Flore
des terrils
Conception : service communication - Crédits photos : Atelier photo Houdinois, Michel Abdellah
Au sortir de la seconde Guerre Mondiale, tout est à refaire, en particulier dans les mines. Le gouvernement provisoire
décide à l’époque la nationalisation des compagnies minières et crée les Houillères Nationales du Nord-Pas-de-Calais.
La bataille du charbon s’engage pour redresser le pays.
À Houdain, la fosse n°7 tourne à son plein et sa production se renforce de 1944 à 1954 (1800 tonnes de charbon
par jour en 1946). C’est pourtant en 1954 que son exploitation est abandonnée, cela est vécu comme un drame
pour la commune et ses habitants car la fosse n°7 est alors leur seule richesse. Le premier octobre 1954, elle est
rattachée à la fosse n°6 et sera utilisée comme fosse de service pour le matériel et le personnel. Elle fonctionnera
ainsi jusqu’à la fermeture de la fosse n°6 en 1979 et servira à la remontée du matériel de cette dernière. Elle sera nalement remblayée en 1980
et son chevalement datant de 1907 sera abattu le 26 janvier 1981 après une extraction totale de 10 349 000 tonnes de charbon.
Aujourd’hui les terrils jumeaux du N°6, respectivement érigés en 1953 et 1964, nous rappellent l’histoire de notre commune et font incontestablement
partie de notre patrimoine historique et humain : ils sont d’ailleurs conservés en tant que site mémoire. Ils sont certainement les plus jolis situés à
l’Ouest du bassin minier de notre région qui en comprend près de 200.
Un bout d’histoire
Grâce à la consumation du charbon en son coeur
le terril offre un environnement insolite dans notre
région.
Néanmoins la chaleur n’est pas la seule spécicité
des terrils : leur sol est très pauvre, très pentu
et très exposé aux vents, ce qui explique que les
terrils abritent des espèces végétales et animales
capables de s’adapter à ces conditions difciles.
C’est pour cela que les espèces rencontrées
sont parfois différentes des milieux naturels. En
l’occurrence, il faut savoir qu’un terril n’est pas
un milieu naturel au sens propre du terme mais
plutôt un espace devenu naturel sur lequel la
nature prend petit à petit ses droits.
Les terrils offrent des conditions
particulières et originales aux
espèces végétales qu’ils abritent.
Selon les terrils, le végétation n’est pas la
même.
L’âge, par exemple, est un facteur important, on
trouvera de nombreux arbres et arbustes sur les
vieux terrils.
La ore présente dépendra également de la
topographie du terril (position, forme et relief) et
de ses caractères physicochimiques (composition
du sol).
D’autres éléments inuent sur les caractéristiques
de la ore.
Tout d’abord, on peut dire que l’environnement
naturel sur lequel le terril à été érigé inuera sur
la rapidité de colonisation de la ore.
D’autre part, la pente, qui varie entre 30 et 45
degrés, favorisera plus ou moins le ruissellement
et donc l’humidication du sol.
Ensuite, l’orientation Nord ou Sud inue
également considérablement sur la végétation
des terril. L’orientation Sud favorise bien entendu
davantage le développement des espèces de par un
ensoleillement généreux et donc une température
propice au développement de certaines plantes.
En outre, plus un terril est noir, plus il attirera la
chaleur.
La granulométrie varie considérablement selon les
terrils. On ne rencontrera pas la même végétation
sur un terril composé de grés, lui-même constitué
de grains de sables et d’argile, que sur un terril sur
lequel il n’y a que des énormes masses compactes
de schiste.
© Arch 144-C entre Historique Minier Lewarde : Carte du bassin minier datant d’avant la
nationalisation des houillères (soit avant 1945 car elle représente les délimitations des
différentes compagnies minières de la région) (sur 2 pages) Illustrations OK\MJ 144
Flore
des terrils
Conception : service communication - Crédits photos : Atelier photo Houdinois, Michel Abdellah
La diversité végétale est considérable, plusieurs
centaines d’espèces ont déjà été recensées sur un
seul terril !!!
Certaines d’entre-elles sont classées rares et sont
protégées dans le Nord Pas -de-Calais comme pour
le Rumex scutatus (l’Oseille à feuilles d’écusson).
D’autres sont exceptionnelles tels que le Rosier
agreste (Rosa agrestis) ou le Chénopode pumilio
originaire de Nouvelle Zélande (Chenopodium
pumilio).
Néanmoins la majorité sont des plantes pionnières,
moins exigeantes et plus adaptées aux conditions
du terril. Par exemple : la Carotte sauvage (Daucus
carota), le Millepertuis perforé (Hypericum
perforatum). Elles ont été les premières à pousser
sur le sol nu et à coloniser les pentes de ces monts
pierreux articiels.
La chronologie de colonisation
végétale des terrils.
En règle générale, on peut dire que ce sont
d’abord les plantes pionnières peu exigeantes,
qui s’installent sur le terril (quelques dizaines
d’années après les dernier dépôts). On peut citer
le Tussilage (Tussilago farfara), le Réséda jaune
(Reseda lutea) ou l’Epervière piloselle (Hieracium
pilosella). Leurs racines, tiges ou encore stolons
leur permettent de s’accrocher sur les pierres
encore instables ce qui permet de freiner l’érosion
des pentes les plus instables.
Ensuite ces végétaux colonisateurs se
décomposent entraînant la formation d’humus.
La présence de cet humus permet donc à d’autres
espèces plus exigeantes de s’installer.
Dans un premier temps, les plantes et herbes
courtes tels que le Mélilot blanc (Melilotus albus),
la Vipérine (Echium vulgare), le Millepertuis perforé
(Hypericum perforatum).
Dans un deuxième temps les épineux tels
l’églantier, le prunellier ou encore l’aubépine.
Ensuite des arbres peu exigeants comme le frêne
et le bouleau apparaissent : on parle alors de
développement pré-forestier.
Enn et beaucoup plus tard des arbres plus exigeants
comme le charme et l’hêtre apparaissent.
Notons que sur les terrils les plus acides le
Bouleau verruqueux (Betula pendula). Il a même
envahi certains terrils au moyen de ses graines
naturellement dispersées par le vent.
Cette chronologie de colonisation végétale des
terrils est la plus courante. Il est bien évident
que chaque terril est unique et que le schéma
de développement des végétaux peut varier d’un
terril à l’autre.
En ce qui concerne les terrils jumeaux du 6,
en plus de la colonisation naturelle, les deux
« pyramides sombres » ont la particularité d’avoir
été ensemencés par hélicoptère en 1993 par la
société SOFITER.
Contrairement au résultat attendu, cette
opération n’a pas permis d’obtenir une strate
herbacée digne de ce nom.
Le terril est un milieu fragile qu’il
convient de préserver …
Dans l’exposition qui suivra, vous trouverez les
plantes que nous avons pu observer aux abords
des terrils jumeaux. Elles ne sont pas toutes
spéciques aux terrils mais le but est que
vous puissiez identier les espèces que vous
rencontrez. Soyez observateur, certaines sont
bien cachées…
Flore
des terrils
Conception : service communication - Crédits photos : Atelier photo Houdinois, Michel Abdellah
Légende :
Nous considèrerons que la
cueillette est interdite pour
chacune des espèces représentées.
Hormis pour certaines d’entre-elles
qui entrent dans la composition
d’une recette par exemple.Dans ce cas nous
avons vérié que la cueillette ne pouvait pas
compromettre pas la survie de l’espèce. Mais
attention la cueillette doit dans ce cas rester à
l’échelle du raisonnable, à vous de faire preuve
de bon sens !!!
Si ce logo apparaît, c’est que la
plante concernée est protégée
au niveau régional. Voici en quoi
consiste cette protection selon les
textes ofciels :
«Andeprévenirladisparitiond’espèces
végétales menacées et de permettre la
conservation des biotopes correspondants, sont
interdits, en tout temps, sur le territoire de la
région Nord - Pas-de-Calais, la destruction, la
coupe, la mutilation, l’arrachage, la cueillette
ou l’enlèvement, le colportage, l’utilisation,
la mise en vente, la vente ou l’achat de tout
ou partie des spécimens sauvages des espèces
ci-après énumérées.
Toutefois, les interdictions de destruction, de
coupe, de mutilation et d’arrachage ne sont
pas applicables aux opérations d’exploitation
courante des fonds ruraux sur les parcelles
habituellement cultivées. »
Informations complémentaires,
petites anecdotes, nous aimons
enrichir nos propos !
Armoise commune
(Artemisia vulgaris)
Description : Plante pouvant atteindre 90 cm à
1,50 m. Tige droite, cannelée, rougeâtre. Fleurs en
capitules petits et penchés, toutes tubuleuses verdâtres
ou roussâtres. Les feuilles, vert foncé, glabres dessus,
sont feutrées de blanc en dessous, profondément
découpées. La plante est odoriférante.
Cycle : Plante vivace, se conservant par de longs
rhizomes ligneux. Floraison de juillet à octobre.
Habitat : Plante très commune se rencontrant sur les
décombres mais aussi en sols riches en azote, champs
mal cultivés, talus de chemin de fer. S’élève jusqu’à
1000 - 1100 m.
Médecine :
* En infusion : (20 g de plante séchée par litre d’eau)
elle lutte contre la fatigue, les règles douloureuses,
les troubles de la ménopause. C’est un stimulant de
l’appétit (une tasse avant les repas). Elle a des propriétés
vermifuges (ascaris, oxyures) ; antispasmodiques et
calmantes.
* Vin d’armoise : Dans une bouteille d’un litre mettre 20
g de feuilles et de eurs d’armoise, 10 g de rhubarbe,
10 g de eurs d’oranger, 30 g d’hammamelis et un
demi-verre d’alcool à 45¡, compléter avec du vin blanc.
Prendre un verre à liqueur avant les repas contre les
troubles de la ménopause.
* Bains d’armoise : contre les rhumatismes. Infuser 2
poignées de plante fraîche dans 2 l d’eau et les verser
dans le bain.
Culinaire : Les jeunes pousses et les extrémités
euries sont comestibles crues et ont le goût de
l’artichaut. Elle est utilisée pour accommoder les
viandes, les volailles.
Le nom provient du Grec Achille, héros de la
guerre de Troie (vers 1200 avant notre ère), qui
aurait découvert ses propriétés cicatrisantes
lors d’une blessure au talon par une èche
empoisonnée. Jusqu’au XIXe siècle, les soldats
l’ont employée pour arrêter les hémorragies
favoriser la cicatrisation et éviter l’infection
des plaies. Ce sont pour ces raisons qu’elle
est également appelée « herbe militaire ».
On l’appelle également herbe militaire,
millefeuille, herbe aux charpentiers, herbe
à la coupure, herbe à la saignée ou encore
saigne-nez. En fait ces noms rappellent tous
ses emplois traditionnels pour soigner les
blessures de toutes sortes. Les Canadiens la
surnomme herbe à dinde ou aux dindons pour
son usage dans l’alimentation de ces volailles.
Quant à son surnom « Sourcil de Venus », son
origine reste obscure, peut-être en raison des
feuilles allongées et courbées qui ressemblent
à des sourcils, nous laissons libre cours à votre
imagination !!!
Enn,nousallionsoublier,ondit«millefeuille»
car sa feuille très découpée donne l’impression
qu’il y en a mille.
Achilée millefeuille
(Achillea millefolium)
Description : Plante de 15 à 50 cm, à tige cannelée
et velue, aromatique (odeur camphrée).
Feuilles abondamment et nement divisées en 37 à 51
divisions principales situées sur des plans différents.
Inorescence dense de petits capitules de 3 à 5 mm de
diamètre, de couleur blanche ou légèrement rosée. Le
fruit est un akène.
Cycle : Plante vivace par un puissant système de
rhizomes. Floraison de mai à novembre.
Habitat : Plante très commune à toutes les altitudes :
friches, rocailles, chemins, voies ferrées.
Médecine : Plante médicinale qui combat les spasmes
de l’intestin. Propriétés cicatrisantes, d’où son nom
d’herbe aux coupures ou herbe au soldat. Propriétés
hémostatiques, les eurs et les feuilles broyées sont
appliquées en emplâtre. La plante peut être utilisée
contre les saignements de nez. La tisane de eurs
séchées mélangées à des feuilles de sauge est un bon
stimulant.
Culinaire : Les eurs, comme celles de pissenlit
peuvent servir à parfumer les omelettes. Elles se
mangent également en salade.
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des terrils
Conception : service communication - Crédits photos : Atelier photo Houdinois, Michel Abdellah
Carotte sauvage
(Daucus carota)
Description : Plante élevée d’aspect aérien, de
20 cm à 1 m, aux tiges striées , creuses , avec de grands
intervalles entre les noeuds.
Feuilles alternes à pétioles embrassant la tige, leur
limbe es t nement divisé.
L’inorescence très carac téris tique des ombellifères
es t une ombelle dont chaque rayon porte une ombellule
secondaire. A la base se trouvent des bractées découpées
en lanières qui constituent l’involucre.
Fleurs blanches ou rosées à pétales inégaux et échancrés,
la eur centrale rouge foncé est attractive pour les
insectes mais stérile.
5 sépales très petits.
2 pétales inégaux alternant avec les sépales.
5 étamines alternant avec les pétales.
2 carpelles : au-dessus de l’ovaire infère, la base
renée des 2 styles constitue un organe appelé
stylopode jaune pâle.
Fruit formé par les 2 akènes accolés munis de côtes
saillantes épineuses.
A maturité les rayons de l’ombelle se contractent et
l’inorescence prend l’aspect d’un nid.
Cycle : Plante bisannuelle par une racine pivotante
charnue.
Habitat : Espèce commune en prairies sèches,
terrains incultes, sablonneux ou caillouteux jusqu’à
1500 m.
Floraison : Floraison de cette plante de juin à
octobre.
Médecine : Le carotène se trans forme dans
l’organisme en vitamine A utile à la vue.
*Diurétique : l’utiliser en infusion, 20 g de rac ines par
demi-litre d’eau.
Culinaire : Racine pivotante blanche à l’origine de
nombreuses variétés cultivées donnant des légumes
très appréciés pour leur richesse en vitamines .
La farine de carotte a été utilisée pour fabriquer du
pain.
Vous pouvez trouver des eurs de bouillon
blanc séchées en herboristerie. Vous pouvez
les utiliser en infusion contre la toux grasse, la
bronchite ou encore le rhume. Le bouillon blanc
estégalementunanti-inammatoiretrèsutile
pour les maux de la gorge. Pour les posologies ,
consultez un professionnel.
Bouleau verruqueux
(Betula pendula)
Description : Il a envahi les terrils , grâce à ses
graines légères facilement transportées par le vent.
Cet arbre est facilement reconnaissable à son écorce
blanche qui se creuse de profondes crevasses quand elle
vieillit. Il ne faut pas le confondre avec Betulapubescens
Ehrart dont l’écorce reste lisse.
Les feuilles de cette arbre sont triangulaires sont
dentées. Les eurs mâles sont groupées en chantons
pendants. Les eurs femelles forment des chatons
dressés , plus petits. La hauteur de ces arbres peuvent
aller jusqu’à 25 métres . Ce sont des arbres , des arbus
tes ou des arbrisseaux à feuilles alternes dont le limbe
est denté ou c rénelé. Les chatons mâles sont pendants.
Les chatons femelles , plus petits , sont d’abord dressés
puis pendants.
Habitat : Il est plus commun dans le nord de la France
que dans le sud. Altitude de 0 à 2000 mètres .
Le bouleau est une espèce pionnière (comme l’Aulne)
car il accepte des sols pauvres, mais humides et
ensoleillés (espèce de pleine lumière). Le bouleau
absorbe et évapore beaucoup d’eau. Il ne supporte pas
les territoires trop secs. On ne rencontre pas dans le
Midi de la France.
Le Bouleau pubescent est plus nordique que le Bouleau
verruqueux ; on le rencontre jusqu’en Sibérie et au
Groenland. Il demande aussi plus d’humidité. C’est
également l’arbre le plus représentatif des terrils.
Floraison : Floraison de cet arbre au mois de
avril-mai.
Bouillon blanc
(Verbascum thapsus)
Description : Les plantes de ce genre ont des eurs
généralement jaunes . La corolle a un tube très court
et cinq lobes étalés , légèrement inégaux. Les cinq
étamines , deux longues et trois plus courtes , ont des
lets plus ou moins velus . Les espèces s’hybrident
facilement
Cycle : Cette plante est une plante bisannuelle.
Habitat : Espèce commune sur les terrains incultes
et siliceux, alluvions sablonneuses. Surtout à basse
altitude mais peut s’élever jusqu’à 1300 mètres sur
les ruines de burons .
Floraison :
Floraison de cette plante de juin à septembre.
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Eglantier
(Daucus carota)
Description :
Cycle :
Habitat :
Floraison :
Médecine :
Culinaire :
Chêne
(Quercus robur)
Description : C’est le grand arbre des forêts de plaine
sur sol riche. Les glands sont portés par un long pédoncule
commun et les feuilles ont un pétiole très court.Ces
deux chênes fournissent un bois d’excellente qualité
et constituent avec le charme, Carpinus betulus Linné,
la chênaie-charmaie, forêt caractéristique de la plaine
en France, sauf dans la région méditerranéenne.
Habitat : Altitude de 0 à 1300 mètres. Le genre est
présent dans tout l’hémisphère nord, et comprend à
la fois des espèces à feuilles caduques et d’autres à
feuilles persistantes et dont l’aire de répartition s’étend
depuis les froides latitudes jusqu’aux zones tropicales
de l’Asie et des Amériques.
Floraison : Floraison de cette plante de avril- mai.
Charme
(Carpinus betulus)
Description : Le charme forme la chênaie-charmaie,
association caractéristique des forêts de plaine de la
France sous les climats atlantique et semi-continental.
Le tronc a une écorce lisse. Les feuilles gaufrées sont
nement dentées. Ostrya carpinifolia Scopoli a des
feuilles très semblables mais son écorce est crevassée.
Les eurs mâles sont groupées en chatons pendants.
Les eurs femelles forment des chatons plus courts.
Les fruits sont entourés d’une large bractée trilobée
Le charme s’est installé sur certains terrils après de
longues années. Il est très adapté à leur pente.
Habitat : Habitat type: bois caducifoliés médio
européens. Altitude jusqu’à 25 mètres.
Floraison :
La oraison de cette plante de avril- mai.
Digitale pourpre
(xxx)
Description : Feuilles de la base, en rosette
la première année, ovales , lancéolées , nement
denticulées, feutrées de gris .
La deuxième année s’élève une tige robuste de 50 cm
à 1,50 m terminée par une longue grappe unilatérale
de grosses eurs (4 à 5 cm) en tube largement ouvert
en doigt de gant d’où le nom.
Couleur pourpre, tachée à l’intérieur.
Habitat : Espèce commune dans les coupes de bois ,
les talus à la lisière des bois de conifères , recherche
les terrains granitiques et siliceux.
Se rencontre entre 400 et 1400 m. En toute régions
sauf dans le midi. La digitale pourpre apprécie
particulièrement la chaleur des terrils.
Cycle : Plante bisannuelle
Floraison : Floraison de cette plante de juin à août
voire jusqu’à octobre selon les conditions.
Médecine : Plante médicinale importante.
Les feuilles sont récoltées dans les Vosges pour la
préparation industrielle de la digitaline employée
contre les affections du coeur.
Plante très toxique.
Culinaire : Cette eur entre également dans la
composition d’un médicament homéopathique, à très
faible dose, extrêmement efcace contre la prévention
et le traitement d’états grippaux.
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