TNT Saison 2015 –16 1 8 Masculin Féminin Variations D’après le film de Jean-Luc Godard Agathe Mélinand Laurent Pelly L’ATELIER Création Production TNT 6 – 24 octobre 22 Trois sœurs Anton Tchekhov Christian Benedetti 24 – 28 novembre 10 Ça ira (1) Fin de Louis Joël Pommerat 13 – 16 octobre 26 La Mélancolie des dragons Philippe Quesne 1er – 5 décembre 12 Meursaults D’après Kamel Daoud Philippe Berling 3 – 7 novembre 28 La Journée d’une rêveuse (et autres moments…) Copi Pierre Maillet 8 – 12 décembre 14 Intrigue et amour Friedrich Schiller Yves Beaunesne Coproduction TNT 4 – 7 novembre 16 Le Père D’après L’homme incertain Stéphanie Chaillou Julien Gosselin Artiste invité Création Coproduction TNT 17 – 21 novembre 18 Deux ampoules sur cinq D’après Lydia Tchoukovskaïa Isabelle Lafon 24 novembre – 5 décembre 23 La Cerisaie Anton Tchekhov Christian Benedetti 1er – 5 décembre 30 Fin de l’Histoire D’après Witold Gombrowicz Christophe Honoré Coproduction TNT 11 – 17 décembre 32 Roberto Zucco Bernard-Marie Koltès Richard Brunel 13 – 16 janvier 34 Mickey le Rouge Tom Robbins Thomas Condemine Coproduction TNT 13 – 16 janvier 36 Sur une île Camille de Toledo Christophe Bergon Création Coproduction TNT 21 – 29 janvier Théâtre Garonne 38 Six personnages en quête d’auteur Luigi Pirandello Emmanuel Demarcy-Mota 27 – 30 janvier 40 De passage Stéphane Jaubertie Johanny Bert 27 – 30 janvier 42 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes Jacques Gamblin Bastien Lefèvre 3 – 6 février 46 Histoire de Babar, le petit éléphant Francis Poulenc Jean de Brunhoff Agathe Mélinand Production TNT 2 – 13 février 48 Les Nibelungen Fritz Lang Jean-François Zygel Ciné-concert 8 et 9 février 50 M.M.O. D’après Maurice Ravel Lionel Hoche 10 – 13 février 2 3 Un monde nouveau Transformation(s) À la musique 52 La Cantatrice chauve Eugène Ionesco Laurent Pelly Création Production TNT 3 – 26 mars 68 Le Songe d’une nuit d’été William Shakespeare Laurent Pelly Production TNT 3 – 14 mai 79 L’ATELIER 54 Riquet Antoine Herniotte D’après Charles Perrault Laurent Brethome 9 – 12 mars 70 Cupidon est malade Pauline Sales D’après William Shakespeare Jean Bellorini 17 – 21 mai 56 ad noctum Christian Rizzo 15 – 18 mars 72 Orestie (une comédie organique ?) D’après Eschyle Romeo Castellucci Coproduction TNT 25 – 28 mai 58 Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan Lisbeth Gruwez 22 – 24 mars 60 Weaving chaos Tânia Carvalho 31 mars et 1er avril 62 Richard III William Shakespeare Thomas Jolly 6 – 10 avril 64 Bestias Baro d’Evel Cirk Cie Coproduction TNT 7 – 14 avril L’Usine 66 Vanishing-Point Marc Lainé 12 – 15 avril 74 Espèce d’espace D’après Georges Perec Aurélien Bory Artiste invité Avant-premières Coproduction TNT 28 – 30 juin 76 ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) Zingaro 21 août – 9 septembre Auch – CiRCa 77 L’Nfer, un point de détail François Sarhan Présences vocales 20 novembre 81 Artistes invités 82 Le TNT en actions 89 Le TNT et l’entreprise 91 Productions et coproductions 2015 –16 92 Calendrier 96 Informations pratiques 99 Grilles d’abonnement 105 L’équipe du TNT 107 Les partenaires du TNT Une société, une cité, une civilisation qui renonce à l’Art, qui s’en éloigne, au nom de la lâcheté, la fainéantise inavouée, le recul sur soi, qui s’endort sur elle-même, qui renonce au patrimoine de demain, au patrimoine en devenir pour se contenter, dans l’autosatisfaction béate, des valeurs qu’elle croit s’être forgées et dont elle se contenta d’hériter, cette sociétélà renonce au risque, elle s’éloigne de sa seule vérité, elle oublie par avance de se construire un avenir, elle renonce à sa force, à sa parole, elle ne dit plus rien aux autres et à elle-même. Jean-Luc Lagarce Un monde nouveau 1 Masculin Féminin Variations 6 – 24 octobre Petit théâtre 1 h 30 environ Création Production TNT 1 Un monde nouveau – Est-ce que tu peux me dire en ce moment dans le monde où est-ce qu’il y a la guerre ? – Ah !… Non, enfin si, si je cherchais, mais ça ne m’intéresse pas. – Tu ne sais pas où il y a la guerre en ce moment ? – Non, je ne sais pas. D’après le film de Jean-Luc Godard Variations Agathe Mélinand et les acteurs Mise en scène, décors et costumes Laurent Pelly Avec les comédiens de L’ATELIER Anne-Sophie Bailly Alexis Ballesteros Camille Lopez Julien Meynier Martin Nikonoff Paul-Émile Pêtre Romain Picquart Lumière Paul Boggio Son Joan Cambon Assistante à la mise en scène Caroline Chausson Réalisation des costumes Ateliers du TNT sous la direction de Nathalie Trouvé Réalisation des décors Ateliers du TNT sous la direction de Claude Gaillard Interview de « Mademoiselle 19 ans » Production : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées « Donnez-nous la télévision et une auto mais délivrez-nous de la liberté. » Quand on revoit le film de Godard, on est saisi par sa perfection jubilatoire et la beauté de ces visages jeunes qu’il filme en prenant son temps, ceux qui vivaient dans le Paris qui n’est plus celui d’avant. Modernité totale, harmonie du plan, stridence des sons, humour et ennui pudique de ceux qui étaient pourtant les enfants de Marx et de Coca Cola… Donc, quand on revoit ce film, on se demande quelle est l’utilité d’en rajouter ? Il n’y a qu’à le projeter, il parle de luimême, il parle et il se tait beaucoup. Pourtant, dans le film de Godard, il y a des tas de questions posées. Des jeunes gens les posent, des jeunes gens y répondent, Godard s’amuse et les coince. Pourtant, ceux qui traînent ou se pressent sur les trottoirs les feront exploser, trois ans plus tard, pour lancer les pavés. C’est en ceci que le film est irremplaçable. Photo instantanée d’une petite jeunesse qui va peut-être bientôt bouger… Cela donne envie d’y revenir… C’est pourquoi, en partant et en gardant le film, nous avons voulu imaginer quelques variations et le portrait de quelques-uns qui, aujourd’hui, ont le même âge qu’avait alors Jean-Pierre Léaud : 21 ans. Avec les jeunes acteurs de L’ATELIER, nous allons donc imaginer, un Masculin Féminin d’aujourd’hui. Un état de leurs lieux intime, politique, social et amoureux. « – Tu as remarqué ? Dans masculin il y a masque et il y a cul. – Et dans féminin ? – Il n’y a rien. » Agathe Mélinand 9 Ça ira (1) Fin de Louis Joël Pommerat 13 – 16 octobre Grande salle 3 h 30 (durée estimée) 1 Un monde nouveau « La populace ne peut faire que des émeutes, pour faire une révolution, il faut le peuple. » Victor Hugo Après avoir mis en scène les questions du pouvoir et de nos représentations de la famille avec Au monde et du travail avec Les Marchands, Joël Pommerat aborde une étape cruciale de la fondation de notre pensée : 1789… Une création théâtrale de Joël Pommerat Avec Saadia Bentaïeb Agnès Berthon Yannick Choirat Éric Feldman Philippe Frécon Yvain Juillard Anthony Moreau Ruth Olaizola Gérard Potier Anne Rotger David Sighicelli Maxime Tshibangu Simon Verjans Bogdan Zamfir (distribution en cours) Scénographie et lumière Éric Soyer Costumes Isabelle Deffin Son François Leymarie Grégoire Leymarie Construction décors Thomas Ramon, Artom Direction technique Emmanuel Abate Dramaturgie Marion Boudier Collaboration artistique Marie Piemontese Philippe Carbonneaux Assistante à la mise en scène Lucia Trotta Conseiller historique Guillaume Mazeau Production : Cie Louis Brouillard Coproduction : Théâtre NanterreAmandiers ; Le Manège Mons ; Mons 2015 – Capitale européenne de la Culture ; Théâtre national – Bruxelles ; Mostra Internacional de Teatro – Sao Paulo ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; MC2 – Maison de la Culture de Grenoble ; La Filature – Scène nationale de Mulhouse ; Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie ; Théâtre du Nord ; FACM – Festival théâtral du Val d’Oise ; L’Apostrophe – Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; Centre national des Arts – Ottawa ; Théâtre National Populaire – Villeurbanne ; Célestins – Théâtre de Lyon ; Le Volcan – Scène nationale du Havre ; Le Rive Gauche – Scène conventionnée de St Étienne du Rouvray ; Bonlieu – Scène nationale d’Annecy ; le Grand T – Théâtre de LoireAtlantique – Nantes (en cours) Depuis quelques années, alors qu’on les croyait acquises, les notions de démocratie, de société et de république ressurgissent dans les débats mondiaux. Dans ce contexte, Joël Pommerat poursuit son interrogation des valeurs et représentations qui poussent les individus à l’action. Il entreprend une fouille minutieuse de la pensée contemporaine en interrogeant le mythe de la Révolution française, moment d’émergence de la démocratie. Refusant la reconstitution historique ou le culte des héros, il s’intéresse ici à la verve des débats d’idées, aux dynamiques qui ont conduit des hommes et des femmes à passer à l’action pour défendre des convictions, à l’énergie ainsi qu’à la fatigue consubstantielles à la prise du pouvoir comme à son exercice. Après avoir exploré des configurations circulaires et bi-frontales dans ses derniers spectacles, Joël Pommerat replace la dynamique des corps et des prises de parole au cœur de la représentation. Dans un dispositif frontal d’une grande ampleur, il confronte l’assemblée des spectateurs à une douzaine d’acteurs pour faire revivre au présent la complexité d’une réalité politique dont nous n’avons pas été témoins. Guy Warin Spectacle présenté à Toulouse avec le soutien du Conseil Départemental de la Haute-Garonne 11 Meursaults D’après Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud « Il ne reste que moi pour parler à sa place, assis dans ce bar, à attendre des condoléances que jamais personne ne me présentera. » Kamel Daoud Dans L’Étranger d’Albert Camus, un trentenaire algérois, Meursault, assassine, en 1942, sans raison apparente ni réelle nécessité un « arabe » sur une plage, meurtre pour lequel il est jugé et condamné à la guillotine… Adaptation et mise en scène Philippe Berling Avec Anna Andreotti Ahmed Benaïssa Scénographie et costumes Nathalie Prats Création lumière et vidéo Daniel Levy Coiffures et maquillages Catherine Saint-Sever Construction décor Atelier Jipanco 3 – 7 novembre Petit théâtre 1 h 20 environ Production : Théâtre Liberté – Toulon Coproduction : Festival d’Avignon ; Théâtre des Bernardines Marseille ; Pôle Arts de la Scène – Friche la Belle de Mai – Marseille Avec l’aide de la SPEDIDAM Avec le soutien de l’Institut français d’Algérie Meursault, contreenquête de Kamel Daoud est paru en novembre 2013 en Algérie aux éditions Barzakh et en mai 2014 en France chez Actes Sud. Kamel Daoud a reçu le Goncourt du premier roman pour Meursault, contre-enquête. Hadjout, ex-Marengo, en Algérie, de nos jours. C’est la nuit. Dans la cour d’une ancienne maison abandonnée par ses propriétaires en 1962, une tombe, un citronnier, une très vieille femme algérienne et son fils Haroun. Autour d’eux des présences comme des fantômes, dont un pied-noir qui pourrait être le double d’Haroun, beaucoup plus jeune. Haroun dit être le frère de la victime de Meursault et que cet « arabe » anonyme avait un nom, Moussa Ouled El-Assasse. Haroun raconte alors l’histoire de Moussa, tué par « un homme qui savait raconter », mais surtout la sienne, l’histoire de toute sa vie passée à se débarrasser du poids suffocant du cadavre de son frère sans nom, introuvable, dans l’Algérie post-indépendance. Haroun est, comme Meursault, un personnage que l’exigence de vérité rend définitivement étranger à la société au sein de laquelle il vit, mais aussi irréductiblement étranger à la résignation et à la fatalité. C’est l’histoire aussi de leur mère « toujours vivante » mais muette, ombre massive, présence discrète et constante, silhouette de vieille femme algérienne qui, soudain, se met à chanter son malheur, sa douleur et sa rage inassouvie. Leur mère qui n’a eu de cesse de vouloir honorer la mémoire de son fils assassiné et disparu, quitte à le venger en faisant reproduire à son autre fils en miroir le meurtre absurde, étranger, incompréhensible de Meursault. Meursault, contre-enquête qu’adapte aujourd’hui pour la scène Philippe Berling, est le premier roman de Kamel Daoud, essayiste et journaliste très connu en Algérie pour sa chronique quotidienne Raïna raïkoum (Mon opinion, votre opinion) dans Le Quotidien d’Oran. Daoud a eu l’idée géniale d’inventer un personnage prolongeant la victime anonyme de Meursault, pour écrire un hommage en forme de contrepoint au roman d’Albert Camus et, en même temps, un plaidoyer désespéré pour un sursaut algérien… 13 Intrigue et amour Friedrich Schiller 4 – 7 novembre Grande salle 2 h 15 (durée estimée) Coproduction TNT 1 Un monde nouveau « Vivez votre siècle, mais ne soyez pas sa créature. » Friedrich Schiller Intrigue et amour est un texte agité, insoumis, dont Brecht disait : « Une pièce incomparable. Une mêlée sauvage entre archanges et démons jusqu’au spectacle de la mort d’amour à la limonade… » Mise en scène Yves Beaunesne Avec Hélène Chevallier Thomas Condemine Olivier Constant Frédéric Cuif Jean-Claude Drouot Philippe Fretun Sophia Leboutte Anne Le Guernec Mélodie Richard Gaël Soudron Texte français et collaboration artistique Marion Bernède Scénographie Damien Caille-Perret Lumière Florent Jacob Création musicale Camille Rocailleux Costumes Jean-Daniel Vuillermoz Maquillages Catherine Saint-Sever Assistantes à la mise en scène Marie Clavaguera-Pratx Marie Baxerres Production : La Comédie PoitouCharentes – Centre dramatique national Avec le soutien de la Drac Poitou-Charentes, de la Région PoitouCharentes et de la Ville de Poitiers Coproduction : Théâtre du Peuple de Bussang ; Théâtre de Liège ; Comédie de l’Est – Centre dramatique national de Colmar ; Le Préau – Centre dramatique régional de Vire ; TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées ; Théâtre National Populaire – Villeurbanne Remerciements au Théâtre 71 – Scène nationale de Malakoff Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National Texte publié à l’Arche Éditeur Fille d’un modeste maître de musique à la cour d’un grand-duc, Louise Miller a une idylle avec un jeune homme bien au-dessus de sa condition, Ferdinand, fils unique du très puissant et fort retors Comte Président von Walter. Les parents de Louise s’inquiètent des forces qui risquent de s’abattre sur leur modeste foyer. En dépit de la volonté de son père qui veut le marier à la maîtresse du prince, Ferdinand refuse de renoncer à Louise… Jeune et révolté, Schiller trouve dans l’écriture le moyen de se libérer d’un monde qui l’oppresse. Intrigue et amour apparaît comme le cri d’une jeunesse tourmentée et le coup d’envoi d’une révolte qui fait que l’auteur est considéré depuis toujours en Allemagne comme le porteparole des « jeunes gens en colère ». Mais à la différence d’autres pièces de Schiller, dont Les Brigands, celle-ci ne nous dit pas que la révolte de Schiller : le constat social accompagne ici l’exaltation des héros. Et ce constat est implacable. Si les politiques sont gangrenés, si les puissants apparaissent comme de cyniques crapules, la classe moyenne, elle, est impuissante, ridicule, nourrie d’illusions et de fantasmes, entre le goût de la liberté et l’habitude de la servitude. La pièce devient alors la folle histoire d’un double aveuglement : celui des petits bourgeois Miller, sans doute, mais aussi celui du Président et de son fils, Ferdinand. La tyrannie n’est pas seulement publique, elle est aussi intime. Cette pièce est fondatrice du théâtre allemand moderne. Ses personnages et son action ont servi de modèle à d’innombrables variations, elle restera d’actualité tant qu’il se trouvera des jeunes pour ressentir injustice et amour, et des plus vieux pour défendre, contre ces sentiments, le monde tel qu’ils l’ont fait et tel qu’ils le connaissent… Yves Beaunesne 15 Le Père D’après L’homme incertain de Stéphanie Chaillou 17 – 21 novembre Petit théâtre 1 h 15 environ Création Coproduction TNT La saison que je préférais, c’était l’automne quand il y avait les vendanges. On embauchait des jeunes pour nous aider dans les vignes. Ma femme faisait à manger pour tout le monde. Ça faisait des grandes tablées. On riait, on blaguait. On pouvait croire que les choses étaient simples, alors. Qu’il suffisait de travailler. Et c’était ce qu’on faisait. On travaillait. Adaptation, scénographie et mise en scène Julien Gosselin Artiste invité in L’homme incertain Avec Laurent Sauvage Création lumière Nicolas Joubert Création vidéo Pierre Martin Création musicale Guillaume Bachelé Création sonore Julien Feryn Administration, production Eugénie Tesson Logistique Emmanuel Mourmant Production : Si vous pouviez lécher mon cœur Coproduction : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées (en cours) Avec le soutien de Montevideo créations contemporaines Texte publié chez Alma Editeur Si vous pouviez lécher mon cœur et Julien Gosselin sont associés au TNT – Théâtre national Toulouse Midi Pyrénées, au Phénix – Scène nationale en résidence à Valenciennes et au Théâtre national de Strasbourg. Si vous pouviez lécher mon cœur est conventionné par la Drac Nord Pas-deCalais et par la Région Nord Pas-de-Calais. Il y a certains textes qui vous saisissent immédiatement, à tel point qu’après en avoir lu seulement quelques pages, on a tout de suite envie de s’y attaquer. Le texte de Stéphanie Chaillou est de ceux-là. À sa première lecture, j’ai eu le sentiment bouleversant que quelqu’un arrivait à dire extrêmement simplement des choses qui étaient en moi depuis plusieurs années. Depuis aussi Je ne vous ai jamais aimés, la performance vidéo que nous avions créée à Bruxelles avec Pascal Bouaziz, le chanteur de Mendelson, qui lui aussi cherche à donner la parole à des gens qu’on entend peu, sans jamais entrer dans des clichés langagiers, sans jamais s’extasier bêtement devant l’idée d’un « parler populaire ». Raconter l’échec, la difficulté d’une vie, ici celle d’un agriculteur, avec une puissance et une douceur infinies. C’est Laurent Sauvage qui jouera le père. Il me semblait impossible d’imaginer quelqu’un d’autre que lui pour jouer ce texte, tant il est un acteur capable d’adjoindre à une grande simplicité une puissance et une fragilité immenses. Le texte des enfants sera traité en vidéo par Pierre Martin, Guillaume Bachelé composera la musique du spectacle, Nicolas Joubert et Julien Feryn créeront la lumière et le son. Ces quatre derniers font partie de l’équipe de Si vous pouviez lécher mon cœur depuis plusieurs années maintenant. Ce spectacle revêt un caractère particulier pour moi : loin des productions imposantes, des grandes distributions et des temps de représentation longs qu’ont générés ou généreront Les Particules élémentaires ou 2666, il est pourtant un passage indispensable dans le travail que nous menons. Il est un travail qui, poétiquement, politiquement, artistiquement, dit quelque chose que peu de textes arrivent à dire. Julien Gosselin 17 Deux ampoules sur cinq 24 novembre – 5 décembre Studio 1 h 15 1 Un monde nouveau Librement inspiré de Notes sur Anna Akhmatova de Lydia Tchoukovskaïa Traduction Bronislava Steinlucht Isabelle Lafon Adaptation et mise en scène Lydia Tchoukovskaïa Isabelle Lafon Avec Johanna Korthals Altes Isabelle Lafon Fallait-il noter nos conversations ? N’était-ce pas risquer sa vie à elle ? Alors ne rien écrire ? C’était tout aussi criminel. Dans le trouble, je racontais, ici plus franchement, là à mots plus couverts, je conservais mes notes tantôt chez moi, tantôt chez des amis, à l’endroit qui me paraissait le plus sûr. Production : Les Merveilleuses Avec le soutien du dispositif d’accompagnement ARCADI À Saint-Pétersbourg, au musée Anna Akhmatova, est présenté un livre fabriqué par un détenu des camps avec de l’écorce de bouleau, écorce sur laquelle sont recopiés des poèmes d’Akhmatova. Pendant ces années où elle n’était pas éditée, on savait ses poèmes par cœur… C’est ce qu’Anna Akhmatova appelait avec un humour implacable : « l’ère pré-Gutenberg ». Lydia Tchoukovskaïa, écrivain et critique, connaît les poèmes d’Anna Akhmatova, la grande poétesse russe, depuis qu’elle est petite. Elle l’a croisée plusieurs fois sans jamais oser la saluer. Elle va la voir le 21 novembre 1938 chez elle pour la première fois. Malgré le danger que cela représente, Lydia décide de faire un journal de leurs entretiens quasi quotidiens de 1938 à 1966. Anna est interdite de publication, son fils est dans les camps, le mari de Lydia a été arrêté… mais la parole, la poésie, l’humour les tiennent face à l’Histoire. Tchoukovskaïa a pu écrire cette rencontre exceptionnelle avec Akhmatova parce que des « anonymes » ont accepté de cacher ces pages chez eux… Anna a pu continuer à écrire ses poèmes parce que Lydia les apprenait par cœur… Aller à l’essentiel, ne garder que l’essentiel, se dire l’essentiel… Et bien non, il nous faut tenter un spectacle « en omettant l’essentiel », comme elles le faisaient. Et c’est là où l’invention, au théâtre trouve à se glisser, dans tout ce qu’elles ne peuvent pas se dire, dans ce contexte à imaginer et ces années qui défilent. Cela résonne probablement et tristement dans le contexte actuel de la Russie de Poutine et de la guerre en Ukraine. En écrivant ses Notes, Lydia prenait de grands risques. Je ne risque rien à écrire cela mais en adaptant ce livre, je brûle de savoir où le théâtre peut se risquer là-dedans, effleurer « le petit froid de la liberté vraie. » (Anna Akhmatova) En espérant avoir omis l’essentiel. Isabelle Lafon 19 Deux Tchekhov Christian Benedetti Trois sœurs Anton Tchekhov 24 – 28 novembre Petit théâtre 1 h 50 La Cerisaie Anton Tchekhov 1 1 Un monde nouveau Traduction André Markowicz Françoise Morvan Mise en scène Christian Benedetti Avec Antoine Amblard Alexis Barbosa Jenny Bellay Christian Benedetti Christine Brücher Christophe Carotenuto Philippe Crubézy Daniel Delabesse Marie-Sophie Ferdane Elsa Granat Laurent Huon Jean-Pierre Moulin Nina Renaux Isabelle Sadoyan Stéphane Schoukroun Assistante à la mise en scène Elsa Granat Lumière Dominique Fortin Régie générale Cyril Chardonnet Laure Grisinger Postiche MTL Enregistrement piano Cécile Maisonhaute Mixage Laurent Cadoul Collaboration à la scénographie Jane Joyet Production : Théâtre-Studio / Compagnie Christian Benedetti Coproduction : Théâtre du Beauvaisis ; Théâtre Jacques Prévert – Aulnay sousbois ; Pôle Culturel d’Alfortville ; La Comédie de Saint Étienne – Centre dramatique national ; Centre dramatique régional de Tours Avec l’aide à la production d’ARCADI et l’aide à la production de la Drac Île-de-France et l’aide de l’ENSATT Avec le soutien de la Drac Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, du Conseil Régional d’Île-de-France, du Conseil Général du Val-de-Marne et de la ville d’Alfortville 1er – 5 décembre Petit théâtre 1 h 50 environ Un monde nouveau Stanislavski vient de créer le Théâtre d’Art de Moscou lorsqu’il commande une pièce à Anton Tchekhov. L’auteur est au sommet de sa gloire et écrit Les Trois sœurs, première œuvre imaginée pour une troupe. Christian Benedetti imagine et sa propre troupe raconte l’histoire de ces êtres qui voient leur vie s’étioler. Traduction « Qu’est-ce que le contemporain ? » C’est la question fondamentale chez Tchekhov. Dans chacune de ses pièces, il propose une réponse spécifique, selon l’endroit où il parle. Dans Les Trois sœurs, être contemporain c’est « être ponctuel à un rendez-vous que l’on ne peut que manquer. » Une petite ville de la campagne profonde de Russie accueille un régiment de soldats. Dans cette ville, une famille, les Prozorov. Elle est composée de trois sœurs, Macha, Olga et Irina, et de leur frère Andreï. Ils partagent une demeure provinciale. Andreï est lui-même marié à Natacha. La pièce commence par l’anniversaire d’Irina, un an après la mort de leur père, marquant la fin du deuil et le début, croit-on, d’une nouvelle vie. Celle des Prozorov s’avère dominée par l’ennui et n’est rythmée que par les visites des officiers venus de la garnison voisine. Ils sont devenus peu à peu comme des membres de cette famille atteinte du mal de vivre. Un rêve habite cependant les trois sœurs : retourner à Moscou, la ville de leur enfance heureuse… Pas de héros, peu d’action, cette pièce révolutionne le schéma classique et met en scène des personnages sur le fil, désespérés de n’avoir rien construit, rien entrepris. Entre conversations absurdes et grands débats philosophiques, entre mariages ratés et désespoirs amoureux, Tchekhov nous parle du temps qui passe et qui détruit les rêves, de l’importance du travail et de l’indépendance, de l’amour et de l’ennui. Avec Antoine Amblard Brigitte Barilley Christian Benedetti Nicolas Buchoux Christophe Carotenuto Philippe Crubézy Laurent Huon Jean-Pierre Moulin Lise Quet Alix Riemer Hélène Stadnicki Hélène Vivies Jouer La Cerisaie en vaudeville, il n’y a rien d’une proposition iconoclaste mais une invitation suggérée par le texte même. L’acte 4 doit être joué en temps réel… Tchekhov demandait 20 minutes… André Markowicz Françoise Morvan Librement adaptée par Brigitte Barilley Laurent Huon Christian Benedetti Mise en scène Christian Benedetti Avec la voix de Jenny Bellay Assistante à la mise en scène Laure Grisinger Lumière Dominique Fortin Régie générale Cyril Chardonnet Machinerie Antonio Rodriguez Gravure sur bois Éric Den Hartog Sons Wilfried Wendling Production : Théâtre-Studio / Compagnie Christian Benedetti Coproduction : Les Nuits de Fourvière Grand Lyon Métropole ; Pôle Culturel d’Alfortville Avec l’aide à la production d’Art dramatique Drac Île-deFrance et de l’ADAMI Avec le soutien de la Drac Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, du Conseil Régional d’Île-de-France, du Conseil Général du Val-de-Marne et de la ville d’Alfortville. Avec la participation artistique de l’ENSATT Et pourtant c’est une pièce sur la mort. Le blanc… les fleurs, les robes, l’avant-aube, la bougie dans la blancheur du petit jour, les paroles blanches, la fatigue et les housses de la chambre des enfants, l’enfance enfermée dans la brume ensoleillée de la cerisaie avec ses arbres blancs… fantômes… femmes qui comme les arbres splendides et stériles sont vouées à ne jamais porter de fruits. Le personnage principal, c’est la maison, le domaine, la Russie qui est notre cerisaie dit Trofimov. Les personnages sont inexistants, ils n’importent que par leur relation avec la cerisaie. Tout doit être toujours à côté, trop tôt, trop tard, excessif ou insuffisant… depuis le train raté au début et cette bougie inutile dans la lumière de l’aube, jusqu’aux fiançailles manquées, aux objets perdus, aux queues de billard cassées, au domaine vendu, aux cerisiers abattus, aux illusions projetées sur l’avenir qui le change d’avance en ratage, une sorte de préfiguration de la Russie réduite à la mendicité. Cette pièce est abstraite comme une symphonie de Tchaïkovski et il faut avant tout y percevoir des sons : bruits, rythmes, leitmotiv, éclats, dissonances, danses marionnettisées. Et c’est ce trépignement qu’il faut entendre. L’horreur pénètre les personnages insensiblement, sans qu’ils s’en aperçoivent : « La cerisaie est vendue ». Ils dansent. « Vendue ». Ils dansent. Et comme ça jusqu’à la fin. Comme une démangeaison. Une gaieté dans les bruits de la mort. La pièce commence, ils sont en retard… c’est demain… et demain… demain… c’est déjà aujourd’hui !!! Christian Benedetti Stagiaire scénographie Samuel Chochon Construction mur Éric Den Hartog Antonio Rodriguez 23 Transformation(s) 2 La Mélancolie des dragons 1er – 5 décembre Grande salle 1 h 20 2 Transformation(s) Je défends la notion d’amateurisme. Tout le monde peut s’inventer un parc d’attractions. Nous parlons du théâtre, de la joie de la représentation, mais aussi de la menace sourde et de la part noire de l’humanité. J’ai aussi pensé aux monstres et aux démons des tableaux de Goya. Conception, mise en scène et scénographie Philippe Quesne Philippe Quesne Avec Isabelle Angotti Rodolphe Auté Joachim Fosset Cyril Gomez-Mathieu Sébastien Jacobs Victor Lenoble Émilien Tessier Gaëtan Vourc’h Régie générale Marc Chevillon Régie lumière Jean-Christophe Soussi Régie plateau Joachim Fosset Production de la reprise : Nanterre-Amandiers – Centre dramatique national « Rien n’est grave, mais tout est sérieux, rien n’est utile, mais tout semble absolument nécessaire, tout est contingent mais surtout minutieusement préparé. » Antoine de Baecque Production du spectacle : Vivarium studio Un groupe de hard rockers mange des chips dans une Citroën AX à l’arrêt, radeau échoué au milieu d’un paysage de neige. Tout est calme, le temps s’est arrêté à cause d’une tête de delco défectueuse. Installés dans un état cotonneux, les dragons et leurs chiens vont rencontrer leur Blanche-Neige et déployer pour elle un parc d’attraction minimal et multifonction. Un projecteur, une machine à fumée, quelques perruques, Still loving you de Scorpions joué à la flûte à bec : le merveilleux peut naître de presque rien, à condition de se laisser embarquer dans un rêve commun. La mélancolie n’est pas seulement un spleen, elle peut aussi engendrer des images fécondes. Philippe Quesne travaille selon le principe du jeu de dominos : la dernière scène d’un spectacle donne la première scène du suivant, ouvrant un vaste champ de réflexion. Le début de La Mélancolie des dragons est né de la fin de L’Effet de Serge, pièce dans laquelle le personnage inventait de minuscules effets spéciaux dans son appartement. La compagnie de Philippe Quesne, à présent directeur du Théâtre Nanterre-Amandiers, s’appelle Vivarium studio. Depuis son premier spectacle, La Démangeaison des ailes, il plonge ses acteurs dans un milieu et les regarde évoluer à la manière d’un entomologiste. Coproduction : Wiener Festwochen – Vienne ; Hebbel am Ufer – Berlin ; La Rose des Vents – Scène nationale de Lille Métropole à Villeneuve d’Ascq ; Nouveau théâtre – Centre dramatique national de Besançon ; Ménagerie de Verre – Paris ; Le Forum – Scène conventionnée de Blanc-Mesnil ; Le Carré des Jalles ; Festival Perspectives de Sarrebruck Avec le soutien de la Région Île-de-France et du Parc de la Villette Avec l’aide à la création du Centre national du théâtre Création le 31 mai 2008 au Wiener Festwochen (Autriche) Sophie Joubert 27 La Journée d’une rêveuse (et autres moments…) 8 – 12 décembre Petit théâtre 1 h 30 environ 2 Transformation(s) Son corps peut être voluptueux ou repoussant, animal ou féminin, lourd ou juvénile, sclérosé ou électrique, charnel ou évanescent, désarticulé ou aérien, pataud ou filiforme, un elfe ou une bête. Marilú n’est pas possédée. Elle est maîtresse d’elle-même tout en feignant d’être possédée. Il y a un fantôme qui s’empare d’elle et qui l’habite. D’après La Journée d’une rêveuse et Rio de la Plata de Copi Adaptation et mise en scène Pierre Maillet René de Ceccaty Avec Marilú Marini Piano Lawrence Lehérissey Lumière Bruno Marsol Son Manu Léonard Costumes Raoul Fernandez Production : Comédie de Caen – Centre dramatique national de Normandie Avec le soutien du Théâtre des Lucioles – Rennes et du Centquatre Paris « Un matin, Jeanne prend une décision radicale : jeter à la poubelle les nombreux réveils qui, tous les jours, lui intiment l’ordre de faire le ménage et la lessive… » Ce projet est une commande faite à Marilú Marini par le festival de Spoleto en Italie : faire quelque chose sur Copi. Qu’elle a connu et qu’elle a beaucoup joué, notamment avec Alfredo Arias. Notamment l’inoubliable Femme assise, pour la première fois incarnée sur une scène de théâtre. Copi moi, je ne l’ai pas connu, mais je l’ai beaucoup joué aussi, avec Marcial Di Fonzo Bo et Élise Vigier. Copi, c’est pour Marilú, autant que pour moi, un auteur emblématique, important, un ami qu’on a toujours hâte de retrouver et de découvrir, encore. Quand elle m’a proposé de l’accompagner dans cette nouvelle aventure, nous avons tout de suite rêvé d’un récital, d’un piano et d’une forme libre comme l’était notre « cher maître ». Et j’ai tout de suite pensé à La Journée d’une rêveuse comme point de départ. Terrain neutre pour elle comme pour moi, inconnu du grand public. Un beau poème théâtral, énigmatique et méconnu, créé par Jorge Lavelli en 68 avec Emmanuelle Riva dans le rôle-titre… Nous partirons de cette Blanche-Neige plus proche de Brigitte Fontaine que de Walt Disney, pour visiter d’autres domaines, figures, personnages. D’autres dessins « pour se dessiner sur scène »… Et en miroir avec tout ce matériau poétique et fictionnel, nous traverserons Rio de la Plata, un texte inédit à ce jour, écrit en 1984. La préface d’un roman qu’il n’a pas eu le temps d’écrire, dans lequel Copi parle comme jamais, de lui, de ses origines, de l’Uruguay, de l’Argentine où il était interdit, de l’exil… Et enfin il y aura des chansons. Un pianiste avec elle, Lawrence Lehérissey, arrière-petit-fils du grand Georges Méliès, accompagnateur des films de son illustre aïeul. Pierre Maillet 29 Fin de l’Histoire Christophe Honoré 11 – 17 décembre Grande salle Coproduction TNT Regardez… quand s’achève l’enfant et que l’adulte n’est pas encore vraiment là, c’est-à-dire entre quatorze et vingtquatre ans, l’homme jouit d’une sorte de floraison. C’est chez lui la seule période de beauté absolue. Il existe dans l’humanité une réserve immortelle de beauté et de charme qui est – hélas, hélas ! – liée à la jeunesse. D’après Witold Gombrowicz Texte et mise en scène Christophe Honoré Witold Gombrowicz Avec Jean-Charles Clichet Sébastien Éveno Julien Honoré Erwan Ha Kyoon Larcher Élise Lhomeau Annie Mercier Mathieu Saccucci Marlène Saldana Scénographie Alban Ho Van Lumière Kelig Le Bars Création costumes Marie La Rocca Dramaturgie et assistanat à la mise en scène Sébastien Lévy Construction du décor Atelier du Grand T Production : CDDB – Théâtre de Lorient, Centre dramatique national ; Théâtre national de la Colline ; TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées ; Le Grand T – théâtre de Loire-Atlantique ; Maison des Arts de Créteil Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National Création en octobre 2015 au CDDB – Théâtre de Lorient – Centre dramatique national Lettre aux acteurs L’immaturité, voilà notre programme. Le mot contient à la fois la cible et la méthode de ce nouveau projet. L’immaturité selon Gombrowicz. Que faut-il entendre par là ? Il est difficile de répondre rapidement. Je pourrais vous dire que l’immature est celui qui a renoncé à la forme, celui en devenir, sans contours repérables. Il est le malléable, l’inachevé permanent, celui qui persévère dans l’incomplet. Un acteur qui refuse d’apprendre son rôle mais se tient là, à la périphérie du plateau, constamment attiré par ce qui s’y joue, incapable de prendre forme dans la construction du récit. Un acteur vacillant serait une image assez juste de l’immaturité. Je pourrais vous dire qu’à l’opposé, l’antidote, le contraire de l’immature serait l’adulte. Celui qui sait, qui connaît son portrait. Celui dont les autres peuvent expliquer la psychologie et l’histoire. L’adulte tient droit, dans son costume de personnage social, il maîtrise ses masques. Un acteur véritable qui donne la réplique et appuie sa voix et place sa tête bien face aux spectateurs pour s’assurer qu’on le comprend, qu’on a bien vu ce qu’il racontait de lui. Fin de l’Histoire serait ce combat-là, entre acteur vacillant et acteur véritable. Entre l’immature et l’adulte. Le combat se déploie sur quatre tableaux différents, comme des champs de bataille successifs. D’abord Witold et sa famille. Puis Witold et les personnages historiques. Ensuite Witold et les philosophes. Enfin Witold et les poètes. Nous allons travailler le portrait de groupe avec immature. Vous constituerez ces groupes adultes que sont la Famille, l’Histoire, la Philosophie et la Poésie. Vous métamorphosant sans cesse, de « père » en Staline, de Staline en Baudrillard, de Baudrillard en poète… Des adultes mouvants et qui se renouvellent. Des adultes qui cachent parfois derrière le masque de la respectabilité, du savoir, des convenances, une nature immature qui ne demande qu’à jaillir. Christophe Honoré 31 Roberto Zucco Bernard-Marie Koltès 13 – 16 janvier Grande salle 1 h 30 (durée estimée) Il faut que je parte parce que je vais mourir. De toute façon, personne ne s’intéresse à personne. Personne. Les hommes ont besoin des femmes et les femmes ont besoin des hommes. Mais de l’amour, il n’y en a pas. Avec les femmes, moi, c’est par pitié que je bande. J’aimerais renaître chien, pour être moins malheureux. Mise en scène Richard Brunel in Roberto Zucco Avec Axel Bogousslavsky Noémie Develay-Ressiguier Valérie Larroque Babacar M’Baye Fall Pio Marmaï Laurent Meininger Luce Mouchel Tibor Ockenfels Lamya Regragui Samira Sedira Thibault Vinçon (distribution en cours) Dramaturgie Catherine Ailloud-Nicolas Scénographie Anouk Dell’Aiera Lumière Laurent Castaingt Son Michaël Selam Costumes Benjamin Moreau Assistante à la mise en scène Louise Vignaud Production : La Comédie de Valence – Centre dramatique national Drôme-Ardèche Coproduction en cours Avec le soutien de L’École de la Comédie de Saint-Étienne / DIESE # Rhône-Alpes Création à la Comédie de Valence le 12 novembre 2015 En même temps que le temps a disjoint Roberto Zucco du fait divers qui l’a inspiré, il l’a libéré de la problématique morale, de l’oscillation forcément problématique entre sacralisation du meurtrier et dénonciation de la monstruosité. Le personnage éponyme est un rôle par essence énigmatique et sans psychologie. Un intellectuel ? Une bête sanguinaire ? Un enfant en mal d’amour ? Seul le plateau le dira à condition de ne pas faire de Roberto le centre névralgique unique, face à de pâles figures qu’il instrumentalise, au gré des scènes, au gré du vent. Roberto Zucco n’existe que dans sa rencontre avec les autres. Sans eux, il est invisible. La pièce est d’abord l’histoire d’un couple improbable, la gamine et Zucco, un couple formé par le hasard et aussitôt perdu. Au lieu du centre annoncé par le titre, deux lignes donc. Deux rencontres, deux points de jonction, en forme de début et de fin, et au milieu, deux trajectoires, deux courses folles, deux évasions, deux fuites éperdues pour perdre l’autre et le retrouver, pour se perdre et se trouver. Un road-movie dans un miroir de poche. Un labyrinthe sans issue. Et autour, la famille, ancrage pathologique dont les deux héros tentent de se libérer. En vain. Corps omniprésents. Corps suppliciés. Corps condamnés. Et au-delà encore, le quartier, le monde. Bêtise, violence, incompréhension. Le monde est une maison dont on ne peut s’enfuir. Zucco retrouvera sur son chemin ses obsessions, les images parentales qu’il a cru éliminer. La gamine sera vendue par son frère. Il n’y a pas d’issue pour le tragique de l’existence hormis la mort. Richard Brunel 33 Mickey le Rouge D’après le roman de Tom Robbins 13 – 16 janvier Petit théâtre 2 h 30 environ Coproduction TNT 1 Un monde nouveau Traduction et adaptation Thomas Condemine Adeline Picault Mise en scène Thomas Condemine Avec John Arnold Éric Forterre Lisa Kramarz Céline Martin-Sisteron Sylvie Milhaud Grégoire Tachnakian Et la participation de Diva Assistante mise en scène Pénélope Biessy Scénographie Charles Chauvet Production : TPN – Théâtre Coproduction : Comédie PoitouCharentes – Centre dramatique national ; Théâtre Dijon – Bourgogne – Centre dramatique national ; La Rose des Vents – Scène nationale de Lille – Villeneuve d’Ascq ; TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Lumière Thierry Fratissier Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National Son et vidéo Thomas Sillard Avec le soutien de la Drac Poitou-Charentes Maquillage et perruques Catherine Saint Sever Remerciements : T2G – Théâtre de Gennevilliers, Centre dramatique national ; Nouveau Théâtre de Montreuil – Centre dramatique national ; La Colline – Théâtre national Costumes Camille Vallat Régie générale Camille Faure Production Romain Picolet Traduction en Espéranto Xavier Godivier Création en mai 2015 dans le cadre du festival Théâtre en Mai proposé par Le Théâtre Dijon – Bourgogne – Centre dramatique national Aux US, en 80, Mickey le Rouge n’est plus qu’un vague souvenir. Pourtant, vingt ans plus tôt, en pleine guerre du Vietnam, il était considéré par certains comme un dangereux terroriste et par d’autres comme un révolutionnaire. Mais la vérité, c’est que Mickey posait des bombes dans les bâtiments officiels du gouvernement américain pour la beauté du geste. Et c’était tout. « Je ne suis pas un homme je suis de la dynamite. » Bernard dit Mickey le Rouge brûle. Il brûle comme le feu des Indiens autour duquel on danse, on se rassemble, on se raconte. Il brûle comme le café trop chaud sur la langue et laisse une marque rouge assortie à ses cheveux. Il brûle la vie par les deux bouts, le cœur de Leigh-Cheri et son corps à lui, à coups de clopes, d’alcool, de drogues et de mots. Bernard dit Mickey le Rouge allume. Il allume la discussion, la contestation, la contradiction et le désir d’une jeune fille, princesse un peu branque, écolo et pom-pom girl. Il allume avec une allumette, il en a toujours dans sa poche. Pas avec un briquet, avec une allumette. Alors vient l’idée que c’est pour mieux se consumer, oui d’accord, mais surtout pour éclairer plus longtemps. Mettre le feu aux poudres, boum, oui d’accord, mais avec une allumette, tout est plus doux, gracieux, subtil, on prend le temps de regarder, le temps de la « beauté ». Et puis éclairer quoi au fond ? Bernard dit Mickey le Rouge dynamite. Bernard dit Mickey le Rouge est de la dynamite et il est aussi un homme. C’est ce qui produit le vrai sens poétique de ce texte. Comment, tout en s’insurgeant, rester humain ? Comment rendre compatible la contestation et la vie ? Quels glissements de la politique à la poétique ? Et de la poétique à la dialectique ? Bernard dit Mickey le Rouge saute. Il saute d’une idée à l’autre, d’un mot à l’autre, d’une génération à la suivante, dans le vide et sans jamais tomber. Mais surtout, il fait sauter les bâtiments publics, les idées convenues, les tabous, l’Histoire, les facs et les soutiens-gorge trop encombrants. Il est cette bombe humaine qui ne meurt pas dans l’explosion. Comment rester vivant au milieu de ces décombres ? Adeline Picault 35 Sur une île 21 – 29 janvier Au théâtre Garonne 1 h 20 (durée estimée) Création Coproduction TNT Mise en scène et scénographie Il faut maintenant inverser la loi et modifier cet ordre où nous sommes tenus. Notre histoire commence là. Au nom des morts, nous nous remettons à parler. Nous ne pardonnons pas. Christophe Bergon Camille de Toledo Conception Christophe Bergon Camille de Toledo Texte Camille de Toledo Avec Laurent Cazanave Mathilde Olivares Dramaturgie et assistanat à la mise en scène Enrico Clarelli Costumes Manuela Agnesini Distribution en cours Production : lato sensu museum Coproduction : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées ; théâtre Garonne lato sensu museum est subventionné au titre de l’aide au projet par la Drac Midi-Pyrénées, le Conseil Régional de Midi-Pyrénées, le Conseil Général de la Haute-Garonne et la Ville de Toulouse. Le texte est une commande d’écriture de la compagnie. Spectacle accueilli par le théâtre Garonne et le TNT Cette pièce est inspirée des événements qui ont eu lieu sur l’île d’Utøya en Norvège lorsqu’en juillet 2011, un homme armé, déguisé en policier, a attaqué un camp de jeunes militants du parti travailliste, tuant 69 jeunes activistes et blessant des dizaines d’autres. Nous comprenons que ce travestissement de l’ordre – Breivik revêtu de l’uniforme de la police norvégienne sur lequel était écrit « politi » / « police » – révèle un certain état de nos sociétés européennes : un ordre démocratique travesti où les polices ont décuplé leurs capacités de répression et se sentent en droit de tuer leurs citoyens. La cause défendue par Breivik – un nouvel ordre européen blanc, chrétien, viril, « libéré » de l’Islam – est à l’œuvre, tendanciellement, dans toute l’Europe, à travers les discours des partis d’extrême droite. Le travestissement de l’ordre et l’abus de pouvoir sont eux aussi en marche par le maintien, partout, d’états d’exception autorisant les régimes à user de moyens de surveillance et de contraintes para-légaux. Nous avons écrit cette pièce dans le souci de révéler cet état tendanciel de l’Europe : un espace de plus en plus réactionnaire obsédé par des invasions imaginaires. Nous avons souhaité ainsi ouvrir les yeux de nos concitoyens sur les conditions matérielles de ce nouvel ordre vers lequel nous avançons sans parfois nous en rendre compte. Sur une île est donc moins une pièce à propos d’Utøya qu’un portrait de l’Europe contemporaine. La pièce met en scène des personnages de fiction – un frère et une sœur – en les mêlant à une réalité documentaire : celle du raid meurtrier d’un militant d’extrême droite au début du 21e siècle. Nous avons conscience de l’impossibilité, par le théâtre, de dire l’intensité de la peine, du manque, qu’a causé le raid de Breivik pour tous les proches et les familles des victimes. Nous avons donc assumé qu’il s’agit, ici, d’une fiction nourrie de la réalité et non de la réalité elle-même. Camille de Toledo 37 Six personnages en quête d’auteur Luigi Pirandello 27 – 30 janvier Grande salle 1 h 50 2 Transformation(s) Je m’intéresse autant aux défis posés par la pièce quant à la mise en œuvre du « théâtre dans le théâtre » qu’à la nécessité artistique de représenter le drame terrible des personnages, la tentative douloureuse d’en rendre toute la violence avec les armes de l’art. Traduction François Regnault Mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota Emmanuel Demarcy-Mota Avec Hugues Quester Alain Libolt Valérie Dashwood Sarah Karbasnikoff Stéphane Krähenbül Walter N’Guyen Céline Carrère Charles-Roger Bour Olivier Le Borgne Sandra Faure Gaëlle Guillou Gérald Maillet Pascal Vuillemot Jauris Casanova Une petite fille Assistant à la mise en scène Christophe Lemaire Scénographie et lumière Yves Collet Assisté de Nicolas Bats Thomas Falinower Musique Jefferson Lembeye Costumes Corinne Baudelot Assistée de Élisabeth Cerqueira Melisa Leoni Anne Yarmola Maquillages Catherine Nicolas Production : Théâtre de la Ville – Paris Coproduction : Les Théâtres de la ville de Luxembourg J’ai la vieille habitude de donner audience, tous les dimanches matin, aux personnages de mes futures nouvelles. Cinq heures, de huit à une heure de l’après-midi. Il m’arrive presque constamment de me trouver en mauvaise compagnie. Je ne sais pourquoi, je vois généralement accourir à ces audiences les gens les plus mécontents qui soient, ou accablés de maux étranges et empêtrés dans des cas tout à fait spécieux et auxquels il est vraiment pénible d’avoir affaire. Pour les écouter, je me fais une raison, je les interroge de bonne grâce, je prends note des noms et des conditions de chacun, je tiens compte de leurs sentiments et de leurs aspirations. Il convient tout de même d’ajouter que, pour mon malheur, je ne suis pas homme à me contenter facilement. Raison, bonne grâce, bien, mais je n’aime pas être dupé. Et je tiens à pénétrer au fond de leur pensée par une longue et subtile investigation. Or il advient qu’à certaines de mes questions plus d’un prenne ombrage, se cabre et se rebiffe furieusement, car il lui semble probablement que je prends goût à démonter la gravité avec laquelle il s’est présenté. Patiemment, de bonne grâce, je m’ingénie à faire voir et toucher du doigt que ma position n’est pas superflue, car on a tôt fait de se vouloir de telle ou telle façon, le hic est de pouvoir être ce que nous voulons. Là où ce pouvoir fait défaut, cette volonté apparaît forcément ridicule et oiseuse. Impossible de le leur faire admettre. Alors, moi qui au fond ne manque pas de cœur, je les prends en pitié. Pourtant est-il possible de prendre en pitié certaines misères, sinon à la condition d’en rire ? Eh bien, les personnages de mes nouvelles s’en vont clamant de par le monde que je suis un écrivain d’une cruauté inouïe et impitoyable. Il faudrait un critique de bonne volonté pour leur montrer quelle compassion il y a sous ce rire. Mais où sont aujourd’hui les critiques de bonne volonté ? Luigi Pirandello 39 De passage Stéphane Jaubertie 27 – 30 janvier Petit théâtre 1 h Jeune public à partir de 9 ans Dans les contes, on le sait, les histoires sont cruelles et mettent des mots sur les sujets que l’on n’ose prononcer entre adultes et enfants. Ils ont été écrits pour cela, pour faire peur à la vie, pour mieux affirmer d’être là, bien en vie face au monde. Conception et mise en scène Johanny Bert Johanny Bert Avec Maxime Dubreuil / Ludovic Molière Laëtitia Le Mesle Christophe Luiz Cécile Vitrant Assistant à la mise en scène Thomas Gornet Scénographes associés Éric Charbeau Philippe Casaban Objets, accessoires et marionnettes Judith Dubois Amandine Livet Création lumière David Debrinay Création sonore François Leymarie Régie son Simon Muller Coproduction : Le Fracas – Centre dramatique national de Montluçon ; Les Tréteaux de France – Centre dramatique national Le texte est paru aux éditions Théâtrales en 2013, collection « Répertoire contemporain ». De passage est un voyage guidé par un homme. Face à nous, un acteur est debout, devant une grande toile blanche. Il dit : « Il n’y a que trois jours importants dans la vie d’un homme : hier, aujourd’hui et demain. » Et les images surgissent pour nous convier à découvrir une aventure dans laquelle rien n’est sombre, tout est lumineux, fluorescent, éclatant de vitalité. Petit à petit, les silhouettes de l’enfant, de la mère, de l’oiseau… deviennent de moins en moins lointaines et le corps des acteurs se révèle plus concret, plus coloré, parfois graphique, comme dans un album. Pour Johanny Bert, les enfants sont « les princes curieux de notre monde, dévoreurs de découvertes multiples » ; il met en scène cette pièce de Stéphane Jaubertie dans un théâtre d’images et de mots, un théâtre d’ombre et de lumière, un théâtre-récit. Ce beau conte d’aujourd’hui évoque avec délicatesse, sensibilité et responsabilité la fragilité de notre monde et ses passages : passage d’une mère à une autre, passage d’un hiver à un autre, passage de l’enfance à l’âge adulte. Cet homme debout, passeur et confident, nous parle à la fois de ce qui nous fait peur et de ce qui nous grandit, en nous invitant à ce voyage imaginaire. Régie lumière Gilles Richard 41 1 heure 23' 14" et 7 centièmes Jacques Gamblin Deux hommes qui ont en commun le besoin de l’action, du mouvement et de la dépense physique. Gamblin, dans des championnats de courses sur piste et le tout-terrain des cross-country et Lefèvre sur les terrains de hand-ball. Ce plaisir d’en découdre avec soi-même ou avec l’autre s’est transformé, a quitté les vestiaires, le gymnase, les stades, pour rejoindre la loge, le studio, la scène. Un spectacle de et avec Jacques Gamblin Bastien Lefèvre Chorégraphie et sélection musicale Bastien Lefèvre Assistante à la mise en scène Domitille Bioret Assistante à la chorégraphie Catherine Gamblin Lefèvre Lumière Laurent Béal Scénographie Alain Burkarth Costumes Marilyne Lafay Staff d’entraînement Anne Bourgeois Yannick Hugron Régie générale et régie lumière Pierre Marteau Régie son Marc de Frutos Production et diffusion Françoise Lebeau Assistée de Valérie Saliou 3 – 6 février Grande salle 1 h 23' 14" 7"' Production : Productions du dehors Coproduction : la Maison de la Culture d’Amiens ; le Théâtre – Saint-Nazaire ; CNCDC – Châteauvallon ; Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie ; la Coursive – Scène nationale de La Rochelle ; Bonlieu – Scène nationale d’Annecy ; le Théâtre Anne de Bretagne – Vannes ; L’Arc – Scène nationale du Creusot ; l’Archipel – Granville ; Théâtre municipal – Coutances ; le Radiant – Bellevue-Caluire ; le Forum – Fréjus ; le Théâtre de Villefranchesur-Saône ; Maison des Arts – Thonon-Evian ; le CentQuatre Paris dans le cadre de son programme de résidence Remerciements à la compagnie Catherine Diverres et au TAB pour la mise à disposition du Studio 8 Va ! Passe et va ! Va ton chemin. Va bien ! Fais ta route, dans le bon sens. Pas d’alternative. De l’avant, toujours ! Si tu te retournes c’est pour reprendre un peu d’élan, rien d’autre ! Je continue la belle route avec Bastien Lefèvre, danseur dans le spectacle Tout est normal mon cœur scintille. Énergie et complicité sans faille. Nous remettons ça sur le tapis, en duo cette fois. Le thème de la relation entre un coach et un sportif nous a emportés ailleurs, plus loin, plus large. Quand le chronomètre s’arrête, quand la performance s’échappe, que la victoire se transforme, que la ligne blanche s’estompe et que le mouvement se libère et s’allège. Qui révèle qui et qui transmet quoi ? 25 ans séparent ces deux hommes qui tentent d’aller au bout des choses, qui cherchent la limite et la font reculer à mains nues. Chercher, douter, tenter, trouver, sans oublier d’en rire… Moteur deux temps, je te tire, tu me pousses. Je te pousse, tu me tires. Des coups de gueule, du trivial, de l’obsession, de la rébellion, du courage, de la saccade et de la douceur, des mots et du mouvement, de l’humour et de l’absurde… Il y a tout cela dans la relation complexe, riche et sans concession, entre ces deux hommes, associés, engagés ensemble pour travailler le muscle et le mental. Le chemin est long et difficile, passionné et passionnant, vers l’équilibre, fut-il hésitant, tremblotant, bouleversant… Parfois, il dure. Coaching, training, transmetting, et blowing surtout, blowing in the wind ! Jacques Gamblin 43 À la musique 3 Histoire de Babar, le petit éléphant 2 – 13 février Studio 30 minutes Jeune public à partir de 5 ans 3 Reprise Production TNT À la musique « Dans la grande forêt, un petit éléphant est né, il s’appelle Babar… Sa maman l’aime beaucoup. Pour l’endormir elle le berce avec sa trompe en chantant tout doucement… » Musique Francis Poulenc Texte Jean de Brunhoff Réalisation Agathe Mélinand Avec Eddy Letexier Piano Charles Lavaud Lumière Michel Le Borgne Réalisation des décors Ateliers du TNT sous la direction de Claude Gaillard Réalisation des costumes Ateliers du TNT sous la direction de Nathalie Trouvé Production : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Le spectacle a été créé le 9 décembre 2014 au TNT. Babar, c’est pour moi, le roi des animaux de mon enfance, je me souviens de l’émerveillement de mes cinq ans et combien j’adorais ça… Je me souviens du livre-disque rangé à côté des Mozart et Chopin racontés aux enfants, je me souviens de la voix de Pierre Fresnay et de Poulenc, lui-même, qui l’accompagnait au piano… Je me souviens surtout de l’histoire merveilleuse du petit éléphant, de sa maman, de Céleste, de la vieille dame, du vieux roi éléphant… Je me souviens comme Babar était bien habillé quand, sur le dessin, il posait pour la photo… Évidemment, à l’époque, je ne savais pas ce qu’était le colonialisme… J’avais des excuses, j’étais beaucoup trop petite. Ce que j’aimais, moi, c’était la musique… et ce fut, sans aucun doute, mon premier contact avec celle de Poulenc. Est-ce pour cela que j’ai tant aimé, par la suite, le Dialogue des carmélites ? Mais c’est pour le moins une autre histoire… Revenons plutôt à Babar qui a grandi et qui joue maintenant avec les autres enfants éléphants et remercions surtout la petite nièce de Francis Poulenc qui a eu la bonne idée de déposer les Aventures de Babar sur le pupitre de son piano… Avec Charles Lavaud – instigateur de ce petit spectacle – au piano et Eddy Letexier nous allons donc vous raconter notre Histoire de Babar qui, de la forêt jusqu’à Paris, avec nous, avec vous, voyage au long cours sur l’écriture ronde de Jean de Brunhoff et la musique claire de Francis Poulenc. Agathe Mélinand 47 Les Nibelungen Fritz Lang La Mort de Siegfried 8 février, 144 min La Vengeance de Kriemhild 9 février, 122 min 3 Grande salle À la musique Ciné-concert Musique improvisée au piano par Jean-François Zygel 1924. Allemagne. Version colorisée, restauration, Fondation FriedrichWilhelm-Murnau. Scénario Thea von Harbou Partie 1 La Mort de Siegfried Effets spéciaux visuels Walther Ruttmann Ernst Kunstmann Avec Paul Richter Margarethe Schön Hanna Ralph Theodor Loos Hans Adalbert Schlettow Bernhard Goetzke Erwin Biswanger Georg John Schmied Partie 2 La Vengeance de Kriemhild Avec Frida Richard Margarethe Schön Rudolf Klein-Rogge Theodor Loos Hans Carl Müller Erwin Biswanger Hans Adalbert Schlettow Rudolf Rittner Bernhard Goetzke Fritz Alberti Images Carl Hoffmann Günther Rittau Photographie de plateau Horst von Harbou Décors Otto Hunte Erich Kettelhut Karl Vollbrecht Costumes Paul Gerd Guderian Änne Willkomm Maquillage Otto Genath Montage Paul Falkenberg Siegfried, fils du roi de Xanten, se forge une épée magique, triomphe par la ruse d’un terrifiant dragon, devient invulnérable en se baignant dans son sang et s’empare du trésor des nains, les Nibelungen… C’est de l’épopée originale, plutôt que de l’œuvre de Wagner, que s’inspire Fritz Lang. Jean-François Zygel invente pour nous la musique des légendes et des mythes. Conçu entre 1922 et 1924 par Fritz Lang et son épouse Thea von Harbou, le scénario des Nibelungen s’inspire, tout comme Wagner pour son Ring des Nibelungen (1876), de la mythologie nordique, mais les deux visions de cette épopée sont loin d’être semblables. Ainsi la mort de Siegfried dans le film diffère-t-elle singulièrement de celle du Ring en se prolongeant par la vengeance de Kriemhild. La stylisation de la mise en scène, des décors, des costumes, la direction d’acteurs témoignent de cette approche. À l’époque, six mois furent nécessaires pour préparer les décors et les costumes, installer dans les studios de Babelsberg une forêt artificielle avec des arbres de neuf mètres de haut et construire un dragon de vingt et un mètres de long dont les mouvements paraissaient naturels… Lors de sa sortie, le premier volet du diptyque resta pendant des semaines à l’affiche des plus grandes salles européennes, les critiques furent dithyrambiques. Il a fallu plus de quatre ans aux équipes de la Fondation Murnau pour mener à bien la restauration des Nibelungen. Après des années de recherche, dix-huit copies d’époque ont été retrouvées puis comparées et étudiées image par image. On avait l’habitude de voir le film en noir et blanc ; aujourd’hui, il se présente sous un aspect colorisé selon une technique datant de l’époque du muet (immersion dans un bain de couleur). Cette nouvelle restauration permet de retrouver la qualité photographique de ce chef-d’œuvre du « clair-obscur » dû au talent du directeur de la photo Carl Hoffmann, et donne une idée de la puissance esthétique et visuelle du film qui a emballé la critique. 49 M.M.O. 10 – 13 février Petit théâtre 30 minutes Jeune public à partir de 5 ans 3 À la musique Dans les tréfonds de nos croyances païennes, au creux de nos rêves, un espace idéalisé demeure, où l’alchimie des différents éléments de notre monde se situe au cœur d’un équilibre simple et ténu, poétique… Musique « Ma Mère l’Oye » Maurice Ravel Chorégraphie et costumes Lionel Hoche Danse Quentin Baguet Céline Debyser Laurianne Madelaine Vidéo Claudio Cavallari Lumière Nicolas Prosper Production : Cie Lionel Hoche – Association MéMé BaNjO ; Centre des Arts d’Enghien-les-Bains La Cie Lionel Hoche est soutenue par le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis dans le cadre de sa résidence à Pierrefittesur-Seine et Villetaneuse. Elle reçoit le soutien de la Drac Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication. Le spectacle M.M.O. mélange avec délectation danse, musique et vidéo pour créer une œuvre originale, véritable réinterprétation contemporaine d’un conte de fée du temps passé écrit en 1697 par Charles Perrault. Pour cela, Lionel Hoche met en jeu des paysages symboliques, mystérieux et très colorés plongeant le jeune spectateur dans un univers plastique et chorégraphique à la fois détonant et ludique. Cette féérie, servie par une tribu de créatures fantastiques, développe une poétique de l’imaginaire. Au final, on assiste à une fantaisie toute onirique qui allie les technologies numériques à l’artisanat des corps dansants, tout en poussant l’œuvre sur un terrain fantasmagorique empruntant aux univers de la B.D. ou de l’animation. M.M.O., dansé sur la musique de Maurice Ravel, explore une mythologie contemporaine à partir du conte « Ma Mère l’Oye » et propose aux enfants un monde poétique dans lequel la dimension ludique est omniprésente, au milieu d’images d’une nature sylvestre fantastique en perpétuelle métamorphose. Perrault qui est un des premiers, sinon le premier, à édulcorer les contes populaires, dont les versions d’origine sont bien plus crues, trouve ici une réinterprétation moderne qui continue de nous révéler ce qu’il y a d’universel dans ces histoires mystérieuses. 51 La Cantatrice chauve Anti-pièce Eugène Ionesco 3 – 26 mars Grande salle Création Production TNT 2 Transformation(s) M. Smith (avec son journal) : – Il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi à la rubrique de l’état civil, dans le journal, donne-t-on toujours l’âge des personnes décédées et jamais celui des nouveau-nés ? C’est un non-sens. Mme Smith : – Je ne me le suis jamais demandé ! Mise en scène, décors et costumes Laurent Pelly in La Cantatrice chauve Avec Georges Bigot Christine Brücher Alexandra Castellon Charlotte Clamens Jérôme Huguet Régis Lux Lumière Michel Le Borgne Son Joan Cambon Conseil artistique Agathe Mélinand Assistante à la mise en scène Sabrina Ahmed Réalisation des costumes Ateliers du TNT sous la direction de Nathalie Trouvé Réalisation des décors Ateliers du TNT sous la direction de Claude Gaillard Production : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Coproduction : Proarti Avec le soutien de la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées Il y a, chez Ionesco, une vision fondamentalement pessimiste, quasi nihiliste de l’humanité. Mais cela est dit avec une santé, une énergie, une jubilation de surhomme ; avec une invention quasi juvénile. Ce théâtre joue en permanence entre drame et burlesque. De tous les auteurs que j’ai mis en scène, c’est un de ceux qui va le plus loin dans la noirceur et le plus loin dans la folie comique. Ionesco est un écrivain des extrêmes. Dans La Cantatrice chauve, l’absurde est le moteur et le vecteur de la pièce. Ionesco se livre à une expulsion jubilatoire du fatras des mots et invente un monde où les personnages, confortablement installés dans leurs certitudes et leur sécurité, ne pensent plus et ne s’expriment plus que par lieux communs. Dans un environnement familier, Madame et Monsieur Smith reçoivent Monsieur et Madame Martin ou vice versa. La Cantatrice décortique la mécanique du quotidien et révèle le vide, l’absurdité du langage et la vacuité du rituel bourgeois. La pièce fut créée il y a plus de cinquante ans avec la naissance du théâtre de l’absurde. Aujourd’hui, nous essaierons de nous interroger sur ce qui reste de « l’absurde » dans la société contemporaine et de replacer l’extravagante banalité des mots de cette fantastique machine à jouer, cette « comédie de la comédie » dans un monde proche où nous puissions nous reconnaître. Laurent Pelly 53 Riquet Antoine Herniotte Charles Perrault Mise en scène Laurent Brethome Assistante à la mise en scène Anne-Lise Redais Collaborateur graphique, plasticien live painting Louis Lavedan Interprétation musicale Antoine Herniotte ou Emmanuelle Rossi Régie générale Clémentine Pradier Créateur son Antoine Herniotte Créateur lumière David Debrinay Assistante à la création lumière Clémentine Pradier Scénographe et costumier Rudy Sabounghi Sous le regard bienveillant de Joël Jouanneau Jeune public à partir de 10 ans C’est l’histoire d’un prince et de deux princesses. Et d’un roi pressé de marier ses filles pour se débarrasser de sa couronne. Mais le prince est né vilain et les deux princesses du pays voisin sont pour l’une belle et stupide, pour l’autre laide et formidablement intelligente. Dilemme pour le moins cornélien ! Adaptation libre du conte Riquet à la Houppe de Avec Dominique Gubser François Jaulin Yasmina Remil 9 – 12 mars Petit théâtre 1 h Production : La Fabrique de Dépaysement Production déléguée : Les Scènes du Jura – Scène nationale Coproduction : Théâtre Am Stram Gram Centre international de création pour l’enfance et la jeunesse de Genève ; Château Rouge – Scène conventionnée d’Annemasse dans le cadre du projet transfrontalier La Fabrique de Dépaysement soutenu par le programme INTERREG IV A FranceSuisse 2007 – 2013 cofinancé par le Fonds européen de développement régional et la Confédération Suisse ; Scènes de Pays dans les Mauges – Scène conventionnée « Artistes en territoire » ; Le menteur volontaire « Il était une fois, dans un royaume fort lointain, une reine qui accoucha d’un enfant très laid. Mais une fée qui se trouvait à sa naissance dit à la reine que, bien que son fils soit laid, il aurait beaucoup d’esprit et pourrait en faire part à sa bien-aimée. » C’est ainsi que commence le conte de Charles Perrault. C’est avec le désir de questionner aujourd’hui la notion du beau que Laurent Brethome transpose l’histoire de Riquet à la Houppe et pose la question : est-il vrai que l’amour donne esprit et beauté à tout ce qu’il touche ? Sur le plateau, un mur de papier blanc prend toute la largeur de la scène et constitue le support aux images, en live painting, de Louis Lavedan. Riquet sera une rature, parfois une tache, son visage sera parfois gommé, son corps effacé. Une manière de ne pas répondre à la question de la laideur ou de la beauté. Pour adapter Riquet à la Houppe à la scène, l’auteur fait le choix fondateur de moduler les éléments du conte vers des révélations par l’expérience vécue plutôt que par la conscience de la prédestination. Pour cela, il suffit que la fée rassure la mère de Riquet en lui conférant ce pouvoir, que le public le sache, mais que ce pouvoir reste secret et que Riquet n’en ait pas conscience. Le menteur volontaire est en convention avec le Ministère de la Culture et de la Communication – Drac Pays de la Loire, la Ville de La Roche-sur-Yon et le Conseil régional des Pays de la Loire. Elle reçoit également le soutien du Conseil général de Vendée. 55 ad noctum Christian Rizzo poursuit sa quête de la beauté avec deux interprètes de prédilection et un clin d’œil du côté des nouvelles technologies. Ici, il offre un second souffle aux danses de couple, tango et autres dans une vision sans nostalgie qui met en valeur les qualités exceptionnelles de ses deux danseurs. Chorégraphie, scénographie Christian Rizzo Projet pour danse, images de synthèse, lumière et environnement électronique Avec Kerem Gelebek Julie Guibert Musique Pièces pour piano Chopin et Satie (plus environnement électronique) Nicolas Davos Pénélope Michel Création lumière Caty Olive Images de synthèse Iuan-Hau Chiang 15 – 18 mars Petit théâtre 1 h environ Production déléguée : l’association fragile Coproduction : Lieu Unique – Nantes ; TU – Nantes ; Les Spectacles Vivants – Centre Pompidou – Paris ; Centre chorégraphique national de Tours ; Pôle Sud CDC en préfiguration – Strasbourg ; MC2 – Maison de la Culture de Grenoble ; Lux – Scène nationale de Valence (en cours) Spectacle coréalisé avec le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées Dans le cadre du Festival International CDC Christian Rizzo, désormais familier du public toulousain, fait son retour au TNT avec une variation sur la danse de couple. Et quel couple ! Madame s’appelle Julie Guibert rencontrée au Ballet de l’Opéra de Lyon pour laquelle il avait signé un incroyable solo, b.c, janvier 1545, fontainebleau, Monsieur c’est Kerem le Magnifique, Kerem Gebelek, interprète depuis 2008 de toutes les pièces du nouveau directeur du Centre chorégraphique de Montpellier. Ces deux interprètes, au top de leur art, constituent le tandem rêvé pour ce projet. De la nostalgique danse de couple, Rizzo va tracer, avec ad noctum, une autre conception du duo, faite de précision, de poésie dans un univers, comme toujours, visuellement très raffiné. Au centre du plateau, un totem, monolithe, tour à tour grotte pour un éloge de l’ombre ou source lumineuse, s’invite comme protagoniste pour amplifier les actions dansées et leur offrir une autre dimension. Côté musical, les Nocturnes de Chopin ou de Satie vont être ré-interprétées par Pénélope Michel et Nicolas Davos. Sont également conviés Caty Olive, fidèle en magie lumière et Iuan-Hau Chiang, artiste taïwanais qui travaille l’image de synthèse pour un dialogue virtuel avec l’écriture de la danse que l’auteur annonce « faite de jaillissements nerveux et de retenues au bord de l’évanouissement ». Cette tendance à s’associer avec des artistes maîtrisant les nouvelles technologies a ouvert, pour Rizzo, des possibilités inexplorées de poésie et d’expériences rétiniennes. Plus que jamais, le chorégraphe s’annonce comme grand rassembleur de talents et affirme sa conception de la scène comme surface à sculpter par tous les moyens actuels au service du mouvement. Annie Bozzini 57 Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan Elle est une danseuse de haut vol, Bob Dylan est… Bob Dylan et Lisbeth Gruwez a décidé d’unir sa danse aux célèbres couplets de l’homme qui fredonne à l’oreille de ses fans. Une manière très personnelle d’évacuer la mélancolie dans la fluidité d’une gestuelle aussi fine que précise. Conception, interprétation Lisbeth Gruwez Maarten Van Cauwenberghe Chorégraphie Lisbeth Gruwez Musique Bob Dylan Création lumière Harry Cole Scénographie Marie Szersnovicz 22 – 24 mars Petit théâtre 45 minutes Coproduction : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis ; Ballet du Nord ; Théâtre d’Arras – Tandem ArrasDouai ; Les Brigittines ; Theater Im Pumpenhaus and Troubleyn ; Jan Fabre Avec le soutien de NONA, KVS & Vlaamse Gemeenschap Diffusion : Key Performance Spectacle coréalisé avec le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées Dans le cadre du Festival International CDC On a connu Lisbeth Gruwez dans la troupe des guerrières de la beauté de Jan Fabre qui, plus tard, lui fit don d’un solo resté dans les mémoires. On y voyait en effet la danseuse évoluant dans une mare d’huile d’olive. Lorsqu’elle se lança dans ses propres chorégraphies, Lisbeth nous a enchantés avec un solo qui depuis a fait le tour du monde ; dans une gestuelle au scalpel elle restituait l’état corporel des orateurs inspirés, dictateurs ou autres. Elle revient aujourd’hui avec une proposition toute simple : Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan. La pièce l'est aussi : Maarten Van Cauwenberghe, complice habituel de la chorégraphe et danseuse, passe plusieurs titres du chanteur sur de vieux vinyles, tandis que Lisbeth Gruwez danse, seule en scène, en simple tunique blanche, instaurant parfois de très légers décalages entre le départ d'une chanson et celui du mouvement. Parfois, ils dialoguent silencieusement, unis dans leur écoute commune de ces chansons des années 60. Lisbeth Gruwez y voit d'ailleurs une métaphore de l'amitié. En effet, celle-ci détestait la musique de Bob Dylan avant de l'apprécier grâce à l'amour que Maarten Van Cauwenberghe lui porte, lui qui est un fan de toujours : « Les amis ouvrent un monde devant nous, ils bousculent nos habitudes, nous emmènent vers d'autres lieux, que l'on n'aurait peut-être jamais trouvés tout seul ». Il en résulte une pièce d'une grande douceur, épurée et mélancolique, et qui possède une forme de grâce liée à l'aisance et la fluidité de la danse, au minimalisme du dispositif. Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan évoque ainsi les fins de soirée où la plupart des invités sont partis et où seul reste sur la piste, solitaire, quelqu'un qui poursuit, inébranlable et entêté, son dialogue intérieur avec la musique. À la différence près que celle qui reste ici dans la lumière est une prodigieuse interprète, habitée par une forme d'évidence. La pièce apparaît alors comme un éloge de la dilution dans laquelle Lisbeth Gruwez livre une matière brute et aérienne, une invitation planante au voyage. Annie Bozzini 59 Weaving chaos Elle incarne la relève de la danse au Portugal, Tânia Carvalho en a hérité un style très personnel où baroque et grotesque trouvent leur place. Elle rend hommage à Ulysse dont l’application à déjouer les pièges et à reprendre espoir éternellement se transforme ici en allégorie du travail du danseur. Chorégraphie Tânia Carvalho Avec Ferreira de Almeida Luiz Antunes Allan Falieri Catarina Felix Luís Guerra Leonor Hipólito Maria João Rodrigues André Santos Bruno Senune Antón Skrzypiciel Petra Van Gompel Cláudio Vieira Gonçalo Musique Ulrich Estreich Costumes Aleksandar Protic Création lumière Zeca Iglésias Scénographie lumière et photographies promotionnelles Jorge Santos 31 mars et 1er avril Grande salle 1 h Production : Tânia Carvalho Production (jusqu’au 14 décembre) : Sofia Matos ; Bomba Suicida Coproduction : Les Subsistances – Lyon ; Biennale de la Danse de Lyon ; Théâtre de la Ville avec Les Spectacles vivants Centre Pompidou – Paris ; Maria Matos Teatro Municipal – Lisboa ; Centro Cultural Vila Flor – Guimarães ; O Espaço do Tempo – Montemor-O-Novo ; Teatro Viriato – Viseu Résidence : Les Subsistances ; O Espaço do Tempo ; Materiais Diversos – Centro Cultural do Cartaxo ; Hellerau – European Center for the Arts Dresden Spectacle coréalisé avec le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées Dans le cadre du Festival International CDC Tânia Carvalho, nouvelle icône de la danse portugaise, aime les projets ambitieux. En 2011 elle signait Icosahedron pour une vingtaine d’interprètes, succès récompensé par un award du meilleur spectacle au Portugal. Après quelques pièces dans lesquelles elle se mettait seule en scène, elle revient avec une interprétation très personnelle de l’Odyssée qui a fait sensation à la dernière Biennale de Lyon. Weaving chaos transpose le voyage d’Ulysse en langage chorégraphique dans une sorte de ballet où toutes les actions romantiques laisseraient la place à des actions violentes et furieuses. Les douze interprètes, danseurs classiques ou contemporains, comédiens sont embarqués dans cette aventure, avec une intensité qui conduit, par le prisme du mouvement et des rythmes à des états d’épuisement extrêmes. Impossible alors de ne pas songer à l’immense fatigue de l’homme qui attendit dix ans de retrouver Ithaque sur la ligne d’horizon. Les mouvements de la mer ont inspiré une chorégraphie héroïque, sans cesse soumise aux caprices des tempêtes et du chaos sur des flots que l’artiste a colorés de rouge car « Homère suggère une mer lie de vin ». Dès l’ouverture, le ton est donné par l’entrée d’une troupe hagarde, déjà cramée par un improbable voyage, tandis qu’autour d’un point central lumineux, un personnage vient régulièrement s’arrimer, puis un autre, sans fin, tous attirés par ce mat symbolique comme une idée fixe. Toute la compagnie est emportée par les flux puissants d’une chorégraphie dans un univers esthétiquement très riche en influences que Carvalho est allée chercher du côté de la peinture, qu’elle a étudiée, et dont on sent que Brughel, Bosch ou Cranach ont été les maîtres, du côté également du cinéma ou de la danse expressionnistes dont elle apprécie les chorales agitées et l’art des visages habités. Tânia Carvalho a voulu un radeau de la méduse, une frêle embarcation promise à un interminable périple pour exacerber une danse qui serait comme un ultime geste recommencé à l’infini, un geste de danseur, en somme. Annie Bozzini 61 Richard III William Shakespeare Traduction Jean-Michel Déprats Mise en scène et scénographie Thomas Jolly Production : La Piccola Familia Collaboration artistique Alexandre Dain Pier Lamandé Julie Lerat-Gersant La Piccola Familia est conventionnée par la Drac Haute-Normandie, la Région HauteNormandie et la Ville de Rouen. Elle est soutenue par le Département de Seine Maritime. Création lumière François Maillot Antoine Travert Thomas Jolly Musiques originales et création son Clément Mirguet Création costumes Sylvette Dequest Parure animale de Richard III Sylvain Wavrant Création accessoires Christèle Lefèbvre Directeur technique Yann Duclos « Mes cendres, tel le Phœnix, enfanteront peut-être un oiseau qui se vengera de vous tous. » Richard Plantagenêt, duc d’York Troisième partie d’Henry VI Acte I, scène 4 Avec Damien Avice Mohand Azzoug Étienne Baret Bruno Bayeux Nathan Bernat Alexandre Dain Flora Diguet Anne Dupuis Émeline Frémont Damien Gabriac Thomas Germaine Thomas Jolly Charline Porrone (distribution en cours) Assistant à la mise en scène Mikaël Bernard 6 – 10 avril Grande salle 4 h (durée estimée) Production déléguée : Théâtre national de Bretagne – Rennes Coproduction : Odéon – Théâtre de l’Europe Création le 2 octobre 2015 au Théâtre national de Bretagne – Rennes Thomas Jolly est artiste associé au Théâtre national de Bretagne – Rennes jusqu’en juillet 2016. Spectacle présenté à Toulouse avec le soutien du Conseil Départemental de la Haute-Garonne Richard III est une conclusion. Le quatrième et dernier volet d’un cycle d’horreur et de barbarie. L’ultime progression d’une inexorable marche du mal avant le rétablissement de la paix. Il ne s’agit pas seulement du magnétique et fascinant personnage : c’est davantage la peinture d’une société meurtrie et dévastée, propice à l’éclosion d’un monstre dont il est question. À bien des égards, conclure la trilogie Henry VI par ce dernier sursaut de noire politique me semble urgent. Car voici qu’une quatrième génération poursuit les conflits amorcés par leurs aïeux. Une génération désolée d’enfants nés dans la guerre, sans autre repère que le sang et d’autre logique que la violence, élevés pour combattre, venger et tuer. Si Richard peut évoluer avec tant d’aisance à la cour et que ses plans se concrétisent avec une facilité déconcertante, c’est certes par sophistication stratégique mais aussi par une complète absence de règles et un climat d’angoisse permanent dans lequel évoluent tous les personnages. Reconsidérer Richard III dans la continuité d’Henry VI permet d’accéder à la lecture que fait Shakespeare de l’Histoire. Depuis le début d’Henry VI, Shakespeare traduit le resserrement de la notion de conflit : d’abord à l’échelle de deux royaumes (guerre de Cent Ans), le conflit se resserre sur l’Angleterre dans l’opposition de deux familles rivales (guerre des DeuxRoses), puis il glisse au sein de la fratrie York pour finir, à l’acte V de Richard III, par opérer dans le corps-même d’un seul personnage en proie à lui-même. Proposer Richard III à la suite des tragédies d’Henry VI fait apparaître cette dramaturgie, perçue dès le début du travail en 2010 et traduite par la mise en scène qui suit une lente courbe descendante. Ce resserrement s’opère tandis que le temps suit sa course… Thomas Jolly 63 Bestias Baro d'Evel Cirk Cie 7 – 14 avril À l’Usine (sous chapiteau) 1 h 40 environ 2 Tout public à partir de 7 ans Coproduction TNT Transformation(s) Au début, un oiseau vole. Dans son insolente et mystérieuse traversée, son vol rapide semble nous dire : je suis le maître de la cérémonie, ce que vous cherchez, je le connais et je vous invite à me suivre ! La pureté de son geste nous indique le chemin et ceux qui le suivront pénètreront dans un espace inconnu, en quête de la vérité. Conception et direction Camille Decourtye Blaï Mateu Trias Avec Lali Ayguade Noémie Bouissou Camille Decourtye Taïs Mateu Decourtye Blaï Mateu Trias Julian Sicard Piero Steiner Marti Soler Gimbernat, les chevaux Bonito, et Shengo, le corbeau-pie Gus, les perruches Zou, Blanche, Albert, Farrouche et Midinette Collaborations artistiques Maria Muñoz Pep Ramis / Mal Pelo Bonnefrite Animaux Camille Decourtye Nadine Nay Laurent Jacquin Création sonore Fanny Thollot Collaboration musicale Nicolas Lafourest Fanny Thollot Création lumière Adèle Grépinet Création costumes Céline Sathal Régie générale Marc Boudier Régie plateau et construction Laurent Jacquin Sylvain Vassas-Cherel Production déléguée : Baro d’Evel Cirk Cie Coproduction : le Mercat de les Flors – Barcelone ; Les Nuits de Fourvière ; Pronomade(s) en Haute-Garonne ; La Villette ; Festival La Stada Graz ; La Verrerie d’Alès ; Carré magique Lannion Tregor ; El Canal – Centre d’arts Escèniques de SaltGirona ; CiRCa, Auch ; l’Usine, Tournefeuille – Toulouse Métropole ; EPCC – Le Quai – Angers ; Théâtre Firmin Gémier La Piscine – Pôle National des Arts du Cirque d’Antony et de ChâtenayMalabry ; Theater op de Markt – Province de Limbourg ; La Fête du chapiteau bleu – Tremblay-en-France ; L’Estive – scène nationale de Foix et de l’Ariège ; Centre de développement chorégraphique Toulouse – MidiPyrénées ; le CRAC de Begles ; TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Spectacle accueilli par l’Usine, le TNT et le CDC Mais immédiatement perdus, ils comprendront la vanité de leur recherche. Et l’oiseau vole à nouveau. La petite équipe entre dans ce qui pourrait être une grotte où de lointains ancêtres auraient laissé, des millions d’années auparavant, les traces de leurs mains, des chevaux dressés, des hordes de bisons, des scènes de chasse, des hommes dansants. Autant de signes pour nous faire percevoir un monde, peut-être celui auquel nous appartenons nous-mêmes, peut-être un autre, dans lequel les hommes partageraient les mêmes inquiétudes que nous. Et l’oiseau passe une nouvelle fois. Et il y a la terre et il y a le cheval. Et le temps passe. Et l’oiseau crie. Et l’homme galope en compagnie du cheval. Et le spectacle se construit ainsi, à l’aide de fragments, de corps dansants, de traces de rêves dans un long plan séquence ininterrompu. Et le temps passe. Et la folie des rires croise les acrobaties des corps. Il y a des accords de guitare électrique et des chants qui résonnent comme des cris. Et ce qui est dit dans un flot d’images, convoque la vie, les interrogations que nous portons, la peur de la mort, l’inconnu des origines et le mystère de notre devenir. Comme si nous observions des êtres vivants avançant en aveugle, se débattant parfois quand l’air se fait rare. Et dans la succession des scènes, dans l’attente du vol d’un oiseau, d’une danse d’un cheval, d’une pirouette de l’homme, nous nous disons que la petite troupe est partie en guerre contre des moulins à vent. Bestias est peut-être une tentative de redécouvrir, par des traces imaginaires, ce que notre propre vie a de commun avec l’histoire des hommes d’un passé lointain qui ont laissé sur les murs des cavernes, des motifs peints, des gestes dansés, des animaux sauvages, dans une simplicité de forme qui nous interroge et nous bouleverse. Henri Bornstein 65 Vanishing-Point 12 – 15 avril Grande salle 1 h 20 environ 1 Un monde nouveau Ces routes et ces déserts sont d’abord des espaces métaphoriques. C’est cette dimension symbolique du road trip qui m’intéresse avant tout : loin de tout réalisme, un road trip sur scène est forcément un voyage mental, une virée fantasmatique à travers des paysages imaginaires. Conception, écriture, scénographie et mise en scène Marc Lainé Avec Pierre-Yves Cardinal Marie-Sophie Ferdane Sylvie Léonard Et les musiciens de Moriarty Charles Carmignac Thomas Puéchavy Vincent Talpaert Stephan Zimmerli (distribution sous réserve) Son Morgan Conan-Guez Lumière Kevin Briard Vidéo Benoît Simon Baptiste Klein Collaboration artistique Tünde Deak Costumes Elen Ewing Assistante à la scénographie Aurélie Lemaignen Construction du décor Ateliers de la Comédie de Saint-Étienne Production : La Boutique Obscure Coproduction : Centre dramatique national de HauteNormandie – Petit Quevilly – Rouen – Mont-Saint-Aignan ; le Théâtre National de Chaillot ; la Ferme du Buisson – Scène nationale de Marnela-Vallée ; l’Espace Go de Montréal ; Scène nationale 61 ; Comédie de Saint-Étienne ; CDDB – Théâtre de Lorient – Centre dramatique national Résidences à la Ferme du Buisson – Scène nationale de Marnela-Vallée et au CDDB – Théâtre de Lorient – Centre dramatique national Avec le soutien de la SPEDIDAM Vanishing-Point choisit donc le road trip comme genre et s’interroge sur la possibilité de représenter sur scène un périple en voiture. Les road novels et les road movies sont des genres littéraires et cinématographiques qui appartiennent à la contre-culture américaine (Sur la route de Kerouac ou La Balade sauvage de Terence Malick par exemple)… L’histoire de Vanishing-Point commence dans un garage, quelque part dans la banlieue de Montréal. Au volant d’une voiture, Suzanne, une femme d’une cinquantaine d’années, se laisse mourir, intoxiquée par les gaz d’échappement. Dans un long flash-back, on revit alors le voyage qu’elle a fait quelques temps auparavant, un road trip vers le Grand Nord du Québec. Pour y trouver quoi ? Pour y fuir qui ? Ailleurs, dans un club à Montréal, une mystérieuse jeune femme entourée de musiciens prend le micro pour nous faire le récit de sa propre traversée du territoire amérindien. Qui est-elle ? Quel est son lien avec Suzanne ? Les temporalités se confondent, est-ce le dernier rêve de Suzanne, est-ce le monde des vivants ou déjà celui des morts ? La vidéo se mêle à l’action sur scène, pour mieux imbriquer réel et imaginaire. On retrouve dans Vanishing-Point une dimension fantastique propre aux légendes amérindiennes. Au milieu d’apparitions drôles et décalées, la pétillante Suzanne revit sa rencontre avec un jeune auto-stoppeur, rencontre qui l’a conduite à faire ce voyage dans Eyou Istchee, le cœur de la « Nation Crie ». En assumant et en précisant à nouveau une écriture résolument « pop » et un travail sur le fantastique, je souhaite néanmoins pour ce nouveau projet développer une atmosphère plus sombre et mélancolique que dans mes précédentes créations. Marc Lainé 67 Le Songe d’une nuit d’été William Shakespeare 3 – 14 mai Grande salle 2 h 30 Reprise Production TNT 2 Transformation(s) Traduction Jean-Michel Déprats Mise en scène, décors et costumes Laurent Pelly Avec Emmanuel Daumas Charlotte Dumartheray Clément Durand Gérôme Ferchaud Marie-Sophie Ferdane Rémi Gibier Eddy Letexier Régis Lux Laurent Meininger Benjamin Meneghini Jeanne Piponnier Antoine Raffalli Matthieu Tune Nathalie Vidal Sabine Zovighian Et la classe de 3e cycle du Département théâtre du CRR de la Ville de Toulouse Les Fées Conseil artistique Agathe Mélinand Lumière Michel Le Borgne Son Joan Cambon Maquillages Suzanne Pisteur Accessoires Jean-Pierre Belin Assistante à la scénographie Claire Saint-Blancat Réalisation des décors Ateliers du TNT sous la direction de Claude Gaillard Réalisation des costumes Ateliers du TNT sous la direction de Nathalie Trouvé Production : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Le spectacle a été créé le 25 mai 2014 au TNT. Spectacle présenté à Toulouse avec le soutien du Conseil Départemental de la Haute-Garonne La belle saison est là, la nuit bruisse et palpite, dans un vent de folie, une brise légère, Le Songe d’une nuit d’été célèbre la frénésie des sens et l’art de l’illusion. Les fleurs sont des fées capricieuses et dans le rayon de la lune, les elfes s’amusent… Deux jeunes couples victimes d’un sortilège raté, une querelle d’amoureux entre le roi et la reine des fées, une troupe d’artisans improvisés comédiens tentant désespérément de répéter un spectacle pour le mariage du roi… Ces trois mondes vont s’entremêler lors d’une nuit ensorcelante, dans une forêt étrange et enchantée qui réveille les songes enfouis et les folies amoureuses… Même si Shakespeare mêle toujours fantastique et magie dans ses œuvres, l’auteur atteint ici les sommets du surnaturel et du merveilleux. Avec Le Songe d’une nuit d’été, il nous emmène dans un monde où amour et féérie se côtoient intimement aux frontières du rêve, au bord de la nuit et du temps. Mais sous cette histoire rocambolesque, c’est un hymne aux passions amoureuses et au pouvoir de l’imagination – Love looks not with the eyes but with the mind. La magie de ses mots nous entraîne dans une rêverie poétique et aphrodisiaque où l’on ose être passionnel, charnel, trivial, débridé, sans oublier d’être un petit peu cruel… Shakespeare rit et nous livre une réflexion sur l’illusion et le théâtre, sur l’inconstance des amours de jeunesse où un battement de cil renverse les cœurs, il nous plonge dans l’euphorie la plus pure pour raconter les mystères des sens et des passions inassouvies. Sans nous ménager, il explore la brutalité des rapports amoureux, leur violence et leur naïveté à la fois, ce besoin de dominer l’autre, même s’il faut utiliser des philtres d’amour plus que douteux pour arriver à ses fins. Il ne reste plus qu’à suivre Shakespeare dans cette forêt puissante, refuge illusoire des cœurs, image de la complexité du désir, de l’essence de l’érotisme et de ses interdits, et à s’abandonner… Collaboration aux costumes Nathalie Trouvé Assistante à la mise en scène Justine Paolini 69 Cupidon est malade Pauline Sales 17 – 21 mai Petit théâtre 1 h 15 Jeune public à partir de 8 ans 2 Transformation(s) Inspiré de William Shakespeare Mise en scène Jean Bellorini Les enfants sont partout et on les oublie le plus souvent. On oublie qu’une partie du monde est habitée par les enfants. On les oublie parce qu’il faut presque toujours penser à autre chose tout en pensant continuellement à eux quand on en a. Eux ne nous oublient pratiquement jamais. Comment auraient-ils le choix ? Pauline Sales Avec Olivia Châtain Nathalie Cuenet Mathieu Delmonté Pierre-Isaïe Duc Aurélie Edeline Julien Gaspar Et les musiciens Lise Charrin Timothée Faure Une commande de Fabrice Melquiot Pour le Théâtre Am Stram Gram Scénographie et lumière Jean Bellorini Assisté de Rémi Furrer Xavier Thien Costumes Laurianne Scimemi Assistante à la mise en scène Karyll Elgrichi Coproduction : Théâtre Am Stram Gram – Genève ; Le Préau – Centre dramatique régional de Basse-Normandie – Vire ; Théâtre Gérard Philipe – Centre dramatique national de Saint-Denis Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National Avec le soutien du Service culturel Migros Genève et des Maisons Mainou de Vandœuvres, Résidence Suisse d’Écriture Dramatique et de Musique pour la Scène En partenariat avec le Théâtre de la Ville dans le cadre du Parcours Enfance & Jeunesse Le texte est publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs. C’est le jour du mariage d’Hermia et de Lysandre. Un jour de fête. Le jour où : « ils se marièrent et vécurent très heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Sauf que là, comme souvent aujourd’hui, les mariés en ont déjà des enfants et ils connaissent le rite du mariage pour l’avoir accompli plus d’une fois. Pour les enfants, Tine et Robin, le compte à rebours a démarré. Leur pari secret est de changer le cours des choses avec l’aide de Cupidon que Tine a rencontré sur un quai de RER alors qu’elle allait chez l’orthodontiste. Ils vont éprouver les adultes en leur tendant le piège de l’amour à répétition et observer comment les joutes amoureuses battent leur plein de fantaisie, de drame, de folie, d’absurdité, de drôlerie, comment les adultes aiment et puis plus, et puis aiment encore et puis plus. Ils vont espionner le monde dit réel et poser cette question qui les regarde de près, l’amour et le désamour. À partir du moment où on aime plus d’une fois, jusqu’à combien de fois peut-on aimer ? Pourquoi s’arrêter ? Car ce serait quoi aimer ? Et qu’est-ce qu’on aime ? Et combien de temps ? Et qu’est-ce qui fait aimer ? Est-ce un jeu absurde ? Un manège infini ? Les enfants vont faire le pari, sans oublier de croiser horriblement fort les doigts derrière le dos, que l’amour n’existe pas et, ce sont les adultes qui vont le leur prouver. À moins que… 71 Orestie (une comédie organique ?) D’après Eschyle Romeo Castellucci Musique Scott Gibbons Assistant à la création lumière Marco Giusti Automatisations Giovanna Amoroso Istvan Zimmermann Direction de la construction des décors Massimiliano Peyrone Direction technique Eugenio Resta Production Benedetta Briglia Promotion et communication Valentina Bertolino Gilda Biasini Administration Michela Medri Elisa Bruno Simona Barducci Massimiliano Coli Coproduction TNT Êtres humains et animaux portent, littéralement, ce qu’ils veulent dire avant d’ouvrir la bouche, de sorte que le corps soit un passage de sortie et de résolution de l’écriture tragique. Là aussi il n’y pas de distinction. L’animal à abattre représente la métaphore la plus appropriée pour chaque personnage. La viande « de boucherie » résume cette douleur, parce que chaque homme qui souffre est viande « de boucherie ». Mise en scène Distribution en cours 25 – 28 mai Grande salle 3 h (avec entracte) Production déléguée : Socìetas Raffaello Sanzio Coproduction : Odéon-Théâtre de l’Europe ; Festival d’Automne à Paris ; MC2 Maison de la Culture de Grenoble ; Célestins Théâtre de Lyon, Théâtre Nouvelle Génération – Centre dramatique national de Lyon ; La Rose des Vents – Scène nationale Lille Métropole à Villeneuve d’Ascq ; Maillon Théâtre de Strasbourg – Scène Européenne; Romaeuropa Festival ; TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées ; théâtre Garonne – scène européenne – Toulouse Spectacle accueilli par le TNT et le théâtre Garonne Refaire un spectacle après tant d’années n’est pas une bonne idée. Mais le fait est là : je ne le refais pas. Je le trouve par terre, je le ramasse comme un objet nouveau, fabriqué et jeté par un inconnu, il y a une vie. Je me rends bien compte que, devant ce titre, capital pour une Théorie du Tragique, je suis obligé de reformuler certaines idées, avant tout peut-être utiles à moi-même. Les voici. Le théâtre antique et moderne que je respecte est inhumain dans ses aspects fondamentaux et son pessimisme anthropologique. La puissance à laquelle recourt ce genre de théâtre est celle, déformante, du mythe qui, comme une machine sortie de l’esprit, met en scène les dysfonctionnements de l’être dans un cadre humain de ruine artificielle. Le spectateur est cependant en mesure d’affronter le pire – et le pire, dans la Tragédie, est toujours encore à venir. L’indicible horreur prend forme dans une glaciale beauté et me parle de moi, spectateur. Le théâtre grec met en place la scène de l’erreur. C’est toujours une question d’erreur de lieu. Mais alors, quelle est l’origine de sa chanson qui touche aussi profondément ma douleur et celle de notre espèce ? Et pourquoi ces deux choses me semblent confuses, prises aux deux extrémités de la même chaîne morale de l’être ? D’où viennent mes larmes, aujourd’hui, privées de leur contenu ? Les pleurs de Clytemnestre, qui sont les miens – les pleurs d’Électre, qui sont les miens – le doute d’Oreste, qui est le mien. Sont-ils toujours moi-même ? Ce théâtre embrasse le mythe comme une attitude qui doit être portée jusqu’à son accomplissement ; ses images sont inacceptables à moins de douter d’elles, mais il est également impossible de les ignorer ou de les oublier. Et si tout cela est vrai, en soutenir la représentation sera comme ne pas pouvoir détourner son regard de celui de Méduse. Romeo Castellucci 73 Espèce d’espace D’après Georges Perec Aurélien Bory Artiste invité Conseiller à la dramaturgie Taïcyr Fadel Création lumière Arno Veyrat Composition musicale Joan Cambon Conception technique décor Pierre Dequivre Costumes Sylvie Marcucci Régie générale Arno Veyrat Direction des productions Florence Meurisse Développement en international Barbara Suthoff Presse Dorothée Duplan (agence Plan Bey) Avant-premières Coproduction TNT Avant-premières. Avec les premières commence le théâtre. Au-delà de cette évidence, je vois l’échéance, prévue de longue date, inscrite sur le programme, comme l’inéluctable contrainte qui parvient à arracher une forme. Au jour dit, une forme inattendue doit surgir. Et l’espoir avec elle de recommencer le théâtre. Conception, scénographie et mise en scène Avec Guilhem Benoit Mathieu Desseigne Ravel Katell Le Brenn Olivier Martin Salvan (distribution en cours) 28 – 30 juin Grande salle Production : Compagnie 111 – Aurélien Bory Coproduction : TNT – Théâtre national de Toulouse MidiPyrénées ; Le Grand T théâtre de Loire-Atlantique Nantes ; Le théâtre de l’Archipel – Scène nationale de Perpignan ; Le Volcan – Scène nationale du Havre (en cours) La compagnie 111 – Aurélien Bory est conventionnée par le Ministère de la culture et de la communication – Drac Midi-Pyrénées, la Région Midi-Pyrénées et la Ville de Toulouse. Elle reçoit le soutien du Conseil Départemental de la Haute-Garonne. Aurélien Bory est artiste associé au Grand T théâtre de LoireAtlantique à Nantes. Aurélien Bory est artiste invité au TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées. Aurélien Bory est artiste accompagné par le Théâtre de l’Archipel scène nationale de Perpignan. Espèces d’espaces de Georges Perec m’accompagne depuis de nombreuses années. L’espace est la question par laquelle j’aborde le théâtre. J’ai eu alors l’idée de prendre ce livre comme point de départ de ma prochaine création. Il ne s’agit pas d’une interprétation, ni même d’une adaptation pour la scène. Il s’agit d’un champ mental, d’une inspiration, qui prend ancrage dans le livre et qui est reliée à toute l’œuvre de Georges Perec. Ma réflexion s’appuie sur les bribes de l’histoire de l’enfant Perec, notamment le traumatisme de la disparition de ses parents, qui est la raison même de son devenir écrivain. J’ai enlevé deux « s » au titre de Georges Perec, passant ainsi au singulier. L’espèce d’espace que je désigne ici est le théâtre. En effet le théâtre est avant toute chose un espace, l’endroit où nous sommes, le point de départ. Cet espèce d’espace contient toutes les formes, tous les spectacles. À l’instar de Perec et de ses machines à inventer des histoires, je m’invente en premier lieu explorateur de la machine théâtre : retrouver les histoires qu’elle contient, pour passer ensuite dans un autre espace qui serait celui de la représentation. Passer du langage à l’imaginaire, passer du monde qui nous entoure à notre propre histoire. Passer de la vie à la mort. En anglais « to pass ». Et rejoindre la phrase de Georges Perec dans l’avant-propos d’Espèces d’espaces : « Vivre, c’est passer d’un espace à un autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner. » Aurélien Bory 75 ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) Théâtre équestre Zingaro 21 août – 9 septembre Spectacle sous chapiteau à Auch– CiRCa 2 h Avantage abonnés TNT Assistante à la mise en scène Anne Perron Tarzan, Tintoret, Zurbaran, La Mule et l’Âne Costumes Laurence Bruley Production : Théâtre équestre Zingaro Musiciens François Marillier (direction musicale) Janyves Coic Cyrille Lacombe Yuka Okazaki William Panza Paulo Chevaux Angélo, Antonete, Arruza, Barok, Belmonte, Bombita, Cagancho, Calacas, Le Caravage, Chamaco, Chicuelo, Conchita Citron, Conquête, Dominguin, El Cordobes, El Gallo, El Soro, El Viti, Famine, Guerre, Horizonte, Joselito, Le Gréco, Majestic, Manolete, Manzanerès, Misère, Nimeño, Paquiri, Posada, Soutine, Dans le cadre de Présences vocales Avantage abonnés TNT François Sarhan Bartabas Cavaliers Bartabas Nathalie Dongmo Michaël Gilbert Noureddine Khalid Mathias Lyon Gaëlle Pollantru Étienne Regnier Alice Seghier Arthur Sidoroff Messaoud Zeggane 20 novembre Grande salle 1 h 10 Voix principale, texte et musique Conception, scénographie et mise en scène Perruques Cécile Kretschmar L’Nfer, un point de détail Coproduction : Les Nuits de Fourvière à Lyon ; La Coursive – Scène nationale de La Rochelle ; Circa – Pôle National des Arts du Cirque à Auch ; Le Quartz – Scène nationale de Brest Le spectacle a été créé le 8 juin 2015. Le Théâtre équestre Zingaro est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication (Drac Île-de-France), le Conseil général de Seine-Saint-Denis et la Ville d’Aubervilliers. Spectacle présenté par CiRCa, pôle national des arts du cirque – Auch – Gers – Midi-Pyrénées Sur des musiques de Tom Waits, Bartabas redescend dans l’arène, récitant de mystérieuses élégies tel un archange déchu du purgatoire. Avec ce nouveau spectacle, qui réunit 10 cavaliersartistes, 6 musiciens et plus de 35 chevaux, Zingaro, indomptable, poursuit sa quête équestre et poétique, dans l’inconnu. Dans ce paradis tourmenté par l’enfer, les anges tenteront de purifier leurs âmes quand des clowns blancs aux allures de bouchers s’agiteront sur des airs populaires. Pionnier d’une expression inédite, conjuguant art équestre, musique, danse et comédie, Bartabas a inventé et mis en scène avec tact, fougue et intuition, une nouvelle forme de spectacle vivant : le théâtre équestre. Depuis les premiers Cabarets équestres jusqu’à ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies), en passant par tous les spectacles présentés par la compagnie, les spectacles de Zingaro mêlent au théâtre équestre, danse, musiques du monde, poésie et bien d’autres disciplines artistiques. Autant d’invitations au voyage et vecteurs d’émotions universelles. « Le cheval est mon outil d’expression, comme la voix l’est pour un chanteur, ou un instrument le devient pour un musicien. Si apprendre à faire un mouvement est relativement aisé, développer avec un cheval une complicité pour arriver à une finesse d’interprétation, ouvre des perspectives de création illimitées. Le spectacle permet ainsi d’approcher la vision de la puissance créative de la relation entre l’homme et le cheval, et c’est cela qui retient mon intérêt. » Bartabas Avec SCENATET Voix de baryton Jakob Bloch Jespersen Violon Kirsten Riis-Jensen Saxophone Stefan Baur Trombone Andras Olsen Piano / synthétiseur Sven Micha Slot Guitare Frederik Munk Larsen Basse Anders Bjerregaard Percussions Matias Seibæk Proposé par éOle dans le cadre du Cycle Présences vocales présenté par le Théâtre du Capitole, Odyssud et le théâtre Garonne L’Nfer, un point de détail : c’est la soirée Pop art de François Sarhan, créée à l'Arsenal de Metz en 2006, où elle avait fait polémique. Ni spectacle, ni pur concert. Mais un plateau de variétés : le studio Radio-Sarhan. Sur ce plateau, huit musiciens et des micros, de la musique de chambre librement mêlée à du rock, des ordinateurs, des échantillons, de la parole, des corps pris par la parole, de la musique prise par la parole. Dans une atmosphère fiévreuse et sarcastique, qui évoque les grandes heures du rock expérimental et semble invoquer le spectre de Zappa, une partition très serrée explore dans le détail les rythmes, hésitations, suspensions et reprises de la voix parlée ordinaire. La source musicale, ici, c’est l’énergie énonciative qui traverse un corps énervé ; elle impose son rythme, module le phrasé, suscite l’écriture. Les sources sont diverses : des voix préenregistrées (des petites filles, des prêcheurs), des arrangements du grand répertoire du rock expérimental (Soft Machine, Frank Zappa) et des pièces originales de François Sarhan – lui-même en speaker. Cela fonctionne en imitations, en reprises, en contrepoint libre (ou remix) : tout cela est enchevêtré comme pourrait l’être un programme radiophonique sur l’actualité musicale et sur l’actualité tout court. Le compositeur, comme un animateur radio qui se serait trompé de plateau, tire le fil d’une anecdote étrange qui en appelle à sa propre disparition. Et la musique se met en route, qui le suit, le dédouble, l’harmonise… Depuis son ordinateur portable, il lance les jingles qui interrompent le flux ou contredisent le propos. Mais voilà que tout se précipite, et qu’apparaît Linda : elle a péché, elle a rencontré Dieu, elle se confesse… pastiche des spectacles religieux des télé-évangélistes américains, calqués au mot près, au sanglot près, sur la réalité obscène qui est désormais la nôtre. 77 © Christophe Abramowitz/RF - AS Architecture-Studio - Guillaume Decalf/RF - Leonora Baumann 2014 RDC Kinshasa Structure d’insertion professionnelle pour jeunes comédiens Ce monde a besoin de musique Depuis 1998, le Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées a mis en place un dispositif d’insertion professionnelle permettant à de jeunes comédiens ayant déjà reçu une formation initiale de travailler jour après jour au sein d’une structure de création et de diffusion. Le trajet d’un acteur, sa « carrière » sont faits de rencontres, d’amitiés, d’enthousiasmes… C’est souvent dans les premières années de sa pratique qu’un jeune comédien va rencontrer les « compagnons de jeu » qui seront sa première famille de théâtre… L’ATELIER favorise ainsi un apprentissage du « métier » vivant et renouvelé, apprend à travailler dans et avec un groupe – préfiguration de ce que sera la vraie vie d’un acteur. L’ATELIER permet aussi des rencontres avec les chargés de stage ou les metteurs en scène et artistes invités au cours de la saison de création ou de programmation du théâtre. Enfin, il est plus qu’important pour le TNT d’avoir dans ses murs de jeunes artistes dont l’enthousiasme et le désir communiquent et nourrissent dans un système d’aller-retour la vie de notre maison. Agathe Mélinand – Laurent Pelly Spectacles conçus par Laurent Pelly et Agathe Mélinand pour L’ATELIER : CAMI, la vie drôle ! Promotion 2008 – 09 J’ai examiné une ampoule électrique et j’en ai été satisfait Promotion 2010 – 11 Edgar Allan Poe Extraordinaires Promotion 2012 – 13 Masculin Féminin – Variations Promotion 2014 – 15 Émissions I concerts I podcasts I actualités sur francemusique.fr FMTheatreToulouse134X280.indd 1 Engagés en contrat de professionnalisation pour douze mois, les jeunes acteurs participent à des ateliers de création sous la direction d’artistes invités. Pour que le travail ne soit jamais coupé de sa finalité, chaque chantier donne lieu à des présentations, permettant aux acteurs de se confronter au regard du public et des professionnels. En complément de leur apprentissage, les comédiens assistent à des ateliers hebdomadaires (chant, danse, dramaturgie) tout au long de l’année et participent à des projets d’action culturelle (lectures en milieu scolaire, animation d’ateliers amateurs). La création d’un spectacle vient clore l’année de cette troupe éphémère et lui fournit l’expérience d’une exploitation complète – représentations au théâtre et en tournée. Cette saison, la promotion 2014 – 2015 – Anne-Sophie Bailly, Alexis Ballesteros, Camille Lopez, Julien Meynier, Martin Nikonoff, Paul-Émile Pêtre et Romain Picquart – présentera Masculin Féminin – Variations, spectacle conçu par Agathe Mélinand et Laurent Pelly à partir du film de Jean-Luc Godard. La prochaine promotion de L’ATELIER sera recrutée au printemps 2016 et accueillie au TNT à l’automne suivant. Contact Caroline Chausson [email protected] 05 34 45 05 08 Plus d’informations www.tnt-cite.com (page L'ATELIER) 91.1/91.5 07/05/2015 15:25 79 Artistes invités Aurélien Bory Compagnie 111 Julien Gosselin / Collectif Si vous pouviez lécher mon cœur Aurélien Bory est un compagnon historique du TNT, presque tous ses spectacles y ont été joués, plusieurs ont été coproduits par notre théâtre, il a animé de nombreux stages avec L’ATELIER du TNT. Nous nous sommes toujours sentis en famille et en accord avec lui. D’autre part, son travail devient, si possible, encore plus magique, plus intelligent, plus beau, comme l’extraordinaire Azimut où les acrobates de Tanger marchaient au ciel… C’est pour ceci que nous avons désiré faire un peu plus, institutionnaliser notre compagnonnage avec lui, qu’il soit simplement là, dans le théâtre. Son projet avec nous court sur trois ans, c’est l’adaptation pour la scène d’Espèces d’espaces de Georges Perec, projet dont il rêve depuis beaucoup d’années. Trois B(r)ouillons, dont un avec L’ATELIER, ont été présentés en 2014 – 15 et trois avantpremières de son spectacle clôtureront la saison 2015 – 16 du TNT. Aurélien Bory fait des études de physique à l’Université de Strasbourg qui l’amènent à travailler dans le domaine de l’acoustique architecturale. Il interrompt ce parcours scientifique en 1995 et intègre le studio de création au sein du Lido, Centre des arts du cirque, à Toulouse. Il fonde la Compagnie 111 en 2000 à Toulouse et y développe un « théâtre physique », singulier et hybride, à la croisée de nombreuses disciplines. Ses spectacles sont présentés dans le monde entier et cette reconnaissance internationale débute avec Plan B (2003) et Plus ou moins l’infini (2005), marqués par la collaboration avec l’homme de théâtre Phil Soltanoff. Le TNT a accueilli Géométrie de caoutchouc (2011) créé au Grand T à Nantes, et Sans objet (2009) ainsi que Les Sept planches de la ruse créé en 2007 avec des artistes de l’Opéra de Dalian. Intéressé également par la danse et le croisement des écritures, il met en scène le chorégraphe Pierre Rigal dans Érection (2003) et Arrêts de jeu (2006). Il crée ensuite des portraits de femmes, Questcequetudeviens ? (2008) pour la danseuse de flamenco Stéphanie Fuster et Plexus (2012) pour la danseuse japonaise Kaori Ito. Pour Marseille-Provence 2013, il imagine Azimut, autour de l’acrobatie marocaine, neuf ans après avoir créé Taoub (2004), spectacle fondateur du Groupe acrobatique de Tanger. Les œuvres d’Aurélien Bory sont animées par la question de l’espace et s’appuient fortement sur la scénographie. Il ne conçoit son travail théâtral que « dans le renouvellement de la forme » et « en laissant de la place à l’imaginaire du spectateur. » Son adaptation des Particules élémentaires de Michel Houellebecq a été jouée partout depuis deux ans. La rencontre avec ce metteur en scène, son calme simple devant toute l’agitation qu’il a suscitée, sa réflexion et… son talent nous ont plus que convaincus de l’urgence de l’accueillir chez nous, de partager notre théâtre avec lui et ses amis, de lui donner nos moyens pour qu’eux nous donnent tout ce qu’ils voudront bien nous donner… En 2014 – 15, Les Particules étaient programmées au TNT ainsi qu’un ciné-concert où lui-même jouait : Je ne vous ai jamais aimés… Julien Gosselin animait un stage de trois semaines avec les jeunes comédiens de la nouvelle promotion de L’ATELIER, où il faisait un travail d’approche sur le texte Corps et tentations de Didier-Georges Gabily. En 2016 – 17, nous accueillerons et coproduirons sa nouvelle création fleuve 2666 de Roberto Bolaño mais en attendant, c’est un monologue, créé au TNT, que nous propose Julien Gosselin, l’adaptation, sous le nom Le Père, du roman L’homme incertain de Stéphanie Chaillou. Notre théâtre lui est grand ouvert, nous continuons ensemble à inventer les modalités de notre collaboration amicale et forte… Né en 1987, Julien Gosselin a suivi les cours de l’EPSAD, École professionnelle supérieure d’art dramatique à Lille, dirigée par Stuart Seide. Il travaille en tant qu’acteur pour Lucie Berelowitsch, Laurent Hatat ou Tiphaine Raffier. En tant qu’assistant à la mise en scène, il collabore ensuite avec Pierre Foviau, Laurent Hatat et Stuart Seide. En mai 2009, à sa sortie de l’EPSAD, avec six acteurs issus de sa promotion, il forme le Collectif Si vous pouviez lécher mon cœur et met en scène Gênes 01 de Fausto Paravidino en 2010, au Théâtre du Nord, puis en tournée. L’année suivante, il signe, toujours avec SVPLMC, la création française de Tristesse animal noir d’Anja Hilling, au Théâtre de Vanves puis en tournée en 2012. En 2012, il participe au programme Kadmos, à l’invitation de Vincent Baudriller. Il crée en juillet 2013 Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq au Festival d’Avignon… Également auteur, Julien Gosselin publie, en novembre 2012, La Liste aux éditions 10/18. En mars 2014, il a créé au Théâtre National de Bruxelles, dans le cadre du festival XS, Je ne vous ai jamais aimés, forme courte autour d’un texte de Pascal Bouaziz du groupe Mendelson, présenté au TNT en 2015. 81 Le TNT en actions En compagnie du public Lieu de rencontres, d’échanges et de convivialité, le TNT vous propose une autre façon de partager et de vivre les spectacles. Des moments privilégiés au cœur de la création. Vous pouvez retrouver l’actualité de toutes les actions de cette rubrique sur notre site : www.tnt-cite.com Vous pouvez également vous inscrire à la newsletter mensuelle et suivre la programmation, les rencontres et les temps forts sur notre page Facebook. Bords de scène du jeudi À l’issue de la représentation, certains jeudis soir, nous vous invitons à dialoguer avec l’équipe artistique de la pièce. Dates et renseignements : service accueil-billetterie au 05 34 45 05 05 et sur notre site Côtés coulisses Plateau, cintres, dessous de scène, machinerie… Le TNT vous ouvre ses portes pour une visite guidée privilégiée en compagnie d’un régisseur et d’un chargé des relations avec le public. Quatre rendez-vous ouverts à tous cette saison : Samedi 10 octobre / 14 h Samedi 5 décembre / 14 h Samedi 16 janvier / 14 h Samedi 19 mars / 14 h Durée : 1 h environ Entrée libre sur réservation 05 34 45 05 05 Dans le cadre de la Semaine de l’étudiant organisée par l’Université de Toulouse, une visite des coulisses du TNT aura lieu le jeudi 8 octobre / 18 h. Nous organisons gratuitement d’autres visites à la demande de groupes (à partir de 15 personnes) : scolaires, associations, comités d’entreprises, groupes d’amis… Réservation indispensable auprès de l’équipe des relations avec les publics 05 34 45 05 23 Retours en images Une heure avec… Vous souhaitez aller plus loin dans la découverte d’un spectacle, nous vous proposons cette saison deux « Retours en images ». La projection de photos de répétitions, de maquettes de décors, de croquis de costumes, permettra d’entrer dans les secrets de fabrication d’un spectacle et de partager avec les metteurs en scène les réflexions qui ont accompagné leur travail de création. Cette saison vous pourrez rencontrer : Pour approfondir votre découverte du théâtre, nous vous proposons cinq rendez-vous. Pendant une heure, un artiste, un technicien… vous transmettra la vision qu’il a de son métier. Christophe Honoré autour de la création de Fin de l’Histoire Mercredi 16 décembre / 19 h (sous réserve) Laurent Pelly autour de la création de La Cantatrice chauve Samedi 9 avril / 16 h Entrée libre sur réservation 05 34 45 05 05 Caroline Chausson et les comédiens de L’ATELIER « Être jeune acteur aujourd’hui ? » Lundi 12 octobre / 18 h Christian Benedetti, comédien, metteur en scène, directeur de théâtre, autour de Trois sœurs et de La Cerisaie Samedi 5 décembre / 16 h Marilú Marini, comédienne Samedi 12 décembre / 18 h 30 Michel Le Borgne, créateur lumière de La Cantatrice chauve Samedi 19 mars / 16 h Entrée libre sur réservation 05 34 45 05 05 La librairie Pour enrichir l’approche d’une pièce ou d’un auteur, croiser les regards ou tout simplement relire un texte joué, la librairie du théâtre vous propose un large choix d’ouvrages et de DVD. Elle est ouverte une heure avant et après chaque représentation. En partenariat avec la librairie Ombres blanches Regards croisés – Petites conférences sociétales Metteurs en scène, auteurs et chercheurs en sciences humaines sont invités à débattre autour d’un thème ou d’un sujet lié à un spectacle. Ce cycle de conférence est proposé en partenariat avec les éditions érès spécialisées dans le domaine des sciences humaines et le Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées. Rendez-vous avec : Richard Brunel, metteur en scène de Roberto Zucco et directeur de la Comédie de Valence, et Philippe Gaberan, docteur en sciences de l’éducation et formateur à l’IFRASS Samedi 16 janvier / 16 h Thomas Jolly, metteur en scène de Richard III, et Patrick Faugeras, psychanalyste Samedi 9 avril / 14 h Jean Bellorini, metteur en scène de Cupidon est malade et directeur du TGP – CDN de Saint-Denis, et Chantal Zaouche, professeur de psychologie à l’Université Jean Jaurès de Toulouse Mercredi 18 mai / 18 h Lectures et conférences Dans le cadre des Regard(s) et en relation avec les spectacles créés cette saison, le TNT organise également des conférences et des lectures. L’Université Jean Jaurès et la Médiathèque José Cabanis sont les partenaires privilégiés de ces rendez-vous. Le TNT, partenaire des villes de la Métropole toulousaine et de la Région Midi-Pyrénées Depuis son ouverture, le TNT noue des liens privilégiés avec plusieurs villes de l’agglomération toulousaine et de la région Midi-Pyrénées. Sur la base de plusieurs propositions (tarifs préférentiels, visites du théâtre côté coulisses, valises-lecture dans les médiathèques ou les associations, rencontres avec les équipes artistiques et les metteurs en scène que nous accueillons, présentation de saison dans les villes…), nous construisons ensemble des partenariats durables afin de rendre accessibles, même à ceux qui en sont éloignés, la programmation du TNT, les rendez-vous autour des spectacles et les actions développées au cours de la saison. Le TNT remercie pour leur confiance les villes de Pamiers, Aucamville, Castanet-Tolosan, Fonbeauzard, Grenade, Labruguière, Launaguet, Saint-Jean, Escalquens, l’association Lecteur du Val (SICOVAL), Colomiers, Montberon et reste ouvert à la mise en place de nouveaux partenariats. Contact Maxime Donot 05 34 45 05 12 [email protected] Réservations et informations : service accueil-billetterie et sur notre site internet 83 Le TNT en actions L’école du spectateur La saison dernière, 200 classes (primaires et secondaires) ont assisté à une ou plusieurs représentations. Pour favoriser l’émergence du lien intime de chacun à la création théâtrale, le TNT coordonne différents projets d’éducation artistique et culturelle en partenariat avec des enseignants. Pièces à lire, pièces à entendre Les Journées du théâtre lycéen Les valises-lecture du TNT Passeport pour l’art : à la découverte du TNT 17e édition Les manuscrits que nous confient les auteurs de théâtre sont au cœur de cette action. Premiers lecteurs de ces écritures en cours, les élèves d’écoles primaires et les collégiens constitués en comités de lecture, explorent ces pièces inédites et appréhendent les défis que recèle chaque nouveau texte. Enseignants et comédiens accompagnent cette découverte. En juin, lors d’une journée de rassemblement en présence de certains auteurs, chaque comité présente une lecture d’extraits de ces pièces. 8e édition « 20 e siècle : farce tragique et drame comique » En écho à la création de La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco mise en scène par Laurent Pelly, nous proposons aux lycéens d’explorer cette thématique. Ces valises sont proposées à des classes de primaires, collèges et lycées ou à des ateliers de lecture, de théâtre ou d’écriture. Chacune contient une sélection de textes dramatiques d’auteurs contemporains. Cette action est proposée dans le cadre du Passeport pour l’art de la Ville de Toulouse. Elle est menée avec des classes de grande section de maternelle et de CP. Première journée Chaque groupe présente 10 minutes de théâtre en présence de Laurent Pelly. S’engage ensuite une discussion critique et constructive afin de préparer la seconde journée. Dimanche 20 mars Contacts Maxime Donot (lycéens et adultes) 05 34 45 05 12 [email protected] Le projet Dispo Ce projet est également mené avec deux classes de lycées professionnels. Les élèves sont accueillis au TNT pour une semaine de résidence. Accompagnés de deux comédiens professionnels et de leur enseignant, ils travaillent la lecture à voix haute d’un des textes de la saison et proposent, en fin de semaine, une lecture publique. Deuxième journée L’ensemble des projets des lycéens est présenté au public en soirée sur le grand plateau du TNT. Dimanche 3 avril Contacts Émilie Pradère (primaires et collèges) 05 34 45 05 29 [email protected] Renseignements et inscriptions Avant le 30 septembre Nombre de groupes limité Maxime Donot 05 34 45 05 12 [email protected] Émilie Pradère (jeune public) 05 34 45 05 29 [email protected] Le TNT est partenaire du programme Dispo, programme d’égalité des chances de Sciences Po Toulouse qui met en place, au sein des collèges et des lycées, un dispositif permettant de favoriser et d’accompagner le choix de trajectoires scolaires. Il s’adresse prioritairement à des élèves dont la situation économique, sociale, familiale ou culturelle est susceptible de produire des situations d’inégalité des chances préjudiciables à la réussite scolaire et universitaire. L’accueil des scolaires Le TNT a toujours été grand ouvert aux enfants et aux jeunes. Nombre d’artistes aujourd’hui ont compris l’importance de cet enjeu. Enfants, adolescents et adultes mêlés retrouvent ensemble le charme infini de la fantaisie. Vous êtes enseignant(e) et vous avez envie de proposer à vos élèves de découvrir le théâtre, de les sensibiliser à la création artistique… L’équipe des relations avec les publics est à votre écoute pour vous accompagner dans la mise en place d’un parcours de spectateur en temps scolaire et hors temps scolaire. Contacts Émilie Pradère (primaires et collèges) 05 34 45 05 29 [email protected] Bénédicte Guérin (lycées) 05 34 45 05 23 [email protected] Contact Émilie Pradère 05 34 45 05 29 [email protected] En partenariat avec la Région Midi-Pyrénées et l’Académie de Toulouse Bénédicte Guérin (lycées) 05 34 45 05 23 [email protected] 85 cinéma musiques Le TNT et les associations Première(s) fois au théâtre Itinéraires de théâtre avec les étudiants Dans le cadre du projet « Première(s) fois au théâtre » mais aussi tout au long de l’année sur l’ensemble de la programmation, l’équipe du TNT développe des liens étroits avec les associations toulousaines parmi lesquelles Paroles expressions, Bell'arc en ciel, Reynerie Rando, Foyer Social Jolimont, Parle avec elles, Régie de quartier de Bellefontaine, Association Neygreneys Curie, Boutique solidarité, Karavan, Nouvelle maison des chômeurs, Une place pour tous, Reflet 31, Partage Faourette, Bellefontaine Cité Van Gogh, Régie de quartier de Bellefontaine, Centre Social Izards, Alliances et Culture Nord, Ligue de l'enseignement, Artivity, Association Lafourgette, Générations solidaires, Aidons Nous, Confédération Syndicale des Familles du Mirail, Association des Paralysés de France, Résidence ADOMA, Bas d'immeubles, Centre social Reynerie, Spirale, CNL Rouault Bellefontaine, Si T libre, Centre social Empalot, la FNCTA, La Mission Locale Jolimont, le Théâtre de la Passerelle, Loisirs-Solidarité-Retraite, AROC, association FiTE, CSF le Cabri… 8e édition Cette saison, un parcours de spectateur est à nouveau proposé par le TNT à 600 habitants des quartiers du Grand Mirail, BagatelleFaourette, Empalot, Reynerie, quartiers Nord / Est de Toulouse ainsi que le quartier En Jacca de Colomiers et Vivier Maçon de Cugnaux. Le TNT entretient des relations étroites avec les associations étudiantes et les équipes pédagogiques des universités, des écoles supérieures, des organismes de formation dans les domaines de l’éducation, l’animation et la médiation ou encore les services culturels des établissements de la région Midi-Pyrénées. Les spectateurs découvriront La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco, spectacle mis en scène par Laurent Pelly. Au cours de repas partagés avec les artistes, de répétitions ouvertes, de visites du théâtre, les participants à ce projet explorent le spectacle « côté coulisses » et se familiarisent avec toutes les étapes de la création d’un spectacle. Le soir de la représentation, l’équipe du TNT accueille les spectateurs impliqués dans ce parcours. Dans les jours qui suivent, un « Retour en images » les invite à dialoguer avec Laurent Pelly. Ce parcours de sensibilisation au théâtre est élaboré avec les associations engagées dans la vie des quartiers concernés par cette action. Le TNT est également partenaire de l’option études théâtrales de la classe préparatoire aux grandes écoles des lycées Fermat et St Sernin, de la classe d’Art dramatique du conservatoire de Toulouse, du département Communication, Études visuelles et Arts de la scène de l’Université Jean Jaurès et du Diplôme Métiers des Arts Costumier réalisateur du Lycée Gabriel Péri. Contact Bénédicte Guérin 05 34 45 05 23 b.guerin @tnt-cite.com Contact Émilie Pradère 05 34 45 05 29 [email protected] télévision livres spectacle vivant expositions LE MONDE BOUGE TELERAMA EXPLORE CHAQUE SEMAINE TOUTES LES FACETTES DE LA CULTURE En partenariat avec la Préfecture de la Haute-Garonne et l’Acsé CONTINUEZ À VIVRE VOTRE PASSION DU THÉÂTRE SUR TELERAMA.FR et retrouvez nous sur Conception graphique : Anne Denastas - www.annedenastas.com Le TNT en actions dans dix ans, ombres blanches Au cœur de la ville de Toulouse, depuis plus de quinze ans, le Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées crée, produit et accueille des spectacles de référence nationale et internationale. aura cinquante ans Mécénat Le TNT lieu d’accueil En soutenant le Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, vous aidez à la création théâtrale et valorisez votre image en l’associant à celle d’un lieu artistique d’exigence et de prestige. Le TNT vous offre l’opportunité de vous insérer dans un réseau d’entreprises et de développer des relations nouvelles de collaboration et de communication autour d’un projet original et dynamique. S’engager en tant que partenaire, c’est aussi bénéficier d’avantages en terme de visibilité, de relations publiques et nouer des liens avec une équipe pour l’organisation de vos réceptions et soirées. Vous pouvez également encourager la création théâtrale contemporaine et participer à l’attractivité et au rayonnement culturel de l’agglomération toulousaine. Pour cela, nous pouvons inventer ensemble des actions de mécénat dans le cadre des missions du TNT. De tels engagements se construisent en étroite collaboration avec votre entreprise et en lien direct avec vos objectifs économiques et sociaux. Le TNT met également à disposition ses espaces. Vous pouvez ainsi organiser vos rencontres, séminaires, conférences au sein de notre bâtiment. Pour cela nous vous proposons nos trois salles : Contact Valérie Soulignac 05 34 45 05 32 [email protected] la Grande salle (888 places) le Petit théâtre (modulable, 250 places) le Studio (75 places) À ces salles peuvent s’ajouter nos espaces de réception : le hall (environ 550 personnes) la mezzanine (environ 300 personnes) le bar et son espace d’exposition (environ 200 personnes) Nous tenons à votre disposition nos tarifs de prestations pour ces espaces sur simple demande. Contact Marie-Cécile Rémy 05 34 45 05 10 [email protected] petits papiers 06 28 56 91 29 librairies à toulouse rue gambetta, rue des gestes, rue mirepoix et sur internet Le TNT et l’entreprise 89 Productions Coproductions 2015 –16 95.7 / 3 . 6 9 E S U O L À TOU e c n Fra e r u cult nt e i t sou le c a t c e p le s t n a viv ITÉ L A U T C A ’ L UVEZ O R RMES T O E F R , S R E U S O S J E CHAQUE ATION SOUS TOUT CE CULTURE. DE LA CRÉ ÉMISSIONS DE FRAN DANS LES FC SV rondpoint 101x160.indd 4 30/04/2015 17:13 Masculin Féminin Variations Erik Satie – Mémoires d’un amnésique Coproductions présentées cette saison Agathe Mélinand Laurent Pelly L’ATELIER Création Agathe Mélinand 6 – 24 octobre Toulouse, Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées 6 – 9 janvier Rennes, Théâtre national de Bretagne Le Père D’après Stéphanie Chaillou Julien Gosselin Artiste invité 17 – 21 novembre 12 – 13 novembre Pamiers, Salle du Jeu de Mail 17 novembre Auch, CiRCa 26 – 27 novembre Cornèze, Théâtre dans les Vignes 5 décembre Roques, Le Moulin 15 décembre Rodez, MJC 10 – 11 décembre Toulon, Théâtre Liberté 7 – 9 avril Paris, Musée d’Orsay 13 avril Deauville, Théâtre du Casino Histoire de Babar, le petit éléphant Francis Poulenc Jean de Brunhoff Agathe Mélinand 15 – 17 décembre Foix, L’Estive, Scène nationale de Foix et de l’Ariège La Cantatrice chauve Eugène Ionesco Laurent Pelly Création 3 – 26 mars Toulouse, Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées 2 – 13 février Toulouse, Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Le Songe d’une nuit d’été William Shakespeare Laurent Pelly 3 – 14 mai Toulouse, Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Espèce d’espace D’après Georges Perec Aurélien Bory Artiste invité 28 – 30 juin Intrigue et amour Friedrich Schiller Yves Beaunesne 4 – 7 novembre Fin de l’Histoire D’après Witold Gombrowicz Christophe Honoré 11 – 17 décembre Mickey le Rouge Tom Robbins Thomas Condemine 13 – 16 janvier Sur une île Camille de Toledo Christophe Bergon 21 – 29 janvier Bestias Baro d’Evel Cirk Cie 7 – 14 avril Orestie (une comédie organique ?) D’après Eschyle Romeo Castellucci 25 – 28 mai Contact Sophie Cabrit [email protected] 05 34 45 05 14 www.tnt-cite.com (page Créations) 91 Calendrier Saison 2015 –16 Août V S D M M V S D 21 22 23 25 26 28 29 30 Novembre Auch sous chapiteau 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 18 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 18 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) V 20 S 21 M M J V S Septembre M M V S D M M 1 2 4 5 6 8 9 Auch sous chapiteau 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 18 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) 21 h ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies) Octobre M M J V S 6 7 8 9 10 M M J V S M M J V S 13 14 15 16 17 20 21 22 23 24 Grande 19 h 30 19 h 30 19 h 30 20 h 30 salle Ça ira Ça ira Ça ira Ça ira (1) (1) (1) (1) Fin Fin Fin Fin de de de de Louis Louis Louis Louis Novembre M 3 M 4 J 5 Grande salle 19 h 30 Intrigue et amour 19 h 30 Intrigue et amour V 6 S 7 20 h 30 Intrigue et amour 20 h 30 Intrigue et amour * Représentations scolaires Petit théâtre 20 h Le Père 20 h Le Père 20 h Le Père M 17 M 18 J 19 Grande salle 20 h L’Nfer, un point de détail 24 25 26 27 28 Décembre Petit théâtre 20 h Masculin 20 h Masculin 20 h Masculin 20 h Masculin 20 h Masculin Féminin – Variations Féminin – Variations Féminin – Variations Féminin – Variations Féminin – Variations 20 h 20 h 20 h 20 h 20 h 20 h 20 h 20 h 20 h 20 h Féminin - Variations Féminin - Variations Féminin - Variations Féminin - Variations Féminin – Variations Féminin – Variations Féminin – Variations Féminin – Variations Féminin – Variations Féminin – Variations Masculin Masculin Masculin Masculin Masculin Masculin Masculin Masculin Masculin Masculin Petit théâtre 20 h Meursaults 20 h Meursaults 14 h 30 Meursaults* 20 h Meursaults 20 h Meursaults 20 h Meursaults M M J V S 1 2 3 4 5 M M J V S D M M J 8 9 10 11 12 13 15 16 17 Grande 20 h 20 h 20 h 20 h 20 h Grande 20 h 30 20 h 30 16 h 20 h 30 19 h 30 19 h 30 Janvier M J V S 13 14 15 16 Grande 19 h 30 19 h 30 20 h 30 20 h 30 salle La Mélancolie La Mélancolie La Mélancolie La Mélancolie La Mélancolie salle Fin de Fin de Fin de Fin de Fin de Fin de des des des des des dragons dragons dragons dragons dragons l’Histoire l’Histoire l’Histoire l’Histoire l’Histoire l’Histoire salle Roberto Roberto Roberto Roberto Zucco Zucco Zucco Zucco 20 h 20 h Le Père Le Père Petit théâtre 20 h Trois sœurs 20 h Trois sœurs 20 h Trois sœurs 20 h Trois sœurs 20 h Trois sœurs Studio 20 h 20 h 20 h 20 h 20 h Deux Deux Deux Deux Deux ampoules ampoules ampoules ampoules ampoules sur sur sur sur sur cinq cinq cinq cinq cinq Petit théâtre 20 h La Cerisaie 20 h La Cerisaie 20 h La Cerisaie 20 h La Cerisaie 20 h La Cerisaie Studio 20 h 20 h 20 h 20 h 20 h Deux Deux Deux Deux Deux ampoules ampoules ampoules ampoules ampoules sur sur sur sur sur cinq cinq cinq cinq cinq Petit théâtre 20 h La Journée 20 h La Journée 20 h La Journée 20 h La Journée 20 h La Journée Petit théâtre 20 h Mickey 20 h Mickey 20 h Mickey 20 h Mickey le le le le d’une d’une d’une d’une d’une rêveuse… rêveuse… rêveuse… rêveuse… rêveuse… Rouge Rouge Rouge Rouge Théâtre 20 h 20 h 20 h J 21 V 22 S 23 M 27 J 28 Grande salle 19 h 30 Six personnages en quête… 19 h 30 Six personnages en quête… V 29 20 h 30 Six personnages en quête… S 30 20 h 30 Six personnages en quête… Petit théâtre 18 h 30 De passage 10 h De passage* 14 h 30 De passage* 10 h De passage* 14 h 30 De passage* 14 h 30 De passage 20 h De passage Garonne Sur une île Sur une île Sur une île Théâtre Garonne 20 h Sur une île 20 h Sur une île 20 h Sur une île * Représentations scolaires 93 Calendrier Saison 2015 –16 Février M 2 M 3 Grande salle 19 h 30 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes J 4 19 h 30 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes V 5 20 h 30 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes S 6 20 h 30 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes L 8 M 9 M 10 J 11 V 12 S 13 Mars J V S M M J 3 4 5 8 9 10 Grande salle 20 h 30 Les Nibelungen – La Mort… 20 h 30 Les Nibelungen – La Vengeance… Petit théâtre 14 h 30 M.M.O. 17 h M.M.O. 10 h M.M.O.* 14 h 30 M.M.O.* 10 h M.M.O.* 14 h 30 M.M.O.* 14 h 30 M.M.O. 17 h M.M.O. Grande 19 h 30 20 h 30 20 h 30 20 h 30 19 h 30 19 h 30 salle La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice chauve chauve chauve chauve chauve chauve 20 h 30 La Cantatrice chauve S 12 20 h 30 La Cantatrice chauve D 13 16 h La Cantatrice chauve M M J V S D M M J V S Grande 20 h 30 19 h 30 19 h 30 20 h 30 20 h 30 16 h 20 h 30 19 h 30 19 h 30 20 h 30 20 h 30 salle La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice La Cantatrice J 31 chauve chauve chauve chauve chauve chauve chauve chauve chauve chauve chauve Avril Histoire Histoire Histoire Histoire Histoire Histoire Histoire Histoire Histoire Histoire de de de de de de de de de de Babar, Babar, Babar, Babar, Babar, Babar, Babar, Babar, Babar, Babar, le le le le le le le le le le petit petit petit petit petit petit petit petit petit petit éléphant* éléphant éléphant éléphant éléphant* éléphant éléphant* éléphant éléphant éléphant Studio 14 h 30 Histoire de Babar, le petit éléphant* 18 h 30 Histoire de Babar, le petit éléphant 14 h 30 16 h 14 h 30 18 h 30 14 h 30 18 h 30 14 h 30 16 h V 11 15 16 17 18 19 20 22 23 24 25 26 Studio 14 h 30 18 h 30 14 h 30 16 h 14 h 30 18 h 30 14 h 30 18 h 30 14 h 30 16 h Histoire Histoire Histoire Histoire Histoire Histoire Histoire Histoire de de de de de de de de Babar, Babar, Babar, Babar, Babar, Babar, Babar, Babar, le le le le le le le le petit petit petit petit petit petit petit petit éléphant éléphant éléphant* éléphant éléphant* éléphant éléphant éléphant Petit théâtre 18 h 30 Riquet 10 h Riquet* 14 h 30 Riquet* 10 h Riquet* 14 h 30 Riquet* 14 h 30 Riquet 20 h Riquet Petit théâtre 20 h ad noctum 20 h ad noctum 20 h ad noctum 20 h ad noctum Petit théâtre 21 h Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan 21 h Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan 21 h Lisbeth Gruwez dances Bob Dylan V 1 Grande salle 20 h 30 Weaving chaos M J V S D 6 7 8 9 10 Grande 19 h 19 h 20 h 20 h 16 h salle Richard Richard Richard Richard Richard M M J V 12 13 14 15 Grande 20 h 30 19 h 30 19 h 30 20 h 30 salle Vanishing-Point Vanishing-Point Vanishing-Point Vanishing-Point Grande 20 h 30 19 h 30 19 h 30 20 h 30 20 h 30 20 h 30 19 h 30 19 h 30 20 h 30 20 h 30 salle Le Songe Le Songe Le Songe Le Songe Le Songe Le Songe Le Songe Le Songe Le Songe Le Songe Mai M M J V S M M J V S 3 4 5 6 7 10 11 12 13 14 III III III III III L’Usine 20 h 30 Bestias 20 h 30 Bestias 20 h 30 Bestias d’une d’une d’une d’une d’une d’une d’une d’une d’une d’une L’Usine 20 h 30 Bestias 20 h 30 Bestias 20 h 30 Bestias nuit nuit nuit nuit nuit nuit nuit nuit nuit nuit d’été d’été d’été d’été d’été d’été d’été d’été d’été d’été Petit théâtre 20 h Cupidon 20 h Cupidon 14 h 30 Cupidon 20 h Cupidon 14 h 30 Cupidon 20 h Cupidon 20 h Cupidon M 17 M 18 J 19 V 20 S 21 M J V S 25 26 27 28 Juin M 28 M 29 J 30 Grande 19 h 30 19 h 30 20 h 30 20 h 30 salle Orestie Orestie Orestie Orestie Grande 20 h 30 19 h 30 19 h 30 salle Espèce d’espace Espèce d’espace Espèce d’espace (une (une (une (une comédie comédie comédie comédie est est est est est est est malade malade malade* malade malade* malade malade organique ?) organique ?) organique ?) organique ?) Grande salle 19 h 30 Weaving chaos * Représentations scolaires * Représentations scolaires 95 Informations pratiques Accueil, information, location Du mardi au samedi de 13 h à 19 h au TNT 1 rue Pierre Baudis 31000 Toulouse Par téléphone 05 34 45 05 05 Réservations et tarifs Accès TNT Bar, restaurant 1 rue Pierre Baudis 31000 Toulouse Métro / bus : arrêt Jean Jaurès Parking : St-Georges et Jean Jaurès Tarif préférentiel au parking St-Georges disponible à l’accueil du TNT Le petit arum café du théâtre Au forum tous les jours de représentations 1 h avant et après les spectacles www.tnt-cite.com L’arum café du théâtre Entrée rue Labéda Ouverture lundi : 11 h 30 – 15 h 30 Mardi au samedi : 11 h 30 – 20 h 30 Accès théâtre Garonne Attention : Certains spectacles ont des horaires particuliers. Merci de consulter attentivement le calendrier pages 92 à 95. (pour le spectacle Sur une île) 1 avenue du Château d’Eau 31300 Toulouse Accès l’Usine (pour le spectacle Bestias) 6 impasse Marcel Paul Zone Pahin 31170 Tournefeuille Une navette sera mise en place au départ du TNT (nombre de places limité), réservation et renseignement un mois avant auprès de l’accueil du TNT. Accès CiRCa (pour le spectacle ON ACHÈVE BIEN LES ANGES) Sous chapiteau Ensemble Espagne Avenue de l’Yser 32000 Auch Un accueil personnalisé Groupes et associations Visites du théâtre, rencontres d’artistes. Les équipes d’accueil et des relations avec les publics sont à votre disposition pour construire avec vous votre parcours de spectateur. Le TNT est accessible aux personnes handicapées ou à mobilité réduite et aux malentendants. Ouverture des abonnements À partir du mardi 30 juin Au TNT Du mardi au samedi de 13 h à 19 h En ligne www.tnt-cite.com Par correspondance À l’aide du formulaire d’abonnement accompagné du règlement et des justificatifs nécessaires à : Ouverture des locations hors abonnement : Échange de places Dès le vendredi 18 septembre pour tous les spectacles du mois d’octobre et à partir du vendredi 2 octobre pour tous les autres spectacles de la saison. L’échange de place se fait uniquement à l’accueil, le premier échange sera gratuit, ensuite tout échange de billet résultant d’une modification de date entraînera une participation aux frais de 0,50 € pour 1 billet échangé et de 1 € à partir de 2 billets échangés. Le TNT sera fermé du 19 juillet au 1er septembre. En cas de retard… Par respect pour le public et les artistes, les spectateurs retardataires ne pourront accéder aux salles que si la mise en scène le permet. TNT (Service abonnement) 1 rue Pierre Baudis BP 50919 31009 Toulouse Cedex 6 Vous recevrez vos abonnements à domicile. Les places numérotées ne sont garanties que jusqu’à l’heure prévue de la représentation. Nouveauté ! Pour vous accueillir dans de meilleures conditions, les places du Petit théâtre seront désormais numérotées. Cette nouvelle disposition évitera les files d’attente dans le hall du théâtre et vous permettra de mieux profiter des services proposés le soir (librairie, revue de presse, arum café…). Le placement sera effectué par nos services et réparti sur toute la salle. Tarifs généraux Plein Réduit * Tarifs abonnements Plein 4 spectacles et + Chèques théâtre Toulouse Culture Réduit* 3 spectacles et + Grande salle / Petit théâtre / Studio 27 € 16 € 16 € 10 € 21 € Bestias (à l’Usine) 22 € 12 € 16 € 10 € 21 € Sur une île (au théâtre Garonne) 24 € 16 / 12 €** 16 € 10 € 21 € Orestie (une comédie organique ?) 32 € 21 € 21 € 15 € 26 € Les Nibelungen – Intégrale 45 € 30 € 30 € 18 € 40 € La Mort de Siegfried ou La Vengeance de Kriemhild 27 € 16 € 16 € 10 € 21 € ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (à Auch) 29 € 29 € L’Nfer, un point de détail 15 € 15 € Accompagnateur Jeune public 15 € 10 € Spectacles Jeune public pour les moins de 13 ans 15 € 8 € * Le tarif réduit est réservé aux étudiants / demandeurs d’emploi / moins de 26 ans. ** 16 € pour les moins de 30 ans ou demandeurs d’emploi / 12 € pour les moins de 22 ans ou bénéficiaires du RSA 97 Abonnements Dans le cas où un spectacle serait complet en abonnement, nous avons la possibilité de vous inscrire sur des listes d'attente en choisissant les contremarques ciblées sur un spectacle, Abonné(s) A Nombre d’abonnements Oui, je souhaite bénéficier de contremarques ciblées et être ainsi prévenu si des places venaient à se libérer. Non, je souhaite que les spectacles complets soient déduits de mon règlement (règlement par CB et/ou prélèvement uniquement). dont La Cantatrice chauve Attention : Vous pouvez choisir plusieurs spectacles de danse, cependant un seul sera comptabilisé parmi les 3 ou 4 spectacles nécessaires à votre abonnement. Tarif 16 € 10 € 16 € 10 € Meursaults 3 – 7 novembre 16 € 10 € Intrigue et amour 4 – 7 novembre 16 € 10 € 17 – 21 novembre 16 € 10 € 24 nov. – 5 déc. 16 € 10 € Trois sœurs 24 – 28 novembre 16 € 10 € La Cerisaie 1 – 5 décembre 16 € 10 € La Mélancolie des dragons 1 – 5 décembre 16 € 10 € La Journée d'une rêveuse… 8 – 12 décembre 16 € 10 € 11 – 17 décembre 16 € 10 € Roberto Zucco 13 – 16 janvier 16 € 10 € Mickey le Rouge 13 – 16 janvier 16 € 10 € Sur une île 21 – 29 janvier 16 € 10 € Six personnages en quête… 27 – 30 janvier 16 € 10 € 3 – 6 février 16 € 10 € Les Nibelungen – La Mort de Siegfried 8 février 16 € 10 € Les Nibelungen – La Vengeance de… 9 février 16 € 10 € 8 et 9 février 30 € 18 € 3 – 26 mars 16 € 10 € ad noctum (danse) 15 – 18 mars 16 € 10 € Lisbeth Gruwez (danse) 22 – 24 mars 16 € 10 € Weaving chaos (danse) 31 mars – 1 avril 16 € 10 € Richard III 6 – 10 avril 16 € 10 € Bestias 7 – 14 avril 16 € 10 € 12 – 15 avril 16 € 10 € 3 – 14 mai 16 € 10 € Orestie (une comédie organique ?) 25 – 28 mai 21 € 15 € Espèce d'espace 28 – 30 juin 16 € 10 € Deux ampoules sur cinq Fin de l'Histoire 1 heure 23' 14" et 7 centièmes Les Nibelungen – Intégrale La Cantatrice chauve Vanishing-Point Le Songe d'une nuit d'été Spectacles Jeune public 2 De passage (à partir de 9 ans) Tarif Abonnement étudiants, moins de 26 ans et demandeurs d’emploi 3 spectacles ou plus Vous désirez une réservation plus souple et bénéficier de tarifs préférentiels, optez pour les chèques théâtre. Valables toute la saison, ils ne sont pas nominatifs. Vous pouvez dès maintenant choisir vos spectacles à l’aide de la grille d’abonnement. Contact Émilie Pradère 05 34 45 05 29 [email protected] Abonné B Nbre places 6 – 24 octobre 13 – 16 octobre Nbre places -13 ans Chèques théâtre Sorties collégiens et classes primaires Représentations réservées aux collégiens et aux classes primaires Abonné A Nbre places dont La Cantatrice chauve Contact Bénédicte Guérin (lycées) 05 34 45 05 23 [email protected] Tarif Pour un(e) ami(e) ou pour vous-même, elle vous permet de bénéficier dans la limite des places disponibles : — d’une invitation à l’une des représentations de La Cantatrice chauve ou à l’une des représentations de Masculin Féminin – Variations ; — de 4 places au tarif préférentiel de 21 € pour des personnes de votre choix, au moment de la souscription de votre abonnement ou au cours de la saison, hors spectacles de danse. Établissements éloignés ou hors Haute-Garonne 2 spectacles × 10 € : 20 € Abonné B Nbre places Abonnements lycéens en groupe 3 spectacles × 10 € : 30 € Abonné A Nbre places Offerte à partir du 10e spectacle souscrit (à partir du 6e pour les moins de 26 ans) Date de repli Publics scolaires Date choisie Abonnement 4 spectacles ou plus La Carte TNT + Étudiants, -26 ans, demandeurs d’emploi 1 3 spectacles et plus Ça ira (1) Fin de Louis Le Père Vous souhaitez soutenir la vie artistique du TNT, programmer à l’avance vos sorties et bénéficier des meilleurs tarifs. Les abonnements sont nominatifs et permettent à tout moment, en cours de saison, de choisir de nouveaux spectacles en bénéficiant de votre tarif abonné. Vous pouvez faire profiter vos amis de 2 places au tarif préférentiel de 21 € au moment de la souscription de votre abonnement, hors spectacles de danse. Date de repli Masculin Féminin – Variations Abonnement 4 spectacles et plus dont La Cantatrice chauve Date choisie Abonnement Abonné(s) B Nombre d’abonnements 27 – 30 janvier 8€ 15 € 10 € 2 – 13 février 8€ 15 € 10 € Histoire de Babar, le petit éléphant (à partir de 5 ans) M.M.O. (à partir de 5 ans) 10 – 13 février 8€ 15 € 10 € Riquet (à partir 10 ans) 9 – 12 mars 8€ 15 € 10 € Cupidon est malade (à partir de 8 ans) 17 – 21 mai 8€ 15 € 10 € Nombre de places au tarif de 6 chèques minimum d’une valeur de 21€ Total 1 Abonnement : ×8€ × 10 € × 15 € × 18 € × 21 € × 30 € × 16 € Hors abonnement Dès que vous aurez arrêté vos choix de spectacles et de dates, nous vous incitons à procéder à l’échange de vos chèques contre des billets. ON ACHÈVE BIEN LES ANGES (élégies)3 (réservation avant le 15/07) 21 août – 9 septembre 29 € 29 € L'Nfer, un point de détail 15 € 15 € 20 novembre Nombre de places au tarif de × 15 € Total 2 Hors abonnement : × 29 € Spectacle de repli Avantages Abonné TNT+ 4 Masculin Féminin… ou La Cantatrice… Chèques théâtre 2015 – 16 6 chèques minimum Total 3 Chèques théâtre 1 2 3 4 Mon choix × 21 € Total 1 Abonnement € Total 2 Hors abonnement € Total 3 Chèques théâtre € Total général € Joindre impérativement un justificatif pour les abonnements étudiants / -26 ans / -13 ans / demandeurs d’emploi Les places pour les enfants de moins de 13 ans seront envoyées à l'abonné A. Joindre impérativement votre adresse email pour confirmation Avantages réservés aux abonnés ayant souscrit 10 spectacles et plus (6 spectacles pour les moins de 26 ans) Formulaire d’abonnement Formulaire d’abonnement lycéens Vous habitez à une même adresse et vous venez aux mêmes dates : Remplissez uniquement la rubrique Coordonnées abonné(s) A, sans oublier d'indiquer pour chaque spectacle le nombre de places et une date de repli (le nombre de places par spectacle ne peut être supérieur au nombre d'abonnements souscrits) Vous habitez à des adresses différentes ou vous ne venez pas toujours aux mêmes dates : Remplissez les rubriques Coordonnées abonné(s) A et Coordonnées abonné(s) B sans oublier d'indiquer pour chaque spectacle le nombre de places et une date de repli (le nombre de places par spectacle ne peut être supérieur au nombre d'abonnements souscrits) Abonné(s) A Abonné(s) B Nom Nom Prénom Prénom Bât. esc. app. Bat. esc. app. Adresse Adresse Ville Ville Code postal Code postal Téléphone Téléphone Portable Portable Courriel Courriel 3 spectacles Sauf pour les établissements éloignés de Toulouse ou hors Haute-Garonne : 2 spectacles Réservés aux groupes (minimum 15 élèves) souscrivant des abonnements identiques : mêmes spectacles, mêmes dates. Pour un groupe de 15 lycéens, l’accompagnateur bénéficie d’une place exonérée. Spectateur(s) à mobilité réduite Spectateur(s) à mobilité réduite Pour certains spectacles nous sommes parfois amenés à vous attribuer des strapontins centraux. Cochez cette case si vous refusez cette proposition. Pour certains spectacles nous sommes parfois amenés à vous attribuer des strapontins centraux. Cochez cette case si vous refusez cette proposition. Mode de règlement Souscription Du 30 juin au 22 septembre, vous nous adressez vos formulaires d’abonnement après avoir indiqué à l’aide de la grille, les spectacles de votre choix. Après avoir ajusté vos demandes avec les disponibilités, nous prendrons contact avec vous afin de finaliser vos abonnements. (Merci de privilégier les règlements par carte bancaire ou par paiement échelonné) Carte bancaire Date d’expiration Chèque à l’ordre du TNT Le règlement se décomposera en autant de chèques que de spectacles demandés (à l’ordre du TNT). Merci de n’envoyer aucun règlement avant la confirmation définitive de vos places. Tarif 10 € par spectacle Choix des spectacles Nous vous invitons à faire votre choix parmi une sélection de spectacles et à choisir au moins un spectacle dans les rubriques « répertoire » et « théâtre contemporain et autres formes » que vous preniez 2 ou 3 spectacles. Attention : pour les spectacles accueillis au Petit théâtre, merci d’être particulièrement attentifs à proposer un spectacle de repli. Nº de carte Cryptogramme (les 3 derniers chiffres au dos de votre carte bleue) Chèques vacances Établissement Espèces Paiement échelonné possible (à partir d’un total de 90 €) : un tiers par chèque ou carte bancaire à la souscription, un tiers le 10 novembre 2015 et un tiers le 10 décembre 2015. Veuillez joindre un RIB / IBAN et l'autorisation de prélèvement SEPA ci-dessous Nom de l’établissement Adresse Code postal Ville Téléphone Autorisation de prélèvement SEPA (Paiement le 10 novembre 2015 et le 10 décembre 2015) Titulaire du compte à débiter Établissement bancaire Nom Nom de la banque Prénom Agence Adresse Adresse E-mail Professeur Nom Ville Code postal Code postal Ville Fait à Fax Prénom Bât. esc. app. Le Coordonnées bancaires – mode IBAN Adresse Code postal FR Téléphone Code BIC / SWIFT E-mail Signature Créancier : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / 1 rue Pierre Baudis BP 50919 F – 31009 Toulouse cedex 6 / Nº ICS : FR 06ZZZ423889 Niveau de classe Ville Port. N’oubliez pas de proposer un spectacle et une date de repli dans chaque rubrique. Vous pouvez en cours de saison, assister, dans la limite des places disponibles, à d’autres spectacles que ceux figurant dans cette formule en bénéficiant du même tarif. Contacts Bénédicte Guérin (lycées) 05 34 45 05 23 [email protected] Émilie Pradère (écoles et collèges) 05 34 45 05 29 [email protected] Abonnements lycéens 3 spectacles Abonnements lycéens 2 spectacles Valises-lecture oui LA DÉPÊCHE 100% NUMÉRIQUE non Les valises lectures sont proposées gratuitement aux enseignants pour faire découvrir ou redécouvrir à leurs élèves l’écriture contemporaine. Chacune contient une sélection de textes dramatiques d’auteurs contemporains en lien avec les programmes scolaires ou la programmation du TNT. Durant six semaines chaque groupe pourra ouvrir une des valises et s’en approprier le contenu selon ses envies : lectures collectives et individuelles, défis lecture, mise en voix, mise en jeu... Sur rendez-vous, une enseignante apportera la valise lecture et présentera les textes proposés. Choix initial Date choisie Répertoire Intrigue et amour Date de repli Spectacle de repli Date choisie Date de repli Nombre de places Tarif 4 – 7 novembre 10 € Trois sœurs (Petit théâtre) 24 – 28 novembre 10 € La Cerisaie (Petit théâtre) 1 – 5 décembre 10 € 27 – 30 janvier 10 € Les Nibelungen – La Mort de Siegfried 8 février 10 € Les Nibelungen – La Vengeance de Kriemhild 9 février 10 € 3 – 26 mars 10 € Richard III 6 – 10 avril 10 € Le Songe d'une nuit d'été 3 – 14 mai 10 € Six personnages en quête d'auteur La Cantatrice chauve Choix initial Théâtre contemporain et autres formes Date choisie Date de repli Spectacle de repli Date choisie Date de repli Nombre de places Tarif Masculin Féminin – Variations (Petit théâtre) 6 – 24 octobre 10 € Ça ira (1) Fin de Louis 13 – 16 octobre 10 € Meursaults (Petit théâtre) Le Père (Petit théâtre) La Mélancolie des dragons 3 – 7 novembre 10 € 17 – 21 novembre 10 € 1 – 5 décembre 10 € La Journée d'une rêveuse (Petit théâtre) 8 – 12 décembre 10 € Fin de l'Histoire 11 – 17 décembre 10 € 13 – 16 janvier 10 € Bestias (l'Usine) 7 – 14 avril 10 € Vanishing-Point 12 – 15 avril 10 € Orestie (une comédie organique ?) 25 – 28 mai 15 € Espèce d'espace 28 – 30 juin 10 € Roberto Zucco Votre flash info en vidéo un nouveau rendez-vous à 18h30 du lundi au vendredi Le journal 100% numérique dès 4h du matin 7j/7 et ses suppléments le dimanche Votre actu en direct 24h/24, avec le fil d’info et les alertes informations Votre Club Abonnés et ses avantages : invitations, jeux concours, offres privilèges… Consultable sur tous supports : ordinateur, tablette, smartphone. Disponible sur Apple et Android. * Numéro Cristal - appel non surtaxé .ladepeche.fr/premium Ou appelez le 09 70 80 80 81* LD14_110 - Mise au format Autopromo PREMIUM 134x280.indd 1 26/03/2014 11:19 L’équipe du TNT SAISON 2015 – 2016 www.lacinemathequedetoulouse.com Le Mariage de Maria Braun de R. W. Fassbinder. Mise en page : Bruno Dufour. Licences de 1re catégorie nº 1-1059560, 2e catégorie nº 2-1059561 et 3e catégorie nº 3-1051562. Claire Alchié Marie Attard Ludovic Bardet Fanny Batier Géraldine Belin Jean-Pierre Belin Paul Boggio Jean-Marc Boudry Pierre Bourel Sophie Cabrit Joan Cambon Artur Canillas Fanny Chartier Caroline Chausson Noémie Constant Georges Corsia Étienne Dauphin Quentin Detchart Maxime Donot Jean-Jacques Duquesnoy Jacques Escoffet Catherine Fabre Grégory Faroux Laurent Fourmy Christophe Gagey Claude Gaillard Sarah Girault Bénédicte Guérin Catherine Guiraud Nicole Jullié Laïla Khaidouri Michel Le Borgne Benjamine Long Laurie Marsoni Hubert Marty Agathe Mélinand Stéphane Michaud Michèle Novoli Valérie Ollivier Laurent Pelly Émilie Pradère Christophe Quidu Marie-Cécile Rémy Benjamin Rochefort Valérie Soulignac Nathalie Trouvé Armelle Yvinec Victor Zammit L’équipe de salle ainsi que la centaine d’intermittents du spectacle qui participent à la mise en œuvre de la saison 2015 – 1 6. En hommage à André Thorent (1922 – 2015) Fondateur avec Maurice Sarrazin et d’autres camarades, du Grenier de Toulouse en 1945, Centre dramatique national depuis 1949. Actuellement, votre théâtre, le TNT. Directeur de la publication Laurent Pelly Conception, rédaction et iconographie Claire Alchié Agathe Mélinand Fanny Batier Et les contributions de Laurie Marsoni Benjamin Rochefort Direction artistique Philippe Apeloig Réalisation graphique Yannick James Impression Art & Caractère SIA Lavaur Licences spectacles 1 – 1045623 2 – 1045624 3 – 1045625 Crédits photographiques : Page 5 : © Martin Argyroglo / Pages 6-7 et 8 : Masculin féminin © D.R. / Page 10 : Place de la République, Paris le 13 mai 1968 © Guy Le Querrec – Magnum Photos / Page 12 : Alger © Raymond Depardon – Magnum Photos / Page 14 : © Stanislas Biessy / Page 16 : Le Père © Simon Gosselin / Page 18 : Portrait d’Anna Akhmatova (1889 – 1966) – 1927 © Nikolai Adrianovich Tyrsa (1887 – 1942) Musée Pouchkine, Moscou – The Bridgeman Art Library / Pages 20-21 : Trois sœurs © Roxane Kaspersky / Pages 2425 : La Mélancolie des dragons © Martin Argyroglo / Page 26 : La Mélancolie des dragons © Pierre Grosbois / Page 28 : Et moi, pourquoi j’ai pas une banane ? © Copi / Page 30 : David Rothman & Albert Einstein – Nassau Point, Long Island, NY, 1939 © Reginald Donahue – David Rothman Archive / Page 32 : Accidents, 2009 © Ruben Brulat / Page 34 : Texas, 2005 © Thomas Dworzak – Magnum Photos / Page 36 : Une paix, 2009 © Ruben Brulat / Page 38 : Six personnages en quête d’auteur © Jean-Louis Fernandez / Page 40 : De passage © Jean-Louis Fernandez / Page 42 : 1 heure 23' 14'' et 7 centièmes © Jonathan Sirch / Pages 44-45 : L’œuvre intégrale manuscrite – Poésies album zutique 1870 – 1872, Arthur Rimbaud / Page 46 : Histoire de Babar, le petit éléphant © Polo Garat – Odessa / Page 48 : La Mort de Siegfried © Collection Christophel / Page 50 : M.M.O. © Agathe Poupeney / Page 52 : © Martin Parr – Magnum Photos / Page 54 : Riquet © Élizabeth Carecchio / Page 56 : Le Baiser de l’opéra – Paris, 1950 © Robert Doisneau – Rapho / Page 58 : Bob Dylan à sa maison d’Ohayo Mountain Rd., Woodstock, NY, 1970 © Elliott Landy, LandyVision, Inc. Magnum Photos / Page 60 : Weaving chaos © Margarida Dias / Page 62 : Richard III (1452-85), École anglaise © Société des antiquaires de Londres – The Bridgeman Art Library / Page 64 : Bestias © Arthur Bramao / Page 66 : Vanishing-Point © Patrick Berger / Page 68 : Le Songe d’une nuit d’été © Polo Garat – Odessa / Page 70 : Cupidon est malade © Élizabeth Carecchio Page 72 : Athènes, 1953 © Henri Cartier-Bresson – Magnum Photos / Page 74 : Espèce d’espace © Aglaé Bory Les partenaires du TNT l’ Dans êt de la culture augustin boomerang trapenard 9:10 - 9:40 Le TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées est subventionné par Le Ministère de la Culture et de la Communication – Direction régionale des affaires culturelles Midi-Pyrénées La Ville de Toulouse La Région Midi-Pyrénées Avec le soutien du Conseil Départemental de la Haute-Garonne Avec le soutien de l’Acsé – Préfecture de la Haute-Garonne Avec l’aide de l’Académie de Toulouse Coproduction Proarti avec le soutien de la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées Collaborations artistiques CDC – Centre de Développement Chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées, théâtre Garonne, l’Usine académie Toulouse MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE En partenariat avec La librairie Ombres blanches, Les éditions ères, Le Centre Régional des Lettres, L’Université Jean Jaurès, Milan Presse, La Médiathèque José Cabanis, Science Po Toulouse InterTrapenard 101x160.indd 1 05/05/2015 14:21 107 Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées 1 rue Pierre Baudis 31000 Toulouse www.tnt-cite.com 05 34 45 05 05 Direction Agathe Mélinand Laurent Pelly