M I S E A U P O I N T Traitements non chirurgicaux et non médicaux de l’hypertrophie bénigne de la prostate ! V. Ravery* P resque un tiers des hommes de plus de 50 ans auront à un moment de leur vie des symptômes liés à une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) ; environ 30 % d’entre eux se verront proposer une intervention chirurgicale. Malgré l’efficacité de la résection transurétrale de prostate, sa morbidité a conduit la communauté urologique internationale à développer d’autres alternatives thérapeutiques. Si les traitements médicamenteux sont devenus les traitements de première ligne dans la plupart des pays développés, les améliorations significatives obtenues dans le développement des traitements alternatifs et mini-invasifs de l’HBP doivent poser la question de leur réelle efficacité et de leur place dans l’arsenal thérapeutique actuellement disponible. Ces procédures mini-invasives sont typiquement dédiées à la destruction du tissu prostatique obstructif par effet thermique. Dans cette catégorie de traitement, on trouve la thermothérapie transurétrale par micro-ondes, l’ablation transurétrale de tissu prostatique à l’aiguille (TUNA), les ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU), la coagulation interstitielle par laser, les radiofréquences délivrées par voie transurétrale à l’aide d’une électrode virtuelle et la thermothérapie hydro-induite. THERMOTHÉRAPIE PAR MICRO-ONDES DE HAUTE ÉNERGIE * Clinique urologique de l’hôpital Bichat, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris. e-mail : [email protected] Historiquement, le traitement de l’HBP par micro-ondes a été réparti en deux techniques : l’hyperthermie et la thermothérapie. Cette séparation est tout à fait justifiée puisque les deux techniques se distinguent par le degré de chauffage appliqué à la prostate, la limite étant fixée à 45 °C. En dessous de cette température, le traitement est considéré comme une hyperthermie ; au-dessus de cette température, la Correspondances en pelvi-périnéologie - n° 1, vol. II - janvier/février/mars 2002 thermothérapie agit par une destruction tissulaire. Depuis, il a été montré que l’hyperthermie appliquée par voie transrectale ou transurétrale ne provoquait pas d’amélioration durable plus importante que dans un groupe contrôle. La thermothérapie, quant à elle, a évolué dans sa technique, passant des micro-ondes de basse énergie à celles de haute énergie. En fait, la labilité des résultats à 4 ans obtenus en thermothérapie par micro-ondes de basse énergie (23 % des patients satisfaits à 4 ans) a fait évoluer la technique vers l’emploi de micro-ondes de haute énergie. Plusieurs manufacturiers se sont intéressés à la méthode (Urologix avec le système Targis, Edap Technomed avec le système Prostatron et Prostalund avec le Prostalund Feed Back Treatment). C’est sans doute avec la thermothérapie par micro-ondes de haute énergie que les données sont disponibles en plus grand nombre dans la littérature. Plusieurs études menées avec différents systèmes ont montré une augmentation du débit urinaire de 5 ml/s en moyenne, une amélioration des scores de symptômes de 58 % et une diminution du volume d’urine résiduel après miction de 73 ml en moyenne à 1 an de suivi. À 2 ans de suivi, les résultats sont stables chez 93 % des patients améliorés, avec un taux d’amélioration objective de 42 % et un taux d’amélioration subjective de 65 % (1, 2). Certaines études comparatives montrent clairement que le niveau d’amélioration obtenu sur le débit maximal urinaire est largement moins bon que celui obtenu par la résection transurétrale de prostate, mais que l’amélioration subjective des symptômes est à peu près identique pour les deux traitements (3). Les avancées les plus récentes Ces deux dernières années sont apparus des systèmes qui permettent un contrôle et une 41 M I S E A U adaptation de la température pendant le traitement. Ainsi, la puissance des micro-ondes est ajustée en fonction de la température contrôlée au sein de la glande. Non seulement la quantité d’énergie délivrée a évolué, mais le temps de traitement également. Il a récemment été montré que des traitements raccourcis par micro-ondes de haute énergie (30 mn de traitement) offraient des résultats comparables à ceux d’une session de 60 minutes et une meilleure tolérance de la part des patients (4). Alors que les indications premières de la thermothérapie par micro-ondes de haute énergie ciblaient les patients ayant atteint le stade de la chirurgie, on s’oriente plutôt, compte tenu du niveau d’amélioration obtenu, vers une alternative aux traitements médicamenteux (5). Une autre indication en devenir est celle des patients ayant une rétention aiguë d’urines (6). Avec une réduction de la morbidité et de la durée de traitement, des considérations économiques sont apparues. De nombreuses équipes réalisent des thermothérapies en ambulatoire stricte ou alors au cours d’une courte hospitalisation de jour. Un séjour hospitalier plus prolongé dépend de la morbidité aiguë et de la douleur. Des unités d’appareil de thermothérapie mobile ont été créées, permettant des traitements itératifs dans plusieurs institutions. Considérations économiques Jusqu’à présent, seule une équipe a étudié l’aspect économique de la thermothérapie. À deux ans de suivi, la thermothérapie se révèle plus rentable que la résection transurétrale. Les coûts de retraitement sont néanmoins plus élevés dans le groupe “thermothérapie”, alors que les complications sont plus importantes dans le groupe “résection transurétrale de prostate”. Une autre analyse, issue directement de la compagnie Urologix, permet d’estimer le coût de la thermothérapie à 26 % de moins que la résection transurétrale après 4 ans de suivi. Cette analyse inclut l’achat initial de matériel nécessaire au traitement, la dépréciation de l’équipement de thermothérapie, sa maintenance et le coût des retraitements. Conclusion La thermothérapie par micro-ondes de haute énergie a en sa faveur des éléments importants, notamment la possibilité de traitement 42 P O I N T sans anesthésie en ambulatoire. Elle génère un risque de saignement faible, autorisant son emploi chez des patients sous traitement anticoagulant sans nécessité de l’arrêter. Elle n’occasionne qu’un faible risque d’éjaculation rétrograde et apporte une amélioration significative des symptômes. À l’opposé, elle nécessite souvent un sondage prolongé après traitement. Elle occasionne, comme de nombreuses techniques mini-invasives utilisant la chaleur comme principe thérapeutique, une exacerbation transitoire des symptômes qui peut être gênante. L’une des voies de recherche actuelle consiste à modifier le dessin du spectre des micro-ondes émises de façon à optimiser le traitement du col vésical, l’objectif final visant à améliorer les résultats obtenus, notamment sur le débit urinaire. Le principe de son remboursement par la Sécurité sociale est acquis et le dossier est actuellement étudié par la Commission de la nomenclature. THERMO-ABLATION GUILLE (TUNA) TRANSURÉTRALE À L’AI- La technique utilise une aiguille de traitement incluse dans un cathéter rigide spécifiquement dédié et introduit par voie transurétrale. Un générateur à basses fréquences produit des radiofréquences de 415 kHz. À l’extrémité du cathéter, deux aiguilles, protégées par des gaines de polytétrafluoro-éthylène, peuvent être déployées jusqu’à 22 mm dans chaque lobe de la prostate. L’implantation des aiguilles dans le tissu prostatique est effectuée sous vision directe par l’intermédiaire d’un optique 0°. Une sonde rectale contrôle la température à la face antérieure du rectum. Même si la technique a été décrite “pour pouvoir être utilisée sous anesthésie strictement locale avec injection de gel de lidocaïne 15 minutes avant le traitement”, il semble que la plupart des équipes ayant l’expérience de cette méthode préfèrent, compte tenu de la douleur, réaliser la thermo-ablation sous anesthésie au bloc opératoire. Une étude américaine récente, rapportée par Roehrborn et al. (7), fait état des résultats obtenus dans deux groupes de patients randomisés, l’un traité par TUNA et l’autre par résection Correspondances en pelvi-périnéologie - n° 1, vol. II - janvier/février/mars 2002 transurétrale de prostate (RTUP). Le débit maximal urinaire a été amélioré de 8,8 à 13,5 ml/s dans le “groupe TUNA”, et de 8,8 à 20,8 ml/s dans le “groupe RTUP”. Dans les deux groupes, les patients présentaient des améliorations statistiquement significatives des scores de symptômes. L’étude concluait que si le TUNA permet une amélioration statistiquement significative des symptômes et du débit urinaire ainsi que de certains paramètres urodynamiques, la RTUP permet une amélioration de l’obstruction très nettement supérieure. À 6 mois de suivi, l’amélioration était comparable concernant la qualité de vie et l’évaluation des symptômes dans les deux groupes. Il existe maintenant à travers le monde une expérience sur plusieurs centaines de patients traités par TUNA. De ces données, on peut dire que la procédure permet d’obtenir, comme la thermothérapie par micro-ondes de haute énergie, une amélioration symptomatique à peu près comparable à celle de la RTUP, semblant stable au moins sur 2 ans de suivi, mais aboutissant à une amélioration de l’obstruction à peine supérieure à celle obtenue par les médicaments. D’autre part, la technique nécessite, pour la plupart des auteurs, une anesthésie locorégionale ou générale ainsi qu’un sondage prolongé compte tenu du risque important de rétention aiguë d’urines après traitement. La méthode, cependant, s’accompagne d’un risque peu important de saignement et peut ainsi être réalisée en procédure ambulatoire avec retour précoce du patient à domicile. ULTRASONS FOCALISÉS DE HAUTE INTENSITÉ (HIFU) Les ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) sont délivrés par l’intermédiaire du dispositif Sonoblate® (Focus Surgery, Indianapolis, États-Unis). Le système utilise une sonde endorectale pour délivrer des quantités très précises d’ultrasons focalisés de haute énergie en des points précis. La procédure permet de focaliser une grande quantité d’énergie acoustique sur de petites zones, aboutissant à la production d’une température élevée dans le tissu (de 80 à 100 °C). Cette méthode est particulièrement efficace pour produire une nécrose de coagulation instantanée dans le tissu cible. Correspondances en pelvi-périnéologie - n° 1, vol. II - janvier/février/mars 2002 Sullivan et al. (8) ont rapporté leur expérience de la méthode chez 25 patients. Dans cette étude préliminaire, 5 patients ayant une grosse prostate n’ont pas répondu au traitement. Parmi les 20 patients restants, le score de symptôme AUA est passé de 20,25 avant la procédure à 9,56 après ; le débit maximal urinaire est passé de 9,2 ml/s à 13,7 ml/s et le score de qualité de vie est passé de 4,75 à 2,50. Il n’y a eu aucune complication majeure à la suite de ce traitement. On note néanmoins que tous les patients ont dû être anesthésiés pour subir la procédure, soit par anesthésie locorégionale, soit par anesthésie générale. D’autre part, 10 patients ont eu une rétention aiguë d’urines postopératoire et sont rentrés chez eux avec une sonde transurétrale, retirée 3 jours plus tard. La sonde a dû être repositionnée chez 4 patients, mais a pu être retirée à nouveau au 6e jour postopératoire. Le délai moyen de séjour dans cette étude était de 1,1 jour. Finalement, il semble que la technique par HIFU peut apporter une amélioration stable au moins sur 2 ans, de l’ordre de celle apportée par les traitements médicamenteux. Par rapport à la résection transurétrale de prostate, elle n’occasionne qu’un saignement modéré, permet un retour rapide à une activité complète et raccourcit la durée d’hospitalisation. Néanmoins, il convient d’observer que cette procédure est à l’origine d’un taux élevé de rétention aiguë d’urines, qui nécessite un sondage d’au moins 3 jours pour la moitié des patients et que, contrairement à d’autres techniques mini-invasives, elle demande une anesthésie générale ou locorégionale. THERMO-ABLATION INDUITE PAR LASER Plusieurs formes de traitement de l’HBP par laser ont été décrites : la thermothérapie de contact, la thermothérapie par émission latérale de laser nYAG ou la résection. Seules les deux premières techniques sont réellement mini-invasives et alternatives des traitements habituels, aboutissant soit à une vaporisation, soit à une nécrose de coagulation avec élimination différée des tissus détruits (9). L’amélioration des symptômes et du débit urinaire est habituellement plus lente et moins importante qu’après résection transurétrale de 43 M I S E A U prostate. Le plus souvent, néanmoins, ces techniques, qui nécessitent une endoscopie avec irrigation, sont plus facilement réalisables au bloc opératoire avec une anesthésie ou au moins une neurosédation poussée, ce qui les rend moins faciles d’emploi que la thermothérapie, par exemple. RADIOFRÉQUENCES TRANSURÉTRALES Le TUNA a été la première application des radiofréquences pour le traitement de l’HBP symptomatique. Récemment, une nouvelle technique (10) a été développée qui utilise une solution électrolytique hypertonique perfusée directement dans le tissu prostatique, à travers l’électrode délivrant les radiofréquences, appelée “électrode virtuelle”. Ces solutions salées hypertoniques (14,6 %) ont une conductivité 25 fois plus importante que le sang ou les fluides biologiques comme la lymphe, l’urine ou le sperme, et 60 à 75 fois plus importante que de nombreux tissus, y compris le tissu prostatique. Plusieurs études sur le chien ont montré l’efficacité de la technique et ont permis de développer les moyens de contrôle de la diffusion énergétique. Quelques données chez l’humain sont disponibles et certaines investigations cliniques sont en cours à la fois aux États-Unis et en Europe. L’électrode insérée à travers le canal opérateur d’un cystoscope est introduite dans le lobe prostatique sous vision directe et délivre le fluide salé hypertonique à 14,6 % ainsi que les radiofréquences. Le temps de traitement varie entre 30 et 90 secondes par lobe. Les résultats préliminaires de ce traitement appliqué chez 15 patients a montré à 3 mois une amélioration du score de symptôme de l’AUA de 23 à 14 et une amélioration du débit maximal urinaire de 40 % ; 60 % des traitements ont été réalisés en moins de 20 minutes. D’après ces premiers résultats, il semble que le traitement soit au mieux, réalisé sous anesthésie locorégionale ou générale. Des données plus précises concernant le taux de rétention après traitement, le temps d’hospitalisation nécessaire et la stabilité des résultats obtenus restent à apporter. Il s’agit donc d’une technique en cours d’évaluation. 44 P O I N T THERMO-ABLATION TRANSURÉTRALE HYDRO- INDUITE Cette technique nouvelle (11) utilise le système Thermoflex® (Argomed, Morrisville, États-Unis). Le cathéter de traitement présente un ballonnet endovésical qui permet l’autofixation du dispositif en position de traitement, ainsi qu’un ballonnet de traitement, allongé, occupant la longueur de l’urètre prostatique. Le ballonnet de traitement est gonflé jusqu’à 60 F et sa longueur peut être modulée de 20 à 60 mm par incréments de 5 mm. Dans cette technique, on prépare l’urètre par application d’un gel de Lidocaïne. Une étude préliminaire a été réalisée chez 27 patients ayant des volumes prostatiques de 36,4 à 232 cc. Un seul des patients a noté un inconfort important en cours de traitement. Le score moyen de douleur ressentie pendant la procédure était de 0,64. Il faut noter que, dans cette étude préliminaire où l’on privilégiait l’analyse histologique des tissus pour évaluer l’importance de la nécrose de coagulation, seulement la moitié des patients traités ont repris des mictions au bout de 15 jours et ont été opérés. Pour l’autre moitié (14 patients), 71 % d’entre eux n’avaient plus de sonde au bout de 7 jours et pouvaient uriner par les voies naturelles. Les 4 autres patients (29 %) ont pu uriner naturellement dans les 5 jours qui ont suivi. Il n’y a pas de données disponibles concernant les résultats à court ou moyen termes ; de ce fait, on peut seulement conclure sur le caractère reproductible de la méthode et sur sa capacité à provoquer une nécrose de coagulation. D’autres études sont évidemment attendues pour évaluer l’intérêt réel de cette méthode dans le traitement de l’HBP. CONCLUSION Ainsi, les deux techniques qui semblent apporter les meilleurs résultats sont la thermothérapie par micro-ondes de haute énergie et la thermo-ablation transurétrale à l’aiguille (TUNA). L’amélioration des symptômes se situe au niveau de celle apportée par la résection transurétrale de prostate, mais l’amélioration des données de l’obstruction est très nettement inférieure. Correspondances en pelvi-périnéologie - n° 1, vol. II - janvier/février/mars 2002 POINTS IMPORTANTS 1. La thermothérapie par micro-ondes de haute énergie est la technique instrumentale mini-invasive de référence pour le traitement de l’HBP. 2. Elle peut être réalisée sans anesthésie et sa morbidité est faible. 3. Comme les autres techniques utilisant la chaleur comme principe de traitement, elle provoque une exacerbation initiale et transitoire des symptômes. 4. Le sondage urinaire après traitement peut être prolongé (jusqu’à plusieurs semaines) en raison du risque de rétention d’urines. 5. À terme, l’amélioration porte plus sur les symptômes ressentis que sur la force du jet d’urine. 6. Le laser et le TUNA sont plus invasifs, nécessitant le plus souvent une anesthésie. Leurs résultats sont de l’ordre de ceux de la thermothérapie. 7. Les autres techniques sont en cours d’évaluation. 8. Ces techniques instrumentales non chirurgicales, du fait du niveau des résultats qu’elles apportent, concurrencent plus les traitements médicaux que la chirurgie. Les données concernant la stabilité des résultats à long terme sur un grand nombre de patients manquent encore pour réaliser une étude macro-économique qui, seule, permettrait de situer ces nouveaux traitements par rapport aux médicaments. On notera que la thermothérapie par microondes de haute énergie est l’unique méthode alternative de traitement de l’HBP qui soit réellement mini-invasive, dans le sens où elle ne nécessite pas d’anesthésie générale ou locorégionale. Il faut souligner à nouveau que ces techniques instrumentales, non chirurgicales, concurrencent plus probablement les médicaments que la chirurgie d’exérèse du tissu adénomateux, en raison à la fois du niveau d’amélioration obtenu, notamment sur le débit urinaire, que sur un plan plus conceptuel, puisque le tissu prostatique est thermo-détruit, sans possibilité d’ablation pour analyse anatomo-pathologique. Ce dernier point doit amener à réaliser une stricte évaluation du risque de cancer chez les patients soumis à ce type de traitement. Par ailleurs, plusieurs auteurs ont souligné les difficultés techniques de réalisation d’une prostatectomie radicale en cas de cancer découvert chez un patient ayant subi quelques mois ou quelques années auparavant une thermothérapie par l’une ou l’autre de ces méthodes. Actuellement, les techniques mini-invasives alternatives du traitement de l’HBP se concentrent plus sur la thermo-ablation que sur la cryo-ablation, qui semble pour l’instant abandonnée. On souligne néanmoins que ces techniques dépendent essentiellement des innovations techniques et on peut raisonnablement penser qu’à plus ou moins long terme, leur efficacité se trouvera améliorée du fait de l’apparition d’un nouveau procédé ou du fait de l’amélioration ergonomique des sondes de traitement utilisées. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. Ramsey EW, Dahlstrand C : Durability of results obtained with transurethral microwave thermotherapy in the treatment of men with symptomatic benign prostatic hyperplasia. J Endourol 2000 ; 14 : 671-5. Correspondances en pelvi-périnéologie - n° 1, vol. II - janvier/février/mars 2002 2. Roehrborn CG, Preminger G, Newhall P, Denstedt J, Razvi H, Chin LJ, Perlmutter A, Barzell J, Whitmore W, Fritzsch R, Sanders J, Sech S, Womack S. 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