à la mendicité.
Cette pièce est abstraite comme une symphonie
de Tchaïkovski et il faut avant tout y percevoir
des sons : bruits, rythmes, leitmotiv, éclats,
dissonances, danses marionnettisées.
Et c’est ce trépignement qu’il faut entendre.
L’horreur pénètre les personnages insensiblement,
sans qu’ils s’en aperçoivent : « La cerisaie est
vendue ». Ils dansent. « Vendue ». Ils dansent.
Et comme ça jusqu’à la fin.
Comme une démangeaison. Une gaieté dans
les bruits de la mort. La pièce commence,
ils sont en retard… c’est demain… et demain…
demain… c’est déjà aujourd’hui !!!
Christian Benedetti
Stagiaire scénographie
Samuel Chochon
Construction mur
Éric Den Hartog
Antonio Rodriguez
23
Transformation(s)
2
La Mélancolie
des dragons
1er – 5 décembre
Grande salle
1 h 20
2
Transformation(s)
Je défends la notion d’amateurisme.
Tout le monde peut s’inventer un parc
d’attractions. Nous parlons du théâtre,
de la joie de la représentation, mais
aussi de la menace sourde et de la part
noire de l’humanité. J’ai aussi pensé aux
monstres et aux démons des tableaux
de Goya.
Conception,
mise en scène
et scénographie
Philippe Quesne
Philippe Quesne
Avec
Isabelle Angotti
Rodolphe Auté
Joachim Fosset
Cyril Gomez-Mathieu
Sébastien Jacobs
Victor Lenoble
Émilien Tessier
Gaëtan Vourc’h
Régie générale
Marc Chevillon
Régie lumière
Jean-Christophe
Soussi
Régie plateau
Joachim Fosset
Production de la reprise :
Nanterre-Amandiers – Centre dramatique
national
« Rien n’est grave, mais tout est sérieux, rien
n’est utile, mais tout semble absolument
nécessaire, tout est contingent mais surtout
minutieusement préparé. » Antoine de Baecque
Production du spectacle :
Vivarium studio
Un groupe de hard rockers mange des chips
dans une Citroën AX à l’arrêt, radeau échoué
au milieu d’un paysage de neige. Tout est
calme, le temps s’est arrêté à cause d’une tête
de delco défectueuse. Installés dans un état
cotonneux, les dragons et leurs chiens vont
rencontrer leur Blanche-Neige et déployer
pour elle un parc d’attraction minimal et multifonction. Un projecteur, une machine à fumée,
quelques perruques, Still loving you de Scorpions
joué à la flûte à bec : le merveilleux peut naître
de presque rien, à condition de se laisser
embarquer dans un rêve commun. La mélancolie
n’est pas seulement un spleen, elle peut aussi
engendrer des images fécondes. Philippe Quesne
travaille selon le principe du jeu de dominos :
la dernière scène d’un spectacle donne
la première scène du suivant, ouvrant un vaste
champ de réflexion. Le début de La Mélancolie
des dragons est né de la fin de L’Effet de Serge,
pièce dans laquelle le personnage inventait de
minuscules effets spéciaux dans son appartement.
La compagnie de Philippe Quesne, à présent
directeur du Théâtre Nanterre-Amandiers,
s’appelle Vivarium studio. Depuis son premier
spectacle, La Démangeaison des ailes, il plonge
ses acteurs dans un milieu et les regarde évoluer
à la manière d’un entomologiste.
Coproduction :
Wiener Festwochen – Vienne ; Hebbel am
Ufer – Berlin ; La Rose
des Vents – Scène
nationale de Lille
Métropole à Villeneuve
d’Ascq ; Nouveau
théâtre – Centre
dramatique national
de Besançon ;
Ménagerie de Verre – Paris ; Le Forum – Scène conventionnée
de Blanc-Mesnil ;
Le Carré des Jalles ;
Festival Perspectives
de Sarrebruck
Avec le soutien de
la Région Île-de-France
et du Parc de la Villette
Avec l’aide à la création
du Centre national
du théâtre
Création le 31 mai 2008
au Wiener Festwochen
(Autriche)
Sophie Joubert
27
La Journée
d’une rêveuse
(et autres
moments…)
8 – 12 décembre
Petit théâtre
1 h 30 environ
2
Transformation(s)
Son corps peut être voluptueux
ou repoussant, animal ou féminin,
lourd ou juvénile, sclérosé ou électrique,
charnel ou évanescent, désarticulé
ou aérien, pataud ou filiforme, un elfe
ou une bête. Marilú n’est pas possédée.
Elle est maîtresse d’elle-même tout
en feignant d’être possédée. Il y a un
fantôme qui s’empare d’elle et qui l’habite.
D’après La Journée
d’une rêveuse
et Rio de la Plata de
Copi
Adaptation
et mise en scène
Pierre Maillet
René de Ceccaty
Avec
Marilú Marini
Piano
Lawrence Lehérissey
Lumière
Bruno Marsol
Son
Manu Léonard
Costumes
Raoul Fernandez
Production :
Comédie de Caen – Centre dramatique
national de Normandie
Avec le soutien
du Théâtre des Lucioles – Rennes et du Centquatre
Paris
« Un matin, Jeanne prend une décision radicale :
jeter à la poubelle les nombreux réveils qui, tous
les jours, lui intiment l’ordre de faire le ménage
et la lessive… »
Ce projet est une commande faite à Marilú Marini
par le festival de Spoleto en Italie : faire quelque
chose sur Copi. Qu’elle a connu et qu’elle
a beaucoup joué, notamment avec Alfredo
Arias. Notamment l’inoubliable Femme assise,
pour la première fois incarnée sur une scène
de théâtre. Copi moi, je ne l’ai pas connu, mais
je l’ai beaucoup joué aussi, avec Marcial Di
Fonzo Bo et Élise Vigier. Copi, c’est pour Marilú,
autant que pour moi, un auteur emblématique,
important, un ami qu’on a toujours hâte
de retrouver et de découvrir, encore. Quand
elle m’a proposé de l’accompagner dans cette
nouvelle aventure, nous avons tout de suite
rêvé d’un récital, d’un piano et d’une forme
libre comme l’était notre « cher maître ». Et j’ai
tout de suite pensé à La Journée d’une rêveuse
comme point de départ. Terrain neutre pour
elle comme pour moi, inconnu du grand public.
Un beau poème théâtral, énigmatique
et méconnu, créé par Jorge Lavelli en 68 avec
Emmanuelle Riva dans le rôle-titre… Nous
partirons de cette Blanche-Neige plus proche
de Brigitte Fontaine que de Walt Disney, pour
visiter d’autres domaines, figures, personnages.
D’autres dessins « pour se dessiner sur scène »…
Et en miroir avec tout ce matériau poétique
et fictionnel, nous traverserons Rio de la Plata,
un texte inédit à ce jour, écrit en 1984.
La préface d’un roman qu’il n’a pas eu le temps
d’écrire, dans lequel Copi parle comme jamais,
de lui, de ses origines, de l’Uruguay,
de l’Argentine où il était interdit, de l’exil…
Et enfin il y aura des chansons. Un pianiste avec
elle, Lawrence Lehérissey, arrière-petit-fils
du grand Georges Méliès, accompagnateur
des films de son illustre aïeul.
Pierre Maillet
29
Fin de l’Histoire
Christophe Honoré
11 – 17 décembre
Grande salle
Coproduction TNT
Regardez… quand s’achève l’enfant
et que l’adulte n’est pas encore vraiment
là, c’est-à-dire entre quatorze et vingtquatre ans, l’homme jouit d’une sorte
de floraison. C’est chez lui la seule
période de beauté absolue. Il existe
dans l’humanité une réserve immortelle
de beauté et de charme qui est – hélas,
hélas ! – liée à la jeunesse.
D’après
Witold
Gombrowicz
Texte et mise en scène
Christophe
Honoré
Witold Gombrowicz
Avec
Jean-Charles Clichet
Sébastien Éveno
Julien Honoré
Erwan Ha Kyoon
Larcher
Élise Lhomeau
Annie Mercier
Mathieu Saccucci
Marlène Saldana
Scénographie
Alban Ho Van
Lumière
Kelig Le Bars
Création costumes
Marie La Rocca
Dramaturgie
et assistanat
à la mise en scène
Sébastien Lévy
Construction du décor
Atelier du Grand T
Production :
CDDB – Théâtre de
Lorient, Centre
dramatique national ;
Théâtre national de la
Colline ; TNT – Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées ;
Le Grand T – théâtre
de Loire-Atlantique ;
Maison des Arts
de Créteil
Avec la participation
artistique du
Jeune Théâtre National
Création en octobre
2015 au CDDB – Théâtre de Lorient – Centre dramatique
national
Lettre aux acteurs
L’immaturité, voilà notre programme.
Le mot contient à la fois la cible et la méthode
de ce nouveau projet. L’immaturité selon
Gombrowicz. Que faut-il entendre par là ?
Il est difficile de répondre rapidement.
Je pourrais vous dire que l’immature est celui
qui a renoncé à la forme, celui en devenir,
sans contours repérables. Il est le malléable,
l’inachevé permanent, celui qui persévère dans
l’incomplet. Un acteur qui refuse d’apprendre
son rôle mais se tient là, à la périphérie du
plateau, constamment attiré par ce qui s’y joue,
incapable de prendre forme dans la construction
du récit. Un acteur vacillant serait une image
assez juste de l’immaturité. Je pourrais vous dire
qu’à l’opposé, l’antidote, le contraire de l’immature
serait l’adulte. Celui qui sait, qui connaît son
portrait. Celui dont les autres peuvent expliquer
la psychologie et l’histoire. L’adulte tient droit,
dans son costume de personnage social,
il maîtrise ses masques. Un acteur véritable
qui donne la réplique et appuie sa voix et place
sa tête bien face aux spectateurs pour s’assurer
qu’on le comprend, qu’on a bien vu ce qu’il
racontait de lui.
Fin de l’Histoire serait ce combat-là, entre acteur
vacillant et acteur véritable. Entre l’immature
et l’adulte. Le combat se déploie sur quatre
tableaux différents, comme des champs de
bataille successifs. D’abord Witold et sa famille.
Puis Witold et les personnages historiques.
Ensuite Witold et les philosophes. Enfin Witold
et les poètes. Nous allons travailler le portrait
de groupe avec immature. Vous constituerez ces
groupes adultes que sont la Famille, l’Histoire,
la Philosophie et la Poésie. Vous métamorphosant
sans cesse, de « père » en Staline, de Staline
en Baudrillard, de Baudrillard en poète…
Des adultes mouvants et qui se renouvellent.
Des adultes qui cachent parfois derrière le masque
de la respectabilité, du savoir, des convenances,
une nature immature qui ne demande qu’à jaillir.
Christophe Honoré
31
Roberto Zucco
Bernard-Marie Koltès
13 – 16 janvier
Grande salle
1 h 30 (durée estimée)
Il faut que je parte parce que je vais
mourir. De toute façon, personne
ne s’intéresse à personne. Personne.
Les hommes ont besoin des femmes
et les femmes ont besoin des hommes.
Mais de l’amour, il n’y en a pas.
Avec les femmes, moi, c’est par pitié
que je bande. J’aimerais renaître chien,
pour être moins malheureux.
Mise en scène
Richard Brunel
in Roberto Zucco
Avec
Axel Bogousslavsky
Noémie
Develay-Ressiguier
Valérie Larroque
Babacar M’Baye Fall
Pio Marmaï
Laurent Meininger
Luce Mouchel
Tibor Ockenfels
Lamya Regragui
Samira Sedira
Thibault Vinçon
(distribution en cours)
Dramaturgie
Catherine
Ailloud-Nicolas
Scénographie
Anouk Dell’Aiera
Lumière
Laurent Castaingt
Son
Michaël Selam
Costumes
Benjamin Moreau
Assistante
à la mise en scène
Louise Vignaud
Production :
La Comédie
de Valence – Centre
dramatique national
Drôme-Ardèche
Coproduction en cours
Avec le soutien de
L’École de la Comédie
de Saint-Étienne / DIESE # Rhône-Alpes
Création à la Comédie
de Valence
le 12 novembre 2015
En même temps que le temps a disjoint Roberto
Zucco du fait divers qui l’a inspiré, il l’a libéré
de la problématique morale, de l’oscillation
forcément problématique entre sacralisation
du meurtrier et dénonciation de la monstruosité.
Le personnage éponyme est un rôle par essence
énigmatique et sans psychologie. Un intellectuel ?
Une bête sanguinaire ? Un enfant en mal
d’amour ? Seul le plateau le dira à condition
de ne pas faire de Roberto le centre névralgique
unique, face à de pâles figures qu’il instrumentalise, au gré des scènes, au gré du vent.
Roberto Zucco n’existe que dans sa rencontre
avec les autres. Sans eux, il est invisible. La pièce
est d’abord l’histoire d’un couple improbable,
la gamine et Zucco, un couple formé par le hasard
et aussitôt perdu. Au lieu du centre annoncé
par le titre, deux lignes donc. Deux rencontres,
deux points de jonction, en forme de début
et de fin, et au milieu, deux trajectoires, deux
courses folles, deux évasions, deux fuites
éperdues pour perdre l’autre et le retrouver,
pour se perdre et se trouver. Un road-movie
dans un miroir de poche. Un labyrinthe sans issue.
Et autour, la famille, ancrage pathologique
dont les deux héros tentent de se libérer.
En vain. Corps omniprésents. Corps suppliciés.
Corps condamnés.
Et au-delà encore, le quartier, le monde. Bêtise,
violence, incompréhension. Le monde est une
maison dont on ne peut s’enfuir.
Zucco retrouvera sur son chemin ses obsessions,
les images parentales qu’il a cru éliminer.
La gamine sera vendue par son frère. Il n’y a pas
d’issue pour le tragique de l’existence hormis
la mort.
Richard Brunel
33
Mickey le Rouge
D’après le roman
de Tom Robbins
13 – 16 janvier
Petit théâtre
2 h 30 environ
Coproduction TNT
1
Un monde nouveau
Traduction
et adaptation
Thomas Condemine
Adeline Picault
Mise en scène
Thomas Condemine
Avec
John Arnold
Éric Forterre
Lisa Kramarz
Céline Martin-Sisteron
Sylvie Milhaud
Grégoire Tachnakian
Et la participation de
Diva
Assistante
mise en scène
Pénélope Biessy
Scénographie
Charles Chauvet
Production :
TPN – Théâtre
Coproduction :
Comédie PoitouCharentes – Centre
dramatique national ;
Théâtre Dijon – Bourgogne – Centre
dramatique national ;
La Rose des Vents – Scène nationale
de Lille – Villeneuve
d’Ascq ; TNT – Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées
Lumière
Thierry Fratissier
Avec la participation
artistique du
Jeune Théâtre National
Son et vidéo
Thomas Sillard
Avec le soutien de la
Drac Poitou-Charentes
Maquillage et perruques
Catherine Saint Sever
Remerciements :
T2G – Théâtre de
Gennevilliers, Centre
dramatique national ;
Nouveau Théâtre
de Montreuil – Centre
dramatique national ;
La Colline – Théâtre
national
Costumes
Camille Vallat
Régie générale
Camille Faure
Production
Romain Picolet
Traduction
en Espéranto
Xavier Godivier
Création en mai 2015
dans le cadre du festival
Théâtre en Mai proposé
par Le Théâtre Dijon – Bourgogne – Centre
dramatique national
Aux US, en 80, Mickey le Rouge n’est
plus qu’un vague souvenir. Pourtant,
vingt ans plus tôt, en pleine guerre
du Vietnam, il était considéré par certains
comme un dangereux terroriste et par
d’autres comme un révolutionnaire.
Mais la vérité, c’est que Mickey posait
des bombes dans les bâtiments officiels
du gouvernement américain pour
la beauté du geste. Et c’était tout.
« Je ne suis pas un homme je suis de la dynamite. »
Bernard dit Mickey le Rouge brûle. Il brûle
comme le feu des Indiens autour duquel
on danse, on se rassemble, on se raconte.
Il brûle comme le café trop chaud sur la langue
et laisse une marque rouge assortie à ses
cheveux. Il brûle la vie par les deux bouts, le
cœur de Leigh-Cheri et son corps à lui, à coups
de clopes, d’alcool, de drogues et de mots.
Bernard dit Mickey le Rouge allume. Il allume
la discussion, la contestation, la contradiction
et le désir d’une jeune fille, princesse un peu
branque, écolo et pom-pom girl. Il allume avec
une allumette, il en a toujours dans sa poche.
Pas avec un briquet, avec une allumette. Alors
vient l’idée que c’est pour mieux se consumer,
oui d’accord, mais surtout pour éclairer plus
longtemps. Mettre le feu aux poudres, boum,
oui d’accord, mais avec une allumette, tout est
plus doux, gracieux, subtil, on prend le temps
de regarder, le temps de la « beauté ». Et puis
éclairer quoi au fond ?
Bernard dit Mickey le Rouge dynamite. Bernard
dit Mickey le Rouge est de la dynamite et il est
aussi un homme. C’est ce qui produit le vrai
sens poétique de ce texte. Comment, tout en
s’insurgeant, rester humain ? Comment rendre
compatible la contestation et la vie ?
Quels glissements de la politique à la poétique ?
Et de la poétique à la dialectique ?
Bernard dit Mickey le Rouge saute. Il saute
d’une idée à l’autre, d’un mot à l’autre, d’une
génération à la suivante, dans le vide et sans
jamais tomber. Mais surtout, il fait sauter
les bâtiments publics, les idées convenues, les
tabous, l’Histoire, les facs et les soutiens-gorge
trop encombrants. Il est cette bombe humaine
qui ne meurt pas dans l’explosion. Comment
rester vivant au milieu de ces décombres ?
Adeline Picault
35
Sur une île
21 – 29 janvier
Au théâtre Garonne
1 h 20 (durée estimée)
Création
Coproduction TNT
Mise en scène
et scénographie
Il faut maintenant inverser la loi
et modifier cet ordre où nous sommes
tenus. Notre histoire commence là.
Au nom des morts, nous nous remettons
à parler. Nous ne pardonnons pas.
Christophe Bergon
Camille de Toledo
Conception
Christophe Bergon
Camille de Toledo
Texte
Camille de Toledo
Avec
Laurent Cazanave
Mathilde Olivares
Dramaturgie
et assistanat
à la mise en scène
Enrico Clarelli
Costumes
Manuela Agnesini
Distribution en cours
Production :
lato sensu museum
Coproduction :
TNT – Théâtre national
de Toulouse
Midi-Pyrénées ;
théâtre Garonne
lato sensu museum est
subventionné au titre
de l’aide au projet par
la Drac Midi-Pyrénées,
le Conseil Régional
de Midi-Pyrénées,
le Conseil Général
de la Haute-Garonne
et la Ville de Toulouse.
Le texte est une
commande d’écriture
de la compagnie.
Spectacle accueilli
par le théâtre
Garonne et le TNT
Cette pièce est inspirée des événements qui
ont eu lieu sur l’île d’Utøya en Norvège lorsqu’en
juillet 2011, un homme armé, déguisé en policier,
a attaqué un camp de jeunes militants du parti
travailliste, tuant 69 jeunes activistes et blessant
des dizaines d’autres. Nous comprenons que
ce travestissement de l’ordre – Breivik revêtu
de l’uniforme de la police norvégienne sur lequel
était écrit « politi » / « police » – révèle un certain
état de nos sociétés européennes : un ordre
démocratique travesti où les polices ont décuplé
leurs capacités de répression et se sentent
en droit de tuer leurs citoyens.
La cause défendue par Breivik – un nouvel ordre
européen blanc, chrétien, viril, « libéré » de
l’Islam – est à l’œuvre, tendanciellement, dans
toute l’Europe, à travers les discours des partis
d’extrême droite. Le travestissement de l’ordre
et l’abus de pouvoir sont eux aussi en marche
par le maintien, partout, d’états d’exception
autorisant les régimes à user de moyens
de surveillance et de contraintes para-légaux.
Nous avons écrit cette pièce dans le souci
de révéler cet état tendanciel de l’Europe :
un espace de plus en plus réactionnaire obsédé
par des invasions imaginaires. Nous avons
souhaité ainsi ouvrir les yeux de nos concitoyens
sur les conditions matérielles de ce nouvel
ordre vers lequel nous avançons sans parfois
nous en rendre compte.
Sur une île est donc moins une pièce à propos
d’Utøya qu’un portrait de l’Europe contemporaine.
La pièce met en scène des personnages
de fiction – un frère et une sœur – en les mêlant
à une réalité documentaire : celle du raid
meurtrier d’un militant d’extrême droite
au début du 21e siècle.
Nous avons conscience de l’impossibilité,
par le théâtre, de dire l’intensité de la peine,
du manque, qu’a causé le raid de Breivik pour
tous les proches et les familles des victimes.
Nous avons donc assumé qu’il s’agit, ici, d’une
fiction nourrie de la réalité et non de la réalité
elle-même.
Camille de Toledo
37
Six personnages
en quête d’auteur
Luigi Pirandello
27 – 30 janvier
Grande salle
1 h 50
2
Transformation(s)
Je m’intéresse autant aux défis posés
par la pièce quant à la mise en œuvre
du « théâtre dans le théâtre » qu’à
la nécessité artistique de représenter
le drame terrible des personnages,
la tentative douloureuse d’en rendre
toute la violence avec les armes de l’art.
Traduction
François
Regnault
Mise en scène
Emmanuel
Demarcy-Mota
Emmanuel Demarcy-Mota
Avec
Hugues Quester
Alain Libolt
Valérie Dashwood
Sarah Karbasnikoff
Stéphane Krähenbül
Walter N’Guyen
Céline Carrère
Charles-Roger Bour
Olivier Le Borgne
Sandra Faure
Gaëlle Guillou
Gérald Maillet
Pascal Vuillemot
Jauris Casanova
Une petite fille
Assistant
à la mise en scène
Christophe Lemaire
Scénographie
et lumière
Yves Collet
Assisté de
Nicolas Bats
Thomas Falinower
Musique
Jefferson Lembeye
Costumes
Corinne Baudelot
Assistée de
Élisabeth Cerqueira
Melisa Leoni
Anne Yarmola
Maquillages
Catherine Nicolas
Production :
Théâtre de la Ville – Paris
Coproduction :
Les Théâtres de la ville
de Luxembourg
J’ai la vieille habitude de donner audience,
tous les dimanches matin, aux personnages
de mes futures nouvelles.
Cinq heures, de huit à une heure de l’après-midi.
Il m’arrive presque constamment de me trouver
en mauvaise compagnie. Je ne sais pourquoi,
je vois généralement accourir à ces audiences
les gens les plus mécontents qui soient, ou
accablés de maux étranges et empêtrés dans
des cas tout à fait spécieux et auxquels il est
vraiment pénible d’avoir affaire.
Pour les écouter, je me fais une raison, je les
interroge de bonne grâce, je prends note des
noms et des conditions de chacun, je tiens compte
de leurs sentiments et de leurs aspirations.
Il convient tout de même d’ajouter que, pour
mon malheur, je ne suis pas homme à me
contenter facilement. Raison, bonne grâce, bien,
mais je n’aime pas être dupé. Et je tiens
à pénétrer au fond de leur pensée par une longue
et subtile investigation. Or il advient qu’à certaines
de mes questions plus d’un prenne ombrage,
se cabre et se rebiffe furieusement, car il lui
semble probablement que je prends goût à
démonter la gravité avec laquelle il s’est présenté.
Patiemment, de bonne grâce, je m’ingénie
à faire voir et toucher du doigt que ma position
n’est pas superflue, car on a tôt fait de se vouloir
de telle ou telle façon, le hic est de pouvoir être
ce que nous voulons. Là où ce pouvoir fait
défaut, cette volonté apparaît forcément ridicule
et oiseuse. Impossible de le leur faire admettre.
Alors, moi qui au fond ne manque pas de cœur,
je les prends en pitié. Pourtant est-il possible
de prendre en pitié certaines misères, sinon
à la condition d’en rire ?
Eh bien, les personnages de mes nouvelles
s’en vont clamant de par le monde que je suis
un écrivain d’une cruauté inouïe et impitoyable.
Il faudrait un critique de bonne volonté pour leur
montrer quelle compassion il y a sous ce rire.
Mais où sont aujourd’hui les critiques de bonne
volonté ?
Luigi Pirandello
39
De passage
Stéphane Jaubertie
27 – 30 janvier
Petit théâtre
1 h
Jeune public
à partir de 9 ans
Dans les contes, on le sait, les histoires
sont cruelles et mettent des mots
sur les sujets que l’on n’ose prononcer
entre adultes et enfants. Ils ont été
écrits pour cela, pour faire peur à la vie,
pour mieux affirmer d’être là, bien en vie
face au monde.
Conception
et mise en scène
Johanny Bert
Johanny Bert
Avec
Maxime Dubreuil / Ludovic Molière
Laëtitia Le Mesle
Christophe Luiz
Cécile Vitrant
Assistant
à la mise en scène
Thomas Gornet
Scénographes associés
Éric Charbeau
Philippe Casaban
Objets, accessoires
et marionnettes
Judith Dubois
Amandine Livet
Création lumière
David Debrinay
Création sonore
François Leymarie
Régie son
Simon Muller
Coproduction :
Le Fracas – Centre
dramatique national
de Montluçon ;
Les Tréteaux de France – Centre dramatique
national
Le texte est paru
aux éditions Théâtrales
en 2013, collection
« Répertoire
contemporain ».
De passage est un voyage guidé par un homme.
Face à nous, un acteur est debout, devant une
grande toile blanche. Il dit : « Il n’y a que trois
jours importants dans la vie d’un homme : hier,
aujourd’hui et demain. »
Et les images surgissent pour nous convier
à découvrir une aventure dans laquelle rien n’est
sombre, tout est lumineux, fluorescent, éclatant
de vitalité. Petit à petit, les silhouettes de
l’enfant, de la mère, de l’oiseau… deviennent de
moins en moins lointaines et le corps des
acteurs se révèle plus concret, plus coloré,
parfois graphique, comme dans un album.
Pour Johanny Bert, les enfants sont « les princes
curieux de notre monde, dévoreurs de découvertes multiples » ; il met en scène cette pièce
de Stéphane Jaubertie dans un théâtre d’images
et de mots, un théâtre d’ombre et de lumière,
un théâtre-récit.
Ce beau conte d’aujourd’hui évoque avec
délicatesse, sensibilité et responsabilité
la fragilité de notre monde et ses passages :
passage d’une mère à une autre, passage
d’un hiver à un autre, passage de l’enfance
à l’âge adulte. Cet homme debout, passeur
et confident, nous parle à la fois de ce qui
nous fait peur et de ce qui nous grandit, en
nous invitant à ce voyage imaginaire.
Régie lumière
Gilles Richard
41
1 heure 23' 14"
et 7 centièmes
Jacques Gamblin
Deux hommes qui ont en commun
le besoin de l’action, du mouvement et
de la dépense physique. Gamblin, dans
des championnats de courses sur piste
et le tout-terrain des cross-country et
Lefèvre sur les terrains de hand-ball.
Ce plaisir d’en découdre avec soi-même
ou avec l’autre s’est transformé, a quitté
les vestiaires, le gymnase, les stades,
pour rejoindre la loge, le studio, la scène.
Un spectacle de et avec
Jacques Gamblin
Bastien Lefèvre
Chorégraphie
et sélection musicale
Bastien Lefèvre
Assistante
à la mise en scène
Domitille Bioret
Assistante
à la chorégraphie
Catherine Gamblin
Lefèvre
Lumière
Laurent Béal
Scénographie
Alain Burkarth
Costumes
Marilyne Lafay
Staff d’entraînement
Anne Bourgeois
Yannick Hugron
Régie générale
et régie lumière
Pierre Marteau
Régie son
Marc de Frutos
Production et diffusion
Françoise Lebeau
Assistée de
Valérie Saliou
3 – 6 février
Grande salle
1 h 23' 14" 7"'
Production :
Productions du dehors
Coproduction :
la Maison de la Culture
d’Amiens ; le Théâtre – Saint-Nazaire ;
CNCDC – Châteauvallon ;
Espace Malraux – Scène
nationale de Chambéry
et de la Savoie ;
la Coursive – Scène
nationale de La Rochelle ;
Bonlieu – Scène nationale
d’Annecy ; le Théâtre
Anne de Bretagne – Vannes ; L’Arc – Scène
nationale du Creusot ;
l’Archipel – Granville ;
Théâtre municipal – Coutances ; le Radiant – Bellevue-Caluire ;
le Forum – Fréjus ;
le Théâtre de Villefranchesur-Saône ; Maison
des Arts – Thonon-Evian ;
le CentQuatre Paris
dans le cadre
de son programme
de résidence
Remerciements à
la compagnie Catherine
Diverres et au TAB pour
la mise à disposition
du Studio 8
Va ! Passe et va ! Va ton chemin. Va bien ! Fais
ta route, dans le bon sens. Pas d’alternative.
De l’avant, toujours ! Si tu te retournes c’est pour
reprendre un peu d’élan, rien d’autre !
Je continue la belle route avec Bastien Lefèvre,
danseur dans le spectacle Tout est normal mon
cœur scintille. Énergie et complicité sans faille.
Nous remettons ça sur le tapis, en duo cette fois.
Le thème de la relation entre un coach et un
sportif nous a emportés ailleurs, plus loin, plus
large. Quand le chronomètre s’arrête, quand
la performance s’échappe, que la victoire
se transforme, que la ligne blanche s’estompe
et que le mouvement se libère et s’allège.
Qui révèle qui et qui transmet quoi ? 25 ans
séparent ces deux hommes qui tentent d’aller
au bout des choses, qui cherchent la limite
et la font reculer à mains nues.
Chercher, douter, tenter, trouver, sans oublier
d’en rire… Moteur deux temps, je te tire, tu me
pousses. Je te pousse, tu me tires. Des coups de
gueule, du trivial, de l’obsession, de la rébellion,
du courage, de la saccade et de la douceur,
des mots et du mouvement, de l’humour et de
l’absurde… Il y a tout cela dans la relation
complexe, riche et sans concession, entre ces
deux hommes, associés, engagés ensemble
pour travailler le muscle et le mental.
Le chemin est long et difficile, passionné
et passionnant, vers l’équilibre, fut-il hésitant,
tremblotant, bouleversant… Parfois, il dure.
Coaching, training, transmetting, et blowing
surtout, blowing in the wind !
Jacques Gamblin
43
À la musique
3
Histoire de Babar,
le petit éléphant
2 – 13 février
Studio
30 minutes
Jeune public
à partir de 5 ans
3
Reprise
Production TNT
À la musique
« Dans la grande forêt, un petit éléphant
est né, il s’appelle Babar… Sa maman
l’aime beaucoup. Pour l’endormir
elle le berce avec sa trompe en chantant
tout doucement… »
Musique
Francis Poulenc
Texte
Jean de Brunhoff
Réalisation
Agathe Mélinand
Avec
Eddy Letexier
Piano
Charles Lavaud
Lumière
Michel Le Borgne
Réalisation des décors
Ateliers du TNT
sous la direction de
Claude Gaillard
Réalisation
des costumes
Ateliers du TNT
sous la direction de
Nathalie Trouvé
Production :
TNT – Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées
Le spectacle a été créé
le 9 décembre 2014
au TNT.
Babar, c’est pour moi, le roi des animaux de mon
enfance, je me souviens de l’émerveillement
de mes cinq ans et combien j’adorais ça…
Je me souviens du livre-disque rangé à côté
des Mozart et Chopin racontés aux enfants,
je me souviens de la voix de Pierre Fresnay
et de Poulenc, lui-même, qui l’accompagnait
au piano… Je me souviens surtout de l’histoire
merveilleuse du petit éléphant, de sa maman,
de Céleste, de la vieille dame, du vieux roi
éléphant… Je me souviens comme Babar était
bien habillé quand, sur le dessin, il posait pour
la photo… Évidemment, à l’époque, je ne savais
pas ce qu’était le colonialisme… J’avais des
excuses, j’étais beaucoup trop petite. Ce que
j’aimais, moi, c’était la musique… et ce fut,
sans aucun doute, mon premier contact avec
celle de Poulenc. Est-ce pour cela que j’ai tant
aimé, par la suite, le Dialogue des carmélites ?
Mais c’est pour le moins une autre histoire…
Revenons plutôt à Babar qui a grandi et qui
joue maintenant avec les autres enfants
éléphants et remercions surtout la petite nièce
de Francis Poulenc qui a eu la bonne idée
de déposer les Aventures de Babar sur le pupitre
de son piano…
Avec Charles Lavaud – instigateur de ce petit
spectacle – au piano et Eddy Letexier nous allons
donc vous raconter notre Histoire de Babar qui,
de la forêt jusqu’à Paris, avec nous, avec vous,
voyage au long cours sur l’écriture ronde
de Jean de Brunhoff et la musique claire
de Francis Poulenc.
Agathe Mélinand
47
Les Nibelungen
Fritz Lang
La Mort de Siegfried
8 février, 144 min
La Vengeance
de Kriemhild
9 février, 122 min
3
Grande salle
À la musique
Ciné-concert
Musique improvisée
au piano par
Jean-François Zygel
1924.
Allemagne.
Version colorisée,
restauration,
Fondation FriedrichWilhelm-Murnau.
Scénario
Thea von Harbou
Partie 1
La Mort de Siegfried
Effets spéciaux visuels
Walther Ruttmann
Ernst Kunstmann
Avec
Paul Richter
Margarethe Schön
Hanna Ralph
Theodor Loos
Hans Adalbert
Schlettow
Bernhard Goetzke
Erwin Biswanger
Georg John Schmied
Partie 2
La Vengeance
de Kriemhild
Avec
Frida Richard
Margarethe Schön
Rudolf Klein-Rogge
Theodor Loos
Hans Carl Müller
Erwin Biswanger
Hans Adalbert
Schlettow
Rudolf Rittner
Bernhard Goetzke
Fritz Alberti
Images
Carl Hoffmann
Günther Rittau
Photographie
de plateau
Horst von Harbou
Décors
Otto Hunte
Erich Kettelhut
Karl Vollbrecht
Costumes
Paul Gerd Guderian
Änne Willkomm
Maquillage
Otto Genath
Montage
Paul Falkenberg
Siegfried, fils du roi de Xanten,
se forge une épée magique, triomphe
par la ruse d’un terrifiant dragon, devient
invulnérable en se baignant dans son
sang et s’empare du trésor des nains,
les Nibelungen… C’est de l’épopée
originale, plutôt que de l’œuvre
de Wagner, que s’inspire Fritz Lang.
Jean-François Zygel invente pour nous
la musique des légendes et des mythes.
Conçu entre 1922 et 1924 par Fritz Lang
et son épouse Thea von Harbou, le scénario
des Nibelungen s’inspire, tout comme Wagner
pour son Ring des Nibelungen (1876), de la
mythologie nordique, mais les deux visions
de cette épopée sont loin d’être semblables.
Ainsi la mort de Siegfried dans le film
diffère-t-elle singulièrement de celle
du Ring en se prolongeant par la vengeance
de Kriemhild.
La stylisation de la mise en scène, des décors,
des costumes, la direction d’acteurs témoignent
de cette approche. À l’époque, six mois furent
nécessaires pour préparer les décors et les
costumes, installer dans les studios de Babelsberg
une forêt artificielle avec des arbres de neuf
mètres de haut et construire un dragon de vingt
et un mètres de long dont les mouvements
paraissaient naturels… Lors de sa sortie,
le premier volet du diptyque resta pendant des
semaines à l’affiche des plus grandes salles
européennes, les critiques furent dithyrambiques.
Il a fallu plus de quatre ans aux équipes de
la Fondation Murnau pour mener à bien
la restauration des Nibelungen. Après des années
de recherche, dix-huit copies d’époque ont été
retrouvées puis comparées et étudiées image
par image. On avait l’habitude de voir le film
en noir et blanc ; aujourd’hui, il se présente sous
un aspect colorisé selon une technique datant
de l’époque du muet (immersion dans un bain
de couleur). Cette nouvelle restauration permet
de retrouver la qualité photographique de ce
chef-d’œuvre du « clair-obscur » dû au talent
du directeur de la photo Carl Hoffmann, et donne
une idée de la puissance esthétique et visuelle
du film qui a emballé la critique.
49
M.M.O.
10 – 13 février
Petit théâtre
30 minutes
Jeune public
à partir de 5 ans
3
À la musique
Dans les tréfonds de nos croyances
païennes, au creux de nos rêves, un
espace idéalisé demeure, où l’alchimie
des différents éléments de notre
monde se situe au cœur d’un équilibre
simple et ténu, poétique…
Musique
« Ma Mère l’Oye »
Maurice Ravel
Chorégraphie
et costumes
Lionel Hoche
Danse
Quentin Baguet
Céline Debyser
Laurianne Madelaine
Vidéo
Claudio Cavallari
Lumière
Nicolas Prosper
Production :
Cie Lionel Hoche – Association MéMé
BaNjO ; Centre des Arts
d’Enghien-les-Bains
La Cie Lionel Hoche
est soutenue par
le Conseil Départemental
de la Seine-Saint-Denis
dans le cadre de sa
résidence à Pierrefittesur-Seine et Villetaneuse.
Elle reçoit le soutien de
la Drac Île-de-France – Ministère de la Culture
et de la Communication.
Le spectacle M.M.O. mélange avec délectation
danse, musique et vidéo pour créer une œuvre
originale, véritable réinterprétation contemporaine d’un conte de fée du temps passé écrit
en 1697 par Charles Perrault. Pour cela, Lionel
Hoche met en jeu des paysages symboliques,
mystérieux et très colorés plongeant le jeune
spectateur dans un univers plastique et chorégraphique à la fois détonant et ludique.
Cette féérie, servie par une tribu de créatures
fantastiques, développe une poétique de
l’imaginaire. Au final, on assiste à une fantaisie
toute onirique qui allie les technologies
numériques à l’artisanat des corps dansants,
tout en poussant l’œuvre sur un terrain
fantasmagorique empruntant aux univers
de la B.D. ou de l’animation.
M.M.O., dansé sur la musique de Maurice Ravel,
explore une mythologie contemporaine à partir
du conte « Ma Mère l’Oye » et propose
aux enfants un monde poétique dans lequel
la dimension ludique est omniprésente, au milieu
d’images d’une nature sylvestre fantastique
en perpétuelle métamorphose.
Perrault qui est un des premiers, sinon le premier,
à édulcorer les contes populaires, dont les
versions d’origine sont bien plus crues, trouve
ici une réinterprétation moderne qui continue
de nous révéler ce qu’il y a d’universel dans
ces histoires mystérieuses.
51
La Cantatrice
chauve
Anti-pièce
Eugène Ionesco
3 – 26 mars
Grande salle
Création
Production TNT
2
Transformation(s)
M. Smith (avec son journal) :
– Il y a une chose que je ne comprends
pas. Pourquoi à la rubrique de l’état
civil, dans le journal, donne-t-on toujours
l’âge des personnes décédées
et jamais celui des nouveau-nés ?
C’est un non-sens.
Mme Smith :
– Je ne me le suis jamais demandé !
Mise en scène, décors
et costumes
Laurent Pelly
in La Cantatrice chauve
Avec
Georges Bigot
Christine Brücher
Alexandra Castellon
Charlotte Clamens
Jérôme Huguet
Régis Lux
Lumière
Michel Le Borgne
Son
Joan Cambon
Conseil artistique
Agathe Mélinand
Assistante
à la mise en scène
Sabrina Ahmed
Réalisation
des costumes
Ateliers du TNT
sous la direction de
Nathalie Trouvé
Réalisation des décors
Ateliers du TNT
sous la direction de
Claude Gaillard
Production :
TNT – Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées
Coproduction :
Proarti
Avec le soutien
de la Caisse d’Épargne
Midi-Pyrénées
Il y a, chez Ionesco, une vision fondamentalement
pessimiste, quasi nihiliste de l’humanité.
Mais cela est dit avec une santé, une énergie,
une jubilation de surhomme ; avec une invention
quasi juvénile. Ce théâtre joue en permanence
entre drame et burlesque. De tous les auteurs
que j’ai mis en scène, c’est un de ceux qui va
le plus loin dans la noirceur et le plus loin dans
la folie comique. Ionesco est un écrivain
des extrêmes.
Dans La Cantatrice chauve, l’absurde est
le moteur et le vecteur de la pièce. Ionesco se
livre à une expulsion jubilatoire du fatras des
mots et invente un monde où les personnages,
confortablement installés dans leurs certitudes
et leur sécurité, ne pensent plus et ne s’expriment
plus que par lieux communs. Dans un environnement familier, Madame et Monsieur Smith
reçoivent Monsieur et Madame Martin ou vice
versa. La Cantatrice décortique la mécanique
du quotidien et révèle le vide, l’absurdité
du langage et la vacuité du rituel bourgeois.
La pièce fut créée il y a plus de cinquante ans
avec la naissance du théâtre de l’absurde.
Aujourd’hui, nous essaierons de nous interroger
sur ce qui reste de « l’absurde » dans la société
contemporaine et de replacer l’extravagante
banalité des mots de cette fantastique machine
à jouer, cette « comédie de la comédie »
dans un monde proche où nous puissions
nous reconnaître.
Laurent Pelly
53
Riquet
Antoine Herniotte
Charles Perrault
Mise en scène
Laurent Brethome
Assistante
à la mise en scène
Anne-Lise Redais
Collaborateur
graphique, plasticien
live painting
Louis Lavedan
Interprétation musicale
Antoine Herniotte ou
Emmanuelle Rossi
Régie générale
Clémentine Pradier
Créateur son
Antoine Herniotte
Créateur lumière
David Debrinay
Assistante
à la création lumière
Clémentine Pradier
Scénographe
et costumier
Rudy Sabounghi
Sous le regard
bienveillant de
Joël Jouanneau
Jeune public
à partir de 10 ans
C’est l’histoire d’un prince et de deux
princesses. Et d’un roi pressé de marier
ses filles pour se débarrasser de sa
couronne. Mais le prince est né vilain
et les deux princesses du pays voisin
sont pour l’une belle et stupide,
pour l’autre laide et formidablement
intelligente. Dilemme pour le moins
cornélien !
Adaptation libre du conte
Riquet à la Houppe de
Avec
Dominique Gubser
François Jaulin
Yasmina Remil
9 – 12 mars
Petit théâtre
1 h
Production :
La Fabrique
de Dépaysement
Production déléguée :
Les Scènes du Jura – Scène nationale
Coproduction :
Théâtre Am Stram Gram
Centre international de
création pour l’enfance et
la jeunesse de Genève ;
Château Rouge – Scène conventionnée
d’Annemasse
dans le cadre du projet
transfrontalier
La Fabrique de
Dépaysement soutenu
par le programme
INTERREG IV A FranceSuisse 2007 – 2013
cofinancé par le Fonds
européen de développement régional et la
Confédération Suisse ;
Scènes de Pays dans
les Mauges – Scène
conventionnée
« Artistes en territoire » ;
Le menteur volontaire
« Il était une fois, dans un royaume fort lointain,
une reine qui accoucha d’un enfant très laid.
Mais une fée qui se trouvait à sa naissance dit
à la reine que, bien que son fils soit laid, il aurait
beaucoup d’esprit et pourrait en faire part
à sa bien-aimée. » C’est ainsi que commence
le conte de Charles Perrault.
C’est avec le désir de questionner aujourd’hui
la notion du beau que Laurent Brethome
transpose l’histoire de Riquet à la Houppe et
pose la question : est-il vrai que l’amour donne
esprit et beauté à tout ce qu’il touche ?
Sur le plateau, un mur de papier blanc prend
toute la largeur de la scène et constitue le
support aux images, en live painting, de Louis
Lavedan. Riquet sera une rature, parfois une
tache, son visage sera parfois gommé, son
corps effacé. Une manière de ne pas répondre
à la question de la laideur ou de la beauté.
Pour adapter Riquet à la Houppe à la scène,
l’auteur fait le choix fondateur de moduler
les éléments du conte vers des révélations par
l’expérience vécue plutôt que par la conscience
de la prédestination. Pour cela, il suffit que
la fée rassure la mère de Riquet en lui conférant
ce pouvoir, que le public le sache, mais que
ce pouvoir reste secret et que Riquet n’en ait
pas conscience.
Le menteur volontaire
est en convention
avec le Ministère
de la Culture et de la
Communication – Drac
Pays de la Loire, la Ville
de La Roche-sur-Yon
et le Conseil régional
des Pays de la Loire.
Elle reçoit également
le soutien du Conseil
général de Vendée.
55
ad noctum
Christian Rizzo poursuit sa quête
de la beauté avec deux interprètes de
prédilection et un clin d’œil du côté
des nouvelles technologies. Ici, il offre
un second souffle aux danses de couple,
tango et autres dans une vision sans
nostalgie qui met en valeur les qualités
exceptionnelles de ses deux danseurs.
Chorégraphie,
scénographie
Christian Rizzo
Projet pour danse,
images de synthèse,
lumière
et environnement
électronique
Avec
Kerem Gelebek
Julie Guibert
Musique
Pièces pour piano
Chopin et Satie
(plus environnement
électronique)
Nicolas Davos
Pénélope Michel
Création lumière
Caty Olive
Images de synthèse
Iuan-Hau Chiang
15 – 18 mars
Petit théâtre
1 h environ
Production déléguée :
l’association fragile
Coproduction :
Lieu Unique – Nantes ;
TU – Nantes ;
Les Spectacles Vivants – Centre Pompidou – Paris ; Centre chorégraphique national
de Tours ; Pôle Sud CDC
en préfiguration – Strasbourg ; MC2 – Maison de la Culture
de Grenoble ; Lux – Scène nationale
de Valence (en cours)
Spectacle coréalisé
avec le Centre
de Développement
Chorégraphique
Toulouse / Midi-Pyrénées
Dans le cadre du Festival
International CDC
Christian Rizzo, désormais familier du public
toulousain, fait son retour au TNT avec une
variation sur la danse de couple. Et quel couple !
Madame s’appelle Julie Guibert rencontrée au
Ballet de l’Opéra de Lyon pour laquelle il avait
signé un incroyable solo, b.c, janvier 1545,
fontainebleau, Monsieur c’est Kerem le
Magnifique, Kerem Gebelek, interprète depuis
2008 de toutes les pièces du nouveau directeur
du Centre chorégraphique de Montpellier. Ces
deux interprètes, au top de leur art, constituent
le tandem rêvé pour ce projet. De la nostalgique
danse de couple, Rizzo va tracer, avec ad noctum,
une autre conception du duo, faite de précision,
de poésie dans un univers, comme toujours,
visuellement très raffiné. Au centre du plateau,
un totem, monolithe, tour à tour grotte pour
un éloge de l’ombre ou source lumineuse, s’invite
comme protagoniste pour amplifier les actions
dansées et leur offrir une autre dimension. Côté
musical, les Nocturnes de Chopin ou de Satie
vont être ré-interprétées par Pénélope Michel
et Nicolas Davos.
Sont également conviés Caty Olive, fidèle
en magie lumière et Iuan-Hau Chiang, artiste
taïwanais qui travaille l’image de synthèse pour
un dialogue virtuel avec l’écriture de la danse
que l’auteur annonce « faite de jaillissements
nerveux et de retenues au bord de l’évanouissement ». Cette tendance à s’associer avec
des artistes maîtrisant les nouvelles technologies
a ouvert, pour Rizzo, des possibilités inexplorées
de poésie et d’expériences rétiniennes. Plus que
jamais, le chorégraphe s’annonce comme grand
rassembleur de talents et affirme sa conception
de la scène comme surface à sculpter par tous
les moyens actuels au service du mouvement.
Annie Bozzini
57
Lisbeth Gruwez
dances Bob Dylan
Elle est une danseuse de haut vol,
Bob Dylan est… Bob Dylan et Lisbeth
Gruwez a décidé d’unir sa danse
aux célèbres couplets de l’homme
qui fredonne à l’oreille de ses fans.
Une manière très personnelle d’évacuer
la mélancolie dans la fluidité d’une
gestuelle aussi fine que précise.
Conception, interprétation
Lisbeth Gruwez
Maarten
Van Cauwenberghe
Chorégraphie
Lisbeth Gruwez
Musique
Bob Dylan
Création lumière
Harry Cole
Scénographie
Marie Szersnovicz
22 – 24 mars
Petit théâtre
45 minutes
Coproduction :
Rencontres chorégraphiques internationales
de Seine-Saint-Denis ;
Ballet du Nord ; Théâtre
d’Arras – Tandem ArrasDouai ; Les Brigittines ;
Theater Im Pumpenhaus
and Troubleyn ; Jan Fabre
Avec le soutien de
NONA, KVS & Vlaamse
Gemeenschap
Diffusion :
Key Performance
Spectacle coréalisé
avec le Centre
de Développement
Chorégraphique
Toulouse / Midi-Pyrénées
Dans le cadre du Festival
International CDC
On a connu Lisbeth Gruwez dans la troupe
des guerrières de la beauté de Jan Fabre qui,
plus tard, lui fit don d’un solo resté dans
les mémoires. On y voyait en effet la danseuse
évoluant dans une mare d’huile d’olive.
Lorsqu’elle se lança dans ses propres chorégraphies, Lisbeth nous a enchantés avec un solo
qui depuis a fait le tour du monde ; dans une
gestuelle au scalpel elle restituait l’état corporel
des orateurs inspirés, dictateurs ou autres.
Elle revient aujourd’hui avec une proposition
toute simple : Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan.
La pièce l'est aussi : Maarten Van Cauwenberghe,
complice habituel de la chorégraphe
et danseuse, passe plusieurs titres du chanteur
sur de vieux vinyles, tandis que Lisbeth Gruwez
danse, seule en scène, en simple tunique
blanche, instaurant parfois de très légers
décalages entre le départ d'une chanson
et celui du mouvement. Parfois, ils dialoguent
silencieusement, unis dans leur écoute commune
de ces chansons des années 60. Lisbeth Gruwez
y voit d'ailleurs une métaphore de l'amitié.
En effet, celle-ci détestait la musique de Bob
Dylan avant de l'apprécier grâce à l'amour que
Maarten Van Cauwenberghe lui porte, lui qui
est un fan de toujours : « Les amis ouvrent un
monde devant nous, ils bousculent nos habitudes,
nous emmènent vers d'autres lieux, que l'on
n'aurait peut-être jamais trouvés tout seul ».
Il en résulte une pièce d'une grande douceur,
épurée et mélancolique, et qui possède une
forme de grâce liée à l'aisance et la fluidité de
la danse, au minimalisme du dispositif.
Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan évoque ainsi
les fins de soirée où la plupart des invités sont
partis et où seul reste sur la piste, solitaire,
quelqu'un qui poursuit, inébranlable et entêté,
son dialogue intérieur avec la musique.
À la différence près que celle qui reste ici dans
la lumière est une prodigieuse interprète, habitée
par une forme d'évidence. La pièce apparaît
alors comme un éloge de la dilution dans
laquelle Lisbeth Gruwez livre une matière brute
et aérienne, une invitation planante au voyage.
Annie Bozzini
59
Weaving chaos
Elle incarne la relève de la danse
au Portugal, Tânia Carvalho en a hérité
un style très personnel où baroque et
grotesque trouvent leur place. Elle rend
hommage à Ulysse dont l’application
à déjouer les pièges et à reprendre
espoir éternellement se transforme ici
en allégorie du travail du danseur.
Chorégraphie
Tânia Carvalho
Avec
Ferreira de Almeida
Luiz Antunes
Allan Falieri
Catarina Felix
Luís Guerra
Leonor Hipólito
Maria João Rodrigues
André Santos
Bruno Senune
Antón Skrzypiciel
Petra Van Gompel
Cláudio Vieira
Gonçalo
Musique
Ulrich Estreich
Costumes
Aleksandar Protic
Création lumière
Zeca Iglésias
Scénographie lumière
et photographies
promotionnelles
Jorge Santos
31 mars et 1er avril
Grande salle
1 h
Production :
Tânia Carvalho
Production
(jusqu’au 14 décembre) :
Sofia Matos ;
Bomba Suicida
Coproduction :
Les Subsistances – Lyon ;
Biennale de la Danse
de Lyon ; Théâtre
de la Ville avec Les
Spectacles vivants
Centre Pompidou – Paris ; Maria Matos Teatro
Municipal – Lisboa ;
Centro Cultural Vila
Flor – Guimarães ;
O Espaço do Tempo – Montemor-O-Novo ;
Teatro Viriato – Viseu
Résidence :
Les Subsistances ;
O Espaço do Tempo ;
Materiais Diversos – Centro Cultural do
Cartaxo ; Hellerau – European Center
for the Arts Dresden
Spectacle coréalisé
avec le Centre
de Développement
Chorégraphique
Toulouse / Midi-Pyrénées
Dans le cadre
du Festival
International CDC
Tânia Carvalho, nouvelle icône de la danse
portugaise, aime les projets ambitieux. En 2011
elle signait Icosahedron pour une vingtaine
d’interprètes, succès récompensé par un award
du meilleur spectacle au Portugal. Après quelques
pièces dans lesquelles elle se mettait seule en
scène, elle revient avec une interprétation très
personnelle de l’Odyssée qui a fait sensation
à la dernière Biennale de Lyon. Weaving chaos
transpose le voyage d’Ulysse en langage
chorégraphique dans une sorte de ballet
où toutes les actions romantiques laisseraient
la place à des actions violentes et furieuses.
Les douze interprètes, danseurs classiques
ou contemporains, comédiens sont embarqués
dans cette aventure, avec une intensité qui
conduit, par le prisme du mouvement et des
rythmes à des états d’épuisement extrêmes.
Impossible alors de ne pas songer à l’immense
fatigue de l’homme qui attendit dix ans
de retrouver Ithaque sur la ligne d’horizon.
Les mouvements de la mer ont inspiré une
chorégraphie héroïque, sans cesse soumise
aux caprices des tempêtes et du chaos sur
des flots que l’artiste a colorés de rouge car
« Homère suggère une mer lie de vin ». Dès
l’ouverture, le ton est donné par l’entrée d’une
troupe hagarde, déjà cramée par un improbable
voyage, tandis qu’autour d’un point central
lumineux, un personnage vient régulièrement
s’arrimer, puis un autre, sans fin, tous attirés
par ce mat symbolique comme une idée fixe.
Toute la compagnie est emportée par les flux
puissants d’une chorégraphie dans un univers
esthétiquement très riche en influences
que Carvalho est allée chercher du côté de la
peinture, qu’elle a étudiée, et dont on sent que
Brughel, Bosch ou Cranach ont été les maîtres,
du côté également du cinéma ou de la danse
expressionnistes dont elle apprécie les chorales
agitées et l’art des visages habités.
Tânia Carvalho a voulu un radeau de la méduse,
une frêle embarcation promise à un interminable
périple pour exacerber une danse qui serait
comme un ultime geste recommencé à l’infini,
un geste de danseur, en somme.
Annie Bozzini
61
Richard III
William Shakespeare
Traduction
Jean-Michel Déprats
Mise en scène
et scénographie
Thomas Jolly
Production :
La Piccola Familia
Collaboration artistique
Alexandre Dain
Pier Lamandé
Julie Lerat-Gersant
La Piccola Familia est
conventionnée par la
Drac Haute-Normandie,
la Région HauteNormandie et la Ville
de Rouen.
Elle est soutenue
par le Département
de Seine Maritime.
Création lumière
François Maillot
Antoine Travert
Thomas Jolly
Musiques originales
et création son
Clément Mirguet
Création costumes
Sylvette Dequest
Parure animale
de Richard III
Sylvain Wavrant
Création accessoires
Christèle Lefèbvre
Directeur technique
Yann Duclos
« Mes cendres, tel le Phœnix,
enfanteront peut-être un oiseau
qui se vengera de vous tous. »
Richard Plantagenêt, duc d’York
Troisième partie d’Henry VI
Acte I, scène 4
Avec
Damien Avice
Mohand Azzoug
Étienne Baret
Bruno Bayeux
Nathan Bernat
Alexandre Dain
Flora Diguet
Anne Dupuis
Émeline Frémont
Damien Gabriac
Thomas Germaine
Thomas Jolly
Charline Porrone
(distribution en cours)
Assistant
à la mise en scène
Mikaël Bernard
6 – 10 avril
Grande salle
4 h (durée estimée)
Production déléguée :
Théâtre national
de Bretagne – Rennes
Coproduction :
Odéon – Théâtre
de l’Europe
Création le 2 octobre
2015 au Théâtre
national de Bretagne – Rennes
Thomas Jolly est artiste
associé au Théâtre
national de Bretagne – Rennes jusqu’en juillet
2016.
Spectacle présenté
à Toulouse avec
le soutien du Conseil
Départemental
de la Haute-Garonne
Richard III est une conclusion. Le quatrième et
dernier volet d’un cycle d’horreur et de barbarie.
L’ultime progression d’une inexorable marche
du mal avant le rétablissement de la paix.
Il ne s’agit pas seulement du magnétique
et fascinant personnage : c’est davantage
la peinture d’une société meurtrie et dévastée,
propice à l’éclosion d’un monstre dont il est
question.
À bien des égards, conclure la trilogie Henry VI
par ce dernier sursaut de noire politique
me semble urgent. Car voici qu’une quatrième
génération poursuit les conflits amorcés par
leurs aïeux. Une génération désolée d’enfants
nés dans la guerre, sans autre repère que
le sang et d’autre logique que la violence,
élevés pour combattre, venger et tuer.
Si Richard peut évoluer avec tant d’aisance
à la cour et que ses plans se concrétisent
avec une facilité déconcertante, c’est certes
par sophistication stratégique mais aussi par
une complète absence de règles et un climat
d’angoisse permanent dans lequel évoluent
tous les personnages.
Reconsidérer Richard III dans la continuité
d’Henry VI permet d’accéder à la lecture que
fait Shakespeare de l’Histoire. Depuis le début
d’Henry VI, Shakespeare traduit le resserrement
de la notion de conflit : d’abord à l’échelle
de deux royaumes (guerre de Cent Ans), le conflit
se resserre sur l’Angleterre dans l’opposition
de deux familles rivales (guerre des DeuxRoses), puis il glisse au sein de la fratrie York
pour finir, à l’acte V de Richard III, par opérer
dans le corps-même d’un seul personnage
en proie à lui-même.
Proposer Richard III à la suite des tragédies
d’Henry VI fait apparaître cette dramaturgie,
perçue dès le début du travail en 2010 et traduite
par la mise en scène qui suit une lente courbe
descendante. Ce resserrement s’opère tandis
que le temps suit sa course…
Thomas Jolly
63
Bestias
Baro d'Evel
Cirk Cie
7 – 14 avril
À l’Usine
(sous chapiteau)
1 h 40 environ
2
Tout public
à partir de 7 ans
Coproduction TNT
Transformation(s)
Au début, un oiseau vole.
Dans son insolente et mystérieuse
traversée, son vol rapide semble nous
dire : je suis le maître de la cérémonie,
ce que vous cherchez, je le connais
et je vous invite à me suivre ! La pureté
de son geste nous indique le chemin
et ceux qui le suivront pénètreront dans
un espace inconnu, en quête de la vérité.
Conception et direction
Camille Decourtye
Blaï Mateu Trias
Avec
Lali Ayguade
Noémie Bouissou
Camille Decourtye
Taïs Mateu Decourtye
Blaï Mateu Trias
Julian Sicard
Piero Steiner
Marti Soler Gimbernat,
les chevaux Bonito,
et Shengo,
le corbeau-pie Gus,
les perruches Zou,
Blanche, Albert,
Farrouche et Midinette
Collaborations
artistiques
Maria Muñoz
Pep Ramis / Mal Pelo
Bonnefrite
Animaux
Camille Decourtye
Nadine Nay
Laurent Jacquin
Création sonore
Fanny Thollot
Collaboration musicale
Nicolas Lafourest
Fanny Thollot
Création lumière
Adèle Grépinet
Création costumes
Céline Sathal
Régie générale
Marc Boudier
Régie plateau
et construction
Laurent Jacquin
Sylvain Vassas-Cherel
Production déléguée :
Baro d’Evel Cirk Cie
Coproduction :
le Mercat de les Flors – Barcelone ; Les Nuits de
Fourvière ; Pronomade(s)
en Haute-Garonne ; La
Villette ; Festival La Stada
Graz ; La Verrerie
d’Alès ; Carré magique
Lannion Tregor ;
El Canal – Centre d’arts
Escèniques de SaltGirona ; CiRCa, Auch ;
l’Usine, Tournefeuille – Toulouse Métropole ;
EPCC – Le Quai – Angers ;
Théâtre Firmin Gémier
La Piscine – Pôle National
des Arts du Cirque
d’Antony et de ChâtenayMalabry ; Theater op
de Markt – Province
de Limbourg ; La Fête
du chapiteau bleu – Tremblay-en-France ;
L’Estive – scène
nationale de Foix
et de l’Ariège ; Centre
de développement
chorégraphique
Toulouse – MidiPyrénées ; le CRAC de
Begles ; TNT – Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées
Spectacle accueilli
par l’Usine,
le TNT et le CDC
Mais immédiatement perdus, ils comprendront
la vanité de leur recherche.
Et l’oiseau vole à nouveau.
La petite équipe entre dans ce qui pourrait être
une grotte où de lointains ancêtres auraient
laissé, des millions d’années auparavant,
les traces de leurs mains, des chevaux dressés,
des hordes de bisons, des scènes de chasse,
des hommes dansants. Autant de signes pour
nous faire percevoir un monde, peut-être celui
auquel nous appartenons nous-mêmes, peut-être
un autre, dans lequel les hommes partageraient
les mêmes inquiétudes que nous.
Et l’oiseau passe une nouvelle fois.
Et il y a la terre et il y a le cheval.
Et le temps passe.
Et l’oiseau crie.
Et l’homme galope en compagnie du cheval.
Et le spectacle se construit ainsi, à l’aide
de fragments, de corps dansants, de traces de
rêves dans un long plan séquence ininterrompu.
Et le temps passe.
Et la folie des rires croise les acrobaties
des corps. Il y a des accords de guitare électrique
et des chants qui résonnent comme des cris.
Et ce qui est dit dans un flot d’images, convoque
la vie, les interrogations que nous portons,
la peur de la mort, l’inconnu des origines
et le mystère de notre devenir. Comme si nous
observions des êtres vivants avançant en aveugle,
se débattant parfois quand l’air se fait rare.
Et dans la succession des scènes, dans l’attente
du vol d’un oiseau, d’une danse d’un cheval,
d’une pirouette de l’homme, nous nous disons
que la petite troupe est partie en guerre contre
des moulins à vent.
Bestias est peut-être une tentative de redécouvrir,
par des traces imaginaires, ce que notre propre
vie a de commun avec l’histoire des hommes d’un
passé lointain qui ont laissé sur les murs des
cavernes, des motifs peints, des gestes dansés,
des animaux sauvages, dans une simplicité
de forme qui nous interroge et nous bouleverse.
Henri Bornstein
65
Vanishing-Point
12 – 15 avril
Grande salle
1 h 20 environ
1
Un monde nouveau
Ces routes et ces déserts sont d’abord
des espaces métaphoriques. C’est cette
dimension symbolique du road trip
qui m’intéresse avant tout : loin de tout
réalisme, un road trip sur scène
est forcément un voyage mental,
une virée fantasmatique à travers
des paysages imaginaires.
Conception, écriture,
scénographie
et mise en scène
Marc Lainé
Avec
Pierre-Yves Cardinal
Marie-Sophie
Ferdane
Sylvie Léonard
Et les musiciens
de Moriarty
Charles Carmignac
Thomas Puéchavy
Vincent Talpaert
Stephan Zimmerli
(distribution
sous réserve)
Son
Morgan Conan-Guez
Lumière
Kevin Briard
Vidéo
Benoît Simon
Baptiste Klein
Collaboration artistique
Tünde Deak
Costumes
Elen Ewing
Assistante
à la scénographie
Aurélie Lemaignen
Construction du décor
Ateliers
de la Comédie
de Saint-Étienne
Production :
La Boutique Obscure
Coproduction :
Centre dramatique
national de HauteNormandie – Petit Quevilly – Rouen – Mont-Saint-Aignan ;
le Théâtre National
de Chaillot ; la Ferme
du Buisson – Scène
nationale de Marnela-Vallée ; l’Espace Go
de Montréal ; Scène
nationale 61 ; Comédie
de Saint-Étienne ;
CDDB – Théâtre
de Lorient – Centre
dramatique national
Résidences à la Ferme
du Buisson – Scène
nationale de Marnela-Vallée et au CDDB – Théâtre de Lorient – Centre dramatique
national
Avec le soutien
de la SPEDIDAM
Vanishing-Point choisit donc le road trip
comme genre et s’interroge sur la possibilité
de représenter sur scène un périple en voiture.
Les road novels et les road movies sont des
genres littéraires et cinématographiques qui
appartiennent à la contre-culture américaine
(Sur la route de Kerouac ou La Balade sauvage
de Terence Malick par exemple)…
L’histoire de Vanishing-Point commence dans
un garage, quelque part dans la banlieue
de Montréal. Au volant d’une voiture, Suzanne,
une femme d’une cinquantaine d’années, se
laisse mourir, intoxiquée par les gaz d’échappement. Dans un long flash-back, on revit alors
le voyage qu’elle a fait quelques temps
auparavant, un road trip vers le Grand Nord
du Québec. Pour y trouver quoi ? Pour y fuir qui ?
Ailleurs, dans un club à Montréal, une mystérieuse
jeune femme entourée de musiciens prend
le micro pour nous faire le récit de sa propre
traversée du territoire amérindien. Qui est-elle ?
Quel est son lien avec Suzanne ? Les temporalités
se confondent, est-ce le dernier rêve de Suzanne,
est-ce le monde des vivants ou déjà celui des
morts ? La vidéo se mêle à l’action sur scène,
pour mieux imbriquer réel et imaginaire.
On retrouve dans Vanishing-Point une dimension
fantastique propre aux légendes amérindiennes.
Au milieu d’apparitions drôles et décalées,
la pétillante Suzanne revit sa rencontre avec un
jeune auto-stoppeur, rencontre qui l’a conduite
à faire ce voyage dans Eyou Istchee, le cœur
de la « Nation Crie ».
En assumant et en précisant à nouveau
une écriture résolument « pop » et un travail
sur le fantastique, je souhaite néanmoins pour
ce nouveau projet développer une atmosphère
plus sombre et mélancolique que dans mes
précédentes créations.
Marc Lainé
67
Le Songe
d’une nuit d’été
William
Shakespeare
3 – 14 mai
Grande salle
2 h 30
Reprise
Production TNT
2
Transformation(s)
Traduction
Jean-Michel Déprats
Mise en scène, décors
et costumes
Laurent Pelly
Avec
Emmanuel Daumas
Charlotte Dumartheray
Clément Durand
Gérôme Ferchaud
Marie-Sophie
Ferdane
Rémi Gibier
Eddy Letexier
Régis Lux
Laurent Meininger
Benjamin Meneghini
Jeanne Piponnier
Antoine Raffalli
Matthieu Tune
Nathalie Vidal
Sabine Zovighian
Et la classe
de 3e cycle du
Département théâtre
du CRR de la Ville
de Toulouse
Les Fées
Conseil artistique
Agathe Mélinand
Lumière
Michel Le Borgne
Son
Joan Cambon
Maquillages
Suzanne Pisteur
Accessoires
Jean-Pierre Belin
Assistante
à la scénographie
Claire Saint-Blancat
Réalisation des décors
Ateliers du TNT
sous la direction de
Claude Gaillard
Réalisation des
costumes
Ateliers du TNT
sous la direction de
Nathalie Trouvé
Production :
TNT – Théâtre national
de Toulouse
Midi-Pyrénées
Le spectacle a été créé
le 25 mai 2014 au TNT.
Spectacle présenté
à Toulouse avec
le soutien du Conseil
Départemental
de la Haute-Garonne
La belle saison est là, la nuit bruisse
et palpite, dans un vent de folie,
une brise légère, Le Songe d’une nuit
d’été célèbre la frénésie des sens
et l’art de l’illusion. Les fleurs sont
des fées capricieuses et dans le rayon
de la lune, les elfes s’amusent…
Deux jeunes couples victimes d’un sortilège
raté, une querelle d’amoureux entre le roi et la
reine des fées, une troupe d’artisans improvisés
comédiens tentant désespérément de répéter
un spectacle pour le mariage du roi… Ces trois
mondes vont s’entremêler lors d’une nuit
ensorcelante, dans une forêt étrange et enchantée
qui réveille les songes enfouis et les folies
amoureuses…
Même si Shakespeare mêle toujours fantastique
et magie dans ses œuvres, l’auteur atteint
ici les sommets du surnaturel et du merveilleux.
Avec Le Songe d’une nuit d’été, il nous emmène
dans un monde où amour et féérie se côtoient
intimement aux frontières du rêve, au bord
de la nuit et du temps. Mais sous cette histoire
rocambolesque, c’est un hymne aux passions
amoureuses et au pouvoir de l’imagination – Love looks not with the eyes but with the mind.
La magie de ses mots nous entraîne dans une
rêverie poétique et aphrodisiaque où l’on ose
être passionnel, charnel, trivial, débridé, sans
oublier d’être un petit peu cruel… Shakespeare
rit et nous livre une réflexion sur l’illusion
et le théâtre, sur l’inconstance des amours
de jeunesse où un battement de cil renverse
les cœurs, il nous plonge dans l’euphorie la plus
pure pour raconter les mystères des sens et
des passions inassouvies. Sans nous ménager,
il explore la brutalité des rapports amoureux,
leur violence et leur naïveté à la fois, ce besoin
de dominer l’autre, même s’il faut utiliser des
philtres d’amour plus que douteux pour arriver
à ses fins. Il ne reste plus qu’à suivre Shakespeare
dans cette forêt puissante, refuge illusoire
des cœurs, image de la complexité du désir,
de l’essence de l’érotisme et de ses interdits,
et à s’abandonner…
Collaboration
aux costumes
Nathalie Trouvé
Assistante
à la mise en scène
Justine Paolini
69
Cupidon
est malade
Pauline Sales
17 – 21 mai
Petit théâtre
1 h 15
Jeune public
à partir de 8 ans
2
Transformation(s)
Inspiré de
William Shakespeare
Mise en scène
Jean Bellorini
Les enfants sont partout et on les oublie
le plus souvent. On oublie qu’une partie
du monde est habitée par les enfants.
On les oublie parce qu’il faut presque
toujours penser à autre chose tout en
pensant continuellement à eux quand on
en a. Eux ne nous oublient pratiquement
jamais. Comment auraient-ils le choix ?
Pauline Sales
Avec
Olivia Châtain
Nathalie Cuenet
Mathieu Delmonté
Pierre-Isaïe Duc
Aurélie Edeline
Julien Gaspar
Et les musiciens
Lise Charrin
Timothée Faure
Une commande de
Fabrice Melquiot
Pour le Théâtre
Am Stram Gram
Scénographie
et lumière
Jean Bellorini
Assisté de
Rémi Furrer
Xavier Thien
Costumes
Laurianne Scimemi
Assistante
à la mise en scène
Karyll Elgrichi
Coproduction :
Théâtre Am Stram
Gram – Genève ;
Le Préau – Centre
dramatique régional
de Basse-Normandie – Vire ; Théâtre Gérard
Philipe – Centre
dramatique national
de Saint-Denis
Avec la participation
artistique du Jeune
Théâtre National
Avec le soutien du
Service culturel Migros
Genève et des Maisons
Mainou de Vandœuvres,
Résidence Suisse
d’Écriture Dramatique
et de Musique pour
la Scène
En partenariat avec
le Théâtre de la Ville
dans le cadre
du Parcours Enfance
& Jeunesse
Le texte est publié aux
éditions Les Solitaires
Intempestifs.
C’est le jour du mariage d’Hermia et de Lysandre.
Un jour de fête. Le jour où : « ils se marièrent
et vécurent très heureux et eurent beaucoup
d’enfants ».
Sauf que là, comme souvent aujourd’hui, les
mariés en ont déjà des enfants et ils connaissent
le rite du mariage pour l’avoir accompli plus
d’une fois.
Pour les enfants, Tine et Robin, le compte
à rebours a démarré. Leur pari secret est
de changer le cours des choses avec l’aide de
Cupidon que Tine a rencontré sur un quai de RER
alors qu’elle allait chez l’orthodontiste.
Ils vont éprouver les adultes en leur tendant
le piège de l’amour à répétition et observer
comment les joutes amoureuses battent leur
plein de fantaisie, de drame, de folie, d’absurdité,
de drôlerie, comment les adultes aiment et puis
plus, et puis aiment encore et puis plus. Ils vont
espionner le monde dit réel et poser cette
question qui les regarde de près, l’amour et
le désamour.
À partir du moment où on aime plus d’une fois,
jusqu’à combien de fois peut-on aimer ? Pourquoi
s’arrêter ? Car ce serait quoi aimer ? Et qu’est-ce
qu’on aime ? Et combien de temps ? Et qu’est-ce
qui fait aimer ? Est-ce un jeu absurde ?
Un manège infini ? Les enfants vont faire le pari,
sans oublier de croiser horriblement fort les
doigts derrière le dos, que l’amour n’existe pas
et, ce sont les adultes qui vont le leur prouver.
À moins que…
71
Orestie
(une comédie
organique ?)
D’après Eschyle
Romeo Castellucci
Musique
Scott Gibbons
Assistant
à la création lumière
Marco Giusti
Automatisations
Giovanna Amoroso
Istvan Zimmermann
Direction de la
construction des décors
Massimiliano Peyrone
Direction technique
Eugenio Resta
Production
Benedetta Briglia
Promotion
et communication
Valentina Bertolino
Gilda Biasini
Administration
Michela Medri
Elisa Bruno
Simona Barducci
Massimiliano Coli
Coproduction TNT
Êtres humains et animaux portent,
littéralement, ce qu’ils veulent dire
avant d’ouvrir la bouche, de sorte que
le corps soit un passage de sortie et de
résolution de l’écriture tragique. Là
aussi il n’y pas de distinction. L’animal
à abattre représente la métaphore la plus
appropriée pour chaque personnage.
La viande « de boucherie » résume cette
douleur, parce que chaque homme
qui souffre est viande « de boucherie ».
Mise en scène
Distribution en cours
25 – 28 mai
Grande salle
3 h (avec entracte)
Production déléguée :
Socìetas
Raffaello Sanzio
Coproduction :
Odéon-Théâtre
de l’Europe ; Festival
d’Automne à Paris ; MC2
Maison de la Culture
de Grenoble ; Célestins
Théâtre de Lyon, Théâtre
Nouvelle Génération – Centre dramatique
national de Lyon ;
La Rose des Vents – Scène nationale Lille
Métropole à Villeneuve
d’Ascq ; Maillon Théâtre
de Strasbourg – Scène
Européenne;
Romaeuropa Festival ;
TNT – Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées ;
théâtre Garonne – scène européenne – Toulouse
Spectacle accueilli
par le TNT
et le théâtre Garonne
Refaire un spectacle après tant d’années n’est
pas une bonne idée. Mais le fait est là : je ne le
refais pas. Je le trouve par terre, je le ramasse
comme un objet nouveau, fabriqué et jeté
par un inconnu, il y a une vie.
Je me rends bien compte que, devant ce titre,
capital pour une Théorie du Tragique, je suis
obligé de reformuler certaines idées, avant
tout peut-être utiles à moi-même. Les voici.
Le théâtre antique et moderne que je respecte
est inhumain dans ses aspects fondamentaux
et son pessimisme anthropologique. La puissance
à laquelle recourt ce genre de théâtre est celle,
déformante, du mythe qui, comme une machine
sortie de l’esprit, met en scène les dysfonctionnements de l’être dans un cadre humain
de ruine artificielle. Le spectateur est cependant
en mesure d’affronter le pire – et le pire, dans la
Tragédie, est toujours encore à venir. L’indicible
horreur prend forme dans une glaciale beauté
et me parle de moi, spectateur. Le théâtre grec
met en place la scène de l’erreur. C’est toujours
une question d’erreur de lieu. Mais alors, quelle
est l’origine de sa chanson qui touche aussi
profondément ma douleur et celle de notre
espèce ? Et pourquoi ces deux choses me
semblent confuses, prises aux deux extrémités
de la même chaîne morale de l’être ? D’où
viennent mes larmes, aujourd’hui, privées
de leur contenu ? Les pleurs de Clytemnestre,
qui sont les miens – les pleurs d’Électre,
qui sont les miens – le doute d’Oreste, qui est
le mien. Sont-ils toujours moi-même ?
Ce théâtre embrasse le mythe comme une
attitude qui doit être portée jusqu’à son
accomplissement ; ses images sont inacceptables
à moins de douter d’elles, mais il est également
impossible de les ignorer ou de les oublier.
Et si tout cela est vrai, en soutenir la représentation sera comme ne pas pouvoir détourner
son regard de celui de Méduse.
Romeo Castellucci
73
Espèce d’espace
D’après
Georges Perec
Aurélien Bory
Artiste invité
Conseiller
à la dramaturgie
Taïcyr Fadel
Création lumière
Arno Veyrat
Composition musicale
Joan Cambon
Conception
technique décor
Pierre Dequivre
Costumes
Sylvie Marcucci
Régie générale
Arno Veyrat
Direction des productions
Florence Meurisse
Développement
en international
Barbara Suthoff
Presse
Dorothée Duplan
(agence Plan Bey)
Avant-premières
Coproduction TNT
Avant-premières.
Avec les premières commence
le théâtre. Au-delà de cette évidence,
je vois l’échéance, prévue de longue
date, inscrite sur le programme, comme
l’inéluctable contrainte qui parvient
à arracher une forme. Au jour dit, une
forme inattendue doit surgir. Et l’espoir
avec elle de recommencer le théâtre.
Conception,
scénographie et
mise en scène
Avec
Guilhem Benoit
Mathieu Desseigne
Ravel
Katell Le Brenn
Olivier Martin Salvan
(distribution en cours)
28 – 30 juin
Grande salle
Production :
Compagnie 111 – Aurélien Bory
Coproduction :
TNT – Théâtre national
de Toulouse MidiPyrénées ; Le Grand T
théâtre de Loire-Atlantique Nantes ; Le théâtre
de l’Archipel – Scène
nationale de Perpignan ;
Le Volcan – Scène
nationale du Havre
(en cours)
La compagnie 111 – Aurélien Bory est
conventionnée par le
Ministère de la culture
et de la communication – Drac Midi-Pyrénées,
la Région Midi-Pyrénées
et la Ville de Toulouse.
Elle reçoit le soutien du
Conseil Départemental
de la Haute-Garonne.
Aurélien Bory est artiste
associé au Grand T
théâtre de LoireAtlantique à Nantes.
Aurélien Bory est artiste
invité au TNT – Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées.
Aurélien Bory est artiste
accompagné par
le Théâtre de l’Archipel
scène nationale
de Perpignan.
Espèces d’espaces de Georges Perec
m’accompagne depuis de nombreuses années.
L’espace est la question par laquelle j’aborde
le théâtre. J’ai eu alors l’idée de prendre ce livre
comme point de départ de ma prochaine création.
Il ne s’agit pas d’une interprétation, ni même
d’une adaptation pour la scène. Il s’agit d’un
champ mental, d’une inspiration, qui prend
ancrage dans le livre et qui est reliée à toute
l’œuvre de Georges Perec. Ma réflexion s’appuie
sur les bribes de l’histoire de l’enfant Perec,
notamment le traumatisme de la disparition
de ses parents, qui est la raison même de son
devenir écrivain.
J’ai enlevé deux « s » au titre de Georges Perec,
passant ainsi au singulier. L’espèce d’espace
que je désigne ici est le théâtre. En effet le théâtre
est avant toute chose un espace, l’endroit
où nous sommes, le point de départ. Cet espèce
d’espace contient toutes les formes, tous les
spectacles. À l’instar de Perec et de ses machines
à inventer des histoires, je m’invente en premier
lieu explorateur de la machine théâtre : retrouver
les histoires qu’elle contient, pour passer
ensuite dans un autre espace qui serait celui
de la représentation. Passer du langage à
l’imaginaire, passer du monde qui nous entoure
à notre propre histoire. Passer de la vie
à la mort. En anglais « to pass ». Et rejoindre
la phrase de Georges Perec dans l’avant-propos
d’Espèces d’espaces : « Vivre, c’est passer d’un
espace à un autre, en essayant le plus possible
de ne pas se cogner. »
Aurélien Bory
75
ON ACHÈVE BIEN
LES ANGES (élégies)
Théâtre équestre Zingaro
21 août – 9 septembre
Spectacle
sous chapiteau
à Auch– CiRCa
2 h
Avantage abonnés TNT
Assistante
à la mise en scène
Anne Perron
Tarzan, Tintoret,
Zurbaran, La Mule
et l’Âne
Costumes
Laurence Bruley
Production :
Théâtre équestre
Zingaro
Musiciens
François Marillier
(direction musicale)
Janyves Coic
Cyrille Lacombe
Yuka Okazaki
William Panza
Paulo
Chevaux
Angélo, Antonete,
Arruza, Barok,
Belmonte, Bombita,
Cagancho, Calacas,
Le Caravage,
Chamaco, Chicuelo,
Conchita Citron,
Conquête, Dominguin,
El Cordobes, El Gallo,
El Soro, El Viti, Famine,
Guerre, Horizonte,
Joselito, Le Gréco,
Majestic, Manolete,
Manzanerès, Misère,
Nimeño, Paquiri,
Posada, Soutine,
Dans le cadre de
Présences vocales
Avantage abonnés TNT
François Sarhan
Bartabas
Cavaliers
Bartabas
Nathalie Dongmo
Michaël Gilbert
Noureddine Khalid
Mathias Lyon
Gaëlle Pollantru
Étienne Regnier
Alice Seghier
Arthur Sidoroff
Messaoud Zeggane
20 novembre
Grande salle
1 h 10
Voix principale,
texte et musique
Conception,
scénographie
et mise en scène
Perruques
Cécile Kretschmar
L’Nfer,
un point de détail
Coproduction :
Les Nuits de Fourvière
à Lyon ; La Coursive – Scène nationale
de La Rochelle ; Circa –
Pôle National des Arts
du Cirque à Auch ;
Le Quartz – Scène
nationale de Brest
Le spectacle a été créé
le 8 juin 2015.
Le Théâtre équestre
Zingaro est soutenu
par le Ministère
de la Culture
et de la Communication
(Drac Île-de-France),
le Conseil général
de Seine-Saint-Denis
et la Ville d’Aubervilliers.
Spectacle présenté
par CiRCa, pôle
national des arts du
cirque – Auch – Gers – Midi-Pyrénées
Sur des musiques de Tom Waits, Bartabas
redescend dans l’arène, récitant de mystérieuses
élégies tel un archange déchu du purgatoire. Avec
ce nouveau spectacle, qui réunit 10 cavaliersartistes, 6 musiciens et plus de 35 chevaux,
Zingaro, indomptable, poursuit sa quête équestre
et poétique, dans l’inconnu. Dans ce paradis
tourmenté par l’enfer, les anges tenteront
de purifier leurs âmes quand des clowns blancs
aux allures de bouchers s’agiteront sur des airs
populaires.
Pionnier d’une expression inédite, conjuguant
art équestre, musique, danse et comédie,
Bartabas a inventé et mis en scène avec tact,
fougue et intuition, une nouvelle forme de
spectacle vivant : le théâtre équestre.
Depuis les premiers Cabarets équestres jusqu’à
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies),
en passant par tous les spectacles présentés
par la compagnie, les spectacles de Zingaro
mêlent au théâtre équestre, danse, musiques
du monde, poésie et bien d’autres disciplines
artistiques. Autant d’invitations au voyage
et vecteurs d’émotions universelles.
« Le cheval est mon outil d’expression, comme
la voix l’est pour un chanteur, ou un instrument
le devient pour un musicien. Si apprendre
à faire un mouvement est relativement aisé,
développer avec un cheval une complicité pour
arriver à une finesse d’interprétation, ouvre
des perspectives de création illimitées.
Le spectacle permet ainsi d’approcher la vision
de la puissance créative de la relation entre
l’homme et le cheval, et c’est cela qui retient
mon intérêt. »
Bartabas
Avec
SCENATET
Voix de baryton
Jakob Bloch
Jespersen
Violon
Kirsten Riis-Jensen
Saxophone
Stefan Baur
Trombone
Andras Olsen
Piano / synthétiseur
Sven Micha Slot
Guitare
Frederik Munk Larsen
Basse
Anders Bjerregaard
Percussions
Matias Seibæk
Proposé par éOle
dans le cadre
du Cycle Présences
vocales présenté
par le Théâtre
du Capitole, Odyssud
et le théâtre Garonne
L’Nfer, un point de détail : c’est la soirée Pop art
de François Sarhan, créée à l'Arsenal de Metz
en 2006, où elle avait fait polémique. Ni spectacle,
ni pur concert. Mais un plateau de variétés :
le studio Radio-Sarhan. Sur ce plateau,
huit musiciens et des micros, de la musique
de chambre librement mêlée à du rock,
des ordinateurs, des échantillons, de la parole,
des corps pris par la parole, de la musique prise
par la parole. Dans une atmosphère fiévreuse
et sarcastique, qui évoque les grandes heures
du rock expérimental et semble invoquer
le spectre de Zappa, une partition très serrée
explore dans le détail les rythmes, hésitations,
suspensions et reprises de la voix parlée
ordinaire. La source musicale, ici, c’est l’énergie
énonciative qui traverse un corps énervé ; elle
impose son rythme, module le phrasé, suscite
l’écriture.
Les sources sont diverses : des voix préenregistrées (des petites filles, des prêcheurs),
des arrangements du grand répertoire du rock
expérimental (Soft Machine, Frank Zappa)
et des pièces originales de François Sarhan – lui-même en speaker.
Cela fonctionne en imitations, en reprises,
en contrepoint libre (ou remix) : tout cela est
enchevêtré comme pourrait l’être un programme
radiophonique sur l’actualité musicale et sur
l’actualité tout court. Le compositeur, comme un
animateur radio qui se serait trompé de plateau,
tire le fil d’une anecdote étrange qui en appelle
à sa propre disparition. Et la musique se met
en route, qui le suit, le dédouble, l’harmonise…
Depuis son ordinateur portable, il lance les
jingles qui interrompent le flux ou contredisent
le propos. Mais voilà que tout se précipite, et
qu’apparaît Linda : elle a péché, elle a rencontré
Dieu, elle se confesse… pastiche des spectacles
religieux des télé-évangélistes américains,
calqués au mot près, au sanglot près, sur
la réalité obscène qui est désormais la nôtre.
77
© Christophe Abramowitz/RF - AS Architecture-Studio - Guillaume Decalf/RF - Leonora Baumann 2014 RDC Kinshasa
Structure d’insertion
professionnelle
pour jeunes comédiens
Ce
monde
a
besoin
de
musique
Depuis 1998, le Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées a mis
en place un dispositif
d’insertion professionnelle
permettant à de jeunes
comédiens ayant déjà reçu
une formation initiale
de travailler jour après
jour au sein d’une
structure de création
et de diffusion.
Le trajet d’un acteur, sa
« carrière » sont faits de
rencontres, d’amitiés,
d’enthousiasmes… C’est
souvent dans les premières
années de sa pratique qu’un
jeune comédien va rencontrer
les « compagnons de jeu »
qui seront sa première famille
de théâtre…
L’ATELIER favorise ainsi
un apprentissage du « métier »
vivant et renouvelé, apprend
à travailler dans et avec
un groupe – préfiguration
de ce que sera la vraie vie
d’un acteur.
L’ATELIER permet aussi
des rencontres avec les chargés
de stage ou les metteurs
en scène et artistes invités au
cours de la saison de création
ou de programmation
du théâtre.
Enfin, il est plus qu’important
pour le TNT d’avoir dans ses
murs de jeunes artistes dont
l’enthousiasme et le désir
communiquent et nourrissent
dans un système d’aller-retour
la vie de notre maison.
Agathe Mélinand – Laurent Pelly
Spectacles conçus par
Laurent Pelly
et Agathe Mélinand
pour L’ATELIER :
CAMI, la vie drôle !
Promotion 2008 – 09
J’ai examiné une ampoule
électrique et j’en ai été satisfait
Promotion 2010 – 11
Edgar Allan Poe Extraordinaires
Promotion 2012 – 13
Masculin Féminin – Variations
Promotion 2014 – 15
Émissions I concerts I podcasts I actualités sur francemusique.fr
FMTheatreToulouse134X280.indd 1
Engagés en contrat
de professionnalisation pour
douze mois, les jeunes acteurs
participent à des ateliers
de création sous la direction
d’artistes invités. Pour que
le travail ne soit jamais coupé
de sa finalité, chaque chantier
donne lieu à des présentations,
permettant aux acteurs de se
confronter au regard du public
et des professionnels.
En complément de leur
apprentissage, les comédiens
assistent à des ateliers
hebdomadaires (chant, danse,
dramaturgie) tout au long
de l’année et participent
à des projets d’action culturelle
(lectures en milieu scolaire,
animation d’ateliers amateurs).
La création d’un spectacle
vient clore l’année de cette
troupe éphémère et lui fournit
l’expérience d’une exploitation
complète – représentations
au théâtre et en tournée.
Cette saison, la promotion
2014 – 2015 – Anne-Sophie
Bailly, Alexis Ballesteros,
Camille Lopez, Julien Meynier,
Martin Nikonoff, Paul-Émile
Pêtre et Romain Picquart –
présentera Masculin Féminin – Variations, spectacle conçu
par Agathe Mélinand
et Laurent Pelly à partir du
film de Jean-Luc Godard.
La prochaine promotion
de L’ATELIER sera recrutée
au printemps 2016 et accueillie
au TNT à l’automne suivant.
Contact
Caroline Chausson
[email protected]
05 34 45 05 08
Plus d’informations
www.tnt-cite.com
(page L'ATELIER)
91.1/91.5
07/05/2015 15:25
79
Artistes invités
Aurélien Bory
Compagnie 111
Julien Gosselin / Collectif
Si vous pouviez lécher mon cœur
Aurélien Bory est un compagnon historique
du TNT, presque tous ses spectacles y ont été
joués, plusieurs ont été coproduits par notre
théâtre, il a animé de nombreux stages avec
L’ATELIER du TNT. Nous nous sommes toujours
sentis en famille et en accord avec lui. D’autre
part, son travail devient, si possible, encore
plus magique, plus intelligent, plus beau,
comme l’extraordinaire Azimut où les acrobates
de Tanger marchaient au ciel… C’est pour ceci
que nous avons désiré faire un peu plus,
institutionnaliser notre compagnonnage avec
lui, qu’il soit simplement là, dans le théâtre.
Son projet avec nous court sur trois ans, c’est
l’adaptation pour la scène d’Espèces d’espaces
de Georges Perec, projet dont il rêve depuis
beaucoup d’années.
Trois B(r)ouillons, dont un avec L’ATELIER,
ont été présentés en 2014 – 15 et trois avantpremières de son spectacle clôtureront la saison
2015 – 16 du TNT.
Aurélien Bory fait des études de physique
à l’Université de Strasbourg qui l’amènent
à travailler dans le domaine de l’acoustique
architecturale. Il interrompt ce parcours
scientifique en 1995 et intègre le studio
de création au sein du Lido, Centre des arts
du cirque, à Toulouse. Il fonde la Compagnie 111
en 2000 à Toulouse et y développe un « théâtre
physique », singulier et hybride, à la croisée
de nombreuses disciplines. Ses spectacles
sont présentés dans le monde entier et cette
reconnaissance internationale débute avec
Plan B (2003) et Plus ou moins l’infini (2005),
marqués par la collaboration avec l’homme
de théâtre Phil Soltanoff. Le TNT a accueilli
Géométrie de caoutchouc (2011) créé au Grand T
à Nantes, et Sans objet (2009) ainsi que
Les Sept planches de la ruse créé en 2007 avec
des artistes de l’Opéra de Dalian. Intéressé
également par la danse et le croisement des
écritures, il met en scène le chorégraphe Pierre
Rigal dans Érection (2003) et Arrêts de jeu
(2006). Il crée ensuite des portraits de femmes,
Questcequetudeviens ? (2008) pour la danseuse
de flamenco Stéphanie Fuster et Plexus (2012)
pour la danseuse japonaise Kaori Ito. Pour
Marseille-Provence 2013, il imagine Azimut,
autour de l’acrobatie marocaine, neuf ans après
avoir créé Taoub (2004), spectacle fondateur
du Groupe acrobatique de Tanger. Les œuvres
d’Aurélien Bory sont animées par la question
de l’espace et s’appuient fortement sur
la scénographie. Il ne conçoit son travail théâtral
que « dans le renouvellement de la forme »
et « en laissant de la place à l’imaginaire
du spectateur. »
Son adaptation des Particules élémentaires
de Michel Houellebecq a été jouée partout
depuis deux ans. La rencontre avec ce metteur
en scène, son calme simple devant toute
l’agitation qu’il a suscitée, sa réflexion et…
son talent nous ont plus que convaincus
de l’urgence de l’accueillir chez nous, de partager
notre théâtre avec lui et ses amis, de lui donner
nos moyens pour qu’eux nous donnent tout
ce qu’ils voudront bien nous donner…
En 2014 – 15, Les Particules étaient programmées
au TNT ainsi qu’un ciné-concert où lui-même
jouait : Je ne vous ai jamais aimés… Julien
Gosselin animait un stage de trois semaines
avec les jeunes comédiens de la nouvelle
promotion de L’ATELIER, où il faisait un travail
d’approche sur le texte Corps et tentations
de Didier-Georges Gabily. En 2016 – 17, nous
accueillerons et coproduirons sa nouvelle
création fleuve 2666 de Roberto Bolaño mais
en attendant, c’est un monologue, créé au TNT,
que nous propose Julien Gosselin, l’adaptation,
sous le nom Le Père, du roman L’homme
incertain de Stéphanie Chaillou.
Notre théâtre lui est grand ouvert, nous
continuons ensemble à inventer les modalités
de notre collaboration amicale et forte…
Né en 1987, Julien Gosselin a suivi les cours
de l’EPSAD, École professionnelle supérieure
d’art dramatique à Lille, dirigée par Stuart
Seide. Il travaille en tant qu’acteur pour Lucie
Berelowitsch, Laurent Hatat ou Tiphaine Raffier.
En tant qu’assistant à la mise en scène,
il collabore ensuite avec Pierre Foviau, Laurent
Hatat et Stuart Seide. En mai 2009, à sa sortie
de l’EPSAD, avec six acteurs issus de sa
promotion, il forme le Collectif Si vous pouviez
lécher mon cœur et met en scène Gênes 01 de
Fausto Paravidino en 2010, au Théâtre du Nord,
puis en tournée. L’année suivante, il signe,
toujours avec SVPLMC, la création française de
Tristesse animal noir d’Anja Hilling, au Théâtre
de Vanves puis en tournée en 2012. En 2012,
il participe au programme Kadmos, à l’invitation
de Vincent Baudriller. Il crée en juillet 2013
Les Particules élémentaires de Michel
Houellebecq au Festival d’Avignon… Également
auteur, Julien Gosselin publie, en novembre
2012, La Liste aux éditions 10/18. En mars
2014, il a créé au Théâtre National de Bruxelles,
dans le cadre du festival XS, Je ne vous ai jamais
aimés, forme courte autour d’un texte de Pascal
Bouaziz du groupe Mendelson, présenté
au TNT en 2015.
81
Le TNT en actions
En compagnie du public
Lieu de rencontres,
d’échanges
et de convivialité, le TNT
vous propose une autre
façon de partager
et de vivre les spectacles.
Des moments privilégiés
au cœur de la création.
Vous pouvez retrouver
l’actualité de toutes les
actions de cette rubrique
sur notre site :
www.tnt-cite.com
Vous pouvez également
vous inscrire à la
newsletter mensuelle et
suivre la programmation,
les rencontres
et les temps forts sur
notre page Facebook.
Bords de scène
du jeudi
À l’issue de la représentation,
certains jeudis soir, nous vous
invitons à dialoguer avec
l’équipe artistique de la pièce.
Dates et renseignements :
service accueil-billetterie au
05 34 45 05 05 et sur notre site
Côtés coulisses
Plateau, cintres, dessous
de scène, machinerie…
Le TNT vous ouvre ses portes
pour une visite guidée
privilégiée en compagnie
d’un régisseur et d’un chargé
des relations avec le public.
Quatre rendez-vous ouverts
à tous cette saison :
Samedi 10 octobre / 14 h
Samedi 5 décembre / 14 h
Samedi 16 janvier / 14 h
Samedi 19 mars / 14 h
Durée : 1 h environ
Entrée libre sur réservation
05 34 45 05 05
Dans le cadre de la Semaine
de l’étudiant organisée
par l’Université de Toulouse,
une visite des coulisses
du TNT aura lieu
le jeudi 8 octobre / 18 h.
Nous organisons
gratuitement d’autres visites
à la demande de groupes
(à partir de 15 personnes) :
scolaires, associations,
comités d’entreprises,
groupes d’amis…
Réservation indispensable
auprès de l’équipe
des relations avec les publics
05 34 45 05 23
Retours en images
Une heure avec…
Vous souhaitez aller plus loin
dans la découverte d’un
spectacle, nous vous proposons
cette saison deux « Retours
en images ». La projection
de photos de répétitions, de
maquettes de décors, de croquis
de costumes, permettra d’entrer
dans les secrets de fabrication
d’un spectacle et de partager
avec les metteurs en scène les
réflexions qui ont accompagné
leur travail de création.
Cette saison vous pourrez
rencontrer :
Pour approfondir votre
découverte du théâtre,
nous vous proposons cinq
rendez-vous. Pendant
une heure, un artiste,
un technicien…
vous transmettra la vision
qu’il a de son métier.
Christophe Honoré
autour de la création de
Fin de l’Histoire
Mercredi 16 décembre / 19 h
(sous réserve)
Laurent Pelly
autour de la création de
La Cantatrice chauve
Samedi 9 avril / 16 h
Entrée libre sur réservation
05 34 45 05 05
Caroline Chausson
et les comédiens de L’ATELIER
« Être jeune acteur
aujourd’hui ? »
Lundi 12 octobre / 18 h
Christian Benedetti,
comédien, metteur en scène,
directeur de théâtre, autour
de Trois sœurs et de La Cerisaie
Samedi 5 décembre / 16 h
Marilú Marini, comédienne
Samedi 12 décembre / 18 h 30
Michel Le Borgne,
créateur lumière de
La Cantatrice chauve
Samedi 19 mars / 16 h
Entrée libre sur réservation
05 34 45 05 05
La librairie
Pour enrichir l’approche
d’une pièce ou d’un auteur,
croiser les regards ou tout
simplement relire un texte
joué, la librairie du théâtre
vous propose un large
choix d’ouvrages et de DVD.
Elle est ouverte une heure
avant et après chaque
représentation.
En partenariat avec la librairie
Ombres blanches
Regards croisés – Petites conférences
sociétales
Metteurs en scène, auteurs
et chercheurs en sciences
humaines sont invités
à débattre autour d’un thème
ou d’un sujet lié à un spectacle.
Ce cycle de conférence est
proposé en partenariat avec
les éditions érès spécialisées
dans le domaine des sciences
humaines et le Centre Régional
des Lettres Midi-Pyrénées.
Rendez-vous avec :
Richard Brunel, metteur
en scène de Roberto Zucco
et directeur de la Comédie
de Valence, et Philippe
Gaberan, docteur en sciences
de l’éducation et formateur
à l’IFRASS
Samedi 16 janvier / 16 h
Thomas Jolly, metteur
en scène de Richard III,
et Patrick Faugeras,
psychanalyste
Samedi 9 avril / 14 h
Jean Bellorini, metteur
en scène de Cupidon
est malade et directeur
du TGP – CDN de Saint-Denis,
et Chantal Zaouche,
professeur de psychologie
à l’Université Jean Jaurès
de Toulouse
Mercredi 18 mai / 18 h
Lectures et conférences
Dans le cadre des Regard(s)
et en relation avec les
spectacles créés cette saison,
le TNT organise également
des conférences et des
lectures. L’Université Jean
Jaurès et la Médiathèque José
Cabanis sont les partenaires
privilégiés de ces rendez-vous.
Le TNT, partenaire
des villes de la
Métropole toulousaine
et de la Région
Midi-Pyrénées
Depuis son ouverture, le TNT
noue des liens privilégiés
avec plusieurs villes de
l’agglomération toulousaine
et de la région Midi-Pyrénées.
Sur la base de plusieurs
propositions (tarifs préférentiels, visites du théâtre
côté coulisses, valises-lecture
dans les médiathèques
ou les associations, rencontres
avec les équipes artistiques
et les metteurs en scène que
nous accueillons, présentation
de saison dans les villes…),
nous construisons ensemble
des partenariats durables afin
de rendre accessibles, même
à ceux qui en sont éloignés,
la programmation du TNT,
les rendez-vous autour
des spectacles et les actions
développées au cours
de la saison.
Le TNT remercie pour leur
confiance les villes de Pamiers,
Aucamville, Castanet-Tolosan,
Fonbeauzard, Grenade,
Labruguière, Launaguet,
Saint-Jean, Escalquens,
l’association Lecteur du Val
(SICOVAL), Colomiers,
Montberon et reste ouvert
à la mise en place de nouveaux
partenariats.
Contact
Maxime Donot
05 34 45 05 12
[email protected]
Réservations et informations :
service accueil-billetterie
et sur notre site internet
83
Le TNT en actions
L’école du spectateur
La saison dernière,
200 classes (primaires
et secondaires) ont assisté
à une ou plusieurs
représentations.
Pour favoriser l’émergence
du lien intime de chacun
à la création théâtrale,
le TNT coordonne
différents projets
d’éducation artistique
et culturelle en partenariat
avec des enseignants.
Pièces à lire,
pièces à entendre
Les Journées
du théâtre lycéen
Les valises-lecture
du TNT
Passeport pour l’art :
à la découverte du TNT
17e édition
Les manuscrits que nous
confient les auteurs de théâtre
sont au cœur de cette action.
Premiers lecteurs de ces
écritures en cours, les élèves
d’écoles primaires et les
collégiens constitués en comités
de lecture, explorent ces pièces
inédites et appréhendent
les défis que recèle chaque
nouveau texte. Enseignants
et comédiens accompagnent
cette découverte.
En juin, lors d’une journée
de rassemblement en présence
de certains auteurs, chaque
comité présente une lecture
d’extraits de ces pièces.
8e édition
« 20 e siècle : farce tragique
et drame comique »
En écho à la création
de La Cantatrice chauve
d’Eugène Ionesco mise
en scène par Laurent Pelly,
nous proposons aux lycéens
d’explorer cette thématique.
Ces valises sont proposées
à des classes de primaires,
collèges et lycées ou à des
ateliers de lecture, de théâtre
ou d’écriture. Chacune
contient une sélection de
textes dramatiques d’auteurs
contemporains.
Cette action est proposée
dans le cadre du Passeport
pour l’art de la Ville
de Toulouse. Elle est menée
avec des classes de grande
section de maternelle et de CP.
Première journée
Chaque groupe présente
10 minutes de théâtre en
présence de Laurent Pelly.
S’engage ensuite
une discussion critique et
constructive afin de préparer
la seconde journée.
Dimanche 20 mars
Contacts
Maxime Donot
(lycéens et adultes)
05 34 45 05 12
[email protected]
Le projet Dispo
Ce projet est également mené
avec deux classes de lycées
professionnels. Les élèves
sont accueillis au TNT pour
une semaine de résidence.
Accompagnés de deux
comédiens professionnels
et de leur enseignant,
ils travaillent la lecture à voix
haute d’un des textes de la
saison et proposent, en fin de
semaine, une lecture publique.
Deuxième journée
L’ensemble des projets des
lycéens est présenté au public
en soirée sur le grand plateau
du TNT.
Dimanche 3 avril
Contacts
Émilie Pradère
(primaires et collèges)
05 34 45 05 29
[email protected]
Renseignements
et inscriptions
Avant le 30 septembre
Nombre de groupes limité
Maxime Donot
05 34 45 05 12
[email protected]
Émilie Pradère
(jeune public)
05 34 45 05 29
[email protected]
Le TNT est partenaire du
programme Dispo, programme
d’égalité des chances de
Sciences Po Toulouse qui met
en place, au sein des collèges
et des lycées, un dispositif
permettant de favoriser
et d’accompagner le choix
de trajectoires scolaires.
Il s’adresse prioritairement
à des élèves dont la situation
économique, sociale, familiale
ou culturelle est susceptible
de produire des situations
d’inégalité des chances
préjudiciables à la réussite
scolaire et universitaire.
L’accueil des scolaires
Le TNT a toujours été grand
ouvert aux enfants et aux
jeunes. Nombre d’artistes
aujourd’hui ont compris
l’importance de cet enjeu.
Enfants, adolescents et adultes
mêlés retrouvent ensemble
le charme infini de la fantaisie.
Vous êtes enseignant(e)
et vous avez envie de proposer
à vos élèves de découvrir
le théâtre, de les sensibiliser
à la création artistique…
L’équipe des relations avec
les publics est à votre écoute
pour vous accompagner dans
la mise en place d’un parcours
de spectateur en temps
scolaire et hors temps scolaire.
Contacts
Émilie Pradère
(primaires et collèges)
05 34 45 05 29
[email protected]
Bénédicte Guérin
(lycées)
05 34 45 05 23
[email protected]
Contact
Émilie Pradère
05 34 45 05 29
[email protected]
En partenariat avec
la Région Midi-Pyrénées
et l’Académie de Toulouse
Bénédicte Guérin
(lycées)
05 34 45 05 23
[email protected]
85
cinéma
musiques
Le TNT et les
associations
Première(s) fois
au théâtre
Itinéraires de théâtre
avec les étudiants
Dans le cadre du projet
« Première(s) fois au théâtre »
mais aussi tout au long
de l’année sur l’ensemble
de la programmation, l’équipe
du TNT développe des liens
étroits avec les associations
toulousaines parmi lesquelles
Paroles expressions, Bell'arc
en ciel, Reynerie Rando, Foyer
Social Jolimont, Parle avec
elles, Régie de quartier
de Bellefontaine, Association
Neygreneys Curie, Boutique
solidarité, Karavan, Nouvelle
maison des chômeurs, Une place
pour tous, Reflet 31, Partage
Faourette, Bellefontaine Cité
Van Gogh, Régie de quartier
de Bellefontaine, Centre Social
Izards, Alliances et Culture
Nord, Ligue de l'enseignement,
Artivity, Association Lafourgette,
Générations solidaires, Aidons
Nous, Confédération Syndicale
des Familles du Mirail,
Association des Paralysés
de France, Résidence ADOMA,
Bas d'immeubles, Centre social
Reynerie, Spirale, CNL Rouault
Bellefontaine, Si T libre, Centre
social Empalot, la FNCTA,
La Mission Locale Jolimont,
le Théâtre de la Passerelle,
Loisirs-Solidarité-Retraite,
AROC, association FiTE, CSF
le Cabri…
8e édition
Cette saison, un parcours
de spectateur est à nouveau
proposé par le TNT
à 600 habitants des quartiers
du Grand Mirail, BagatelleFaourette, Empalot, Reynerie,
quartiers Nord / Est de
Toulouse ainsi que le quartier
En Jacca de Colomiers
et Vivier Maçon de Cugnaux.
Le TNT entretient des relations
étroites avec les associations
étudiantes et les équipes
pédagogiques des universités,
des écoles supérieures, des
organismes de formation dans
les domaines de l’éducation,
l’animation et la médiation
ou encore les services
culturels des établissements
de la région Midi-Pyrénées.
Les spectateurs découvriront
La Cantatrice chauve d’Eugène
Ionesco, spectacle mis en scène
par Laurent Pelly.
Au cours de repas partagés
avec les artistes, de répétitions
ouvertes, de visites du théâtre,
les participants à ce projet
explorent le spectacle « côté
coulisses » et se familiarisent
avec toutes les étapes de
la création d’un spectacle.
Le soir de la représentation,
l’équipe du TNT accueille
les spectateurs impliqués dans
ce parcours. Dans les jours
qui suivent, un « Retour en
images » les invite à dialoguer
avec Laurent Pelly.
Ce parcours de sensibilisation
au théâtre est élaboré avec
les associations engagées dans
la vie des quartiers concernés
par cette action.
Le TNT est également
partenaire de l’option études
théâtrales de la classe
préparatoire aux grandes écoles
des lycées Fermat et St Sernin,
de la classe d’Art dramatique du
conservatoire de Toulouse, du
département Communication,
Études visuelles et Arts de
la scène de l’Université Jean
Jaurès et du Diplôme Métiers
des Arts Costumier réalisateur
du Lycée Gabriel Péri.
Contact
Bénédicte Guérin
05 34 45 05 23
b.guerin @tnt-cite.com
Contact
Émilie Pradère
05 34 45 05 29
[email protected]
télévision
livres
spectacle vivant
expositions
LE MONDE
BOUGE
TELERAMA
EXPLORE
CHAQUE SEMAINE TOUTES LES FACETTES DE LA CULTURE
En partenariat avec la Préfecture
de la Haute-Garonne et l’Acsé
CONTINUEZ À VIVRE
VOTRE PASSION DU THÉÂTRE
SUR TELERAMA.FR
et retrouvez nous sur
Conception graphique : Anne Denastas - www.annedenastas.com
Le TNT en actions
dans dix ans,
ombres
blanches
Au cœur de la ville
de Toulouse, depuis
plus de quinze ans,
le Théâtre national
de Toulouse
Midi-Pyrénées crée,
produit et accueille
des spectacles
de référence nationale
et internationale.
aura
cinquante ans
Mécénat
Le TNT lieu d’accueil
En soutenant le Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées, vous aidez
à la création théâtrale et
valorisez votre image en
l’associant à celle d’un lieu
artistique d’exigence et de
prestige. Le TNT vous offre
l’opportunité de vous insérer
dans un réseau d’entreprises
et de développer des relations
nouvelles de collaboration
et de communication
autour d’un projet original
et dynamique. S’engager en
tant que partenaire, c’est
aussi bénéficier d’avantages
en terme de visibilité, de
relations publiques et nouer
des liens avec une équipe
pour l’organisation de vos
réceptions et soirées. Vous
pouvez également encourager
la création théâtrale contemporaine et participer à
l’attractivité et au rayonnement
culturel de l’agglomération
toulousaine. Pour cela, nous
pouvons inventer ensemble
des actions de mécénat dans
le cadre des missions du TNT.
De tels engagements
se construisent en étroite
collaboration avec votre
entreprise et en lien direct
avec vos objectifs économiques et sociaux.
Le TNT met également
à disposition ses espaces.
Vous pouvez ainsi organiser
vos rencontres, séminaires,
conférences au sein de notre
bâtiment. Pour cela nous vous
proposons nos trois salles :
Contact
Valérie Soulignac
05 34 45 05 32
[email protected]
la Grande salle
(888 places)
le Petit théâtre
(modulable, 250 places)
le Studio
(75 places)
À ces salles peuvent s’ajouter
nos espaces de réception :
le hall
(environ 550 personnes)
la mezzanine
(environ 300 personnes)
le bar
et son espace d’exposition
(environ 200 personnes)
Nous tenons à votre
disposition nos tarifs
de prestations pour
ces espaces sur simple
demande.
Contact
Marie-Cécile Rémy
05 34 45 05 10
[email protected]
petits papiers 06 28 56 91 29
librairies à toulouse
rue gambetta,
rue des gestes,
rue mirepoix
et sur internet
Le TNT et l’entreprise
89
Productions
Coproductions 2015 –16
95.7
/
3
.
6
9
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À TOU
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J
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CHAQUE ATION SOUS TOUT CE CULTURE.
DE LA CRÉ ÉMISSIONS DE FRAN
DANS LES
FC SV rondpoint 101x160.indd 4
30/04/2015 17:13
Masculin Féminin
Variations
Erik Satie – Mémoires
d’un amnésique
Coproductions
présentées cette saison
Agathe Mélinand
Laurent Pelly
L’ATELIER
Création
Agathe Mélinand
6 – 24 octobre
Toulouse,
Théâtre national de Toulouse
Midi-Pyrénées
6 – 9 janvier
Rennes, Théâtre national
de Bretagne
Le Père
D’après Stéphanie Chaillou
Julien Gosselin
Artiste invité
17 – 21 novembre
12 – 13 novembre
Pamiers, Salle du Jeu de Mail
17 novembre
Auch, CiRCa
26 – 27 novembre
Cornèze, Théâtre dans les Vignes
5 décembre
Roques, Le Moulin
15 décembre
Rodez, MJC
10 – 11 décembre
Toulon, Théâtre Liberté
7 – 9 avril
Paris, Musée d’Orsay
13 avril
Deauville, Théâtre du Casino
Histoire de Babar,
le petit éléphant
Francis Poulenc
Jean de Brunhoff
Agathe Mélinand
15 – 17 décembre
Foix, L’Estive, Scène nationale
de Foix et de l’Ariège
La Cantatrice chauve
Eugène Ionesco
Laurent Pelly
Création
3 – 26 mars
Toulouse,
Théâtre national de Toulouse
Midi-Pyrénées
2 – 13 février
Toulouse,
Théâtre national de Toulouse
Midi-Pyrénées
Le Songe
d’une nuit d’été
William Shakespeare
Laurent Pelly
3 – 14 mai
Toulouse,
Théâtre national de Toulouse
Midi-Pyrénées
Espèce d’espace
D’après Georges Perec
Aurélien Bory
Artiste invité
28 – 30 juin
Intrigue et amour
Friedrich Schiller
Yves Beaunesne
4 – 7 novembre
Fin de l’Histoire
D’après Witold Gombrowicz
Christophe Honoré
11 – 17 décembre
Mickey le Rouge
Tom Robbins
Thomas Condemine
13 – 16 janvier
Sur une île
Camille de Toledo
Christophe Bergon
21 – 29 janvier
Bestias
Baro d’Evel Cirk Cie
7 – 14 avril
Orestie (une comédie
organique ?)
D’après Eschyle
Romeo Castellucci
25 – 28 mai
Contact
Sophie Cabrit
[email protected]
05 34 45 05 14
www.tnt-cite.com
(page Créations)
91
Calendrier Saison 2015 –16
Août
V
S
D
M
M
V
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22
23
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26
28
29
30
Novembre
Auch sous chapiteau
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
18 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
18 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
V 20
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M
M
J
V
S
Septembre
M
M
V
S
D
M
M
1
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5
6
8
9
Auch sous chapiteau
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
18 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
21 h
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)
Octobre
M
M
J
V
S
6
7
8
9
10
M
M
J
V
S
M
M
J
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17
20
21
22
23
24
Grande
19 h 30
19 h 30
19 h 30
20 h 30
salle
Ça ira
Ça ira
Ça ira
Ça ira
(1)
(1)
(1)
(1)
Fin
Fin
Fin
Fin
de
de
de
de
Louis
Louis
Louis
Louis
Novembre
M 3
M 4
J 5
Grande salle
19 h 30 Intrigue et amour
19 h 30 Intrigue et amour
V 6
S 7
20 h 30 Intrigue et amour
20 h 30 Intrigue et amour
* Représentations scolaires
Petit théâtre
20 h
Le Père
20 h
Le Père
20 h
Le Père
M 17
M 18
J 19
Grande salle
20 h
L’Nfer, un point de détail
24
25
26
27
28
Décembre
Petit théâtre
20 h
Masculin
20 h
Masculin
20 h
Masculin
20 h
Masculin
20 h
Masculin
Féminin – Variations
Féminin – Variations
Féminin – Variations
Féminin – Variations
Féminin – Variations
20 h
20 h
20 h
20 h
20 h
20 h
20 h
20 h
20 h
20 h
Féminin - Variations
Féminin - Variations
Féminin - Variations
Féminin - Variations
Féminin – Variations
Féminin – Variations
Féminin – Variations
Féminin – Variations
Féminin – Variations
Féminin – Variations
Masculin
Masculin
Masculin
Masculin
Masculin
Masculin
Masculin
Masculin
Masculin
Masculin
Petit théâtre
20 h
Meursaults
20 h
Meursaults
14 h 30 Meursaults*
20 h
Meursaults
20 h
Meursaults
20 h
Meursaults
M
M
J
V
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1
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3
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M
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M
M
J
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10
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15
16
17
Grande
20 h
20 h
20 h
20 h
20 h
Grande
20 h 30
20 h 30
16 h
20 h 30
19 h 30
19 h 30
Janvier
M
J
V
S
13
14
15
16
Grande
19 h 30
19 h 30
20 h 30
20 h 30
salle
La Mélancolie
La Mélancolie
La Mélancolie
La Mélancolie
La Mélancolie
salle
Fin de
Fin de
Fin de
Fin de
Fin de
Fin de
des
des
des
des
des
dragons
dragons
dragons
dragons
dragons
l’Histoire
l’Histoire
l’Histoire
l’Histoire
l’Histoire
l’Histoire
salle
Roberto
Roberto
Roberto
Roberto
Zucco
Zucco
Zucco
Zucco
20 h
20 h
Le Père
Le Père
Petit théâtre
20 h
Trois sœurs
20 h
Trois sœurs
20 h
Trois sœurs
20 h
Trois sœurs
20 h
Trois sœurs
Studio
20 h
20 h
20 h
20 h
20 h
Deux
Deux
Deux
Deux
Deux
ampoules
ampoules
ampoules
ampoules
ampoules
sur
sur
sur
sur
sur
cinq
cinq
cinq
cinq
cinq
Petit théâtre
20 h
La Cerisaie
20 h
La Cerisaie
20 h
La Cerisaie
20 h
La Cerisaie
20 h
La Cerisaie
Studio
20 h
20 h
20 h
20 h
20 h
Deux
Deux
Deux
Deux
Deux
ampoules
ampoules
ampoules
ampoules
ampoules
sur
sur
sur
sur
sur
cinq
cinq
cinq
cinq
cinq
Petit théâtre
20 h
La Journée
20 h
La Journée
20 h
La Journée
20 h
La Journée
20 h
La Journée
Petit théâtre
20 h
Mickey
20 h
Mickey
20 h
Mickey
20 h
Mickey
le
le
le
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d’une
d’une
d’une
d’une
d’une
rêveuse…
rêveuse…
rêveuse…
rêveuse…
rêveuse…
Rouge
Rouge
Rouge
Rouge
Théâtre
20 h
20 h
20 h
J 21
V 22
S 23
M 27
J 28
Grande salle
19 h 30 Six personnages en quête…
19 h 30 Six personnages en quête…
V 29
20 h 30 Six personnages en quête…
S 30
20 h 30 Six personnages en quête…
Petit théâtre
18 h 30 De passage
10 h
De passage*
14 h 30 De passage*
10 h
De passage*
14 h 30 De passage*
14 h 30 De passage
20 h
De passage
Garonne
Sur une île
Sur une île
Sur une île
Théâtre Garonne
20 h
Sur une île
20 h
Sur une île
20 h
Sur une île
* Représentations scolaires
93
Calendrier Saison 2015 –16
Février
M 2
M 3
Grande salle
19 h 30 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes
J 4
19 h 30 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes
V 5
20 h 30 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes
S 6
20 h 30 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes
L 8
M 9
M 10
J 11
V 12
S 13
Mars
J
V
S
M
M
J
3
4
5
8
9
10
Grande salle
20 h 30 Les Nibelungen – La Mort…
20 h 30 Les Nibelungen – La Vengeance…
Petit théâtre
14 h 30 M.M.O.
17 h
M.M.O.
10 h
M.M.O.*
14 h 30 M.M.O.*
10 h
M.M.O.*
14 h 30 M.M.O.*
14 h 30 M.M.O.
17 h
M.M.O.
Grande
19 h 30
20 h 30
20 h 30
20 h 30
19 h 30
19 h 30
salle
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
chauve
chauve
chauve
chauve
chauve
chauve
20 h 30 La Cantatrice chauve
S 12
20 h 30 La Cantatrice chauve
D 13
16 h
La Cantatrice chauve
M
M
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M
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Grande
20 h 30
19 h 30
19 h 30
20 h 30
20 h 30
16 h
20 h 30
19 h 30
19 h 30
20 h 30
20 h 30
salle
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
La Cantatrice
J 31
chauve
chauve
chauve
chauve
chauve
chauve
chauve
chauve
chauve
chauve
chauve
Avril
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
de
de
de
de
de
de
de
de
de
de
Babar,
Babar,
Babar,
Babar,
Babar,
Babar,
Babar,
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éléphant*
éléphant
éléphant
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éléphant*
éléphant
éléphant*
éléphant
éléphant
éléphant
Studio
14 h 30 Histoire de Babar, le petit éléphant*
18 h 30 Histoire de Babar, le petit éléphant
14 h 30
16 h
14 h 30
18 h 30
14 h 30
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Studio
14 h 30
18 h 30
14 h 30
16 h
14 h 30
18 h 30
14 h 30
18 h 30
14 h 30
16 h
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
Histoire
de
de
de
de
de
de
de
de
Babar,
Babar,
Babar,
Babar,
Babar,
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petit
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petit
petit
petit
éléphant
éléphant
éléphant*
éléphant
éléphant*
éléphant
éléphant
éléphant
Petit théâtre
18 h 30 Riquet
10 h
Riquet*
14 h 30 Riquet*
10 h
Riquet*
14 h 30 Riquet*
14 h 30 Riquet
20 h
Riquet
Petit théâtre
20 h
ad noctum
20 h
ad noctum
20 h
ad noctum
20 h
ad noctum
Petit théâtre
21 h
Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan
21 h
Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan
21 h
Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan
V 1
Grande salle
20 h 30 Weaving chaos
M
J
V
S
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6
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9
10
Grande
19 h
19 h
20 h
20 h
16 h
salle
Richard
Richard
Richard
Richard
Richard
M
M
J
V
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14
15
Grande
20 h 30
19 h 30
19 h 30
20 h 30
salle
Vanishing-Point
Vanishing-Point
Vanishing-Point
Vanishing-Point
Grande
20 h 30
19 h 30
19 h 30
20 h 30
20 h 30
20 h 30
19 h 30
19 h 30
20 h 30
20 h 30
salle
Le Songe
Le Songe
Le Songe
Le Songe
Le Songe
Le Songe
Le Songe
Le Songe
Le Songe
Le Songe
Mai
M
M
J
V
S
M
M
J
V
S
3
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6
7
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14
III
III
III
III
III
L’Usine
20 h 30 Bestias
20 h 30 Bestias
20 h 30 Bestias
d’une
d’une
d’une
d’une
d’une
d’une
d’une
d’une
d’une
d’une
L’Usine
20 h 30 Bestias
20 h 30 Bestias
20 h 30 Bestias
nuit
nuit
nuit
nuit
nuit
nuit
nuit
nuit
nuit
nuit
d’été
d’été
d’été
d’été
d’été
d’été
d’été
d’été
d’été
d’été
Petit théâtre
20 h
Cupidon
20 h
Cupidon
14 h 30 Cupidon
20 h
Cupidon
14 h 30 Cupidon
20 h
Cupidon
20 h
Cupidon
M 17
M 18
J 19
V 20
S 21
M
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Juin
M 28
M 29
J 30
Grande
19 h 30
19 h 30
20 h 30
20 h 30
salle
Orestie
Orestie
Orestie
Orestie
Grande
20 h 30
19 h 30
19 h 30
salle
Espèce d’espace
Espèce d’espace
Espèce d’espace
(une
(une
(une
(une
comédie
comédie
comédie
comédie
est
est
est
est
est
est
est
malade
malade
malade*
malade
malade*
malade
malade
organique ?)
organique ?)
organique ?)
organique ?)
Grande salle
19 h 30 Weaving chaos
* Représentations scolaires
* Représentations scolaires
95
Informations pratiques
Accueil,
information, location
Du mardi au samedi
de 13 h à 19 h
au TNT
1 rue Pierre Baudis
31000 Toulouse
Par téléphone
05 34 45 05 05
Réservations et tarifs
Accès TNT
Bar, restaurant
1 rue Pierre Baudis
31000 Toulouse
Métro / bus : arrêt Jean Jaurès
Parking : St-Georges
et Jean Jaurès
Tarif préférentiel au parking
St-Georges disponible à l’accueil
du TNT
Le petit arum café du théâtre
Au forum tous les jours
de représentations 1 h
avant et après les spectacles
www.tnt-cite.com
L’arum café du théâtre
Entrée rue Labéda
Ouverture lundi :
11 h 30 – 15 h 30
Mardi au samedi :
11 h 30 – 20 h 30
Accès théâtre Garonne
Attention :
Certains spectacles
ont des horaires particuliers.
Merci de consulter
attentivement le calendrier
pages 92 à 95.
(pour le spectacle Sur une île)
1 avenue du Château d’Eau
31300 Toulouse
Accès l’Usine
(pour le spectacle Bestias)
6 impasse Marcel Paul
Zone Pahin
31170 Tournefeuille
Une navette sera mise en place
au départ du TNT (nombre
de places limité), réservation
et renseignement un mois avant
auprès de l’accueil du TNT.
Accès CiRCa
(pour le spectacle ON ACHÈVE
BIEN LES ANGES)
Sous chapiteau
Ensemble Espagne
Avenue de l’Yser
32000 Auch
Un accueil personnalisé
Groupes et associations
Visites du théâtre,
rencontres d’artistes.
Les équipes d’accueil et des
relations avec les publics
sont à votre disposition pour
construire avec vous votre
parcours de spectateur.
Le TNT est accessible
aux personnes handicapées
ou à mobilité réduite
et aux malentendants.
Ouverture
des abonnements
À partir du mardi 30 juin
Au TNT
Du mardi au samedi de 13 h à 19 h
En ligne
www.tnt-cite.com
Par correspondance
À l’aide du formulaire
d’abonnement accompagné
du règlement et des
justificatifs nécessaires à :
Ouverture
des locations
hors abonnement :
Échange de places
Dès le vendredi 18 septembre
pour tous les spectacles
du mois d’octobre et à partir
du vendredi 2 octobre
pour tous les autres spectacles
de la saison.
L’échange de place se fait
uniquement à l’accueil,
le premier échange sera gratuit,
ensuite tout échange de billet
résultant d’une modification
de date entraînera
une participation aux frais
de 0,50 € pour 1 billet échangé
et de 1 € à partir de 2 billets
échangés.
Le TNT sera fermé
du 19 juillet
au 1er septembre.
En cas de retard…
Par respect pour le public
et les artistes, les spectateurs
retardataires ne pourront
accéder aux salles que si
la mise en scène le permet.
TNT (Service abonnement)
1 rue Pierre Baudis
BP 50919
31009 Toulouse Cedex 6
Vous recevrez vos
abonnements à domicile.
Les places numérotées ne sont
garanties que jusqu’à l’heure
prévue de la représentation.
Nouveauté !
Pour vous accueillir dans de
meilleures conditions, les
places du Petit théâtre seront
désormais numérotées. Cette
nouvelle disposition évitera
les files d’attente dans le hall
du théâtre et vous permettra
de mieux profiter des services
proposés le soir (librairie,
revue de presse, arum café…).
Le placement sera effectué
par nos services et réparti
sur toute la salle.
Tarifs
généraux
Plein
Réduit *
Tarifs
abonnements
Plein
4 spectacles
et +
Chèques théâtre
Toulouse Culture
Réduit* 3 spectacles
et +
Grande salle / Petit théâtre / Studio
27 €
16 €
16 €
10 €
21 €
Bestias (à l’Usine)
22 €
12 €
16 €
10 €
21 €
Sur une île (au théâtre Garonne)
24 € 16 / 12 €**
16 €
10 €
21 €
Orestie (une comédie organique ?)
32 €
21 €
21 €
15 €
26 €
Les Nibelungen – Intégrale
45 €
30 €
30 €
18 €
40 €
La Mort de Siegfried ou
La Vengeance de Kriemhild
27 €
16 €
16 €
10 €
21 €
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (à Auch)
29 €
29 €
L’Nfer, un point de détail
15 €
15 €
Accompagnateur Jeune public
15 €
10 €
Spectacles Jeune public
pour les moins de 13 ans
15 €
8 €
* Le tarif réduit est réservé aux étudiants / demandeurs d’emploi / moins de 26 ans.
** 16 € pour les moins de 30 ans ou demandeurs d’emploi / 12 € pour les moins de 22 ans ou bénéficiaires du RSA
97
Abonnements
Dans le cas où un spectacle serait complet en abonnement,
nous avons la possibilité de vous inscrire sur des listes d'attente
en choisissant les contremarques ciblées sur un spectacle,
Abonné(s) A
Nombre
d’abonnements
Oui, je souhaite bénéficier de contremarques ciblées et être
ainsi prévenu si des places venaient à se libérer.
Non, je souhaite que les spectacles complets soient déduits
de mon règlement (règlement par CB et/ou prélèvement
uniquement).
dont La Cantatrice chauve
Attention :
Vous pouvez choisir plusieurs
spectacles de danse, cependant
un seul sera comptabilisé
parmi les 3 ou 4 spectacles
nécessaires à votre abonnement.
Tarif
16 €
10 €
16 €
10 €
Meursaults
3 – 7 novembre
16 €
10 €
Intrigue et amour
4 – 7 novembre
16 €
10 €
17 – 21 novembre
16 €
10 €
24 nov. – 5 déc.
16 €
10 €
Trois sœurs
24 – 28 novembre
16 €
10 €
La Cerisaie
1 – 5 décembre
16 €
10 €
La Mélancolie des dragons
1 – 5 décembre
16 €
10 €
La Journée d'une rêveuse…
8 – 12 décembre
16 €
10 €
11 – 17 décembre
16 €
10 €
Roberto Zucco
13 – 16 janvier
16 €
10 €
Mickey le Rouge
13 – 16 janvier
16 €
10 €
Sur une île
21 – 29 janvier
16 €
10 €
Six personnages en quête…
27 – 30 janvier
16 €
10 €
3 – 6 février
16 €
10 €
Les Nibelungen – La Mort de Siegfried
8 février
16 €
10 €
Les Nibelungen – La Vengeance de…
9 février
16 €
10 €
8 et 9 février
30 €
18 €
3 – 26 mars
16 €
10 €
ad noctum (danse)
15 – 18 mars
16 €
10 €
Lisbeth Gruwez (danse)
22 – 24 mars
16 €
10 €
Weaving chaos (danse)
31 mars – 1 avril
16 €
10 €
Richard III
6 – 10 avril
16 €
10 €
Bestias
7 – 14 avril
16 €
10 €
12 – 15 avril
16 €
10 €
3 – 14 mai
16 €
10 €
Orestie (une comédie organique ?)
25 – 28 mai
21 €
15 €
Espèce d'espace
28 – 30 juin
16 €
10 €
Deux ampoules sur cinq
Fin de l'Histoire
1 heure 23' 14" et 7 centièmes
Les Nibelungen – Intégrale
La Cantatrice chauve
Vanishing-Point
Le Songe d'une nuit d'été
Spectacles Jeune public 2
De passage (à partir de 9 ans)
Tarif
Abonnement étudiants,
moins de 26 ans
et demandeurs
d’emploi
3 spectacles ou plus
Vous désirez une réservation
plus souple et bénéficier
de tarifs préférentiels, optez
pour les chèques théâtre.
Valables toute la saison,
ils ne sont pas nominatifs.
Vous pouvez dès maintenant
choisir vos spectacles à l’aide
de la grille d’abonnement.
Contact
Émilie Pradère
05 34 45 05 29
[email protected]
Abonné B
Nbre places
6 – 24 octobre
13 – 16 octobre
Nbre
places
-13 ans
Chèques théâtre
Sorties collégiens
et classes primaires
Représentations réservées
aux collégiens
et aux classes primaires
Abonné A
Nbre places
dont La Cantatrice chauve
Contact
Bénédicte Guérin
(lycées)
05 34 45 05 23
[email protected]
Tarif
Pour un(e) ami(e) ou pour
vous-même, elle vous permet
de bénéficier dans la limite
des places disponibles :
— d’une invitation à l’une
des représentations de
La Cantatrice chauve ou à l’une
des représentations de
Masculin Féminin – Variations ;
— de 4 places au tarif préférentiel
de 21 € pour des personnes
de votre choix, au moment
de la souscription de votre
abonnement ou au cours de la
saison, hors spectacles de danse.
Établissements éloignés
ou hors Haute-Garonne
2 spectacles × 10 € : 20 €
Abonné B
Nbre places
Abonnements
lycéens en groupe
3 spectacles × 10 € : 30 €
Abonné A
Nbre places
Offerte à partir du 10e spectacle
souscrit (à partir du 6e
pour les moins de 26 ans)
Date de repli
Publics scolaires
Date choisie
Abonnement
4 spectacles ou plus
La Carte TNT +
Étudiants, -26 ans,
demandeurs
d’emploi 1
3 spectacles et plus
Ça ira (1) Fin de Louis
Le Père
Vous souhaitez soutenir la vie
artistique du TNT, programmer
à l’avance vos sorties et
bénéficier des meilleurs tarifs.
Les abonnements
sont nominatifs et permettent
à tout moment, en cours de
saison, de choisir de nouveaux
spectacles en bénéficiant
de votre tarif abonné.
Vous pouvez faire profiter
vos amis de 2 places au tarif
préférentiel de 21 €
au moment de la souscription
de votre abonnement,
hors spectacles de danse.
Date de repli
Masculin Féminin – Variations
Abonnement
4 spectacles et plus
dont La Cantatrice chauve
Date choisie
Abonnement
Abonné(s) B
Nombre
d’abonnements
27 – 30 janvier
8€
15 €
10 €
2 – 13 février
8€
15 €
10 €
Histoire de Babar, le petit éléphant
(à partir de 5 ans)
M.M.O. (à partir de 5 ans)
10 – 13 février
8€
15 €
10 €
Riquet (à partir 10 ans)
9 – 12 mars
8€
15 €
10 €
Cupidon est malade (à partir de 8 ans)
17 – 21 mai
8€
15 €
10 €
Nombre de places au tarif de
6 chèques minimum
d’une valeur de 21€
Total 1 Abonnement :
×8€
× 10 €
× 15 €
× 18 €
× 21 €
× 30 €
× 16 €
Hors abonnement
Dès que vous aurez arrêté vos
choix de spectacles et de dates,
nous vous incitons à procéder
à l’échange de vos chèques
contre des billets.
ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)3
(réservation avant le 15/07)
21 août – 9 septembre
29 €
29 €
L'Nfer, un point de détail
15 €
15 €
20 novembre
Nombre de places au tarif de
× 15 €
Total 2 Hors abonnement :
× 29 €
Spectacle de repli
Avantages Abonné TNT+ 4
Masculin Féminin… ou La Cantatrice…
Chèques théâtre 2015 – 16
6 chèques minimum
Total 3 Chèques théâtre
1
2
3
4
Mon choix
× 21 €
Total 1 Abonnement
€
Total 2 Hors abonnement
€
Total 3 Chèques théâtre
€
Total général
€
Joindre impérativement un justificatif pour les abonnements étudiants / -26 ans / -13 ans / demandeurs d’emploi
Les places pour les enfants de moins de 13 ans seront envoyées à l'abonné A.
Joindre impérativement votre adresse email pour confirmation
Avantages réservés aux abonnés ayant souscrit 10 spectacles et plus (6 spectacles pour les moins de 26 ans)
Formulaire d’abonnement
Formulaire d’abonnement lycéens
Vous habitez à une même adresse et vous venez
aux mêmes dates :
Remplissez uniquement la rubrique Coordonnées
abonné(s) A, sans oublier d'indiquer pour chaque
spectacle le nombre de places et une date de repli
(le nombre de places par spectacle ne peut être
supérieur au nombre d'abonnements souscrits)
Vous habitez à des adresses différentes ou
vous ne venez pas toujours aux mêmes dates :
Remplissez les rubriques Coordonnées abonné(s) A
et Coordonnées abonné(s) B sans oublier d'indiquer
pour chaque spectacle le nombre de places et une
date de repli (le nombre de places par spectacle ne peut
être supérieur au nombre d'abonnements souscrits)
Abonné(s) A
Abonné(s) B
Nom
Nom
Prénom
Prénom
Bât. esc. app.
Bat. esc. app.
Adresse
Adresse
Ville
Ville
Code postal
Code postal
Téléphone
Téléphone
Portable
Portable
Courriel
Courriel
3 spectacles
Sauf pour les établissements
éloignés de Toulouse ou hors
Haute-Garonne : 2 spectacles
Réservés aux groupes
(minimum 15 élèves) souscrivant
des abonnements identiques :
mêmes spectacles, mêmes dates.
Pour un groupe de 15 lycéens,
l’accompagnateur bénéficie
d’une place exonérée.
Spectateur(s) à mobilité réduite
Spectateur(s) à mobilité réduite
Pour certains spectacles nous sommes parfois amenés
à vous attribuer des strapontins centraux.
Cochez cette case si vous refusez cette proposition.
Pour certains spectacles nous sommes parfois amenés
à vous attribuer des strapontins centraux.
Cochez cette case si vous refusez cette proposition.
Mode de règlement
Souscription
Du 30 juin au 22 septembre,
vous nous adressez vos
formulaires d’abonnement après
avoir indiqué à l’aide de la grille,
les spectacles de votre choix.
Après avoir ajusté vos demandes
avec les disponibilités, nous
prendrons contact avec vous afin
de finaliser vos abonnements.
(Merci de privilégier les règlements par carte bancaire ou par paiement échelonné)
Carte bancaire
Date d’expiration
Chèque à l’ordre du TNT
Le règlement se décomposera
en autant de chèques
que de spectacles demandés
(à l’ordre du TNT).
Merci de n’envoyer aucun
règlement avant la confirmation
définitive de vos places.
Tarif
10 € par spectacle
Choix des spectacles
Nous vous invitons à faire votre
choix parmi une sélection
de spectacles et à choisir au moins
un spectacle dans les rubriques
« répertoire » et « théâtre
contemporain et autres formes »
que vous preniez 2 ou 3 spectacles.
Attention : pour les spectacles
accueillis au Petit théâtre,
merci d’être particulièrement
attentifs à proposer un spectacle
de repli.
Nº de carte
Cryptogramme (les 3 derniers chiffres au dos de votre carte bleue)
Chèques vacances
Établissement
Espèces
Paiement échelonné possible (à partir d’un total de 90 €) : un tiers par chèque ou carte bancaire à la souscription, un tiers le 10 novembre 2015
et un tiers le 10 décembre 2015. Veuillez joindre un RIB / IBAN et l'autorisation de prélèvement SEPA ci-dessous
Nom de l’établissement
Adresse
Code postal
Ville
Téléphone
Autorisation de prélèvement SEPA
(Paiement le 10 novembre 2015 et le 10 décembre 2015)
Titulaire du compte à débiter
Établissement bancaire
Nom
Nom de la banque
Prénom
Agence
Adresse
Adresse
E-mail
Professeur
Nom
Ville
Code postal
Code postal
Ville
Fait à
Fax
Prénom
Bât. esc. app.
Le
Coordonnées bancaires – mode IBAN
Adresse
Code postal
FR
Téléphone
Code BIC / SWIFT
E-mail
Signature
Créancier : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / 1 rue Pierre Baudis BP 50919 F – 31009 Toulouse cedex 6 / Nº ICS : FR 06ZZZ423889
Niveau de classe
Ville
Port.
N’oubliez pas de proposer
un spectacle et une date de repli
dans chaque rubrique.
Vous pouvez en cours de saison,
assister, dans la limite des places
disponibles, à d’autres spectacles
que ceux figurant dans cette
formule en bénéficiant du même
tarif.
Contacts
Bénédicte Guérin
(lycées)
05 34 45 05 23
[email protected]
Émilie Pradère
(écoles et collèges)
05 34 45 05 29
[email protected]
Abonnements lycéens 3 spectacles
Abonnements lycéens 2 spectacles
Valises-lecture
oui
LA DÉPÊCHE
100% NUMÉRIQUE
non
Les valises lectures sont
proposées gratuitement aux
enseignants pour faire découvrir
ou redécouvrir à leurs élèves
l’écriture contemporaine.
Chacune contient une sélection
de textes dramatiques d’auteurs
contemporains en lien avec
les programmes scolaires
ou la programmation du TNT.
Durant six semaines chaque
groupe pourra ouvrir une
des valises et s’en approprier
le contenu selon ses envies :
lectures collectives et individuelles,
défis lecture, mise en voix, mise
en jeu... Sur rendez-vous, une
enseignante apportera la valise
lecture et présentera les textes
proposés.
Choix initial
Date choisie
Répertoire
Intrigue et amour
Date de repli
Spectacle de repli
Date choisie
Date de repli
Nombre
de places
Tarif
4 – 7 novembre
10 €
Trois sœurs (Petit théâtre)
24 – 28 novembre
10 €
La Cerisaie (Petit théâtre)
1 – 5 décembre
10 €
27 – 30 janvier
10 €
Les Nibelungen – La Mort de Siegfried
8 février
10 €
Les Nibelungen – La Vengeance de Kriemhild
9 février
10 €
3 – 26 mars
10 €
Richard III
6 – 10 avril
10 €
Le Songe d'une nuit d'été
3 – 14 mai
10 €
Six personnages en quête d'auteur
La Cantatrice chauve
Choix initial
Théâtre contemporain et autres formes
Date choisie
Date de repli
Spectacle de repli
Date choisie
Date de repli
Nombre
de places
Tarif
Masculin Féminin – Variations (Petit théâtre) 6 – 24 octobre
10 €
Ça ira (1) Fin de Louis
13 – 16 octobre
10 €
Meursaults (Petit théâtre)
Le Père (Petit théâtre)
La Mélancolie des dragons
3 – 7 novembre
10 €
17 – 21 novembre
10 €
1 – 5 décembre
10 €
La Journée d'une rêveuse (Petit théâtre) 8 – 12 décembre
10 €
Fin de l'Histoire
11 – 17 décembre
10 €
13 – 16 janvier
10 €
Bestias (l'Usine)
7 – 14 avril
10 €
Vanishing-Point
12 – 15 avril
10 €
Orestie (une comédie organique ?)
25 – 28 mai
15 €
Espèce d'espace
28 – 30 juin
10 €
Roberto Zucco
Votre flash
info en vidéo
un nouveau
rendez-vous à
18h30 du lundi
au vendredi
Le journal 100%
numérique
dès 4h du matin 7j/7
et ses suppléments
le dimanche
Votre actu
en direct
24h/24, avec le fil
d’info et les alertes
informations
Votre Club
Abonnés
et ses avantages :
invitations, jeux
concours, offres
privilèges…
Consultable sur tous supports :
ordinateur, tablette, smartphone. Disponible sur Apple et Android.
* Numéro Cristal - appel non surtaxé
.ladepeche.fr/premium
Ou appelez le
09 70 80 80 81*
LD14_110 - Mise au format Autopromo PREMIUM 134x280.indd 1
26/03/2014 11:19
L’équipe du TNT
SAISON
2015 – 2016
www.lacinemathequedetoulouse.com
Le Mariage de Maria Braun de R. W. Fassbinder. Mise en page : Bruno Dufour. Licences de 1re catégorie nº 1-1059560, 2e catégorie nº 2-1059561 et 3e catégorie nº 3-1051562.
Claire Alchié
Marie Attard
Ludovic Bardet
Fanny Batier
Géraldine Belin
Jean-Pierre Belin
Paul Boggio
Jean-Marc Boudry
Pierre Bourel
Sophie Cabrit
Joan Cambon
Artur Canillas
Fanny Chartier
Caroline Chausson
Noémie Constant
Georges Corsia
Étienne Dauphin
Quentin Detchart
Maxime Donot
Jean-Jacques Duquesnoy
Jacques Escoffet
Catherine Fabre
Grégory Faroux
Laurent Fourmy
Christophe Gagey
Claude Gaillard
Sarah Girault
Bénédicte Guérin
Catherine Guiraud
Nicole Jullié
Laïla Khaidouri
Michel Le Borgne
Benjamine Long
Laurie Marsoni
Hubert Marty
Agathe Mélinand
Stéphane Michaud
Michèle Novoli
Valérie Ollivier
Laurent Pelly
Émilie Pradère
Christophe Quidu
Marie-Cécile Rémy
Benjamin Rochefort
Valérie Soulignac
Nathalie Trouvé
Armelle Yvinec
Victor Zammit
L’équipe de salle
ainsi que la centaine
d’intermittents du
spectacle qui participent
à la mise en œuvre
de la saison 2015 – 1 6.
En hommage
à André Thorent
(1922 – 2015)
Fondateur avec Maurice
Sarrazin et d’autres
camarades, du Grenier
de Toulouse en 1945,
Centre dramatique
national depuis 1949.
Actuellement, votre
théâtre, le TNT.
Directeur de la publication
Laurent Pelly
Conception, rédaction
et iconographie
Claire Alchié
Agathe Mélinand
Fanny Batier
Et les contributions de
Laurie Marsoni
Benjamin Rochefort
Direction artistique
Philippe Apeloig
Réalisation graphique
Yannick James
Impression
Art & Caractère SIA
Lavaur
Licences spectacles
1 – 1045623
2 – 1045624
3 – 1045625
Crédits photographiques :
Page 5 : © Martin Argyroglo / Pages 6-7 et 8 : Masculin féminin
© D.R. / Page 10 : Place de la
République, Paris le 13 mai 1968
© Guy Le Querrec – Magnum
Photos / Page 12 : Alger
© Raymond Depardon – Magnum
Photos / Page 14 : © Stanislas
Biessy / Page 16 : Le Père
© Simon Gosselin / Page 18 :
Portrait d’Anna Akhmatova
(1889 – 1966) – 1927 © Nikolai
Adrianovich Tyrsa (1887 – 1942)
Musée Pouchkine, Moscou – The Bridgeman Art Library / Pages 20-21 : Trois sœurs
© Roxane Kaspersky / Pages 2425 : La Mélancolie des dragons
© Martin Argyroglo / Page 26 :
La Mélancolie des dragons
© Pierre Grosbois / Page 28 :
Et moi, pourquoi j’ai pas une
banane ? © Copi / Page 30 : David
Rothman & Albert Einstein – Nassau Point, Long Island, NY,
1939 © Reginald Donahue – David Rothman Archive / Page 32 :
Accidents, 2009 © Ruben Brulat / Page 34 : Texas, 2005 © Thomas
Dworzak – Magnum Photos / Page 36 : Une paix, 2009 © Ruben
Brulat / Page 38 : Six personnages
en quête d’auteur © Jean-Louis
Fernandez / Page 40 : De passage
© Jean-Louis Fernandez / Page 42 : 1 heure 23' 14'' et 7 centièmes © Jonathan Sirch /
Pages 44-45 : L’œuvre intégrale
manuscrite – Poésies album
zutique 1870 – 1872, Arthur
Rimbaud / Page 46 : Histoire de
Babar, le petit éléphant © Polo
Garat – Odessa / Page 48 :
La Mort de Siegfried © Collection
Christophel / Page 50 : M.M.O.
© Agathe Poupeney / Page 52 :
© Martin Parr – Magnum Photos / Page 54 : Riquet © Élizabeth
Carecchio / Page 56 : Le Baiser
de l’opéra – Paris, 1950
© Robert Doisneau – Rapho / Page 58 : Bob Dylan à sa maison
d’Ohayo Mountain Rd.,
Woodstock, NY, 1970 © Elliott
Landy, LandyVision, Inc.
Magnum Photos / Page 60 :
Weaving chaos © Margarida
Dias / Page 62 : Richard III
(1452-85), École anglaise
© Société des antiquaires de
Londres – The Bridgeman Art
Library / Page 64 : Bestias
© Arthur Bramao / Page 66 :
Vanishing-Point © Patrick
Berger / Page 68 : Le Songe
d’une nuit d’été © Polo Garat – Odessa / Page 70 : Cupidon
est malade © Élizabeth Carecchio
Page 72 : Athènes, 1953 © Henri
Cartier-Bresson – Magnum
Photos / Page 74 : Espèce
d’espace © Aglaé Bory
Les partenaires du TNT
l’
Dans
êt de
la culture
augustin boomerang
trapenard 9:10 - 9:40
Le TNT – Théâtre
national de Toulouse
Midi-Pyrénées
est subventionné par
Le Ministère
de la Culture et de
la Communication – Direction régionale
des affaires culturelles
Midi-Pyrénées
La Ville de Toulouse
La Région Midi-Pyrénées
Avec le soutien du
Conseil Départemental
de la Haute-Garonne
Avec le soutien
de l’Acsé – Préfecture
de la Haute-Garonne
Avec l’aide de l’Académie
de Toulouse
Coproduction
Proarti avec le soutien
de la Caisse d’Épargne
Midi-Pyrénées
Collaborations artistiques
CDC – Centre
de Développement
Chorégraphique
Toulouse / Midi-Pyrénées,
théâtre Garonne,
l’Usine
académie
Toulouse
MINISTÈRE DE
L’ÉDUCATION NATIONALE
MINISTÈRE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE
En partenariat avec
La librairie
Ombres blanches,
Les éditions ères,
Le Centre Régional
des Lettres,
L’Université Jean Jaurès,
Milan Presse,
La Médiathèque
José Cabanis,
Science Po Toulouse
InterTrapenard 101x160.indd 1
05/05/2015 14:21
107
Théâtre national
de Toulouse
Midi-Pyrénées
1 rue Pierre Baudis
31000 Toulouse
www.tnt-cite.com
05 34 45 05 05
Direction
Agathe Mélinand
Laurent Pelly
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