
TS2     Suite du cours collision   
 
Pour retrouver toutes les étapes 
http://www.ac-nantes.fr/peda/disc/svt/metacote85/synthese.htm 
 
VOTRE TRAVAIL EN PLUS D’APPRENDRE VOTRE COURS : 
REPRODUIRE EN COULEURS (CONTOURS SEULEMENT ,PAS LES INTERIEURS)  LES 3 PREMIERS SCHEMAS DE LA P.257. 
 VOUS REMPLACEREZ LE 4ème PAR LE 3 DE LA P 252 qui montre mieux les ophiolites à la suture des deux continents, 
 les plis et les empilements d’écailles. 
  ADAPTER LES COULEURS DE CE 4ème SCHEMA EN FONCTION DES 3 AUTRES.  
DES EXERCICES VONT SUIVRE. 
 
Suite du 4. 
4.1 vu 
4.2.OPHIOLITES 
Voir le schéma fait en TP à partir de  vidéocassette du Chenaillet. 
On retrouve dans l’ordre les roches de la lithosphère océanique actuelle récemment découverte. 
Péridotites : serpentinisées par l’hydrothermalisme (aspect brillant et verdâtre de peau de serpent , ophios en grec) 
Gabbros et basaltes : ont des minéraux de métamorphisme de refroidissement (voir ch  subduction):  
  -couronnes d’amphibole 1 au contact du pyroxène et du felspath , minéraux du gabbro initial. 
  -minéraux verts attestant d’un refroidissement plus grand. 
Ces roches démontrent qu’une véritable lithosphère a bien existé à l’emplacement actuel des Alpes et de plus 
qu’une dorsale repoussait les roches de la croûte ce qui déclenchait leur  métamorphisme par refroidissement. 
Age (K Ar) : 150 Ma. Il est en accord avec l’âge que nous avons trouvé aux plus vieux sédiments synrift, 154 Ma. 
 
De plus, les ophiolites sont parfois encore  directement recouvertes de roches sédimentaires  très  
particulières,des radiolarites.  
Or actuellement de tels sédiments siliceux, issus de l’accumulation de tests  siliceux d’animaux unicellulaires , les  
radiolaires, ne s’observent qu’à partir de 4000 m de profondeur, quand les sédiments de carbonate de calcium  
sont  dissous. Voir schéma  4 p237 et p 243. 
Ces roches sont un indice de plus de l’existence d’un océan (Complément au 4.1)  
 
Mécanisme par lequel une portion de lithosphère océanique a pu être charriée sur le continent et intégrée  à la chaîne : obduction.Voir le 2ème 
schéma  p 252 : le côté droit de la plaque n’est pas pris dans la subduction car la cassure précédent le plongement de la plaque ne 
s’est pas produite « pile » à la jonction plaque continentale –plaque océanique. Ceci est pour information ,on déborde un peu du 
programme. 
 
5.CONVERGENCE : PREUVES D’UNE DISPARITION DE L’OCEAN PAR SUBDUCTION 
La subduction est prouvée par d’autres types d’ophiolites, beaucoup plus déformées   et écrasées et présentant  
desminéraux formés à des pressions et températures élevées. 
Les géologues ont en effet établi  expérimentalement que certains minéraux ne peuvent se former que dans des 
 valeurs  précises  de température et de pression formant leur domaine de stabilité. Voir le diagramme température 
et pression du ch 1. 
Ces minéraux sont : 
   le glaucophane  dans des métagabbros (schistes bleus du Queyras)  
  la jadéite et le grenat exigeant des pressions et températures plus grandes 
   (éclogites du Mont viso) ; 
On trouve aussi +à l’est des minéraux attestant de pressions encore plus fortes, coésite et diamant. 
Tous ces minéraux apportent la preuve que la lithosphère océanique a été enfoncée en profondeur autrement dit a  
subi une subduction.