Conférence : Morphogenèse végétale
Aide à la préparation :
les connaissances dans les programmes ;
quelques épreuves orales d’admission relatives au thème
Les contenus des programmes
Programme de 1ère S
La morphogenèse végétale et l'établissement du phénotype
(durée indicative : 5 semaines)
Le phénotype morphologique d'un individu est le résultat des interactions entre l'expression du
génotype et son contrôle par l'environnement. L'établissement de ce phénotype met en jeu un
ensemble de processus biologiques dont des gènes sont responsables (mitose, métabolisme cellulaire,
action d'hormones, mise en place des structures de l'organisme). Les gènes gouvernent à la fois les
grands traits de l'organisation et les détails de la structure, en permettant la synthèse de protéines
spécifiques aux diverses échelles qui constituent l'organisme (cellules, tissus, organes, plan
d'organisation). L'expression de ces gènes est soumise à des facteurs externes (abiotiques ou biotiques)
dont la variabilité s'ajoutent à la diversi allélique pour aboutir à une diversi phénotypique
individuelle.
L'étude de la morphogenèse des végétaux permet d'aborder dans un cadre intégré ces différents
phénomènes qui contribuent à l'établissement du phénotype.
La diversité morphologique des végétaux
La morphologie d'un végétal dépend en partie des caractéristiques génétiques de l'esce.En fonction
de leur environnement, des individus d'une même esce peuvent avoir une morphologie différente.
Des réponses morphologiques semblables peuvent être obtenues avec des végétaux d'espèces
différentes placés dans un me environnement
Activités envisageables : Observation de ports différents de végétaux d'une même espèce et d'espèces
différentes.Observation de ports de végétaux dans différentes conditions d'environnement (cf. sortie de
terrain de géologie).
La morphogenèse associe la division et la croissance cellulaire au niveau de territoires
spécialisés
La mitose est localisée dans les ristèmes.
Elle permet de produire :
- des cellules qui vont ensuite se différencier et participer à la croissance et à la structuration de
l'organisme (feuilles, tiges, racines) ;
- des cellules qui restent indifférenciées et qui vont à leur tour constituer des méristèmes (apical ou
axillaire).
Limites : la description détaillée des cellules différenciées, les mécanismes de la différenciation
cellulaire et de l'organogénèse, la morphogénèse des feuilles, le contle du fonctionnement du
méristème et la croissance en épaisseur, ne sont pas au programme.
Activités envisageables : alisation d'expériences permettant d'identifier les zones de croissance
en longueur.
Observation microscopique de méristèmes.
Dans la tige, la croissance cellulaire est contrôlée par une hormone : l'auxine
La paroi des cellules végétales en extension est essentiellement compoe de polysaccharides, dont la
cellulose et les hémicelluloses.
La pression de turgescence cellulaire et la plasticité pariétale permettent la croissance cellulaire.
L'auxine, facteur de croissance ou hormone végétale, contrôle la croissance cellulaire.
Elle est synthétisée par l'apex des tiges. Elle possède une double action :
- une action à court terme sur la plasticité pariétale ;
- une action à plus long terme sur l'expression de gènes qui participent aux divers événements du
métabolisme nécessaires à la croissance.
Limites : les détails des mécanismes de synthèse et de construction de la paroi (métabolisme de la
cellulose, de la construction de la paroi ainsi que la diversité des molécules qui la composent),les
mécanismes détaillés des échanges hydriques et la notion de potentiel hydrique, les mécanismes
moléculaires détaillés de l'action de l'auxine sur la paroi, ne sont pas au programme.
Activités envisageables : alisation de préparations et (ou) observation de cellulesgétales.
Mise en évidence de la paroi cellulosique : cellulose, lamelle moyenne.
Mise en évidence de la turgescence cellulaire.
Obtention et/ ou observation de protoplastes.
Étude des expériences historiques de la mise en évidence d'une hormone végétale : l'auxine.
Le développement du végétal est influencé par la répartition des hormones en
interaction avec les facteurs de l'environnement
La répartition inégale de l'auxine dans les tissus, conquence d'un éclairement anisotrope, permet une
croissance orientée. Les ramifications naturelles ou provoquées sont sous la dépendance d'un
changement de répartition des hormones dans le végétal qui conduit à unchangement de morphologie.
La totipotence des cellules végétales permet le clonage.
Les proportions des différentes hormones (rapport des concentrations d'auxine et de cytokinine)
contrôlent l'organogénèse (tige, racines).
Limites : les canismes d'action des cytokinines ne sont pas au programme.
Activités envisageables : alisation et (ou) analyse d'expériences montrant le rôle de l'auxine sur la
croissance différentielle entre les deux faces d'un organe.
Réalisation et (ou) analyse d'expériences de clonage de végétaux.
Programme des Classes Préparatoires BCPST
3.2 Le développement post-embryonnaire des Angiospermes : de la jeune plante à la
plante différenciée
L'étude est limitée aux Angiospermes. On s'intéresse à la croissance et à la différenciation de la jeune
plante issue de la germination. L'étude de la mise en place des structures végétatives de la tige feuillée
et de la racine est conduite en relation avec les travaux pratiques correspondants. Il s'agit de présenter
les mécanismes qui accompagnent croissance et développement chez les Angiospermes : mérèse,
auxèse, différenciation.
- Organisation et fonctionnement des apex racinaire et caulinaire.
Les caractères cytologiques des cellules méristématiques sont présentés mais le contrôle hormonal du
fonctionnement des méristèmes est exclu. On présente les approches génétiques relatives au
fonctionnement du méristème apical caulinaire (cas d'Arabidopsis thaliana). On souligne la mise en
place de ristèmes latéraux, mais les types de ramification et leurs conséquences sur le port du
végétal sont hors programme. Le phénomène de dominance apicale n'est que mentionné.
- Grandissement cellulaire et histogenèse.
Il s'agit ici de préciser les processus cytologiques et physiologiques du grandissement cellulaire et de
la différenciation en se limitant à l'exemple de l'auxine. L'approche historique de la mise en évidence
expérimentale de l'auxine et du phototropisme ne sont pas au programme.
L'influence des conditions du milieu se limite à l'étude du phototropisme caulinaire et du
gravitropisme racinaire. En relation avec les travaux pratiques, on rappelle l'existence de cellules
différenciées regroupées en tissus. Le processus de différenciation lui-même est limi à l'exemple
d'un vaisseau de xylème.
- Méristèmes secondaires et croissance en épaisseur.
La mise en place et le fonctionnement du cambium et du phellogène sont présentés. Cette étude de la
croissance en épaisseur complète ainsi celle de la croissance en longueur, abordée dans les deux points
précédents.
Quelques épreuves orales d’admission au concours
Leçons
Croissance et ramification chez les végétaux
Influence des facteurs de l’environnement sur la morphogenèse végétale
La croissance cellulaire et son contrôle chez les végétaux
La morphogenèse végétale
L’auxine, une phytohormone
Le port d’un végétal, résultat d’interactions multiples
Les tropismes
Multiplication et croissance cellulaires chez les végétaux
Phytohormones et contrôle de la morphogenèse végétale
Quelques exemples de l’influence des facteurs internes et externes sur le développement
végétal
Rôle des hormones et de l’environnement dans le développement du végétal
Rôle des méristèmes dans la morphogenèse végétale
Travaux Pratiques
Influence de la lumière sur la morphogenèse végétale
Influence des facteurs externes sur le port des végétaux
La construction d’un végétal
La croissance caulinaire
La croissance cellulaire des végétaux et l’auxine
La croissance racinaire
La croissance végétale
La multiplication cellulaire dans la morphogenèse végétale
La réalisation des phénotypes des végétaux
La variabili morphologique des végétaux
Les hormones et le développement des végétaux
Les facteurs agissant sur le développement végétal
Les hormones végétales
Les tropismes
Utilisation de la notion de clone chez les végétaux
Les principales directions des programmes et des épreuves
- Structure et fonctionnement du MAC ;
- Approches génétiques relatives au MAC (Arabidopsis thaliana) ; maintien du
méristème, formation des feuilles.
- Grandissement et différenciation : processus cytologiques et physiologiques.
- Action de l’auxine
- Les tropismes : phototropisme et géotropisme
- Morphologie et balance hormonale
- Clonage
Conférence : L’évolution de l’homme
Aide à la préparation :
Les connaissances dans les programmes ;
quelques épreuves orales d’admission relatives au thème
Les contenus des programmes
Programme de Terminale S
La lignée humaine – La place de l’Homme dans le règne animal
L’Homme est un eucaryote, un vertébré, un tétrapode, un amniote, un mammire, un primate, un
hominoïde, un hominidé, un homininé : ces caractères sont apparus successivement à différentes
périodes de l’histoire de la vie
L’Homme partage un ancêtre commun récent avec le Chimpanzé et le Gorille. Cet ancêtre commun
n’est ni un Chimpanzé (ou un Gorille) ni un homme.
La divergence de la lignée des chimpanzés et de la lignée humaine peut être située il y a 7 à 10
millions d’années.
Activités envisageables : Comparaisons chromosomiques et moléculaires Chimpanzé-Homme ;
Gorille-Homme.
Les critères d’appartenance à la lige humaine
Les critères d’appartenance à la lignée humaine sont les caractères liés à la station bipède, au
développement du volume crânien, à la régression de la face et aux traces fossiles d’une activité
culturelle.
On admet que tout fossile présentant au moins un de ces caractères dérivés appartient à la lignée
humaine.
Activités envisageables : Comparaisons anatomiques entre l’Homme et le Chimpanzé : étude des
caractéristiques anatomiques en relation avec la station bipède.
Le caractère buissonnant de la lignée humaine
La lignée humaine est représentée actuellement par une seule esce.
Plusieurs espèces d’homininés ont vécu entre 6 millions d’années et 100 000 ans, époque
apparaissent les Homo sapiens.
Ces espèces appartiennent à deux genres : les Australopithèques et les Homo.
Les Australopithèques possèdent des caractères dérivés de la lignée humaine en rapport avec la
bipédie.
Les espèces du genre Homo possèdent en outre des caractères rivés crâniens marqués notamment
par une augmentation du volume crânien et une réduction de la face.
Les Australopithèques ont vécu entre 4 millions d’années (Australopithecus anamensis) et 1 million
d’années (A. robustus). Les Homo les plus anciens (H. habilis) sont datés de 2,5 millions d’années.
Plusieurs espèces d’Homininés ont donc vécu en même temps.
Les Australopithèques formeraient un rameau de la lignée humaine détaché assez t de celui des
Homo.
Les espèces fossiles actuellement datées entre 4 millions et 1,5 millions d'années sont toutes
africaines. Cela peut s’expliquer par l’origine africaine de la lignée humaine ou par les conditions de
fossilisation exceptionnelles de la vallée du rift africain.
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