prophylaxie en détectant les ceps malades avant l’extériorisation de symptômes,
- la réalisation de modèles prédictifs construits à partir de plusieurs paramètres (facteurs
pédoclimatiques, pratiques culturales).
La réalisation de ce travail nécessite des connaissances plus approfondies :
- déterminer les cycles biologiques des champignons en pépinières et dans le vignoble,
- identifier les produits chimiques ou biologiques ayant une activité biologique à l’égard des
champignons,
- connaître le microbiote rencontré au sein des ceps asymptomatiques comparés à des ceps
malades dans l’objectif d’identifier une microflore protectrice,
- identifier les facteurs pédoclimatiques en relation avec les pratiques culturales qui ont une
incidence sur l’extériorisation des symptômes et la mortalité.
Le deuxième axe porte sur la recherche de méthodes de lutte avec action directe sur la plante. Ce travail
nécessite des connaissances plus approfondies sur les facteurs environnementaux (la fertilisation,
l’enherbement, les porte-greffes, la densité, l’irrigation, le climat, le sol…). L’objectif serait de «jouer» sur les
facteurs impliqués pour limiter l’expression foliaire ou la mortalité. Il concerne également la recherche de
méthodes de lutte renforçant les mécanismes de défense de la plante. Ces études portent enfin sur
l’identification des marqueurs de tolérance par comparaison de variétés sensibles et plus tolérantes qui
seront utilisés dans le cadre de l’amélioration génétique (création de variétés tolérantes aux maladies du
bois).
Ces actions sont menées dans le cadre de différents programmes de recherche financés par FranceAgriMer
national ou régional, le Casdar, les interprofessions, la Fondation Poupelain, les Régions ou Interreg. A côté
de ces programmes de recherche, des initiatives privées ont vu le jour portant sur la recherche de procédés,
de micro-organismes ou de substances naturelles efficaces à l’égard des maladies du bois. Ces entreprises
travaillent en étroite collaboration avec les organismes de recherche et de développement.
QUI REALISENT CES TRAVAUX DE RECHERCHE ?
Plusieurs groupes de recherche se sont mis en
place en France suite à l’interdiction de l’arsénite
de sodium en novembre 2001. Ces groupes
pilotés par l’IFV sont constitués de chercheurs et
de techniciens de différents organismes et de
diverses régions françaises. Vinopôle Bordeaux-
Aquitaine participe à ces groupes de travail.